20/10/2025
Ne faites plus la guerre à vos compatriotes ...Chacun y pourra exercer en paix ses talents et sa religion
... Sans doute est-ce ce qui fait de notre nation un pays attirant , en tout cas ce serait l'idéal .
« A Gabriel Cramer
[ vers mai 1770 ]
J'ai beaucoup de choses à vous dire, mon cher ami, sur votre édition in-4°, sur tous ces petits vers 1 qui vous tiennent tant à cœur , indignes du public, de vous et de moi . Il faudrait au moins les retoucher pour les rendre moins fades . Je voudrais bien que nous pussions nous parler ; votre métier de major est bien inutile et bien triste . Ne faites plus la guerre à vos compatriotes . Le roi prend sous sa protection tous ceux qui viennent s'établir au pays de Gex , syndics, Bourgeois, Natifs, Habitants . Quiconque voudra bien venir sera aussi bien reçu, aussi libre que vous l'êtes à Tournay . Chacun y pourra exercer en paix ses talents et sa religion . On sera exempt de tous droits, de toute imposition . On trace aujourd'hui les rues de Versoix . Si vous voulez y bâtir une maison, il ne tient qu'à vous . Prenez-vous-y de bonne heure .
En attendant, je vous demande en grâce de faire aller vite notre Encyclopédie . »
1 Les poèmes de V* paraissent pour la première fois dans le vol. XVIII (1771 ) de l'édition quarto .
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19/10/2025
Il est nécessaire que l'auteur relise tout le premier volume de suite, avec des yeux attentifs
... Oui, M. Lecornu , faites comme il vous est conseillé par Eric Coquerel d'une part, ce qui est facultatif, et par Voltaire, ce qui est impératif ( ou vice-versa, c'est vous qui voyez ! ) : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/sebastien...
« A Gabriel Cramer
[mai 1770]
On envoie à monsieur Cramer l'article « Apocryphes » qu'on a un peu retouché . On enverra incessamment la suite . Le second volume doit commencer par cet article « Apocryphes ».
Il faudra pour le premier volume un petit avertissement, et des additions qu'on mettra dans l'errata .
Il est nécessaire que l'auteur relise tout le premier volume de suite, avec des yeux attentifs . »
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Ce sont deux maîtres fous ainsi que leurs semblables
... C'est bien vrai, il n'y en a pas que deux, les semblables sont légion . Me vient tout de suite en tête Poutine, suivi de près par Netanyahou et Kim Jong un , qui tiennent le devant de la scène et font partie d'une liste de dictateurs longue comme un discours de feu Fidel Castro . Je vous invite à en faire la liste grâce avec Chat GPT , je ne la joins pas ici, c'est trop long . Il n'y a qu'en étant Candide qu'un semblant d'optimisme peut encore nous habiter dans ce monde où autant de tueurs sont chefs d'Etats .
« A Gabriel Cramer
Monsieur le major, je vous envoie Justin et Arnobe . Ce sont deux maîtres fous ainsi que leurs semblables . Je vous supplie de me faire avoir le plus tôt que vous pourrez, cet autre fou de Tertullien ? Je vous serai très obligé .
Si vous avez envie d'imprimer le livre que vous me demandâtes hier, gardez-vous bien de l'imprimer sur cette détestable édition, dans laquelle il y a des demi- pages entières d'omises, sans compter les fautes ordinaires d'impression ; on vous fournira bientôt un autre exemplaire correct et augmenté de dix-huit articles très intéressants. Vous me devez mon cher major un dixième tome de la petite édition de Corneille . Voulez vous bien avoir la bonté de me le faire tenir avec Tertullien ?
V.
14 mai [1770]. 1
Mille respects à ces dames .»
1 Manuscrit olographe . Les premiers mots de la lettre suggèrent qu'elle a été écrite peu après la nomination de Cramer comme « major commandant de la garde » en février 1770 ; les autres allusions appuient cette datation .
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18/10/2025
Nous servons avec la plus grande économie, et par là nous méritons la protection du ministère
... Est-ce pour cela que la première visite officielle de M. Lecornu premier ministre a été pour un commissariat de police ?
« A Louise-Honorine Crozat du Châtel, duchesse de Choiseul
À Ferney,11 mai 1770, faubourg de Versoix 1
Mademoiselle,
Nous autres capucins, nous ressemblons aux amoureux dans les comédies : ils s’adressent toujours aux demoiselles suivantes pour s’introduire auprès de la maîtresse du logis. Je prends donc la liberté de vous importuner par ces lignes, pour vous demander si nous pourrions prendre l’extrême liberté d’envoyer de notre couvent à Mme la duchesse de Choiseul les six montres que nous venons de faire à Ferney. Nous les croyons très jolies et très bonnes, mais tous les auteurs ont cette opinion de leurs ouvrages.
