23/02/2019
un ouvrage honnête, religieux, humain, utile, capable de faire du bien, et qui ne peut faire de mal , etc
... C'est ce que croit mettre en route le pape François avec ses monsignores qui sont tous aussi plein de bonne volonté que Donald Trump est plein de mansuétude pour les Mexicains et autres émigrants , belle brochette de tonsurés aussi francs qu'un âne qui recule (dignes héritiers de la mule du pape ) .
Sachant qu'il a fallu plus de trois siècles pour que l'Eglise convienne qu'elle avait injustement condamné Galilée, combien de temps lui faudra-t-il pour faire totalement le ménage chez ses prêtres de tous grades , agresseurs impunis et protégés ?
Le "peuple de Dieu" en a ras l'auréole ! Soit ! Les agnostiques et athées , citoyens honnêtes n'ont pas de leçon à en recevoir .
« A Etienne-Noël Damilaville
13è février 1764
Mon cher frère, j'ai des nouvelles assez satisfaisantes sur la Tolérance . On souhaite d'abord que vous en donniez quelques exemplaires à des personnes qui les trompetterons dans le monde, comme un ouvrage honnête, religieux, humain, utile, capable de faire du bien, et qui ne peut faire de mal , etc. Alors, il aura son passeport et marchera la tête levée . Rendez donc mon cher frère ce service aux honnêtes gens . Vous pouvez aisément prendre deux douzaines d'exemplaires dans l'endroit où ils sont . Frère Thieriot, dont on n'a jamais de nouvelles, pourra en placer quelques-uns . Je vous prierai d'en faire tenir à M. de Crosne, à M. de Montigny-Trudaine, à M. le marquis de Chimène, rue des Bons-Enfants près du Palais-Royal . C'est une œuvre charitable que je recommande à votre piété .
J'ai pris la liberté de vous adresser un certificat de vie pour M. de Laleu, car vous m'avez accoutumé à employer vos bontés pour le temporel comme pour le spirituel ; voici une petite lettre pour Protagoras qui ne regarde pas le temporel . Songez toujours que vous m'aviez promis les sottises de Crevier sur Montesquieu . Je le paierai sans faute de toutes ses peines, dès que j'aurai son mémoire final .
On doit aussi vous avoir envoyé une Seconde lettre du quakre, qui est un sermon très orthodoxe , et très charitable . Ces petits ouvrages font beaucoup de bien aux bonnes âmes, et nourrissent la dévotion . Je vous embrasse bien tendrement . Écr l'inf . »
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22/02/2019
je me suis donné une nombreuse famille que la nature m’avait refusée, et je jouis enfin d’un bonheur que je n’ai jamais goûté que dans la retraite
... Ah ! que j'aimerais en dire autant mon cher Voltaire !
P. S. -- Question famille, la nature ne m'a rien refusé, contrairement à mon régime de retraite .
« A Jacques-François-Paul Aldonce de Sade 1
Ferney 12 février 1764
Vous remplissez, monsieur, le devoir d’un bon parent de Laure 2, et je vous crois allié de Pétrarque, non seulement par le goût et par les grâces, mais parce que je ne crois point du tout que Pétrarque ait été assez sot pour aimer vingt ans une ingrate. Je suis sûr que vos mémoires vaudront beaucoup mieux que les raisons que vous donnez de m’avoir abandonné si longtemps ; vous n’en avez d’autres que votre paresse.
