07/10/2019
pas un seul qui ose imprimer ce qu'il pense . Jugez si dans des matières plus importantes les hommes ne trahissent pas la vérité tous les jours ...inondés de livres en France,je n'en connais pas deux dont les auteurs aient parlé avec une sincérité entière
... Oui, Voltaire, tu dis vrai encore : 524 romans à la rentrée littéraire de septembre 2019 en France ! auxquels il faut ajouter maintenant les romans/biographies/élucubrations de nos hommes politiques, anciens présidents ou candidats à la présidence, vedettes du show biz, chroniqueurs extrèmistes, ex-ceci ou cela ... ! Mazette ! même Bernard Pivot ne peut ingurgiter cette masse , et encore moins votre serviteur .
A ceux qui ont vandalisé la librairie où Jean-Marie Le Pen devait signer son dernier livre (Dieu veuille que ce soit bien le dernier ) je dis qu'ils sont encore plus détestables que lui, et plus idiots encore en lui faisant une publicité de martyr . Casser le thermomètre n'a jamais fait baisser la fièvre .
https://francais.rt.com/france/66518-nouvelle-librairie-vandalisee-avant-venue-de-jean-marie-le-pen
« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore
à Paris
9è auguste 1764 à Ferney
Vous avez montré, monsieur, autant de courage que de raison et de goût 1. Ce qui est assez singulier c'est que de tous les gens de lettres qui m'ont écrit sur l'édition de Corneille, il n'y en a pas un seul qui ne pense comme vous, et pas un seul qui ose imprimer ce qu'il pense . Jugez si dans des matières plus importantes les hommes ne trahissent pas la vérité tous les jours . Nous sommes inondés de livres en France, je n'en connais pas deux dont les auteurs aient parlé avec une sincérité entière . Quand une fois un préjugé est établi, il est respecté en public de ceux qui s'en moquent en secret . J'avoue qu'il n'appartient pas à tout le monde de déchirer le bandeau de l'erreur et de l'ignorance : mais vous avez commencé d’une main si ferme, et d'une manière si raisonnable, que vous êtes digne d'achever seul l'ouvrage .
Je n'ai peut-être pas remarqué le quart des fautes dont les meilleurs pièces de Corneille fourmillent ; le texte aurait disparu sous les remarques . J'ouvre, par exemple , le 3è acte de Cinna :
Vous êtes son rival, oui j'aime sa maîtresse,
Et l'ai caché toujours avec assez d'adresse …
En ces occasions ennuyé de supplice …
Nous disputons en vain, et ce n'est que folie .
Ce n'est pas le moyen de plaire à ses beaux yeux.
Pour moi j'estime peu qu'Auguste me la donne .
Je veux gagner son cœur plutôt que sa personne.
Je ne fais point d’état de sa possession.
J'espère toutefois qu'à force d'y rêver
Tous ces vers sont de la première scène de cet acte ; ils sont tous ou bas ou comiques, ou mal écrits 2. On ferait après mes remarques une moisson beaucoup plus abondante que la mienne ; et si les hommes étaient justes, ils ne m'accuseraient que de trop de retenue .
Vous pourriez très aisément faire un petit volume sur ce canevas . Comptez que la raison triomphe à la fin de toutes les chicanes, quand elle est exposée avec candeur .
J'ai beaucoup d'envie de lire votre héroïde des Calas 3, le sujet est bien intéressant, et je ne doute pas qu'il ne le devienne encore davantage sous votre plume .
