12/12/2019
C’est une étrange chose que cette petite jalousie ! mais que faire ? Il faut passer aux hommes leurs faiblesses
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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
22 Octobre 1764.
Divin ange, laissons un moment les Roués , et parlons des brûlés. Deux conseillers du Conseil de Genève sont venus dîner aujourd’hui chez moi ; ils ont constaté que le Dictionnaire philosophique qu’on m’impute est de plusieurs mains ; ils ont reconnu l’écriture et la signature de l’auteur de l’article Messie, qui est, comme vous savez, un prêtre. Ils ont reconnu mot pour mot l’extrait de l’article Apocalypse, de M. Abauzit, Français réfugié depuis la révocation de l’édit de Nantes, et aussi plein d’esprit et de mérite que d’années. Ils certifient à tout le monde que l’ouvrage est de plusieurs mains. Ils sont d’avis seulement qu’il ne faut pas compromettre les auteurs d’une douzaine d’articles répandus dans cet ouvrage. Tout le monde sait que c’est un pauvre libraire de Lausanne, chargé d’une nombreuse famille et accablé de misère, à qui un homme de lettres de ce pays-là donna le recueil, il y a quelques années, par une compassion peut-être imprudente. En un mot, on est persuadé ici que je n’ai nulle part à cette édition.
Il serait donc bien triste qu’on m’accusât en France d’une chose dont on ne me soupçonne pas à Genève.
D’ailleurs, dès que j’ai vu que l’imprudence de quelques gens de lettres m’attribuait à Paris cet ouvrage, j’ai été le premier à le dénoncer dans une lettre ostensible écrite à M. Marin 1, et envoyée tout ouverte dans une adresse à M. de Sartines.
J’ai écrit à M. le vice-chancelier, à M. de Saint-Florentin ; en un mot, j’ai fait ce que j’ai pu pour prévenir les progrès de la calomnie auprès du roi. Je sais que le roi en avait parlé au président Hénault d’une manière un peu inquiétante.
Je suis pressé de faire un voyage dans le Virtemberg et dans le Palatinat pour l’arrangement de mes affaires 2, ayant presque tout mon bien dans ce pays-là ; mais je ne veux point partir que je n’aie détruit auparavant une imposture qui peut me perdre.
Vous me direz peut-être que j’aurais dû m’adresser à M. de Montpéroux, qui est résident à Genève ; mais il est tombé en apoplexie, et il a même tellement perdu la mémoire, qu’il oublie l’argent qu’on lui a prêté. Il s’enferme chez lui avec un vicaire de village qu’il a pris pour aumônier, lequel vicaire ( par parenthèse), n’est pas l’ami des possesseurs de dîmes, et excite violemment les curés contre les seigneurs. Ce pauvre M. de Montpéroux a été piqué, je ne sais pas pourquoi, que les articles pour la Gazette littéraire n’aient pas passé par ses mains. C’est une étrange chose que cette petite jalousie ! mais que faire ? Il faut passer aux hommes leurs faiblesses. Nous nous flattons, madame Denis et moi, que ni M. de Montpéroux ni son vicaire turbulent n’empêcheront l’effet des bontés de M. le duc de Praslin pour madame Denis contre le concile de Latran.
Le grand point est que le roi soit détrompé sur ce petit Dictionnaire, qu’il ne lira assurément pas. Des beaux esprits de Paris pourront dire : C’est lui, messieurs ; voilà son style. Il a fait l’article Amour et Amitié il y a cinq ou six ans, donc il a fait Apocalypse et Messie. Le roi est trop bon et trop équitable pour me condamner sur les discours de M. de Pompignan.
Croyez-vous qu’il soit nécessaire que j’écrive à M. le prince de Soubise pour détromper Sa Majesté ?
Le petit abbé d’Estrées, qui n’est pas assurément descendant de Gabrielle, emploie toutes les ressources de son métier de généalogiste pour prouver que le diable engendra Voltaire, et que Voltaire a engendré le Dictionnaire philosophique.
Vraiment, le marquis d’Argens est bien autrement engendré du diable ; il a traduit l’admirable discours de l’empereur Julien contre les chrétiens . Il l’a enrichi de remarques très curieuses et d’un discours préliminaire plus curieux encore ; c’est un ouvrage diabolique : on est forcé de regarder Julien comme le premier des hommes de son temps. Il est bien triste qu’un apostat comme lui ait eu plus de vertu dans le cœur, et plus de justesse dans l’esprit, que tous les Pères de l’Église. Le marquis d’Argens s’est surpassé en commentant cet ouvrage.
