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16/09/2019

Je suis trop vrai pour lui avoir caché que ni son mérite ni ses desseins ne pouvaient réussir dans le pays qu’il semblait avoir choisi pour sa retraite

... Edward Snowden, écoutez Voltaire ! basta la Russie ! haro sur les USA ! Emmanuel Macron dira-t-il  : "si je peux lui être utile, je lui rendrai tous les services qui dépendront de moi ."?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Snowden

https://www.francetvinfo.fr/monde/snowden/sept-choses-a-savoir-sur-le-lanceur-d-alerte-edward-snowden-qui-demande-l-asile-politique-a-la-france_3616589.html

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« A Louis Dupuy, de l’Académie

des inscriptions et belles-lettres

rue Bourlabé

à Paris 1.

24è juillet 1764 à Ferney par Genève

L’homme que vous ne connaissez point, monsieur, et que je ne connaissais pas, est venu chez moi un jour que j’avais beaucoup de monde et que j’étais fort malade. Nous avons dîné ensemble ,il paraît avoir des connaissances et du mérite ; il m’a communiqué ses projets, et tout cela fait que je le plains beaucoup. Je suis trop vrai pour lui avoir caché que ni son mérite ni ses desseins ne pouvaient réussir dans le pays qu’il semblait avoir choisi pour sa retraite. Genève convient fort à des Genevois ; les treize-cantons conviennent aux Suisses, mais bien rarement à des Français. Le pays de Gex n’a que des terres ingrates, et les hommes sont souvent plus ingrats encore. S’il revient dans ma retraite, si je peux lui être utile, je lui rendrai tous les services qui dépendront de moi.

Je suis charmé que cette occasion m’ait mis à portée de vous assurer des sentiments respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire. ».

15/09/2019

dans Paris on ne sait jamais rien, on n'est instruit de rien, on ne sait à qui s'adresser, on ignore tout au milieu du tumulte

... Je pense ici aux municipales ! pour le reste on est submergé d'informations , dont 99% inutiles si ce n'est fausses .

https://actu.orange.fr/politique/municipales-grand-flou-a...

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« A Etienne-Noël Damilaville

24è juillet 1764 1

Mon cher frère, si la lettre du sieur Panckoucke m'a fait rire, celle de frère Élie de Beaumont m'afflige . Est-il possible qu'on perde un tel procès, et qu'on ne soit pas le fils de son père, parce que ce père a fait un voyage en Suisse ? Qu'on dise à présent que les Français ne sont pas des Welches . Voici une petite lettre par laquelle je réponds à Mlle Clairon ; je vous prie de la lui envoyer après l'avoir lue . Dites-moi si je n'ai pas raison, et si l'affront qu'on fait au théâtre n'est pas horriblement welche .

Frère Thieriot est donc devenu grand vicaire de Cambrai 2. Il a passé sa vie dans des attachements qui ne lui ont pas réussi . Il aurait été heureux s'il avait su qu'un ami vaut mieux que vingt protecteurs auxquels on se donne successivement .

J'attends toujours une occasion pour vous envoyer un petit paquet pour vous et pour vos intimes . Dieu nous garde de jeter le pain de Dieu aux chiens . Je me flatte que ma lettre à M. Marin ne peut d'ailleurs que produire un bon effet .

Je vous prie de me dire si c'est à M. Duclos que ce fou de Jean-Jacques a écrit cette impertinente lettre, dans laquelle il prétend que je le persécute . Moi persécuter l'auteur du Vicaire Savoyard ! Moi persécuter quelqu'un ! J'ai toujours sur le cœur cette étrange calomnie .

Embrassez , je vous prie pour moi M. et Mme Élie. Leur imagination est comme le char de leur patron, elle est toute brillante ; mais leur patron ne les valait pas . Je vous embrasse tendrement, mon cher frère .

Ecr l'inf .