Continuez, monsieur, à aimer les lettres et la vérité, ce sont les deux objets les plus dignes d'un être pensant . Comptez, monsieur, sur l’estime bien véritable que j'ai pour vous, j'y ajoute aujourd'hui la reconnaissance ; c'est avec ces sentiments que j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Blin de Sainmore a publié (anonymement) une Lettre sur la nouvelle édition de Corneille par M. de Voltaire, 1764, dont l'original olographe, daté du 1er août 1764, est conservé à la Bibliothèque nationale , et dans laquelle il n'a pas fait plus que Voltaire preuve de compréhension historique à l'égard de l’œuvre dramatique de Corneille . Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530882n
Et : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2016/11/2879b220932eff741dc05174d5803a45.pdf
2 V* juge cette scène , comme le reste de l’œuvre de Corneille, d'après une esthétique à la fois très personnelle et très liée au goût d'une époque qui n'a rien à voir avec celle de Corneille:il suffit à cet égard de comparer le mobilier Louis XIII et le mobilier de la fin du règne de Louis XV . En outre, V* accumule des vers séparés de leur contexte . Enfin , il semble ne pas comprendre que le français a évolué depuis 1639 , et il se moque d’une expression comme ennuyé de supplices, qui , dans le texte a beaucoup de force et n'a rien de bas :
Auguste s'est lassé d'être si rigoureux ;
En ces occasions, ennuyé de supplices,
Ayant puni les chefs, il pardonne aux complices.
3 Le genre des « héroïdes » vient d'être mis en vogue par Daurat qui a fait des Lettres portugaises des héroïdes en vers au goût du jour ( voir : https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1968_num_20_1_896 ) . Blin de Sainmore a composé la sienne : Jean Calas à sa femme et à ses enfants, héroïde, 1763 : http://terment.ru/fr8/?q=Jean+Calas+%C3%A0+sa+femme+et+%C3%A0+ses+enfans%2C+h%C3%A9ro%C3%AFde
et voir : https://www.academia.edu/37962286/Jean_Calas_un_mythe_dans_le_theatre_francais_fin_XVIII
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06/10/2019
tous les jeunes conseillers du parlement qui n'ont point eu la petite vérole, seraient beaucoup plus sages de se faire inoculer
... Je dis bien : inoculer .
Et non , bien inoculer .
D'où l'importance de la ponctuation, que ces parlementaires, de tous âges semblent ignorer, tout autant que les accents qu'ils ont accepté de faire passer à la trappe .

Pour en revenir à la vaccination, piqure de rappel pour les opposants (dangereux ennemis publics ) qui survivent indemnes grâce à ceux qui se font vacciner .
« A Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy 1
6 auguste 1764, au château de Ferney
Mon âge et mes infirmités, monsieur, ne me permettent pas de répondre régulièrement aux lettres dont on m’honore . Je savais , il y a longtemps, l'heureux accouchement de Mme de Voyer 2. J'ai été attaché toute ma vie à MM. d'Argenson . M. et Mme de Voyer étaient faits pour braver des préjugés aussi ridicules que funestes ; et tous les jeunes conseillers du parlement qui n'ont point eu la petite vérole, seraient beaucoup plus sages de se faire inoculer, que de rendre des arrêts contre l'inoculation . Si vous voyez M. et Mme de Voyer, je vous prie, monsieur, de leur présenter mes hommages, et d'agréer les sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire,
gentilhomme ordinaire du roi . »
1 Voir : https://data.bnf.fr/fr/12133183/antoine-rene_de_voyer_argenson/
et : http://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/626-antoine-paulmy-d%E2%80%99argenson
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Ren%C3%A9_de_Voyer_de_Paulmy_d%27Argenson
2 Une fille née le 14 juillet 1764 ; Mme Du Deffand a annoncé l'approche des « couches de Mme de Voyer » dans sa lettre du 17 juin 1764 .
