Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2025

du bœuf, du mouton, du veau, du bois et de la chandelle ; cela est plus important que l’ambassade

... A nos yeux de citoyen lambda, en tout cas, et la liste des besoins n'est pas exhaustive  .

Mais que fait-on dans nos ambassades , qui , contrairement à ce qu'on pense ne roulent pas toutes sur l'or : https://www.vie-publique.fr/diplomatie

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

Je vous supplie, monsieur, de vouloir bien me mander s’il est vrai que M. Cramer le conseiller 1 soit envoyé par le MAGNIFIQUE conseil au petit duc de Choiseul, dans la petite cour de France, pour représenter au roi l’insolence de ses ministres. Je ne doute pas que s’il va donner des ordres à Versailles, il ne soit reçu avec toute la soumission qu’un roi doit à la république romaine. En attendant il s’agit d’avoir à Versoix du bœuf, du mouton, du veau, du bois et de la chandelle ; cela est plus important que l’ambassade de Flaminius Cramer 2.

Je suis toujours dans mon lit, d’où je contemple tranquillement les orages ; mais je vous avoue que mon orgueil est bien flatté de voir un de mes libraires aller donner des ordres à votre cour.

Vous devriez bien venir coucher chez nous quand vous serez de loisir.

V. 

Dimanche [11 mars 1770] 3»

1 Philibert Cramer, trésorier de Genève , sous le titre d'auditeur des comptes de la Bourse française, quitta effectivement Genève ce même jour pour Paris . Le prétexte de son voyage était la maladie du représentant de Genève à Paris, Necker ; ce n'était évidemment qu'une excuse pour une mission diplomatique auprès de Choiseul .

2 Allusion ironique à l'ambassade de Carthage de Titus Quintus Flaminius qui obtint de Prusias qu'il livrât Hannibal aux Romains ; c'est le sujet de la tragédie de Marivaux intitulée Annibal, 1720 .

3 La date de cette lettre est fixée par celle de la réponse de Hennin du « lundi 12 mars 1770 » : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7822

23/08/2025

L'influence des émigrants qui sera bientôt suivie d'un très grand nombre d’étrangers, rend le bois de chauffage si cher et si nécessaire qu'il est de la plus grande importance d'en empêcher toute exportation ... à Genève !

... Ce qui est vrai pour le bois, l'est aussi pour nos produits exportables taxés à outrance . Ah ! qu'il est regrettable de n'avoir pas ce cher Patriarche pour défendre nos droits face à Trump ; il a très bien compris que si l'étranger paye plus cher une marchandise, automatiquement nos producteurs en profiteront pour la rendre plus onéreuse chez nous aussi , ce ne sont pas des saints, business is business . Ils grincent des dents et ne conçoivent qu'un chiffre en hausse : le bénéfice .

Pour information, venez dans le pays de Gex, et comparez les prix par rapport à la Creuse ou la Lozère, ou tout autre département loin de la frontière des riches Helvètes .

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry

11è mars 1770 à Ferney

Monsieur,

L'influence des émigrants qui sera bientôt suivie d'un très grand nombre d’étrangers, rend le bois de chauffage si cher et si nécessaire qu'il est de la plus grande importance d'en empêcher toute exportation à Genève .

Non seulement on y voit passer des chariots de bois de chauffage, mais il y a actuellement cent cinquante douzaines de planches aux portes de Genève qui sortent d'ici .

Nous avons recours à vous, Mme Denis et moi, pour vous prier d’empêcher ce brigandage 1 . Notre intérêt nous anime moins que l'intérêt d'un pays auquel vous rendez tant de bons offices . Un paysan vint ces jours passés m'offrir du bois à vingt francs la corde ; il l'a fait passer à Genève où il n'en a eu que dix huit francs .

Le charbon n'est pas moins nécessaire ; il n'est pas juste que les Genevois aient le nôtre quand nous en manquons .

Je suis fâché de vous importuner de ces détails ; mais tout ce qui peut me procurer des marques de votre amitié m'est précieux .

Nous aurions encore une grâce à vous demander . C'est au sujet du marais de Magny, dont les riverains ont laissé combler les fossés . Nous avons élargi et approfondi tous ceux qui touchent nos terres . C'est au sieur Mallet, citoyen de Genève, et aux autres à suivre notre exemple . Il s'agit de la santé des sujets du roi qui est le premier bien, et ils vous le devront .

Permettez que Mme Denis vous prie encore de vouloir bien légaliser la quittance ci-jointe .

J'ai l'honneur d'être avec l’attachement le plus respectueux,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Formule caractéristique montrant V*, adepte du colberttisme, éloigné des idées des économistes du temps qui prônaient la liberté du commerce .