Je suis enchanté que vous ayez pris le parti de la retraite ; vous me justifiez par là, et vous m’encouragez. Si je n’étais vieux et presque aveugle, Paul irait voir Antoine, et je dirais avec Pétrarque :
Movesi il vecchiarel canuto e bianco
del dolce loco ov’ ha sua et à fornita,
e da la famigliuola sbigottita,
Che vede il caro padre venir manco.3
J’irai vous voir assurément à la Fontaine de Vaucluse. Ce n’est pas que mes vallées ne soient plus vastes et plus belles que celles où a vécu Pétrarque , mais je soupçonne que vos bords du Rhône sont moins exposés que les miens aux cruels vents du nord. Le pays de Gex, où j’habite, est un vaste jardin entre des montagnes ; mais la grêle et la neige viennent trop souvent fondre sur mon jardin. J’ai fait bâtir un château bien petit, mais bien commode, où je me suis précautionné contre ces ennemis de la nature : j’y vis avec une nièce que j’aime ; nous y avons marié mademoiselle Corneille à un gentilhomme du voisinage qui demeure avec nous ; je me suis donné une nombreuse famille que la nature m’avait refusée, et je jouis enfin d’un bonheur que je n’ai jamais goûté que dans la retraite. Je ne puis laisser la famiglia sbigottita 4; vous feriez donc fort bien, vous monsieur, qui avez de la santé, et qui n’êtes point dans la vieillesse, de faire un pèlerinage vers notre climat hérétique. Vous ne craindrez pas le souffle empesté de Genève . Monsieur le légat vous chargera d’Agnus et de reliques . Vous en trouverez d’ailleurs chez moi ; et je vous avertis d’avance que le pape m’a envoyé par M. le duc de Choiseul un petit morceau de l’habit de saint François, mon patron. Ainsi vous voyez que vous ne risquez rien à faire le voyage . D’ailleurs la ville de Calvin est remplie de philosophes, et je ne crois pas qu’on en puisse dire autant de la ville de la reine Jeanne 5.
Il y a longtemps que je n’ai été à ma petite campagne des Délices . Je donne la préférence au petit château que j’ai bâti, et je l’aimerai bien davantage, si jamais vous daignez prendre une cellule dans ce couvent : vous m’y verrez cultiver les lettres et les arbres, rimer et planter. J’oubliais de vous dire que nous avons chez nous un jésuite 6 qui nous dit la messe . C’est une espèce d’Hébreu que j’ai recueilli dans la transmigration de Babylone : il n’est point du tout gênant, non tanta supervia victis 7; il joue très bien aux échecs, dit la messe fort proprement . Enfin c’est un jésuite dont un philosophe s’accommoderait. Pourquoi faut-il que nous soyons si loin l’un de l’autre, en demeurant sur le même fleuve !
Je suis bien aise que messieurs d’Avignon sachent que c’est moi qui leur envoie le Rhône ; il sort du lac de Genève, sous mes fenêtres, aux Délices. Il ne tient qu’à vous de venir voir sa source, vous combleriez de plaisir votre vieux serviteur, qui ne peut vous écrire de sa main, mais qui vous sera toujours tendrement attaché.
Voltaire .»
1 Oncle du marquis de Sade ; voir : https://data.bnf.fr/fr/12573952/jacques_francois_paul_aldonce_de_sade/
2 Sade vient de faire paraître , anonymement, les Mémoires pour la vie de François Pétrarque, 1764-1767 . C'est dans cette lettre , disparue, de Sade à V* que le premier suggérait cette parenté en faisant de Laure la fille d'Audibert de Noves et la femme d'Hugues de Sade . Cette hypothèse est actuellement mise en doute par les spécialistes . Voir un état de la question concernant Laure , avec des références à Sade dans « Bilancio di una annosa questione : « Maurice Scève e la scorpera' della 'romba di Laura » de Enzo Giudici, Quaderni di filologia e lingue romanze, Ricerche svolte d'all'Universita di macerato .
3 Il quitte, le vieillard chenu et à la barbe blanche, le doux pays où il a passé sa vie, et sa petite famille dans l'émoi, qui se voit abandonnée par le père chéri ; de Pétrarque, Sonnets, XIV .
4 Ma famille dans l'embarras .
5 Jeanne Ière, reine de Naples, avait vendu Avignon à Clément VI pour obtenir de lui l'absolution pour le meurtre de son mari . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Ire_de_Naples
6 Le père Adam .
7 Tant d'orgueil ne sied pas aux vaincus ; Virgile, L'Enéide, I, 529 .
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21/02/2019
Si rien de tout cela n'est arrivé, à quel saint désormais avoir recours ?