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05/10/2019
moi qui suis très tolérant je trouve très bon que chacun se réjouisse à sa mode
... Si on me laisse dire merde je laisse dire amen !
https://www.youtube.com/watch?v=gWRzopyZBSA
« A Jacob Vernes
à Selegny par Copet
6è auguste 1764 à Ferney
Mon cher prêtre de Baal 1, Olympie est tout à fait de votre ressort . Il me semble que l’hiérophante est un fort honnête homme qui pense à peu près comme vous, et qui est fort tolérant . Au reste chacun peut à son gré jeter Olympie dans le feu ou la sauver , et moi qui suis très tolérant je trouve très bon que chacun se réjouisse à sa mode . Au reste ce n'est point dans le temple qu'Olympie se brûle mais dans la place qui est au-devant du temple . La fumée gâterait les belles voûtes du sanctuaire . Il est vrai que cela est assez difficile à exécuter par des décorateurs ordinaires . Je vous prie de vouloir bien assurer de mon estime, de ma reconnaissance et de mes respects les traducteurs .
L'affaire des Calas va bien , et ira très bien . On aura justice entière : mais on ne l'aura pas en un jour . Il est plus aisé de rouer un pauvre homme que de condamner un parlement . Nous avons déjà beaucoup obtenu, et nous gagnerons bien davantage . Adieu, le malade vous embrasse .
V. »
1de Baal est fortement biffé sur le manuscrit ; ces mots sont assez compromettants en effet pour Vernes puisqu'ils s'opposent implicitement à Dieu d'Israël, par allusion au vers célèbre d'Athalie de Racine : « Je ne sers ni Baal, ni le dieu d’Israël. » Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Athalie/modernis%C3%A9e
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04/10/2019
il retravaille son ouvrage, il y jette un plus grand intérêt, il ajoute, il retranche, il refait et vous aurez l'ouvrage dès qu'il y aura mis la dernière main
... Travail de ministre ? On peut l'espérer . Face à chaque gouvernant se dresse un syndicaliste , un gilet jaune , un lobbyiste, un politicien d'opposition ou un vulgum pecus chagrin, d'où l'ampleur de la tâche . Alors verrons-nous de notre vivant l'aboutissement de réformes absolument nécessaires ? ou les aurons-nous le jour où pleuvront les alouettes rôties et les billets de cent ?

« A Henri-Louis Lekain
6 auguste 1764
Le petit ex-jésuite, mon cher ami, ne s'est point découragé, il retravaille son ouvrage, il y jette un plus grand intérêt, il ajoute, il retranche, il refait et vous aurez l'ouvrage dès qu'il y aura mis la dernière main . Il m’a chargé de vous prier instamment de remettre le manuscrit à certains adorables anges qui veulent bien avoir la bonté de le renvoyer au pauvre défroqué . Il m'assure par ses lettres qu'il vous est très dévoué, et qu'il n’aspire qu'à vous donner des preuves de son amitié . Ne comptez pas moins sur la mienne, vous savez combien j'aime vos talents et votre personne . »
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03/10/2019
ayant renoncé à tout, n'ayant rien à demander, je n'écoute que mon cœur
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« A Marie-Ursule de Klinglin, comtesse de Lutzelbourg
6è auguste 1764 à Ferney
Vous êtes plus jeune que moi, madame, puisque vous faites des voyages, et moi si j'en faisais ce ne serait que pour venir vous voir . Vous avez de la santé, et vous la méritez par une sobriété constante, et par une vie uniforme . Je ne suis pas si sage que vous, aussi j'en suis bien puni . Je regrette comme vous, Mme de Pompadour, et je suis bien sûr qu’elle ne sera jamais remplacée . Elle aimait à rendre service et était en état d'en rendre ; mais mon intérêt n'entre pour rien dans les regrets que je donne à sa perte ; ayant renoncé à tout, n'ayant rien à demander, je n'écoute que mon cœur, et je pleure votre amie sans aucun retour sur moi-même .