22/08/2025

les gazettes disent que ce gros cochon va se mettre à la tête de trois cent mille hommes 

... Qui donc de plus adéquat dans ce rôle titre que Poutine ?

https://www.lemonde.fr/international/video/2025/08/21/gue...

 

 

« A Catherine II, impératrice de Russie

À Ferney, 10 mars 1770

Madame,

J’aurais eu l’honneur de remercier plus tôt Votre Majesté Impériale, si je n’avais pas été cruellement malade. Je n’ai pas la force de vos sujets, il s’en faut de beaucoup. Je me flatte surtout qu’ils auront celle de continuer à bien battre les Turcs.

Votre Majesté m’a dit un grand mot : « Je ne manque ni d’hommes ni d’argent 1 » . Je m’en aperçois bien, puisqu’elle fait acheter des tableaux à Genève 2, et qu’elle les paye fort cher. La cour de France ne vous ressemble pas ; elle n’a point d’argent, et elle nous prend le nôtre.

La lettre dont Votre Majesté a daigné m’honorer m’était bien nécessaire pour confondre tous les bruits qu’on affecte de répandre. Je me donne le plaisir de mortifier les conteurs de mauvaises nouvelles.

Le roi de Prusse vient de m’envoyer cinquante vers français fort jolis 3 ; mais j’aimerais mieux qu’il vous envoyât cinquante mille hommes pour faire diversion, et que vous tombassiez sur Moustapha avec toutes vos forces réunies. Toutes les gazettes disent que ce gros cochon va se mettre à la tête de trois cent mille hommes ; mais je crois qu’il faut bien rabattre de ce calcul. Trois cent mille combattants, avec tout ce qui suit pour le service et la nourriture d’une telle armée, monteraient à près de cinq cent mille. Cela est bon du temps de Cyrus et de Tomyris, et lorsque Salomon avait quarante mille chars de guerre, avec deux ou trois milliards de roubles en argent comptant, sans parler de ses flottes d’Ophir.

Voici le temps où les flottes de Votre Majesté, qui sont un peu plus réelles que celles de Salomon, vont se signaler. La terre et les mers vont retentir, ce printemps, de nouvelles vraies et fausses. J’ose supplier Votre Majesté impériale de daigner ordonner qu’on m’envoie les véritables. Écrire un code de lois d’une main, et battre Moustapha de l’autre, est une chose si neuve et si belle que vous excusez sans doute, madame, mon extrême curiosité.

J’ai encore une autre grâce à vous demander, c’est de vouloir bien vous dépêcher d’achever ces deux grands ouvrages, afin que j’aie le plaisir d’en parler à Pierre le Grand, à qui je ferai bientôt ma cour dans l’autre monde.

J’espère lui parler aussi d’un jeune prince Galitzin 4 qui me fait l’honneur de coucher ce soir dans ma chaumière de Ferney. Je suis toujours enchanté de l’extrême politesse de vos sujets. Ils ont autant d’agrément dans l’esprit que de valeur dans le cœur. On n’était pas si poli du temps de Catherine Ire. Vous avez apporté dans votre empire toutes les grâces de madame la princesse votre mère, que vous avez embellies.

Vivez heureuse, madame ; achevez tous vos ouvrages ; soyez la gloire du siècle et de l’Europe. Je recommande Moustapha à vos braves troupes . Ne pourrait-il pas aller passer le carnaval de 1771 à Venise avec Candide ?

Je reçois une lettre de M. le comte de Chouvalof 5, votre chambellan, qui me fait voir qu’il a reçu les miennes, et que la pétaudière polonaise ne les a pas arrêtées.

Que Votre Majesté Impériale daigne toujours agréer mon profond respect, mon admiration et mon enthousiasme pour elle.

V. »

1Catherine II écrit en effet dans sa lettre du 30 janvier (nouveau style ), à laquelle répond V*, qu'elle « [se] moque de ceux qui ont dit qu'hommes et argent [lui ] manqueraient ?" Voir lettre 34 : https://www.monsieurdevoltaire.com/article-36076613.html

2 Première référence à l’achat par Catherine d’une partie de la collection Tronchin ; la vent en fut conclue que fin 1771 ; voir Michel N. Benisovich, Les Collections de tableaux du conseiller François Tronchin et le musée de l’Ermitage, 1953.

3 L’Épître à madame de Morrien ; voyez une note sur la lettre 7786. lettre de Frédéric II du 17 février 1770 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7786

4 Le prince Dimitri Alexeievitch Golitsin, ambassadeur de Russie à Paris : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dimitri_Alexe%C3%AFevitch_Galitzine

5 Elle est conservée (Best., D 16126 ).

21/08/2025

De France on dit que, dans ce temps, Quelques muses se sont bannies : Nous n’avons pas trop de savants ; Nous avons trop peu de génies.