Nous avons pensé que, que dans le temps du mariage et des fêtes, ces productions de notre manufacture pourraient être données en présent, soit à des artistes qui auraient servi à ces fêtes, soit à des personnes attachées à madame la dauphine. Le bon marché plaira sans doute à M. l’abbé Terray, puisqu’il y a des montres qui ne coûteront que onze louis chacune, et que la plus chère, garnie de diamants, n’est mise qu’à quarante-sept louis. Celle où est le portrait du roi en émail avec des diamants n’est que de vingt-cinq ; et celle où est le portrait de monseigneur le dauphin avec une aiguille en diamants n’est que de dix-sept. Tout cela coûterait à Paris un grand tiers de plus. Nous servons avec la plus grande économie, et par là nous méritons la protection du ministère.
Des gens qui sont au fait du secret de la cour nous assurent que le ministre des affaires étrangères et le premier gentilhomme de la chambre font des présents, au nom du roi, dans l’occasion présente ; mais nous ne savons comment nous y prendre pour obtenir la protection de votre bienfaisante maîtresse ; nous craignons qu’elle ne nous prenne pour des impertinents qui ne savent pas leur monde.
Cependant la charité nous oblige de représenter qu’il faut aider notre colonie naissante de Ferney, qui n’est composée, jusqu’à présent, que de soixante personnes, lesquelles n’ont chacune que leurs dix doigts pour vivre.
C’est une terrible chose, mademoiselle, qu’une colonie et une manufacture. Nous espérons que votre maîtresse indulgente aura pitié de nous, malgré les injures que nous lui avons dites. Nous sommes importuns, il est vrai ; mais nous savons qu’il faut faire violence au royaume des cieux 2, comme dit l’autre. Ainsi, mademoiselle, nous demandons votre puissante protection auprès de madame la duchesse, et nous prierons Dieu pour elle et pour vous, ce qui vous fera grand bien.
Je vous supplie en mon particulier, mademoiselle, de me mettre à ses pieds, longs de quatorze pouces de roi ; j’ai l’honneur de demeurer en Christ, mademoiselle, votre très humble et très obéissant serviteur
Frère François, capucin indigne.
Les prix sont marqués sur un petit morceau de parchemin attaché aux montres, et il faudra ôter un petit morceau de papier qui arrête le coq 3 et le balancier quand on voudra les faire cheminer .
Permettez-moi, mademoiselle, d’ajouter à ma lettre que, si monseigneur le duc ou madame la duchesse montrait au roi la montre en diamants avec trois fleurs de lis, et celle où est son portrait, il serait émerveillé qu’on ait fait telles choses dans notre village 4. »
1 Copie par Wyart portant en tête « à madelle la première ou la seconde femme de chambre de mad[ame] la d[uchesse] de Choiseul ».
Éditeurs, de Cayrol et François. — Cette lettre est censée adressée à la première ou à la seconde de ses femmes de chambre.
2 Évangile de Matthieu, XI, 12 : https://saintebible.com/matthew/11-12.htm
3 Le coq est le petit plateau auquel est attaché le balancier ; voir : https://forumamontres.forumactif.com/t139039-qu-est-ce-le-coq
4 MM. de Cayrol et François ont publié une réponse, sans nom d’auteur :
« Chanteloup, 19 mai.
Monsieur, nous avons reçu avec autant d’étonnement que de reconnaissance la lettre dont vous nous avez honorées. Notre étonnement porte sur notre bonne fortune, et notre reconnaissance sur la gloire qui nous en reviendra : car nous savons que vous avez le don de rendre célèbres tous ceux dont vous parlez, témoin les compilations de M. l’abbé Trublet, et à plus forte raison sans doute ceux à qui vous parlez. Nous ne savons pas de qui vous tenez ce don, si c’est de Dieu, du diable ou de votre père saint François. Mais de quelque part qu’il vous vienne, nous le révérons, pourvu qu’il nous rende célèbres, car les femmes aiment la célébrité, et nous pensons que les femmes de chambre l’aiment plus que toutes les autres femmes, d’après ce que nous avons entendu dire à notre maîtresse, que les objets s’agrandissent dans l’éloignement. N’allez pas cependant vous imaginer, monsieur, que nous vous donnions notre maîtresse pour un bel esprit, parce qu’elle nous jette comme cela à la tête quelques belles maximes auxquelles nous n’entendons rien, ni elle non plus ; c’est au contraire une très-bonne personne dont nous nous moquons toute la journée, et à laquelle nous rions au nez, sans qu’elle s’en fâche. Elle est si bête qu’elle s’est écriée, en lisant votre lettre et en voyant la boîte, qu’elle aimait autant ce que vous faites que ce que vous dites, comme si c’était vous qui eussiez fait ces montres, et qu’une montre valût un poème épique. Heureusement pour elle que ce qu’elle fait vaut souvent mieux que ce qu’elle dit. Elle s’est affligée d’être en province ; craignant d’avoir perdu le moment favorable pour le débit de vos montres, elle les a envoyées sur-le-champ à son mari, qui a un bureau suivant la cour, et elle l’a menacé de les prendre toutes sur son compte, quoiqu’elle n’ait pas le sou, s’il ne trouvait pas le moyen de les prendre sur celui du roi.