Si vous êtes à Colmar, madame, je vous prie de faire souvenir de moi M. le premier président votre frère . Je serai peut-être obligé, malgré ma mauvaise santé et ma faiblesse , de faire un tour dans votre Alsace pour quelques arrangements que j'ai à prendre avec M. le duc du Virtemberg ; mais alors il ne sera que le prétexte et vous serez la véritable raison de mon voyage . Vous ne sauriez croire quel plaisir j'aurais à m'entretenir avec vous . Nous parlerions du moins du passé pour nous consoler du présent . C'est la ressource des anciens amis . Regardons l'avenir en philosophes, jouissons avec tranquillité du peu de temps qui nous reste . Puissé-je venir philosopher avec tous au Jar, je ne vous y dirais jamais assez combien je vous suis attaché ; je croirais renaître en vous faisant ma cour . Je maudis mille fois l’éloignement des Alpes au Rhin . Adieu, madame, portez-vous bien et conservez-moi des bontés qui font la consolation de ma vie .
V. »
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02/10/2019
Par quelle fatalité craint-on toujours la raison dans votre pays ?
... NOTRE pays ! Descartes est bien mort et enterré .
On ferme des écoles pour protéger les poumons de nos petites têtes bondes (black-blanc-beur) comme si l'air enfumé de Rouen-Lubrizol et alentours était moins nocif à la maison . Chers professeurs qui usez et abusez de votre droit de réserve, vous êtes bien de stupides râleurs qui ne manquez aucune occasion de mettre les parents (qui eux, travaillent ! ) dans la gêne pour organiser au pied levé la garde des enfants à la maison . De tous ceux qui se plaignent du risque pour leur santé, combien sont fumeurs, adeptes du barbecue, diéselistes, coincés des heures dans les bouchons ? Le nuage rouennais est un beau prétexte pour jouer aux victimes et bien entendu demander réparation financière, je le parie , et à l'heure où j'écris les avocats peuvent se frotter les mains, les affaires reprennent .
« A Etienne-Noël Damilaville
6è auguste 1764
Ce que j'ai, je crois , de meilleur à faire, mon cher frère, c'est de vous envoyer l'original de la lettre de Panckoucke . Vous verrez qu'on ne l'a point falsifiée, et qu'on en a simplement retranché des choses fort inutiles . Vous serez à portée de convaincre les incrédules, pièces en main.
On en est en Hollande à la troisième édition de la Tolérance . Cela prouve qu'on est plus raisonnable en Hollande qu'à Paris . Par quelle fatalité craint-on toujours la raison dans votre pays ? Est-ce parce que les Welches ne sont pas faits pour elle ? ou est-ce parce qu'ils la saisiraient avec trop d’empressement ? Que nos frères de Paris se consolent au moins par les progrès que fait la vérité dans les pays étrangers , ils sont prodigieux . Presque tous les Juifs portuguais répandus en Hollande et en Angleterre sont convertis à la raison . C'est un grand pas, comme vous savez, mon cher frère, vers le christianisme ; pourquoi donc tant craindre la raison chez les Welches ? Ô pauvres Welches ! Ne serez-vous célèbres en Europe que par l'opéra-comique ?
Mon cher frère aura dans quinze jours un petit paquet qu'un Genevois venu d'Angleterre lui apportera . Je suis bien malade ; mais je combats jusqu'au dernier moment pour la bonne cause .
Écr l'inf. »
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01/10/2019
Mais qui promet de se corriger, ne tient jamais sa parole en aucun genre
... Sarkozy en est un des plus parfaits exemples . Il s'est gavé . Qu'il paye maintenant .
« A Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
6è auguste [1764]1
Madame ange,
Puisque votre belle main écrit, je me flatte que vos jambes vont mieux ; et c'est là une de mes consolations . Quand il fait bien beau , j'écris aussi ; mes fluxions sur les yeux me laissent alors quelque relâche , et je redeviens aveugle au temps des neiges . C'est du moins la variété, et il en faut un peu dans la vie . J'aime déjà votre ambassadeur vénitien de tout mon cœur 2. Je le supplierais d'accepter ma maison des Délices où il pourrait vivre comme le signore Poco-Curante 3, et rétablir sa santé à son aise, si MM. les ducs de Lorges et de Randan n'avaient prévenu votre ambassadeur ; ils amènent des acteurs, ils veulent jouer la comédie sur mon petit théâtre de Ferney . Vous devinez combien tout cela entraine d'embarras . Les plaisirs bruyants ne sont pas faits pour un vieillard malingre tel que j'ai l'honneur de l'être . J'aimerais bien mieux philosopher paisiblement avec M. Tiepolo . Je tâcherai de m'arranger pour le recevoir et pour lui plaire . Je suis plus languissant que lui ; et il me paraît que je lui conviens assez .
