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21/11/2025

tant de fautes de commission et d’omission

... Quelques informations sans fautes : http://fr.jurispedia.org/index.php/Distinction_des_infractions_de_commission_des_infractions_d%27omission_(fr)

Compris ?

 

 

« A Nicolas-Claude Thieriot

17è juin 1770

Mon ancien ami, c’est dommage que M. Guy Duchesne ait imprimé avec tant de fautes de commission et d’omission 1 la vieille Sophonisbe de Mairet, rajeunie par M. Lantin 2. Vous connaissez ce Lantin, auteur du conte de la Fourmi 3. Son neveu, qui demeure à Dijon 4, est bien indigné qu’on attribue à d’autres qu’à lui le rapetassage de cette vieille Sophonisbe. C’est, à ce que je vois, le Rajeunissement inutile 5. On a une étrange rage dans Paris de vouloir toujours nommer au hasard les pères des enfants trouvés : sans cela vous auriez déjà Mlle Ninon 6 aux Tuileries.

Vous souvenez-vous d’une espèce de Vie de Catherin Fréron 7, dit Aliboron, que vous m’envoyâtes manuscrite il y a vraiment dix années ? Je ne savais ce qu’elle était devenue : je la trouve imprimée dans un recueil intitulé les Choses utiles et agréables 8 ; mais on en a fait une autre édition particulière 9, à laquelle on ajoute la lettre du sieur Royou, beau-frère d’Aliboron, avocat au parlement de Rennes, lequel se plaint que son beau-frère, ayant servi d’espion dans les troubles de Bretagne, l’accusa d’avoir écrit en faveur de M. de La Chalotais, obtint une lettre de cachet contre lui, vint lui-même le saisir avec des archers, le fit enchaîner, et le conduisit en prison en tenant le bout de la chaîne 10. Fréron mettra apparemment cet événement dans son Année littéraire.

Portez-vous bien, mon ancien ami, et jouissez de l’hiver de la vie autant que vous le pourrez. »

1  Expression de Bayle dans le 4e paragraphe de la Préface de la première édition de son Dictionnaire. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictionnaire_historique_et_critique

2 La pièce de Sophonisbe est, dans cette édition, dédiée au duc de La Vallière, grand fauconnier de France ; elle se présente comme refondue par un nommé Lantin . La seule représentation connue de cette pièce fut celle qui fut donnée par la Comédie Française le 15 janvier 1774.

4 Voir sur ce Rajeunissement de Sophonisbe la lettre du 21 mai 1770 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/10/23/m.... Il n'existe, bien entendu, aucun neveu de Lantin à Dijon .

6 Le Dépositaire ; c’était alors aux Tuileries que jouaient les comédiens français .

8  Les Choses utiles et agréables, Genève, 1770 , II, 350-352 . Il en existe aussi des impressions séparées .

Voir notes : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome7.djvu/45

9 Voltaire veut sans doute parler de l’édition qui est à la suite de sa réfutation du Système de la Nature, dont nous avons déjà parlé : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome19.djvu/171

10 Sur tout ceci , voir la lettre du 18 mars 1770 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/08/31/m-6560967.html

V* redouble sa campagne contre Fréron car celui-ci mène à l’époque un train de vie assez large et protège un certain nombre de gens de lettres . C'est cette influence qui doit être ruinée .

20/11/2025

racas  et bougres

...Voila des termes bien doux à côté de ceux qu'on entend dans la bouche de Bertand Venteau au congrès de la Coordination rurale : https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/apres-le-con...

Absolument détestable ce pousse au crime  ! Hélas , combien vont le soutenir et le suivre, allant même jusqu'à joindre le geste à la parole . Jusqu'à quand mettra-t-on encore des braillards dangereux à la tête de partis ou fédérations ? Qui sont-ils ceux-la qui n'écoutent rien et veulent être entendus ? 

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

Le plus aimable des résidents verra par la présente 1 que ses blanches et potelées fesses ont été compromises avec les fesses de Dalloz, qui n’en sait pas assez pour inventer un tel épisode. Les gens de monsieur le résident ne firent que passer, et peuvent très bien n’avoir pas entendu tous les compliments, puisqu’on retint avec outrage Dalloz au corps de garde une demi-heure entière.

Nous voyons avec douleur les chrétiens réformés appeler leurs frères racas  2et bougres, ce qui est expressément défendu dans l’Évangile, et ce qui attire infailliblement la géhenne du feu.

Nous irons le plus tôt que nous pourrons voir monsieur le résident et Mme de La Grange 3 dans sa maison de campagne, quelque belle soirée quand le vieux malade pourra un peu aller. Je leur présente mes très humbles respects.