Vous voyez, monsieur, par ce procédé, qu’elle n’a pas conservé d’aigreur du mal que vous avez dit d’elle, et même de votre dernière épigramme ; vous verrez qu’elle ne l’aura pas entendue.
Si vous êtes content de la façon dont nous nous sommes acquittées de votre commission, nous espérons, monsieur, que vous continuerez à nous honorer de vos ordres. Nous ne demandons pas mieux que d’avoir affaire à vous, et nous serons très-flattées que vous ayez affaire à nous car nous sommes d’une humeur fort obligeante. C’est dans ces sentiments que nous avons l’honneur d’être avec respect, monsieur, vos très-humbles et très-obéissantes servantes.
Angélique, Marianne. »
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17/10/2025
il faut pourtant que je prenne la liberté de vous proposer une négociation mondaine, et que je vous demande votre protection.
... Et surtout "Au travail !" comme le dit si bien M. Lecornu, premier ministre-bouc émissaire . Pendant ce temps le crétinisme continue de fleurir à LFI et les acrobaties pour échapper à l'échec au RN . Vals et Retailleau remâchent leur bile noire et continuent de faire la gueule .
« Au Cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis
11è mai 1770 à Ferney
Quoique je sois, monseigneur, fort près d’aller voir saint François d’Assise, le patron du Pape et le mien, il faut pourtant que je prenne la liberté de vous proposer une négociation mondaine, et que je vous demande votre protection.
Je ne sais si Votre Éminence est informée que M. le duc de Choiseul établit une ville nouvelle à deux pas de mon hameau. On a déjà construit sur le lac de Genève un port qui coûte cent mille écus. Les bourgeois de Genève, gens un peu difficiles à vivre, ont conçu une grande jalousie de cette ville, qui sera commerçante ; et, depuis que je suis capucin, ils ont craint que je ne convertisse leurs meilleurs ouvriers huguenots, et que je ne transplantasse leurs ouailles dans un nouveau bercail, comme de fait, grâce à saint François, la chose est arrivée.
Vous n’ignorez pas qu’il y eut beaucoup de tumulte à Genève il y a trois mois. Les Bourgeois, qui se disent nobles et seigneurs, assassinèrent quelques Genevois qui ne sont que Natifs : les confrères des assassinés, ne pouvant se réfugier dans la ville de M. le duc de Choiseul, parce qu’elle n’est pas bâtie, choisirent mon village de Ferney pour le lieu de leur transmigration ; ils se sont répandus aussi dans les villages d’alentour. Je les ai convertis à moitié, car ils ne vont plus au prêche . Il est vrai qu’ils ne vont pas non plus à la messe ; mais on ne peut pas venir à bout de tout en un jour, et il faut laisser à la grâce le temps d’opérer. Ce sont tous d’excellents horlogers ; ils se sont mis à travailler dès que je les ai logés.
J’ai pris la liberté d’envoyer au roi de leurs ouvrages ; il en a été très content, et il leur accorde sa protection. M. le duc de Choiseul a poussé la bonté jusqu’à se charger de faire passer leurs montres en Espagne . Nous voudrions bien faire passer leurs 1 ouvrages à Rome. Notre dessein est de ruiner maintenant le commerce de Genève, et d’établir celui de Ferney.
Nos montres sont très bien faites, très jolies, très bonnes, et à bon marché.
La bonne œuvre que je supplie Votre Éminence de faire est seulement de daigner faire chercher par un de vos valets de chambre, ou par quelque personne en qui vous aurez confiance, un honnête marchand, établi à Rome, qui veuille se charger d’être notre correspondant. Je vous réponds qu’il y trouvera son avantage.
Les entrepreneurs de la manufacture lui feront un envoi, dès que vous nous aurez accordé la grâce que nous vous demandons.
Je suis enchanté de mes nouveaux hôtes ; ils sont tous d’origine française. Ce sont des citoyens que je rends à la patrie, et le roi a daigné m’en savoir gré. C’est cela seul qui excuse la liberté que je prends avec vous. Cette négociation devient digne de vous, dès qu’il s’agit de faire du bien. La plupart de ces familles sont languedochiennes 2; c’est encore une raison de plus pour toucher votre cœur.