... Constat amiable après carambolage . Bref ! Direction garage , réparations d'urgence .

 

 

« A Frédéric II, roi de Prusse

À Ferney, 9è mars 1770

C’en est trop d’avoir tout ce feu
Qui si vivement vous inspire,

Qui luit, qui plaît, et qu’on admire,
Quant les autres en ont trop peu 1.

Sur les humains trop d’avantages,
Dans vos exploits, dans vos écrits,
Étonnent les grands et les sages,
Qui devant vous sont trop petits.

J’eus trop d’espoir dans ma jeunesse,
Et dans l’âge mûr trop d’ennuis ;
Mais dans la vieillesse où je suis,
Hélas ! j’ai trop peu de sagesse.

De France on dit que, dans ce temps,
Quelques muses se sont bannies :
Nous n’avons pas trop de savants ;
Nous avons trop peu de génies.

Vivre et mourir auprès de vous,
C’eût été pour moi trop prétendre :
Et si mon sort est trop peu doux,
C’est à lui que je veux m’en prendre.



Sire, il est clair que vous avez trop de tout, et moi trop peu. Votre Épître à Mme de Morian 2 sur ce sujet est charmante. Il y a plus de trente ans que vous m’étonnez tous les jours. Je conçois bien comment un jeune Parisien oisif peut faire de jolis vers français, quand il n’a rien à faire le matin que sa toilette ; mais qu’un roi du Nord, qui gouverne tout seul une vingtaine de provinces, fasse sans peine des vers à la Chaulieu, des vers qui sont à la fois d’un poète et d’un homme de bonne compagnie, c’est ce qui me passe. Quoi ! vous nous battez en Thuringe 3, et vous faites des vers mieux que nous ! c’est la qu’il y a du trop ; et vous me causez trop de regrets de ne pas mourir auprès de Votre Majesté héroïque et poétique. »

1 Voir le second alinéa de la lettre de Frédéric du 17 février 1770 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1770/Lettre_7786

2 Dans une réponse à la lettre de V* du 25 janvier 1770 , Frédéric II a envoyé à V* une « Épître sur le trop et le trop peu, à Mme de Morrien » qu'on trouve dans ses Œuvres, XIII, 10-12 : https://friedrich.uni-trier.de/de/oeuvres/13/10/

3 Allusion à la bataille de Rossbach du 5 novembre 1737 .

Il est vrai que j’ai prêché la tolérance ; mais cela n’a pas empêché qu’on ne s’égorge

... No comment ! Trop de malfaisants dans ce monde .

 

« A Dominique Audibert

À Ferney, le 9 mars 1770

Savez-vous bien, monsieur, que vous avez assisté le serviteur de Dieu ? Sans y penser vous avez fait une œuvre pie, tout maudit huguenot que vous êtes. Je suis capucin ; j’ai le droit de porter le cordon de saint François. Le général des capucins m’a envoyé de Rome ma patente 1; n’en riez point, rien n’est plus vrai. Cela m’a porté bonheur, car Dieu a été sur le point de m’appeler à lui, et j’aurais été infailliblement canonisé. M. le marquis de *** 2 n’y aurait gagné qu’une rente de cinq cent quarante livres, qui ne vaut pas la vie éternelle. Il est vrai que j’ai prêché la tolérance ; mais cela n’a pas empêché qu’on ne s’égorge à Genève. Dieu merci, ce n’est pas pour des arguments de théologie ; il ne s’agit que d’une querelle profane : ainsi elle ne durera pas longtemps. S’il était question de controverse, nous en aurions pour trente années.

Vous savez sans doute que le pouvoir de l’Inquisition vient d’être anéanti en Espagne ; il n’en reste plus que le nom . C’est un serpent dont on a empaillé la peau. Le roi d’Espagne, par un édit, a défendu que l’Inquisition fît jamais emprisonner aucun de ses sujets. Nous voilà enfin parvenus au siècle de la raison, depuis Pétersbourg jusqu’à Cadix . Et ce qui vous surprendra, c’est qu’il y a des philosophes dans le parlement de Toulouse. Je ne vois pas qu’il se soit jamais fait une révolution plus prompte dans les esprits. La canaille est et sera toujours la même ; mais tous les honnêtes gens commencent à penser d’un bout de l’Europe à l’autre.