V.

À Ferney, dimanche matin, [17 juin 1770]

 

Jean-Louis Tourte a été dépouillé à Collonge de dix-huit montres d’or.

Il n’est pas malheureusement domicilié au pays de Gex, mais je pense que s’il pouvait prendre un logement en ce pays on lui rendrait ses montres.

Je m’en rapporte à M. Hennin, mieux instruit que moi, et qui est autorisé. »

1 La pièce jointe est une déposition faite par Dalloz, par-devant le greffier de la justice de Ferney, relativement aux injures qui lui avaient été dites à la porte de Cornevin. Mémoire joint à la lettre, conservé dans les papiers de Hennin ; voir lettre du 16 juin 1770 à Hennin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/11/19/va-te-faire-foutre-va-gratter-ton-cul-avec-celui-du-resident-6571123.html

Pourtant le 19 juin, Hennin écrit à Choiseul : « M. de Voltaire avait trouvé plaisant de m'impliquer dans les sottises de ces messieurs mais aucun des témoins et deux de mes domestiques qui étaient présents n'ont rien entendu qui me compromet. »

2 Matthieu, V, 22 : https://saintebible.com/matthew/5-22.htm

Raca signifie « crétin » que l'on prononçait en détournant la tête et et en crachant ; l'étymologie en est douteuse .

3Sœur de Hennin . Hennin a corrigé sur le manuscrit La Grange en Legendre ; effectivement M. et Mme Legendre habitaient chez Hennin, ainsi qu'on le verra dans d'autres lettres , comme celle du 4 juillet 1770 . Voir https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7919

et : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7892

Ces établissements dans le pays, produiront beaucoup aux fermiers généraux, et une vexation mal entendue ne produirait presque rien

... Les fermiers généraux ayant fait place à notre ministère des finances, Roland Lescure ferait bien de s'inspirer de l'attitude voltairienne et d'intervenir justement : https://presse.economie.gouv.fr/roland-lescure-ministres/...

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry, Chevalier

de l'ordre du roi, Subdélégué

à Gex

17è juin 1770 à Ferney

Monsieur,

Les gens qui viendront s'établir chez Raffo 1, demanderont un ordre de vous, et en passeront par ce que vous ordonnerez pour les loyers . Si Raffo fait de mauvaises difficultés comme il en est très capable, je pense qu'alors vous ferez très bien d’exécuter les ordres de la cour .

Je compte, monsieur, que vous ne manquerez pas, vous et M. de Caire, de représenter au ministre le danger qui résulterait du peu de facilité que donnent les fermiers généraux . Le très petit profit qu'ils pourraient faire effaroucherait infailliblement les émigrants qu'il faut apprivoiser . Nous avons tout lieu d'espérer qu’un mot de M. le duc de Choiseul les engagera à préférer le bien public à un si vil et si chétif intérêt . Nous comptons sur une vingtaine de familles nouvelles dès que les maisons seront bâties . Ces établissements dans le pays, produiront beaucoup aux fermiers généraux, et une vexation mal entendue ne produirait presque rien . Je ne m’oublierai pas dans cette occasion auprès de monsieur le duc . Je suis d'ailleurs à vos ordres en tout .

J'ai l'honneur d'être avec l'attachement le plus respectueux,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 V* a réussi à obtenir le logement d'office de certains émigrants dans la maison de Raffo .

Va te faire foutre, va gratter ton cul avec celui du résident *; tu as du pain dans tes poches pour les grimauds ; tu viens de la part de ces bougres de Français de Ferney

... Hola ! hola ! hola ! On se calme amis Genevois . N'oubliez pas que vous vivez grâce à tous ces frontaliers qui jour après jour vous permettent de vivre correctement .  Ils ne volent pas leur pain, alors respect SVP.

* Non, il ne manque pas un P. ;-)

Bien sûr cette citation date un peu, il est vrai, mais on n'est pas loin de dire la même chose au sein d'un certain parti politique d'extrême droite suisse comme l'UDC : https://lecourrier.ch/2024/12/17/lextreme-droite-hier-et-aujourdhui/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Conseil_du_canton_de_Gen%C3%A8ve

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

« Va te faire foutre, va gratter ton cul avec celui du résident ; tu as du pain dans tes poches pour les grimauds ; tu viens de la part de ces bougres de Français de Ferney, etc., etc., etc.1 »

Ce sont là, monsieur, les propres mots de la philippique prononcée aujourd’hui, 16 du mois de la jeunesse, contre Dalloz, commissionnaire de Ferney, porteur, non de pain pour les grimauds, mais d’une petite truite pour notre souper.

