14/07/2020
le patriotisme excuse tout . Je voudrais savoir jusqu'à quel point vous êtes bon patriote ; j'ai peur que vous ne vous borniez à être bon juge
... 14 juillet oblige !
Ça se discute ! surtout le "excuse tout" qui me semble diablement exagéré . Voir dans notre histoire contemporaine , le patriotisme exacerbé et mis en vitrine de certains politicards : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-les-mots-demons/201...
France, pays des fromages , du verbiage et des hommages à tire-larigot
« A Jean Le Rond d'Alembert
3 avril [1765]
Ma reconnaissance est vive, je l'avoue ; mais ce n'est pas elle qui fait mon enthousiasme pour vous ; c'est votre zèle aussi intrépide que sage, c'est votre manière d'avoir toujours raison, c'est votre art d'attaquer le monstre, tantôt avec la massue d'Hercule, tantôt avec le stylet le plus affilé ; et puis , quand vous l'avez mis sous vos pieds, vous vous moquez de lui fort plaisamment . Que j'aime votre style ! Que votre esprit est net et clair ! Plût à Dieu que les autres frères eussent écrit ainsi ! L'inf ne se débattrait pas encore comme elle le fait sous la vérité qui l'écrase . Je voudrais bien savoir quel est le polisson de théologien à qui vous faites tant d'honneur . Quoi qu'il en soit, vous serez obéi ponctuellement et promptement 1.
Avez-vous lu Le Siège de Calais ? Je suis l'ami de l'auteur, et dois l'être ; je trouve que le retour du maire et de son fils, à la fin, doit faire un bel effet de théâtre . Il se peut d'ailleurs qu'il y ait dans la pièce quelques défauts qui vous aient choqué ; mais ce n'est pas à moi de m'en apercevoir, et d’ailleurs le patriotisme excuse tout . Je voudrais savoir jusqu'à quel point vous êtes bon patriote ; j'ai peur que vous ne vous borniez à être bon juge . Je vous aime et révère ; écr l'inf . »
1 V* vient manifestement de recevoir de d'Alembert l'ouvrage désigné dans la lettre du 2 avril 1765 à Cramer , et il s'imagine qu'il est de son correspondant ; voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/07/13/nous-ne-laisserons-pas-d-etre-assez-embarrasses-cet-ete-fern-6251377.html
08:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2020
Nous ne laisserons pas d'être assez embarrassés cet été . Ferney sera plein jusqu'au toit
... C'est ce que souhaite François-Xavier Verger -que je salue amicalement- qui travaille pour que vive le château de Voltaire aussi bien que du temps du patriarche, lieu d'accueil et de travail remarquable .
Voir : https://www.youtube.com/watch?v=HICmoAYVFt0
et : https://www.youtube.com/watch?v=Q7I9p-dCXJU
et : https://www.youtube.com/watch?v=_127cMOZVVc
Bienvenue chez Voltaire
« A Gabriel Cramer
[vers le 2 avril 1765]
Voici, mon cher Gabriel, l'ouvrage le plus intéressant pour la philosophie et pour les philosophes, le plus nécessaire, le plus fait pour avoir un prompt débit 1. Heureusement c'est un ouvrage auquel M. le duc de Praslin s'intéressera . On me l'envoie de Paris, et je vous le confie comme à un frère qui va travailler pour les frères . L'entrée dans Paris est sûre . Ne perdez pas un instant ; servez-vous d'un caractère un peu moins gros que celui de la Destruction . Faites travailler, je vous en prie, dès ce jour même . En vérité vous avez bien fait de quitter l'Espagne pour la France . Je vous réponds que tant que je vivrai vos presses ne seront pas oisives . Je vous instruirai la première fois que je vous verrai des choses qu'on exige de vous, comme d'envoyer les premiers exemplaires par la poste, à ceux qu'on vous indiquera .
On a porté à Tournay le peu de meubles qu'on a pu trouver ; on nous a volé des matelas et des couvertures . Nous tâcherons de réparer tout cela . Nous ne laisserons pas d'être assez embarrassés cet été . Ferney sera plein jusqu'au toit .
Savez-vous bien que le parlement de Toulouse s’est assemblé pour faire des remontrances au roi ? Il soutient toujours que Calas a été roué loyalement . Je vous jure, mon cher Gabriel, que je ne voudrais pas me trouver actuellement à Toulouse .
Voici un petit mot pour Mlle Rieux . Je vous embrasse tendrement vous et les vôtres .
Point du tout . J’envoie le billet pour Mlle Rieux en droiture .
On vous recommande mon cher ami secret profond et diligence extrême .