J'oubliais de vous dire que frère Gabriel n'a point imprimé assez d'exemplaires du Corneille . Je l'ai laissé, comme de raison, le maître de toute l'affaire . S'il avait imprimé autant d'exemplaires qu'il y avait de souscripteurs il aurait eu plus d'argent, et Mlle Corneille aussi . Mais aucun des souscripteurs qui n’avaient pas fait le premier paiement n'ont eu le livre . J'en suis bien fâché, mais ce n'est pas ma faute . J'ai rempli mon devoir, et cela me suffit . Ceux qui n'ont pas eu d'exemplaires et qui en demandent peuvent en prendre chez M. Corneille le père, à qui le roi en a donné cent cinquante .

Mme d'Argental se fait un plaisir d’en débiter pour gratifier cet honnête homme . Je m'étonne que cela ne soit pas public dans Paris ; mais dans Paris on ne sait jamais rien, on n'est instruit de rien, on ne sait à qui s'adresser, on ignore tout au milieu du tumulte . Frère Gabriel a bien mal fait d'imprimer les trois volumes de Remarques à part sans me le dire . Il aurait dû imprimer deux fois plus de Corneille commentés . Au reste, les fautes d'impression sont innombrables . Il y a assez loin de ma campagne à Genève, et je n'ai jamais pu revoir la dernière épreuve . Tout va de travers dans ce monde . Dieu soit loué ! »è

2 Thieriot est effectivement devenu un parasite de Léopold-Charles de Choiseul-Stainville , archevêque de Cambrai : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9opold-Charles_de_Choiseul-Stainville

14/09/2019

J’ai un assez joli théâtre à Ferney ; mais je vais le faire abattre si vous n’êtes pas assez philosophe pour y venir. Vous seule m’avez quelquefois fait regretter Paris

...Et vous, Mam'zelle Wagnière, êtes la seule qui me fasse regretter Lyon . Où êtes-vous ? comment allez-vous ?

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« A Claire-Josèphe-Hippolyte Léris de La Tude Clairon

Aux Délices, 24 Juillet 1764.

Quoique j’aie très peu vécu à Paris, mademoiselle, j’y ai vu retrancher au théâtre la première scène de Cinna. Je vous félicite de l’avoir rétablie 1, et encore plus de n’avoir point dit, ma chère âme 2. Je vous prie de vouloir bien lire les remarques sur l’épître dédicatoire qui est au-devant de Théodore . Vous y verrez que je mérite, aussi bien que M. Huerne, les censures de maître Le Dains 3 , mais vous y verrez en même temps que les papes et leurs confesseurs approuvent un art que vous avez rendu respectable par vos talents et par votre mérite. J’ai passé ma vie à combattre en faveur de votre cause, et je suis presque le seul qui ait eu ce courage. Si les acteurs qui ont du talent avaient assez de fermeté pour déclarer qu’ils cesseront de servir un public ingrat tant qu’on cessera de leur rendre les droits qui leur appartiennent, on serait bien obligé alors de réparer une si cruelle injustice. Il y a longtemps que je l’ai proposé ; mes conseils ont été aussi inutiles que mes services.

Je ne sais comment les imprimeurs allemands ont imprimé dans Les Horaces, situation plus haute, au lieu de situation plus touchante ; mais ce sont des Allemands, et les Français ne seront que des Welches tant qu’ils s’obstineront à vouloir flétrir le seul art qui leur fasse honneur dans l’Europe. Médiocres et faibles imitateurs presque dans tous les genres, ils n’excellent qu’au théâtre, et ils veulent le déshonorer.

J’ai un assez joli théâtre à Ferney ; mais je vais le faire abattre si vous n’êtes pas assez philosophe pour y venir. Vous seule m’avez quelquefois fait regretter Paris. Comptez que personne ne vous honore autant que votre, etc. »

1 En conformité avec l'avis donné au début de ses notes sur Cinna . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome31.djvu/327

2 Dans son commentaire sur Horace, V* a écrit qu'au lieu de commencer la scène 5 de l'acte II par Iras-tu, Curiace ?, texte de la version de la pièce révisée par Corneille pour l'édition définitive de 1660, Mlle Clairon est revenue au texte primitif de l'édition de 1639, qui était « Iras-tu, ma chère âme ? » Il faut supposer que, dans l'intervalle, il a appris que cette indication est fausse .