Je ne sais si c'est vous madame ou M. d'Argental qui a reçu un petit mémoire tiré d'Espagne 4, fort propre à figurer dans la Gazette littéraire . J'ai découvert un ancien Cid dont Corneille avait encore plus tiré que de celui de Guilhem de Castro, le seul qu'on connaisse en France . C'est une anecdote curieuse pour les amateurs . Je voudrais bien en déterrer quelquefois de pareilles, mais les correspondants que Cramer m’avait donnés, ne me fournissent rien . Je ne sais s'il vous a rendu ses devoirs à Paris . Il a bien mal fait de faire imprimer séparément les commentaires sur Corneille . il aurait été plus utile à la famille Corneille et aux Cramer d'augmenter le nombre des exemplaires pour les souscripteurs, et de supprimer sa petite édition . Tout cela d'ailleurs est plein de fautes d'impression qu'il avait promis de corriger . Mais qui promet de se corriger, ne tient jamais sa parole en aucun genre . Il n'y a que mon petit ex-jésuite qui songe sérieusement à se réformer . Il y travaille déjà, il m'a envoyé des situations nouvelles, des sentiments, des vers ; j'espère que vous n'en serez pas mécontente . Il dit qu'il veut absolument en venir à son honneur, et qu'une conspiration conduite par vous doit réussir tôt ou tard . J'ai été assez édifié de la constance de ce jeune défroqué, il ne s'est point dépité, il ne s'est point découragé, il a couru sur-le-champ au remède . Voici un petit mot qu'il vous supplie madame de faire remettre au grand acteur . Le petit jésuite supplie ses anges de lui renvoyer sa guenille . Vous en aurez bientôt une nouvelle . Il n'abandonne jamais ce qu'il a commencé . Il dit qu'il faut mourir à la peine ou réussir . C'est un opiniâtre personnage .
Voici bientôt le temps où nous allons établir la pension de Pierre Corneille . Ce sera M. Tronchin qui s'en chargera . Elle ne peut être en de meilleures mains. L'affaire sera plus prompte et plus nette . C'est un grand plaisir que M. Tronchin nous fait . La petite Corneille-Dupuits est à vos pieds et moi aussi . Ma nièce partage tous les sentiments qui m'attachent à vous pour ma vie . »
1 Date complétée par d'Argental.
2 Domenico Almorò Tiepolo est ambassadeur de Venise à Paris depuis juin 1760 ; son arrivée est annoncée par le registre du conseil le 8 août 1764 ; il mourra le 1er octobre cette même année . Voir page 56-59 : http://www.pur-editions.fr/couvertures/1459342616_doc.pdf
et : troisieme partie. — ohapitre vii. 175 de : https://archive.org/stream/memoriedicarlog01goldgoog/memoriedicarlog01goldgoog_djvu.txt
3 Rappel du seigneur Pococuranté, vénitien, au chapître XXV de Candide : https://fr.wikisource.org/wiki/Candide,_ou_l%E2%80%99Optimisme/Garnier_1877/Chapitre_25
4 Anecdotes sur le Cid : voir lettre du 21 juillet 1764 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/09/09/je-vous-prie-d-obtenir-qu-on-ne-retranche-rien-du-petit-morc-6174767.html
et voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/08/articles-de-journaux-anecdotes-sur-le-cid.html
09:59 | Lien permanent | Commentaires (0)