Ces galanteries arrivent fort souvent. Nous en régalerons M. le duc de Choiseul, à qui nous devons d’ailleurs des remerciements pour avoir fait acheter et payer par le roi nos montres de grimauds 2. Je n’ai point vu le cul de Dalloz ; je ne crois pas qu’il soit digne de gratter le vôtre. Passe encore pour celui 3 à qui vous destiniez vos Grâces. Mais franchement les bontés des Genevois deviennent trop fortes depuis le soufflet donné à tour de bras, dans la rue, au président du Tillet 4. On dit dans l’Europe que notre nation porte un peu au vent, et a l’air trop avantageux.

Ces petits avertissements, que l’auguste république de Genève daigne lui donner, la corrigera sans doute, et le roi lui en aura une très grande obligation.

Nous vous prions, Mme Denis et moi, de vouloir bien présenter nos très humbles remerciements à monsieur le syndic de la garde et à monsieur le commandant de la sublime porte de Cornevin 5.

On dit le pain ramende 6 dans la superbe ville de Gex, et que le blé n’y vaut plus que 24 livres la coupe, c’est-à-dire 50 livres le setier ; c’est marché donné. Rien ne fait mieux voir la haute prudence des Welches, qui vendirent tout leur blé en 1769, ne se doutant pas qu’ils auraient faim en 1770.

Bonsoir, monsieur, l’oncle et la nièce vous font les plus tendres compliments. 

16è juin 1770 à Ferney.»

1 Une bonne partie de ces termes et d'autres fragments du dialogue sont reproduits dans les pièces conservées dans les papiers de Hennin et dans les registres du conseil de Genève . L'information des autorités genevoises ne dément pas les propos tenus par le sergent Raisin qui fut «  censuré » et « envoyé aux prisons pour trois jours » mais souligne que « le domestique du sr de Voltaire a insulté et fait résistance à la garde, refusant de s'arrêter pour que la voiture qu'il conduisait fut visitée, suivant l’ordre publié de la part du Conseil, et que c'est cette résistance qui a occasionné la dispute « . Le Conseil, rendant justice à Voltaire sur les insultes, en demanda au résident sur la résistance de son domestique. Celui-ci « conv[int] que le domestique avait tort » mais « ne donna aucune espérance qu'il put obtenir aucune satisfaction du sr de Voltaire sur les insolences de son domestique ». pour recevoir tous ceux auxquels le bouleversement général inspire le desseins de chercher une autre patrie . » L’incident est assez caractéristique de l'attitude de V* à un moment où il se sent soutenu contre les Genevois .

2 Pour les Genevois, les grimauds sont les Français . Du reste un rapport de Hennin à Choiseul de ce même jour 16 juin 1770, mentionne les effets de la protection du ministre : « La faveur dont vous honorez la manufacture de Ferney et les secours que M. de Voltaire lui donne engagent les meilleurs ouvriers de Genève à s'y porter .il ne manque en ce lieu ainsi qu'à Versoix que des maisons

3 Le roi de Prusse.

4 C’est en 1765 que ce fait avait eu lieu. Le président du Tillet était venu à Genève, fort malade, pour se mettre entre les mains du docteur Tronchin, et il y languissait depuis trois ans. Un citoyen de Genève, probablement dans un accès de mécontentement contre la conduite du gouvernement français envers sa patrie, lui donna un soufflet au milieu de la rue.

Voir lettre du 2 décembre 1765 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/30/les-soufflets-degouteraient-les-voyageurs-6306649.html

5 La porte de Cornevin ou Cornavin est celle par où l’on sort de Genève pour aller à Ferney, ou de Ferney aux Délices. Actuellement elle est près de la gare de chemin de fer .

6 Ramender est un mot populaire, selon Littré, qui signifie diminuer le prix le prix en parlant d'une denrée .

Il arrive de jour en jour dans ce pays-ci des personnes non moins à plaindre

... Ce cher Voltaire peut encore être cité en accord avec l'actualité , les catastrophes climatiques, les dictatures, les famines et les guerres envoyant encore un flot ininterrompu de migrants . Hélas, tout comme lui, on doit constater :"on ne peut à présent être assez heureux pour [tous] les secourir ."

 

 

« A Suzanne Bardin

[vers juin 1770] 1

Celui à qui madame Bardin a fait l’honneur d'écrire est entouré de malheureux et de mourants . Il ne peut suffire ni au devoir de les secourir ni aux bâtiments qu'il est obligé de construire .