A l’ombre de vos ailes. »
1 Voir lettre du 1er octobre 1764 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/11/18/je-deviens-tous-les-jours-plus-difficile-a-mesure-que-j-avance-en-age-et-qu.html
2 Ces six mots manquent dans la copie Beaumarchais .
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11/12/2019
je ne suis pas assez sot pour me plaindre, et j’aime mieux rire jusqu’au bout
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« A Charles-Jean-François Hénault
Aux Délices, le 20 Octobre 1764.
A la mort de M. d’Argenson, je ne pouvais écrire à personne, mon cher et respectable confrère . J’étais très malade, ce qui m’arrive souvent ; et je suis toujours prêt à faire l’éternel voyage qu’a fait votre ami, que nous ferons tous, et qui n’est que la fin d’un rôle ou pénible, ou insipide, ou frivole, que nous jouons pour un moment sur ce petit globe. Je ne pus alors écrire ni à vous, son illustre ami, ni à MM. de Paulmy et de Voyer.
Quelque temps après, dans une lettre que je fus obligé d’écrire, tout malade que j’étais, à Mme Du Deffand, pour une commission qu’elle m’avait donnée, je vous adressai sept ou huit lignes un peu à la hâte, mais c’était mon cœur qui les dictait. J’étais d’ailleurs très embarrassé de l’exécution des ordres de madame du Deffand. Il s’agissait de lui procurer un exemplaire d’un petit livre intitulé : Dictionnaire philosophique portatif, imprimé à Liège ou à Bâle. C’est un recueil de pièces déjà connues, tirées de différents auteurs. Il y a trois ou quatre articles assez hardis, et je vous avoue que j’étais au désespoir qu’on me les imputât ; ce qui a donné lieu à cette calomnie, c’est que l’éditeur a mis dans l’ouvrage une demi-douzaine de morceaux que j’avais destinés autrefois au Dictionnaire encyclopédique, comme Amour, Amour-propre, Amour socratique, Amitié, Gloire, etc.
Les autres articles sont pris partout. Baptême est du docteur Middleton, traduit mot pour mot. Enfer, Christianisme, sont traduits de milord Warburton, évêque de Glocester. Apocalypse est un extrait du manuscrit curieux de M. Abauzit, l’un des plus savants hommes de l’Europe, et des plus modestes ; mais l’extrait est très mal fait. Messie est tout entier du premier pasteur de l’Église de Lausanne, nommé M. Polier de Bottens, homme de condition et de beaucoup de mérite, qui envoya cet article aux encyclopédistes il y a quelques années. Cet article me paraît savant et bien fait. J’ai obtenu depuis peu qu’on m’envoyât l’original écrit de sa main, que je possède. Ainsi vous voyez, mon cher et illustre confrère, que l’ouvrage n’est pas de moi ; mais il faudra toujours que les gens de lettres soient persécutés par la calomnie ; c’est leur partage, c’est leur récompense. Je pourrais, si je voulais, me plaindre qu’à l’âge de 71 ans, accablé d’infirmités, et presque aveugle, on ne veuille pas me laisser achever ma carrière en paix ; mais je ne suis pas assez sot pour me plaindre, et j’aime mieux rire jusqu’au bout des vains efforts de la clique des Pompignan et des Fréron.
Vos bontés me les font oublier, mon aimable et illustre confrère ; et quand je suis toujours un peu aimé du seul homme qui ait appris aux Français leur histoire, je me rengorge, et je suis toujours fier dans mes déserts. Vivez, poussez votre carrière aussi loin que Fontenelle ; et quand je serai mort, dites : J’ai perdu un admirateur. »
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10/12/2019
Si je ne m’étais pas fait une famille aussi considérable que celle à la tête de laquelle je me trouve
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« A Sébastien Dupont, Avocat au Conseil
souverain d'Alsace
à Colmar
20è octobre 1764
Oui, mon cher ami, vous serez avocat de monseigneur le duc de Virtemberg ou je mourrai à la peine . Je ferai plutôt le voyage de Stuttgard. Je vais écrire à M. le comte de Montmartin, que j’ai l’honneur de connaître, et qui m’honore de ses bontés. Monseigneur le duc de Virtemberg et M. l’Électeur palatin ont daigné m’inviter à venir chez eux ; mais, en vérité, j’ai plus d’envie de vous embrasser que de faire ma cour à des princes. Si je ne m’étais pas fait une famille aussi considérable que celle à la tête de laquelle je me trouve ; si je n’avais pas chez moi la nièce de Corneille, son mari et leur fille, et le père Adam, et un architecte et sa femme, et trente ou quarante domestiques de campagne à conduire, et un assez grand terrain à cultiver sans pouvoir trouver de fermier, je vous jure que j’accepterais bien vite votre proposition de m’établir à Montbéliard ; je serais votre voisin, nous philosopherions ensemble.