13/09/2019

ce n'est pas la vénérable compagnie qui a déféré la sottise en question . Je dois supposer que la personne qui s'en est chargée n'a eu que de bonnes intentions

... Avis que ne partage pas Jean-Luc Mélenchon qui voit des complots et des pièges partout . A l'heure où il doit rendre compte de ses imbécilités et mensonges, il prend la défense de Richard Ferrand qui n'en a surement pas besoin . Disqualifier la justice, c'est tout ce qu'il a trouvé pour s'innocenter,  et promettre des révélations pour impressionner qui ? Cet homme n'est qu'une enflure, une outre, grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf : il aura la même fin "pafffff "

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« A François Tronchin

[22 juillet 1764] 1

Mon cher ami j'ai fait ce que j'ai pu pour avoir un exemplaire de cette misère et je n'ai pu y parvenir . On dit qu'il n'y en a qu’un . On disait auparavant qu'il y en avait au moins trois ou quatre . Cette petite manœuvre est un tour de la faction qui a prétendu que c'était à Ferney qu'on avait résolu de condamner Jean-Jacques . Depuis ce temps presque toutes les remontrances ont roulé en partie sur la sévérité exercée conte J.-J. , et sur le silence observé à mon égard . Mais les factieux auraient pu observer que je suis français établi en France et non à Genève . Ce dernier effort de vos ennemis vous paraît sans doute aussi méprisable qu'à moi . Je crois comme vous qu'il faut laisser tomber ce petit artifice . Un éclat qui me compromettrait, m'obligerait à faire un autre éclat . On sait assez que je n'ai opposé jusqu'à présent qu'un profond silence à toutes ces clabauderies, et aux entreprises du parti opposé . Le fond de l'affaire est qu'un certain nombre de vos citoyens est outré qu’un citoyen soit exclu de sa patrie, et un étranger ait un domaine dans votre territoire . Voilà la pierre d'achoppement . Je vois que vous pensez très sagement et que vous ne voulez pas accorder à des ennemis du repos public une victoire dont ils abuseraient . Je vois que vous avez parlé à monsieur le premier syndic et à vos amis suivant vos principes équitables et prudents . Je sens bien aussi que votre amitié va aussi loin que votre sagesse, et j'en suis bien touché . Je vous demande en grâce de me mettre un peu au fait et d'être bien sûr que vous ne serez pas compromis . Maman vous embrasse de tout son cœur .

L'affaire du Virtemberg est un peu plus sérieuse et je risque de tout perdre .

J'apprends dans ce moment que ce n'est pas la vénérable compagnie qui a déféré la sottise en question . Je dois supposer que la personne qui s'en est chargée n'a eu que de bonnes intentions . »

1 Le mois et l'année sont de la main de Tronchin ; le jour se déduit du fait que cette lettre répond à un billet de Tronchin qui éclaire la présente : « Votre dénonciation est entre les mains de monsieur Le Premier mais il n'en a fait jusqu'ici aucun usage:les recherches chez le libraire n'ont rien produit ; et jusqu’ici nous ne connaissons point par nous-mêmes cette infamie ; et je souhaite que nous ne la connaissions pas pour n'être pas obligés à quelque résolution de celles qui, selon moi, ne servent qu'à donner plus de publicité, et qu'à irriter la curiosité ; et qui par conséquent en sont point de mon goût tant qu'il est possible de les éviter . Vous avez très bien fait d'écrire à MM. les d[ucs] de Choiseul et de Pr[aslin] . / 21 juillet 1764. »

il y a une maladie que vous ne guérirez jamais ; c'est la malice des hommes

...Résultat de recherche d'images pour "la malice des hommes"

https://bibliotheques.caenlamer.fr/Default/search.aspx?SC...