La personne dont madame Bardin parle n'est point l'épouse du gentilhomme avec lequel elle est retirée .

On les plaint tous les deux, mais on ne peut à présent être assez heureux pour les secourir .

Il arrive de jour en jour dans ce pays-ci des personnes non moins à plaindre .

On présent ses respects à madame Bardin. »

1 Manuscrit olographe passé en vente chez Sotheby le 6 novembre 1951 ; le manuscrit porte d'une main tardive ( XIXè siècle ) la mention suivante : « billet de Voltaire en réponse à une lettre sans signature dans laquelle on lui demandait une information et des secours pour les Français réfugiés en Suisse ». L'auteur de cette note était loin de penser qu’en cette circonstance, au moins, c’était la France qui donnait asile à des réfugiés chassés de Suisse par des dissensions intestines, et non l'inverse .

19/11/2025

Vous jouirez du plaisir de voir prospérer votre pays et d'avoir contribué à son bonheur

... Ecoutez les paysans M. Macron !

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry

12è juin 1770 à Ferney

Monsieur,

Grâce à vos bonté officieuses, la fabrique de montres prospérera . Raffo déménage déjà, et retourne en Savoie . Nous aurons incessamment les meilleurs artistes de Genève qui viendront occuper cette maison . Mais Raffo veut la louer neuf louis d'or ; cela ne serait pas juste puisque je ne loue que sept louis une maison beaucoup plus considérable avec six arpents de pré 1. Quand on donnera six louis d'or à Raffo ce paiement sera fort honnête .

Le roi a déjà acheté six montres de votre fabrique dont deux sont garnies de diamants . Vous jouirez du plaisir de voir prospérer votre pays et d'avoir contribué à son bonheur .

J'ai l'honneur d'être avec l'attachement le plus respectueux ,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

1 Argument personnel.

Notre manufacture française... doit être respectée ... Je vous demande en grâce d’en parler vertement

... Entendez-vous M. Macron ? Se féliciter en se regardant le nombril n'est pas suffisant . Nos partenaires et concurrents vous suivront-ils ? 

A voir : https://www.lefigaro.fr/politique/la-france-productive-est-la-et-continue-de-se-deployer-se-felicite-emmanuel-macron-a-l-issue-du-sommet-choose-france-20251118

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

Lundi au soir 11è juin 1770 à Ferney

La personne à qui nous avons proposé des grâces 1 en a tant qu’elle ne se soucie pas d’en acheter des autres. D’ailleurs, leur sexe est un empêchement dirimant 2.

Au surplus, le nommé Charles, huissier de je ne sais quels magnifiques et très honorés seigneurs 3, s’est avisé d’assigner le sieur Dufour, directeur de la manufacture royale de Ferney, naturalisé Français, protégé spécialement par le roi, et si bien protégé que le roi vient de lui acheter et de lui payer argent comptant six belles montres de sa façon, pour encourager ladite manufacture royale.

On ne voit pas de quel droit les magnifiques et très honorés seigneurs assignent le très magnifique et honoré Dufour.

Je vous prie réellement, monsieur, et raillerie à part, d’interposer votre autorité pour que dorénavant on s’abstienne de pareilles violations de territoire, sans quoi on serait obligé de traiter fort mal lesdites assignations, juridiquement parlant. Il est temps de mettre ordre à ces impertinences. Notre manufacture française, protégée par le roi, et travaillant pour le roi, doit être respectée.

Je vous demande en grâce d’en parler vertement. Vous savez que la loi est qu’on assigne à Gex ceux qui demeurent dans le territoire de Gex. Nous prévoyons que, si on ne met pas un frein à ces polissonneries, elles reviendront tous les jours ; le temps de nos artistes est précieux. Mme Denis se joint à moi pour vous prier avec la plus vive instance de soutenir les droits des Français. Vous n’avez pas besoin d’être prié.

Mille respects à madame votre sœur et à vous.

V. »

1 Note de Hennin sur le manuscrit : « Le roi de Prusse à qui M. de Voltaire avait proposé d'acheter le tableau des Grâces ». Il répondra le 12 à V* : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7919

Voltaire avait proposé au roi de Prusse, dans une lettre du 4 mai 1770, l’achat du tableau de Carle Vanloo, représentant les Trois Grâces, qui appartenait à Hennin. Le roi répondit, le 24 du même mois, qu’il n’achetait plus de tableaux depuis qu’il payait des subsides : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7893

2 Allusion claire aux mœurs de Frédéric II sur lesquelles V* s'étend dans ses Mémoires . Voir dirimant : https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/dirimant.php

3 De la république de Genève.