Présentez, je vous prie, mes respects à M. le premier président et à madame ; embrassez pour moi madame votre femme et vos enfants. Madame Denis vous fait les plus tendres compliments. »
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09/12/2019
il faut que les philosophes aient un peu de courage, et ne se lamentent jamais
... J'en conclus d'après les mouvements d'humeur de mes concitoyens qu'il n'est nul philosophe dans leurs rangs : courage , pas du tout ; lamentations , plus que nécessaire . Sacro-sainte trouille priez pour eux !
« A Charles Pinot Duclos
Aux Délices , 20 octobre 1764 1
Mon cher confrère, la calomnie persécutera donc toujours ces malheureux philosophes ! On s’obstine à m’imputer dans Paris et à Versailles je ne sais quelle rapsodie, intitulée : Dictionnaire philosophique portatif, qu’assurément on ne m’attribue pas dans Genève. On y sait assez que c’est un recueil de diverses pièces, dont quelques-unes sont du rabbinisme ; on y connaît les auteurs de divers articles : on m’a même communiqué depuis peu les originaux de quelques-unes de ces dissertations écrites de la main de leurs auteurs. On ne peut avoir une justification plus complète. Je crois devoir à l’Académie cette protestation que je fais entre vos mains. Je me flatte que mes confrères me rendront justice. Je pourrais me lamenter sur la persécution qu’on suscite à un solitaire âgé de soixante-onze ans, accablé d’infirmités et presque aveugle ; mais il faut que les philosophes aient un peu de courage, et ne se lamentent jamais. J’embrasse de tout mon cœur notre illustre secrétaire.
Voltaire. »
1 La lettre fut lue à l'Académie le 27 octobre 1764 .
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08/12/2019
ni l’un ni l’autre n’ont pu le remercier encore
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« A Monsieur Bazire, chez M. de Montagnier, maire de Seissel à Seissel
Aux Délices, 20 octobre 1764 1
M. de Voltaire était très malade lorsqu’il a reçu la lettre obligeante et les vers encore plus agréables de M. Bazire. Madame Denis était auprès de lui, et ni l’un ni l’autre n’ont pu le remercier encore. Ils l’assurent tous deux de leur reconnaissance et de l’extrême envie qu’ils auraient de la lui témoigner.
J’ai l’honneur d’être son très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 D'après la copie du XIXè siècle , d'après l'original se trouvant en possession de Mlle Victorine Bazire, à Livarot ; voir : http://villesducalvados.free.fr/01stmargueriteloges.htm
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07/12/2019
Un fripon armé des armes de la calomnie et de la vraisemblance peut faire beaucoup de mal
... Les fake news qui sont désormais majoritaires en ce monde de bavards, vantards et faux-jetons sont un triste exemple de malveillance à retentissement planétaire . De quoi hérisser la poil de tout voltairien, de toute personne raisonnable , mais en reste-t-il encore suffisamment ?
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
Aux Délices 20è octobre 1764
Mon divin ange, je vous ai écrit un petit mot par M. le duc de Praslin ; j’ai écrit à madame d’Argental, qui vous communiquera ma lettre. Le petit ex-jésuite est toujours plein de zèle et d’ardeur ; et quand il reverra ses Roués, il attendra quelque moment d’enthousiasme pour faire réussir votre conspiration ; vous connaissez l’opiniâtreté de sa docilité.
Pour moi, vieux ex-Parisien et vieux excommunié, je suis toujours occupé de ce malheureux Portatif, qu’on s’obstine à m’imputer. Un petit abbé d’Estrées, dont je vous ai, je crois, parlé dans mon billet, qui a travaillé autrefois avec Fréron, qui s’est fait généalogiste et faussaire, qui, à ce dernier métier, a obtenu un petit prieuré dans le voisinage de Ferney, et qui a tous les vices d’un fréronien 1 et d’un prieur, ce petit monstre, dis-je, est celui qui a eu la charité de se rendre mon dénonciateur.
Il faut que vous sachiez que ce polisson vint, l’année passée, prendre possession de son prieuré dans une grange, en se disant de la maison d’Estrées, promettant sa protection à tout le monde et se faisant donner des fêtes par tous les gentilshommes du pays. Je n’eus pas l’honneur de lui aller faire ma cour ; il m’écrivit que j’étais son vassal pour un pré qui relevait de lui ; que mes gens étaient allés chasser une fouine auprès de sa grange épiscopale ; qu’il voulait bien me donner à moi personnellement permission de chasser sur ses terres, mais qu’il procéderait, par voie d’excommunication, contre mes gens qui tueraient des fouines sur les siennes.