Mme Denis vous fait les plus sincères compliments ; agréez, monsieur, monsieur, la reconnaissance de votre etc. »

1 Ce point est obscur malgré les affirmations renouvelées de V* . Écrivant à Jean-Pierre Biord, le curé Pierre Hugonet dit le 21 mars 1770 : « Le voilà maintenant déclaré enfant spirituel, bienfaiteur et père temporel de l’ordre de saint François . Le général des capucins lui envoya dernièrement des lettres de filiation qui commencent par ces mots : « D.D. Francisco- Maria Arouet de Voltaire […] munificentissimo, cujus nomen omnes titulos supereminet » [ c'est-à-dire : A monsieur François-Marie Arouet de Voltaire … très munificent, dont la renommée surpasse tous les titres »] Mais le général des capucins interrogé par le comte de Saint-Florentin, nia avoir envoyé cette lettre, en des termes d 'une clarté imparfaite : « Je m'empresse , monseigneur de vous assurer que je n'ai jamais envoyé de lettre d'affiliation à M. de Voltaire, et que je désavoue celle qu'il pourrait avoir, ne l’ayant point signée, pour en faire présent à ce monsieur . »22 mai 1770 .

2 Modifié par Renouard en Saint-Tropez .

20/08/2025

Oserai-je vous demander ce que c’est que cette équipée de saisir toutes les rescriptions aux particuliers ?

... M. Bayrou, qu'en est-il ? Même le Patriarche s'inquiète ! La valse des milliards est boiteuse , ça ne va plus tourner rond , on a un petit air de carmagnole : https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/plan-bayrou-30-...

 

 

« A Jean-François-René Tabareau

7è mars 1770 1

Partez-vous bientôt pour Paris, monsieur ? Me permettrez-vous de vous adresser ce paquet, 2 que je vous supplierai de faire rendre à M. de La Harpe, lorsque vous serez arrivé à Paris ? Il n’y aura qu’à le faire remettre chez Lacombe, libraire, rue Christine, que tout le monde connaît.

Vous avez lu sans doute La Religieuse . C’est un ouvrage qui fera plaisir aux lecteurs et qui, si je ne me trompe, fera du bien aux familles.

Oserai-je vous demander ce que c’est que cette équipée de saisir toutes les rescriptions aux particuliers  3? On m’a pris 4 le seul argent dont je pouvais disposer. Dieu veuille que vous ne soyez pas traité de même ! Je n’entends rien à cette nouvelle opération de finances, car je suis fort ignorant.

J’embrasse de tout mon cœur M. Vasselier. »

3Deux arrêts du Conseil du 18 février 1770 ont suspendu le remboursement de certains bons d’État .

4  Chez le banquier La Borde.

Comment a-t-on pu prendre ainsi l'argent des particuliers ? Savez-vous quelques détails sur cette étrange opération des finances ?

... Le comment, on le sait . Le pourquoi ? Eternel souci que celui du prélèvement de nos revenus pour impôts et taxes de toutes sortes , nous ne sommes plus en royauté mais la république est tout aussi gourmande par le biais de lois incompréhensibles se résumant par "paye et tais toi !" M. Bayrou, puisqu'il parait que le président ne menace pas de vous virer, profitez-en pour expliquer clairement la nouvelle loi budgétaire, qu'on sache quelle partie de nous-même il faut sacrifier ( la peau du c.. , comme d'hab' ? ).

Voyons : https://www.economie.gouv.fr/actualites/budget-438-milliards-deuros-deconomies-realiser-pour-reduire-le-deficit-des-2026#

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer, Banquier

à Lyon

7è mars 1770 à Ferney 1

Monsieur

Je vous réitère la prière que je vous ai faite 2 de vous informer de votre correspondant s'il a touché les six mille livres dont je vous ai envoyé une lettre de change sur M. de Laleu, rue du Temple ; lesquelles six mille livres doivent avoir été postées chez lui par M. Jardin le 5 février .

J'avais prié qu'on vous adressât ces six mille livres ; j'en ai écrit à M. de Laleu et à M. Jardin, je n'ai reçu de réponse ni de l'un ni de l'autre . L'affaire est très pressante ; je vous demande en grâce de vouloir bien vous en informer sans délai .

Voudriez-vous bien aussi, monsieur, avoir la bonté de me tirer au clair l'aventure des rescriptions, sur les fermiers généraux, les receveurs généraux des fiances, et des postes . Comment a-t-on pu prendre ainsi l'argent des particuliers ? Savez-vous quelques détails sur cette étrange opération des finances ?

J'ai recours encore à vous pour un petit plaisir, ce serait de vouloir bien me faire acheter une livre d'aventurine 3 , en poudre, et de prier M. Tabareau ou M. Vasselier de vouloir bien me le faire tenir par la poste .

Si vous avez appris quelque chose touchant les nouveaux arrangements des fiances, je vous supplie de m'en faire part .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

1 Original signé, cachet « Genève », endos « reçue le 8 mars ».

3 L'aventurine est une sorte de quartz piqueté de mica, utilisé en verrerie et horlogerie ; à titre lithothérapeutique, l'aventurine verte est réputée pour ses vertus apaisantes et équilibrantes .