Messieurs les maris consolez-vous de la malice des femmes ...

Sermon en faveur des cocus. |

 

 

« Au professeur Théodore Tronchin

à Genève

21 juillet [1764] 1

Mon cher Esculape il y a une maladie que vous ne guérirez jamais ; c'est la malice des hommes . On a imprimé je ne sais quelle traduction d'une pièce anglaise très peu orthodoxe sous mon nom et sous celui de Genève . Un certain parti que vous connaissez en a fait venir deux ou trois exemplaires pour soulever les esprits contre moi . Dès que j'en ai été averti j'ai dénoncé moi-même au Conseil cette impertinence calomnieuse . Je vous prie de le dire à vos amis afin que les ennemis soient confondus .

Vous avez beau dire que je me porte bien . Soyez très sûr que je me meurs de faiblesse, et peut-être de chagrin . On ne peut être gai quand on est affligé . Tout ce qu'on peut faire c'est de le cacher . Mais je ne cache rien . Je fais gloire surtout de ma tendre amitié pour vous 2.

Je vous supplie de m'éclairer d'un petit mot, chez M. Souchay . Les âmes ont besoin de vous comme les pauvres corps . »

1 L'édition Tronchin B. pense que la lettre se réfère à L'Ecossaise ; Delattre la replace en 1764 . La pièce dont il est question est manifestement Saül, d'où la date .

2 Arrivé ici en fin de page, V* ajoute t.s.v.p.

12/09/2019

Je désire surtout que les mal intentionnés sachent quelle est mon indignation contre cette infamie dont j'ai moi-même donné avis

... C'est ce qu'affirmerait Richard Ferrand après son inculpation de prise illégale d'intérêts dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, et son refus de quitter le perchoir de l'Assemblée nationale ( ce qui se comprend quand on en connait les avantages ) .

https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/affaire-ric...

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Avec le soutien du président de la république, que demander de mieux ?

 

 

« A François Tronchin

Conseiller d’État

rue des Chaudronniers

à Genève

21 juillet [1764] 1

Mon cher ami je n'ai pas vu plus que vous cette rapsodie 2. J'apprends qu'il n'y en a que deux exemplaires à Genève . On dit qu'elle est imprimée à Rouen en 1763 ou 1762 . J'ai fait je crois mon devoir de la dénoncer, mais plus j'ai fait mon devoir plus j'espère que mon nom ne sera pas compromis . J'en instruis M. le duc de Praslin et M. le duc de Choiseul . Cette affaire est très désagréable . Il est triste de perdre son repos dans une retraite qui doit le donner . Je vous supplie de vouloir bien m'instruire de ce qui se sera passé . Je désire surtout que les mal intentionnés sachent quelle est mon indignation contre cette infamie dont j'ai moi-même donné avis . Je vous serai infiniment obligé . On ne peut vous être plus tendrement dévoué que nous le sommes maman et moi . Je vous embrasse du meilleur de mon cœur . »

1L'édition Tronchin date à tort du 22 .

11/09/2019

Quoique les finances de la France soient encore plus dérangées que celles du Virtemberg, il paraît cependant qu’on a beaucoup de confiance dans le nouveau ministère ...car il ne fait rien du tout, et cela donne de grandes espérances

... XVIIIè siècle ou XXIè, rien de changé en France, et la comparaison avec l'Allemagne est toujours d'actualité .

 

 

« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu

21è juillet 1764 à Ferney

Ma main me refuse le service aujourd’hui, monseigneur, attendu que mes yeux sont affligés de leur ancienne fluxion ; ainsi mon héros permettra que je reprenne ma charge de dictateur 1. Il m’a été absolument impossible d’aller à Genève faire ma cour à M. le duc de Lorges. Vous savez d’ailleurs que je n’aime à faire ma cour qu’à vous.