Comme je suis fort négligent, je ne lui fis point de réponse ; il jura qu’il s’en vengerait devant Dieu et devant les hommes, et il clabaude aujourd’hui contre moi chez M. l’évêque d’Orléans 2 et chez M. le procureur-général. Un fripon armé des armes de la calomnie et de la vraisemblance peut faire beaucoup de mal.
On m’impute le Portatif, parce qu’en effet il y a quelques articles que j’avais destinés autrefois à l’Encyclopédie, comme Amour, Amour-propre, Amour socratique, Amitié, etc. . Mais il est démontré que le reste n’en est pas. J’ai heureusement obtenu qu’on remît entre mes mains l’article Messie, écrit tout entier de la main de l’auteur. Je ne vois pas ce qu’on peut répondre à une preuve aussi évidente. Tout le reste est pris de plusieurs auteurs connus de tous les savants.
En un mot, je n’ai nulle part à cette édition, je n’ai envoyé le livre à personne, je n’ai d’autres imprimeurs que les Cramer, qui certainement n’ont point imprimé cet ouvrage . Le roi est trop juste et trop bon pour me condamner sur des calomnies aussi frivoles qui renaissent tous les jours, et pour vouloir accabler, sur une accusation aussi vague et aussi fausse, un vieillard chargé d’infirmités.
Je finis, mon cher ange, parce que cette idée m’attriste ; et je ne veux songer qu’à vos bontés, qui me rendent ma gaieté.
N.B. – Non, je ne finis pas. Le roi a chargé quelqu’un d’examiner le livre, et de lui en rendre compte ; c’est ou le président Hénault ou M. d'Aguesseau : je soupçonne que l’illustre abbé d'Estrées a dîné avec le président chez le procureur-général dont il fait sans doute la généalogie. Cet abbé d’Estrées a mandé à son fermier qu’il me perdrait. Il a toujours sa fouine sur le cœur. Dieu le bénisse !
J’ai actuellement les yeux dans un pitoyable état ; cela peut passer, mais les méchants ne passeront point.
Malgré mes yeux, j’ajoute que Montpéroux 3, résident à Genève, aurait mieux fait de me payer l’argent que je lui ai prêté que d’écrire ce qu’il a écrit à M. le duc de Praslin 4.
Sub umbra alarum tuarum. »
1 Mot de la série de neutonien, etc.
2 Louis Sextius de Jarente de La Bruyère : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Sextius_Jarente_de_La_Bruy%C3%A8re
3 Montpéroux a écrit le 26 septembre au ministre pour lui faire connaître l'indignation soulevée à Genève par le Dictionnaire philosophique et la condamnation de l'ouvrage au feu , voir lettre du 29 septembre 1764 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/11/17/non-seulement-il-faut-crier-mais-il-faut-faire-crier-les-criailleurs-en-fav.html
4 A l'ombre de tes ailes .
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06/12/2019
Les gens dont le métier est de faire du mal pourraient abuser de cette conformité
... Philippe Martinez -encore lui- tente encore, chefaillon d'un syndicat à la ramasse, de recruter des grévistes . Que n'essaie-t-il de recruter des chômeurs pour en faire des travailleurs ? Mais cet homme est plus doué pour la démolition que pour la construction, le mensonge que la vérité, l'illusion que la réalité . Et dire que ce profiteur/fainéant est mieux payé qu'une infirmière : https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/remuneratio...
« A Elisabeth-Sophie Gilly, marquise de Jaucourt
Madame la marquise de Jaucourt ayant acheté ce livre à Genève est très humblement suppliée de vouloir bien rendre justice à la vérité . Comme M. le chevalier de Jaucourt veut bien travailler à l'Encyclopédie, et que la persécution excitée contre le Dictionnaire philosophique peut s'étendre jusqu'au dictionnaire de l'Encyclopédie, il y a quelque intérêt de connaître et de faire voir combien on a tort de m'imputer le petit dictionnaire en question . Je proteste sur mon honneur que je n'ai aucune part à cette édition misérable .
L'article Moïse qui est dans le petit dictionnaire se trouve probablement dans les tomes de l'Encyclopédie qui n'ont pas encore paru . Les gens dont le métier est de faire du mal pourraient abuser de cette conformité .
J'ose supplier madame la marquise de Jaucourt de communiquer ce mémoire à monsieur son oncle . Je lui demanderais pardon de la liberté que je prends si je ne connaissais sa bienfaisance . Je la prie aussi bien que toute sa famille d'agréer mon respect et ma reconnaissance .
V.
Aux Délices 19 octobre [1764] 1»
1 Les pages 3 et 4 de ce manuscrit comportent le mémorandum (mis en note ) dans la lettre du 12 octobre à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/11/29/une-main-comme-la-votre-doit-servir-a-ecraser-les-monstres-d-6194369.html
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