Si Catherine II prend Constantinople, nous comptons bien fournir des montres à l’Église grecque ; mais nous donnons de grand cœur la préférence à la vôtre, qui est incomparablement la meilleure, puisque vous en êtes cardinal. La triomphante Catherine m’a donné rendez-vous à Athènes 3. Je n’y trouverai personne que je vous puisse vous comparer, quand il descendrait d’Homère ou d’Hésiode en droite ligne. Mais en trouverais-je beaucoup à Rome ?
Que Votre Éminence conserve ses bontés à frère François, capucin indigne.
V. »
1 Cette phrase depuis leurs de la ligne précédente manque dans toutes les éditions, certainement à la suite d'un « saut du même au même ».
2 Forme d'adjectif constante chez V*, voir lettre du 30 janvier 1763 à Debrus : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/12/29/cette-tyrannie-me-deplait-terriblement-6012293.html
3 La lettre de Catherine à ce sujet manque.
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16/10/2025
J'emploie les premiers moments ... à vous féliciter des beaux jours que vous préparez à votre patrie
... Et vos mentions de censure, vous pouvez vous les mettre où je pense !" , telle doit être la prise de position et la déclaration du premier ministre s'il veut ne pas se faire laminer par les démolisseurs de droite et de gauche qui se fichent complètement de la patrie .
« A Giuseppe Pezzana
Au château de Ferney ce 10 mai 1770 1
Monsieur,
La raison qui m'empêche de venir admirer à Parme tout ce que fait votre auguste souverain 2 pour l’honneur de l'Italie, m'a empêché aussi d'avoir l'honneur de vous remercier . Je sors à soixante et seize ans d'une maladie qui m'a mis au bord du tombeau .
J'emploie les premiers moments de ma convalescence qui ne peut guère être longue, à vous féliciter des beaux jours que vous préparez à votre patrie . Si les auteurs suivent vos règles, voilà un nouveau Cinquecento qui approche . Je m'y intéresse autant que si je pouvais en être témoin . J'ai l'honneur d'être avec la plus respectueuse estime,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Ed. Novelle litterarie di Firenze, 1770 .
2 Ferdinand Pezzana avait envoyé à V* le 6 avril le Programme adressé aux poètes italiens par S.A.R. l'infant de Parme, dans le Mercure de France de juin 1770 ; ce programme offre des prix pour les meilleures pièces qui seraient composées en Italie . Voir pages 195- 202: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3746629s/f197.item
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15/10/2025
Nous touchons au moment d’une grande révolution dont l’opéra-comique de Paris ne se doute pas
... On a en ce moment quelques ingrédients fournis par les oppositions au gouvernement pour écrire un épisode de série télévisée, de mauvais goût . Point de révolution, juste du rabâchage et des surenchères ridicules qui ne font pas rire .
« A Gottlob Louis, comte de Schomberg
8 mai 1770
Frère François, monsieur, est pénétré de la bonté que vous avez de mettre dans le tronc pour faire placer son image dans une niche . Il vous supplie de ne pas oublier l’auréole.
Comme il sait qu’on ne canonise les gens qu’après leur mort, il se dispose à cette cérémonie. Une fluxion très violente sur la poitrine le tient au lit depuis un mois. Il tombe encore de la neige au 8 de mai, et il n’y a pas un arbre qui ait des feuilles. Si j’étais moins vieux et plus alerte, je crois que j’irais passer la fin de mes jours en Grèce, dans le pays de mes maîtres Homère, Sophocle, Euripide et Hérodote. Je me flatte qu’à présent Catherine seconde est maîtresse de ce pays-là. Les Lacédémoniens et les Athéniens reprennent courage sous ses ordres. Nous touchons au moment d’une grande révolution dont l’opéra-comique de Paris ne se doute pas. Saint Nicolas va chasser Mahomet de l’Europe ; je dois en bénir Dieu en qualité de capucin.
On dit 1 que frère Ganganelli a supprimé la belle bulle In cœna Domini, le dernier jeudi de l’absoute ; cela est d’un homme sage.
Si vous voyez mon cher commandant 2, je vous prie, monsieur, de vouloir bien entretenir la bienveillance qu’il veut avoir pour moi, et de me conserver la vôtre , elle fait ma consolation dans le triste état où je suis . Agréez mon tendre respect et ma bénédiction.
Frère François, capucin indigne. »
1 Cela était vrai ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome18.djvu/53
Voir lettre du 30 avril 1770 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/10/05/j-ai-renonce-a-ma-chevre-je-vous-demande-quelques-mois-de-gr-6565351.html
2 Jaucourt .
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