V. »
1 Observations sur une dénonciation de la Gazette littéraire faite à M. l'archevêque de Paris , de André Morellet ; voir : https://books.google.fr/books?id=K6iMrC4IsjwC&pg=PA3&lpg=PA3&dq=Observations+sur+une+d%C3%A9nonciation+de+la+Gazette+litt%C3%A9raire+faite+%C3%A0+M.+l%27archev%C3%AAque+de+Paris+,+de+Andr%C3%A9+Morellet&source=bl&ots=X3dzvrKk04&sig=ACfU3U0NHpt2KwmpIyl9vICC8GGH3rO77Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjdu8ftw8nqAhUW3IUKHd5DAEYQ6AEwAHoECAoQAQ#v=onepage&q=Observations%20sur%20une%20d%C3%A9nonciation%20de%20la%20Gazette%20litt%C3%A9raire%20faite%20%C3%A0%20M.%20l'archev%C3%AAque%20de%20Paris%20%2C%20de%20Andr%C3%A9%20Morellet&f=false
et : https://data.bnf.fr/fr/11916828/andre_morellet/
et : http://gazetier-universel.gazettes18e.fr/periodique/gazette-litteraire-de-leurope-1-1764-1766
08:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2020
Il n’appartient qu’aux excellents artistes comme vous d’approuver ce que leurs confrères ont de bon, et de garder le silence sur ce qu’ils ont de moins brillant et de moins heureux
... Ce n'est pas Francis Lalanne qui est ici félicité, qu'on en juge par ses récriminations : https://www.huffingtonpost.fr/entry/francis-lalanne-fort-...
Bonnes routes et amusez-vous bien où que vous alliez, les guignols sont encore vivants !
"Je souhaite le même succès à Kanye West" ( Lalanne dixit ).
« A Jean-François La Harpe
2è avril 1765
Je me doutais bien, monsieur, que les vers charmants sur les Calas étaient de vous 1 ; car de qui pourraient-ils être ? J’avais reçu tant de lettres au sujet de cette famille infortunée, qu’après les avoir mises dans mon portefeuille, j’y trouvai votre belle épître sans adresse, et écrite, à ce qu’il me parut, d’une autre main que la vôtre.
J’apprends aujourd’hui par M. le marquis de Chimène que je vous ai très bien deviné ; mais je ne sais pas si bien répondre. Mon état est très languissant et très triste, et j’ai encore le malheur d’être surchargé d’affaires ; je vous assure que mes sentiments pour vous n’en sont pas moins vifs. J’ai été charmé de la candeur et de la réserve avec lesquelles vous m’avez écrit sur la pièce nouvelle. Cela est digne de vos talents, et met vos ennemis dans leur tort, supposé que vous en ayez. Il n’appartient qu’aux excellents artistes comme vous d’approuver ce que leurs confrères ont de bon, et de garder le silence sur ce qu’ils ont de moins brillant et de moins heureux. Vous avez tous les jours de nouveaux droits à mon estime et à ma reconnaissance, et vous pouvez toujours me parler avec confiance, bien sûr d’une discrétion égale à l’attachement que je vous ai voué. »
1 A Voltaire sur la réhabilitation de la famille Calas ; voir : Œuvres de La Harpe, 1820, III, 486-488 .
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2020
Je mourrai content si je peux contribuer à bannir de la terre le fanatisme et l'intolérance
... En toute modestie et sincèrement .
« A Philippe Debrus
à Genève
Monsieur Debrus est probablement informé que le 21è mars, toutes les chambres du parlement de Toulouse s’assemblèrent et qu'on nomma des commissaires pour faire des remontrances au roi ; ils doivent demander 1° que Sa Majesté n'accorde plus si facilement des évocations, 2° que s'il en accorde ce ne soit que d'un parlement à un autre , 3° que le roi n'ait point d'égard au jugement des requêtes de l'hôtel en faveur des Calas, 4° que le roi approuve et conserve à jamais la procession du 17è mai, par laquelle on remercie Dieu solennellement d'avoir répandu le sang de ses frères . Enfin , le parlement a défendu sous des peines corporelles d'afficher l'arrêt qui justifie la famille Calas . Ce nouvel excès va indigner l'Europe, mais je ne sais encore si Versailles ne ménagera pas le parlement de Toulouse . Ces nouvelles me fortifient dans l'idée où j’ai toujours été que Mme Calas ne devait faire aucune démarche touchant la prise à partie sans avoir auparavant fait consulter M. le vice-chancelier et M. le contrôleur général . Je prie M. Debrus d'envoyer ce billet à Mme Calas , après l'avoir communiqué à M. de Végobre et à ses amis . Je mourrai content si je peux contribuer à bannir de la terre le fanatisme et l'intolérance .
Je souhaite à M. Debrus une santé meilleure que la mienne .
2è avril 1765. »
06:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2020
j'aime à voir les grands hommes
...