... Et ce n'est pas le pape qui nous le dira, chef d'une curie où l'incurie règne depuis des siècles et qui va devoir balayer devant sa porte avant tout .
Faut-il le rappeler : L'Élysée dans la mythologie grecque, fait partie des Enfers où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur mort .
Le repos "après" leur mort, donc les tourments "avant", d'où ce branle-bas de combat chez les vivants occupants actuels du palais , prétendus héros et illusoires gens vertueux : https://www.20minutes.fr/politique/2456311-20190221-apres...
Il va falloir faire le ménage partout ! dur ! dur!
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
12 février [1764]
Si Pygmalion la forma,
Si le ciel anima son être,
L'amour fit plus, il l'enflamma :
Sans lui que servirait d'être .
Si mes anges trouvent ces versiculets supportables, à la bonne heure, sinon au rebut . J'aurai du moins eu le mérite de leur avoir obéi sur-le-champ, et c'est un mérite que j'aurai toujours .
Mes anges me donnent de très bonnes raisons d'avoir mis Lekain de la conspiration ; ils ont très bien fait : je les applaudis ; je leur ai toujours dit : Votre volonté soit faite ; mais je joins l'approbation à la résignation .
Je répète à mes anges que la nation a enfin trouvé son vrai génie, sa vraie gloire, qui est l'opéra-comique . On me mande pourtant qu'il y a de très belles choses dans Idoménée, car je suis encore assez bon français pour aimer le tripot de Melpomène .
Je joins ici la liste des tripotiers 1 que mes anges me demandent ; j'y joins aussi un petit extrait pour la Gazette littéraire, dont j'envoie le double à M. Arnaud ; je l'ai cru digne de votre curiosité . Tout Ferney (au curé près ) remercie mes anges et M. le duc de Praslin . Bien est-il vrai que M. le duc de Praslin m'a fait tenir hier un petit paquet de je ne sais où, et qui contient les sermons dont j'envoie l'extrait 2; mais pour le gros paquet délivré à M. le comte de Guerchy par Paul Vaillant, shérif de Londres, je n'en ai point de nouvelle 3; et tout ce que je peux faire, c'est de joindre ici un petit mémoire de ce que contenait ce tardif paquet qui était préparé depuis six mois, et qui viendra probablement en qualité d'almanach de l'année passée .
Mes yeux sont encore en très mauvais état ; mais dès que j'aurai des yeux et des livres nouveaux, je fournirai à M. l'abbé Arnaud tous les mémoires dont je pourrai m'aviser .
N. B. – Pour peu qu'il y ait encore de bonne foi chez les hommes, mes anges doivent avoir reçu un double des Trois manières . M. Jeannel lu-même doit leur avoir envoyé deux Olympie ; plus , des remontrances sur Olympie 4 accompagnées d'une lettre . Il y avait aussi une lettre avec Les trois Manières dans un paquet adressé à M. de Courteilles 5. Si rien de tout cela n'est arrivé, à quel saint désormais avoir recours ? Je présente à mes anges la plus respectueuse tendresse . »
1 L'Histoire de la langue française, tome VI, par A. François, enregistre ce mot .
2 V* ne semble avoir fait l'extrait, c'est-à-dire le compte-rendu d'aucun « sermon » . S'agit-il d'une référence voilée à la Seconde Lettre d'un Quakre, comme le pense Besterman ? En tout cas le 12 février, Praslin écrit effectivement à Montpéroux qu'il lui a fait passer « plusieurs paquets de brochures à l'adresse de M. de Voltaire […] Cette correspondance est relative à l’établissement de la Gazette littéraire qui commencera le mois prochain . » ; le 18, Montpéroux accuse réception des paquets , ajoutant les avoir fait passer à V*.