M. le duc de Virtemberg n’est point allé à Venise, comme on le disait ; il reste chez lui pour mettre ordre à ses affaires ; ce qui ne sera pas aisé. Son frère 2 est toujours mon voisin, et mène la vie du monde la plus philosophique. Quoique les finances de la France soient encore plus dérangées que celles du Virtemberg, il paraît cependant qu’on a beaucoup de confiance dans le nouveau ministère. M. de La Verdy fait assurément mieux que ses prédécesseurs, car il ne fait rien du tout, et cela donne de grandes espérances.

Je crois actuellement M. de Lauraguais jugé 3 ; vous croyez bien que je m’intéresse au bienfaiteur du théâtre 4; il l’a tiré de la barbarie, et s’il y a aujourd’hui un peu d’action sur la scène, c’est à lui qu’on en est redevable. Avec tout cela, on peut fort bien avoir tort avec sa femme et avec soi-même ; j’ai peur qu’il ne soit dans ce cas, et qu’il ne soit ni sage ni heureux.

J’ai toujours eu envie de prendre la liberté de vous demander ce que vous pensez de l’affaire de M. de Lally 5 : on commence toujours en France par mettre un homme trois ou quatre ans en prison, après quoi on le juge. En Angleterre, il n’aurait du moins été emprisonné qu’après avoir été condamné et il en aurait été quitte pour donner caution, comme dans la comédie de l’Écossaise 6. La Bourdonnais fut quatre ans à la Bastille 7; et quand il fut déclaré innocent, il mourut du scorbut, qu’il aurait gagné dans ce beau château.

Je ne sais si j’ai eu l’honneur de vous mander que M. Fargès, maître des requêtes, en opinant dans l’affaire des Calas, avait dit, en renforçant sa petite voix, qu’il fallait faire rendre compte au parlement de Toulouse de sa conduite inique et barbare. M. d'Aguesseau trouva l’avis un peu trop ferme ; oui, messieurs, reprit M. Fargès, je persiste dans mon avis ; ce n’est pas ici le cas d’avoir des ménagements.  Voilà tout ce qui est parvenu dans ma profonde retraite.

On me parle beaucoup de vos landes, qu’on a voulu défricher, et de votre mer, qu’on a voulu dessaler 8; je ne croirai ni l’un ni l’autre que quand vous aurez daigné me dire si la chose est vraie. Ces deux entreprises me paraissent également difficiles, je souhaite non seulement que vous dessaliez l’Océan et la Méditerranée, mais que vous fassiez cette expérience sur cent vaisseaux de ligne.

Vous savez, monseigneur, que j’ai eu la hardiesse de vous demander si, dans la Saintonge et l’Aunis, les huguenots ont des espèces de temples 9. Je vous demande bien pardon d’être si questionneur. Daignez recevoir, avec votre indulgence ordinaire, mes questions, mon tendre respect, et mon inviolable attachement. »

1 Un premier emploi de dictateur dans ce sens est dans la lettre du 5 décembre 1759 à Thieriot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/12/05/je-n-ai-point-de-culs-noirs-xii-et-j-ai-renonce-aux-blancs-q.html

2 Louis-Eugène qui lui succèdera .

3 Sa femme lui a intenté un procès en séparation au motif qu'elle aurait été battue ; voir lettre du 19 juin 1763 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/06/12/les-renards-et-les-loups-furent-longtemps-en-guerre-6058833.html

4 Lauraguais a mérité la reconnaissance de V* pour avoir débarrassé la scène du Théâtre français des petits-maîtres .

7 Sur les malheurs de La Bourdonnais, voir la lettre du 22 février 1751 à d'Argental : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1751/Lettre_2198

8 V* a eu récemment connaissance de ce projet par Pierre-Isaac Poissonnier ; voir : https://data.bnf.fr/fr/12449240/pierre-isaac_poissonnier/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Isaac_Poissonnier

 

9 Cette lettre n'est pas connue .