Un petit regret néanmoins : Il n’y a pas que des grands hommes qui ont fait l’Histoire mais aussi de grandes femmes ;-)
https://www.paperblog.fr/7377725/l-histoire-des-grands-ho...
« A Élie Bertrand
Le 2 avril 1765 1
Vous voudriez, mon cher philosophe, être assez heureux pour placer monsieur votre fils auprès du roi de Pologne . Vraiment je le crois bien et si j'avais un fils j'en ferais autant que vous . Le vôtre à ce qu'on m'a dit est digne de se former sous un prince qui est le meilleur citoyen de son pays , le plus spirituel et le plus éloquent .
Je suppose que la main de votre fils est digne de la tête du roi et qu’il écrit aussi bien que Sa Majesté dicte ; d'ailleurs le climat de Pologne ne doit pas effrayer un Suisse . Mon cher philosophe, si je n'avais que soixante ans je serais du voyage car j'aime à voir les grands hommes, mais malheureusement j'en ai soixante et douze qui joints à une très mauvaise santé en font plus que quatre-vingts . On ne peut être plus sensible que je suis au souvenir dont MM. les comtes Mniszech m'honorent ; je leur présente mes respects ; plus ils auront demeuré près de vous, plus ils devront plaire à leur aimable roi .
Je vous embrasse tendrement, ma philosophie est la très humble servante de la vôtre .
Voltaire. »
1 L’original est passé à la vente Charavay de Paris le 20 juin 1882 . Version ici selon l'édition Stanislaw Tomkowicz : Zwicku Stanislawa Augusta, Cracovie (en polonais) ; en français : Emmanuel Rostworowski : « La Suisse et la Pologne au XVIIIè siècle », « Échanges entre la Pologne et la Suisse », 1964 . Mestral était le ministre danois à Varsovie, et Bertrand lui a envoyé sans aucun doute une copie de cette lettre .
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2020
vous me feriez plaisir de m'instruire des sentiments du public que vous avez sans doute recueillis
... Telle est ma requête à Kanye West : https://www.bfmtv.com/international/anti-avortement-et-an...
Les USA, non content d'avoir un sale président et une épidémie de Covid meurtrière qu'on préfère traiter par le mépris en sauvant uniquement les finances, viennent de dégoter un rappeur millionnaire comme candidat à la présidence ; c'est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf (suivant en celà sa compagne Kim qui, elle, a donné la priorité d'abord à son postérieur, ses mamelles et son compte en banque ! ), syndrome de la grosse tête . Encore un idiot qui met Dieu à toutes les sauces .
Plus bing bling que ça, tu meurs . A l'ouest rien de nouveau !
« A Etienne-Noël Damilaville
1er avril 1765 1
Mon très cher frère, j'ai reçu votre lettre du 24è mars . Je vous dirai d'abord que voyant combien les avis sont partagés sur la prise à partie, il m'est venu dans la tête que Mme Calas devrait faire pressentir M. le vice-chancelier, et M. le contrôleur général, afin de ne pas faire une démarche qui pourrait alarmer la cour , et diminuer peut-être les bontés qu'elle espère du roi . On pourrait engager M. Héron à savoir par le premier secrétaire de M. le vice-chancelier ce qu'il pense sur cette affaire . Il me semble qu'il est très aisé de savoir si ces deux ministres approuveraient ou non la prise à partie, et que c'est par là qu'il faut commencer . C'est ce que j'écris à Mme Calas .
Voilà deux horribles aventures qui exercent à la fois votre bienfaisance philosophique . J'enverrai incessamment la signature de Sirven, si le généreux M. de Beaumont n'aime mieux vous confier la dernière feuille du mémoire numéroté, et Sirven mettrait son nom par-devant notaire au bas de cette page qu'on vous renverrait, et qu'on rejoindrait aux autres, comme je crois vous l'avoir déjà mandé .
M. Delahaye fermier-général doit vous envoyer des chiffons 2 couverts d'une toile cirée . Il y a une Mme de Chamberlin 3 demeurant rue des Douze-Portes, qui aime passionnément les chiffons ; vous ferez une bien bonne œuvre de lui en envoyer deux . On ne peut se dispenser d'en envoyer trois à M. de Chimène, rue Neuve-des-Bons-Enfants, près du Palais-Royal, attendu qu'il en donnera un à M. d'Autré pour lui faire entendre raison . Vous êtes prié d'en faire tenir un par la poste à M. le marquis d'Argence au château de Dirac par Angoulême . Il y en aura pour vos amis, pour les Le Clerc de Montmercy, pour tous les adeptes . M. d'Argental doit avoir certainement deux paquets que vous devez partager, et ces deux paquets sont curieux . Ils sont d'une seconde fabrique, et on en fait actuellement une troisième . Ce sont des étoffes qui deviennent fort à la mode . Je vois que le goût se perfectionne de jour en jour ; ce n'est peut-être pas en fait de tragédies . Il ne m'appartient pas d’en parler ; il y aurait à moi de la mauvaise grâce ; mais vous me feriez plaisir de m'instruire des sentiments du public que vous avez sans doute recueillis . Quelquefois ce public aime à briser les statues qu'il a élevées ; et les yeux se fâchent du plaisir qu'ont eu les oreilles .