3 Voir lettre du 17 février 1764 au duc de Praslin : « Je reçus il y a quatre jours le gros paquet d'Angleterre, que vous eûtes la bonté de me faire parvenir . »
4 Ces « remontrances » ont été imprimées, avec les objections d'ArgentaI auxquelles elles répondaient, par Cayrol .
5 Cette lettre n'est pas connue .
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20/02/2019
selon ce que j’entends dire, il n’y a personne qui vous ressemble aujourd’hui. Où est l’éclat, la gaieté, le brillant, qui vous accompagnaient
... M. Karl Lagerfeld ?
Vous avez plus fait pour le renom - et la balance commerciale - de la France que bien de nos incultes contemporains . J'ai toujours de l'admiration pour les créateurs dans tous les arts , alors "Chapeau l'artiste" !
Choupette doit être triste maintenant
« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu
11è février 1764 à Ferney
Et, pour vous souhaiter tous les bonheurs ensemble,
Ayez un petit-fils, seigneur, qui vous ressemble.1
Cela est d’autant plus nécessaire que, selon ce que j’entends dire, il n’y a personne qui vous ressemble aujourd’hui. Où est l’éclat, la gaieté, le brillant, qui vous accompagnaient de mon temps ? Votre nom allait noblement et gaiement d’un bout de l’Europe à l’autre. Bien peu de gens soutiennent comme vous l’honneur de la nation, et mon héros laissera peu d’imitateurs.
Mgr le maréchal m’a bien fait l’honneur de me mander qu’il mariait M. le duc de Fronsac, mais le nom de la future 2 est resté au bout de la plume , ainsi je ne lui fais qu’un demi-compliment ; mais puisse votre maison s’éterniser comme vous avez immortalisé votre nom ! Je commence à espérer que je ne perdrai pas les yeux, quoiqu’ils soient dans un très piteux état ; et si jamais vous retournez à Bannières, je me ferai donner un ordre, signé Tronchin, pour vous y aller faire ma cour.
Je ne sais pas si vos noces sont déjà faites, mais je suis bien sûr que vous êtes le plus agréable et le plus gai de toute la compagnie. Jouissez longtemps de toutes les belles grâces que la nature vous a faites. Je ne dois pas vous importuner en vous félicitant ; et les occupations de la noce, des présentations, des visites, m’avertissent de vous renouveler mon tendre et profond respect sans bavarderie 3. »
1D'après Rodogune, act. V, sc. 4, de Corneille .
2 Adélaïde-Gabrielle d'Hautefort de Guillet qui va épouser le 25 février 1764 Louis-Sophie-Antoine du Plessis de Richelieu ; elle mourra le 4 février 1767 .
3 Ce mot est peut-être créé par V* et on le trouve déjà dans ses premières lettres ; lettre 2821 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1754/Lettre_2821
et lettre 4421 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1761/Lettre_4421
et lettre 2125 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37554k/texteBrut
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19/02/2019
Mais puisque je l'ai oublié je répare ma faute
... Mea culpa .
Oui, comment ai-je oublié de crier qu'enfin, Cyril Hanouna-"mes chéris", quitte (fortune faite) TPAMP .
Alléluiah ! Dieu existe et il travaille encore, il purge le paysage audio-visuel d'un de ses pires déchets . Le malheur est que l'énergumène va continuer à sévir . Je ne cesserai pas de le vomir . On ne peut pas, et il en est une preuve, rire avec tout le monde . Si jamais c'est une fausse nouvelle, je fais des voeux pour qu'elle devienne vraie , et donne un cierge à Sainte Claire pour qu'elle nous délivre de ce parasite .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
[vers le 13 février 1764] 1
Je croyais avoir envoyé Thélème à mes anges . Mais puisque je l'ai oublié je répare ma faute . Il se peut faire qu'aucun de mes anges ne sache le grec, mais comme ils ont le nez fin ils verront bientôt que Thélème signifie la volonté, le désir, et que Macare signifie le bonheur ; et puis ils ont Macare chez eux, et ils feront avec lui le commentaire .
Il me semble encore que mes anges m'avaient ordonné de donner Olympie à Mlle Dubois, l'ai-je fait ? je n'en sais rien . Tout ce que je sais, c'est que j'adore toujours mes anges du culte d’hyperdulie 2.
Permettez-vous que je fourre ici l'incluse ?3 »
1 L'édition Supplément au recueil place la lettre en avril-juin 1764 . La date est donnée par la référence à Macare et Thélème .
2 V* a déjà employé ce terme dans une lettre à Frédéric II ; voir aussi Œuvres posthumes de Frédéric II , page 82 : https://books.google.fr/books?id=M0QDAAAAYAAJ&pg=PA82&lpg=PA82&dq=hyperdulie+voltaire+fr%C3%A9d%C3%A9ric&source=bl&ots=M0KzGxjyLa&sig=ACfU3U37Ic4mlUw-dOv4bNKUxjvnHK0whw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjhs_nvs8fgAhW8AmMBHUAjALUQ6AEwC3oECAQQAQ#v=onepage&q=hyperdulie%20voltaire%20fr%C3%A9d%C3%A9ric&f=false
3 Faute de connaître la date exacte de cette lettre, on n'est pas sûr de ce qu'est « l'incluse ».
10:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2019
Quand les mulets de ce pays-là ruent, c'est une preuve qu'ils ont senti les coups de fouet
... Les mulets sont-ils ces fameux Gilets jaunes qui cherchent sottement une reconnaissance illusoire . Mulets vous êtes bien, car, comme eux, vous êtes stériles .
A moins que les mulets soient les gouvernants . C'est bête, non ? Quelle écurie d'Augias que notre France !
« A Etienne-Noël Damilaville
8è février 1764 1
Bon, tant mieux ! Ils sont piqués, et c'est ce que nous voulions . Quand les mulets de ce pays-là ruent, c'est une preuve qu'ils ont senti les coups de fouet . Mon cher frère doit avoir reçu Thélème, et je suis bien sûr que Macare est chez lui . J'ai été bien content des deux tomes de figures que j'ai reçus de Briasson . Je vois que l'Encyclopédie sera un des plus beaux monuments de la nation française, malgré certains petits polissons qui y ont mis la main, et d'infâmes polissons qui ont voulu nous priver d'un ouvrage si utile . Je ne sais rien de nouveau de votre pays, et dans le nôtre il n'y a que de la pluie . Ma santé est toujours bien mauvaise . Les fenêtres et la maison tombent 2; les Fréron seront bien aises, exoriare aliquis nostris ex ossibus ultor 3. Il y a des gens qui font du bien dans les provinces ; faites-en à Paris, mon cher frère, écr l'inf . »
1 L'édition de Kehl, d'après la copie Beaumarchais, suivie des autres éditions, fond cette lettre avec celle du 13 février 1764 à Damilaville . Outre des raisons « esthétiques » qui peuvent expliquer ce genre d'amalgame, il semble que les éditeurs de Kehl aient voulu dissimuler l'extraordinaire fréquence des lettres à Damilavile et la formule obsédante « écr l'inf ». Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/07/correspondance-annee-1764-partie-6.html
2 Voir lettre du 26 janvier 1764 à Collini : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/02/01/je-porte-toujours-envie-a-ceux-qui-ont-le-bonheur-d-etre-a-sa-cour.html
3 Que de nos ossements sorte notre vengeur ; Virgile, Enéide, IV, 625 .
01:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pas de texte disponible
... Que dire ?
-- Pas mieux !
Ou alors comme le grand Jacques , dire une Chanson sans paroles : https://www.youtube.com/watch?v=Pv-uQfknfjM
« A François Arnaud 1
8è février 1764 2
[Pas de texte disponible]
2 L'original de deux pages est passé chez Laverdet, janvier-février 1858 . D'après ce catalogue, la lettre serait datée des Délices, ce qui est impossible à cette date, laquelle semble pourtant correcte .
00:25 | Lien permanent | Commentaires (0)