Je me recommande à vos prières dans ce saint temps de Pâques, et à celles de nos frères . Je vous avais prié de me dire si Helvétius est à Berlin . Pour frère Protagoras il devait bien s'attendre que le libraire maître de son manuscrit, en disposerait selon son bon plaisir, qu'il en donnerait à ses amis, et que ces amis pourraient en apporter à Paris . Mon ami Cideville a gardé le secret, et n’en a parlé à personne qu'à Protagoras lui-même . Le livre d'ailleurs ne peut faire qu'un très grand effet ; et l'auteur jouira de sa gloire sans rien risquer .
Continuez, mon cher et digne frère, à faire aimer la vérité . C'est à elle que je dois votre amitié, elle m'en est plus chère, et je mourrai attaché à vous et à elle .
Écr l'inf . »
1 L'édition de Kehl omet la fin du premier paragraphe à partir de On pourrait engager …, et la formule finale .
2 Ces « chiffons » ne sont pas les exemplaires d'une nouvelle édition du Catéchisme de l'honnête homme comme le pensait Beuchot, mais une édition du Dictionnaire philosophique . Pour M. Delahaye, voir lettre du 27 mars 1765 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/07/02/la-reine-a-bu-dit-on-a-sa-sante-mais-ne-lui-a-point-donne-de-quoi-boire.html
3 Cette « Mme de Chamberlin » a écrit à V* le 30 janvier 1765 une lettre très admirative, lui disant entre autres : « [… ] vous dont la Zaïre a fait couler de mes yeux les premières larmes de tendresse qui soient sorties de mon cœur, vous par qui j'ai connu l'amour, êtes-vous insensible à ma peine […] ? » . Elle d plaignait que son libraire voulût lui vendre cinq louis le Dictionnaire philosophique, d’où l’attention que V* a pour elle de lui en faire parvenir un exemplaire .
00:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2020
Les uns lui conseillent de prendre les juges à partie, les autres non, et moi je ne lui conseille ni l'un ni l'autre
... Et voici l'avis de l'intéressé :
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI
1er avril 1765 à Ferney
Mes divins anges, je m'adresse à vous quand il faut remplir mes devoirs . M. de Belloy m'a envoyé son drame ; vous avez permis que ma première lettre passât par vos mains , je demande la même grâce pour la seconde 1. Vous m'avouerez que le petit ex-jésuite entendrait bien mal ses intérêts s'il avait de l'empressement .
J'ai eu l'honneur de vous envoyer trois feuilles d'un ouvrage qui m'est tombé entre les mains, mais comme je n'ai reçu aucun ordre de vous je n'ai pas continué les envois . Cet ouvrage pourtant, m'a paru curieux et digne de vous amuser quelques moments .
La pauvre veuve Calas n' a point encore reçu du roi de dédommagement pour la roue de son mari . Je ne sais pas au juste la valeur d'une roue, mais je crois que cela doit être cher . Les uns lui conseillent de prendre les juges à partie, les autres non, et moi je ne lui conseille ni l'un ni l'autre . Mon avis est qu'elle fasse pressentir M. le vice-chancelier et M. le contrôleur général , de peur de faire une démarche qui pourrait déplaire à la cour , et affaiblir la bonne volonté du roi .
Vous devez mes divins anges avoir reçu deux gros paquets, l'un par M. Devillars, capitaine aux gardes suisses ; l'autre par M. de Châteauvieux, autre capitaine .
Les bagatelles qu'ils renferment sont pour vous et pour M. Damilaville . J'ai envoyé tout ce que j'avais, il n'y en a plus ; on en refait d'autres ; tout le monde devient honnête de jour en jour .
Je ne sais nulle nouvelle du tripot, ni du tyran du tripot, il a un fonds d'humeur où je ne conçois rien . Mes divins anges, prenez-moi sous votre protection dans ce saint temps de Pâques, et daignez me mander je vous en conjure, si vous avez reçu les petites drôleries en question .
Toute ma petite famille se met au bout de vos ailes .
Mes divins anges, je n'entends plus parler des dîmes, cela nous inquiète un peu, maman et moi . »
1 Voir lettres du 6 mars 1765 à de Belloy et à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/05/20/je-joins-de-loin-mes-acclamations-a-celles-de-tout-paris-6240095.html
15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)