12/10/2018
vous daignâtes voir mon théâtre, mais j’eus la modestie de ne pas vous montrer mon église, elle est pourtant assez jolie, et je l'ai fait bâtir pour faire plaisir à mon curé qui n'avait qu'une grange, surmontée d'une espèce de clocher
...
« A Jean-Philippe Fyot de La Marche
A Ferney , 16 octobre 1763
Monsieur,
Lorsque vous me fîtes l'honneur de vouloir bien passer à Ferney, je crois que vous daignâtes voir mon théâtre, mais j’eus la modestie de ne pas vous montrer mon église, elle est pourtant assez jolie, et je l'ai fait bâtir pour faire plaisir à mon curé qui n'avait qu'une grange, surmontée d'une espèce de clocher dans lequel on avait placé une sonnette . Il peut d'ailleurs se vanter d'avoir les plus belles chasubles de la province . J'ai pris soin de ses terres qui lui rapportent à présent environ douze cents livres de revenu .
Je prends la liberté, monsieur, de vous faire cette petite préface pour vous représenter avec quelle reconnaissance il m'a voulu dépouiller de mes dîmes dès que je l'ai mis par mes libéralités en état de me faire un procès . C'est à propos de ces dîmes, monsieur, que vous avez sans doute reçu une lettre de M. le duc de Praslin de la part du roi 1. Vous savez sans doute sur quoi cette lettre est fondée . Toutes les terres du pays de Gex avaient appartenu aux Bernois au commencement du seizième siècle . Ils vendirent toutes ces seigneuries avec les dîmes , et lorsqu'ensuite ils firent la paix avec les ducs de Savoie, il fut stipulé que tous les seigneurs resteraient en possession des dîmes achetées par eux . On donna ensuite des terres aux curés, ces domaines leur tinrent lieu de dîmes, et ils y gagnèrent beaucoup . Nos rois furent les garants de toutes ces conventions dans tous les traités qu'ils firent avec la Suisse et la Savoie . Henri IV n'acquit le pays de Gex qu'à cette condition . Louis XIV maintint nos privilèges par le traité d'Arau .
Les curés croient que les dîmes sont plus sacrées que les traités ; et malheureusement ces conventions de nos rois n'ayant point été enregistrées au parlement de Dijon, les seigneurs du pays de Gex seraient exposés à perdre la plus belle de leurs prérogatives et le plus essentiel de leur revenu, s'ils étaient jugés suivant le droit commun .
Mon curé avait assigné au parlement MM. de Budé dont j'ai acquis la terre de Ferney, n'osant pas attaquer encore ma nièce et moi, dans le temps même que nous l'accablions de bienfaits . Le procès était depuis longtemps au Conseil du roi ; mais MM. de Budé nous ayant vendu , le curé avait aisément obtenu un arrêt par défaut qui le envoyait, suivant ses conclusions, par devant le parlement . Il nous cacha longtemps cette manœuvre, mais enfin elle a éclaté . Permettez-moi donc, monsieur, de vous demander votre protection dans cette affaire , et d'oser joindre mes prières à celles de M. le duc de Praslin, puisque ce qu'il vous dit en général me regarde en particulier . Je ne puis conserver ma dîme qu'à la faveur des traités, et si je la perdais, ma terre serait entièrement dégradée . Elle rendrait au curé beaucoup plus qu'au seigneur : j'aurais perdu toutes mes dépenses et toutes mes peines .
Je vous avoue que je vous devrai, monsieur, une des plus grandes consolations de ma vie si vous voulez bien vous prêter à ce que M. le duc de Praslin vous demande .
Le papier me manque pour vous dire combien je vous aurai d'obligations et avec combien de reconnaissance et de respect j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Voltaire . »
1 Voir lettre du 15 octobre 1763 à Favre : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/10/09/il-s-interesse-a-tout-ce-que-le-magnifique-conseil-peut-lui-6095540.html
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11/10/2018
Cette requête est pour monsieur Gabriel ou pour monsieur Philibert
... Quand serez-vous ministres ?
Ce n'est pas que je m'impatiente, le pays fonctionne aussi bien sans vous qu'avec, et qui que ce soit, Pierre, Paul, Jacques, -la sainte trinité bien connue, à laquelle il faudra bien un jour ajouter une trinité féminine telle que Julie, Marie, Brigitte-, devrait pouvoir faire l'affaire , au point où nous en sommes . Quand j'entends que les syndicats policiers ont hâte de voir leur nouveau ministre, je les soupçonne de simplement savoir qui engueuler en priorité , faute de s'attaquer frontalement au premier ministre ou au président .
Wait and see !
« A Gabriel Cramer
[octobre 1763] 1
Cette requête est pour monsieur Gabriel ou pour monsieur Philibert . On demande en outre six exemplaires des nouvelles remarques sur l'Histoire générale 2. Plus il faut remarquer que M. le comte de Lauraguais demande à payer douze louis pour sa souscription Corneille et dit qu'on peut tirer sur lui une lettre de change dans son château . On demande si Mme la duchesse de La Rochefoucauld a souscrit .
Mille amitiés à toute la famille . »
1 Les références aux souscriptions montrent que cette lettre fut écrite à peu près à la même date que celles du 11 octobre 1763 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/10/07/j-aime-de-tout-mon-coeur-jean-louis-nous-en-ferons-un-philos-6095040.html
2 Ce passage confirme le titre donné par les éditeurs de Kehl à cet ouvrage : Nouvelles remarques sur l'histoire, à l'occasion de l'Essai sur les mœurs et l'Esprit des nations . Mais lorsqu'il parut en 1763 dans l'Essai sur les mœurs, le titre qu'il portait était Conclusions et examen de ce tableau, et les éditions modernes l'ont repris . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_les_m%C5%93urs/Avertissement_de_Beuchot
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10/10/2018
À l'égard des remarques, il est bon d'avertir qu'on peut les relier à la fin
... de la loi Pacte,-- si possible,-- et si elles ne servent à rien, ça fera plaisir aux LR et à la gauche qui la trouvent incomplète et inadaptée . Il est vrai que faire grève est tellement plus productif, que les zozos d'opposition ont déjà programmé leurs arrêts de travail jusqu'en mars 2019 : beau programme d'utilité publique !
https://www.20minutes.fr/politique/2351583-20181009-loi-p...
« A Gabriel Cramer
à Genève
[vers le 15 octobre 1763]
J'ai envoyé à monsieur Cramer, la Vie de Pierre Corneille . Je le supplie instamment de n'envoyer aucune Tolérance qu'avec les cartons qui sont absolument nécessaires .
À l'égard des remarques, il est bon d'avertir qu'on peut les relier à la fin du 8è tome de l'Histoire générale .
Je ne sais si mon cher Caro est à Vincy ou à Genève . Je l'embrasse de tout mon cœur . »
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09/10/2018
il s'intéresse à tout ce que le magnifique Conseil peut lui recommander
... Edouard Philippe ?
« A Jacob Favre
Je me hâte, monsieur, de vous envoyer la copie de la lettre 1 que je reçois dans le moment de M. le duc de Praslin . Elle vous fera voir combien il s'intéresse à tout ce que le magnifique Conseil peut lui recommander . Cette nouvelle marque des bontés dont M. le duc de Praslin m'honore augmente encore mon respectueux attachement et ma reconnaissance pour le magnifique Conseil et particulièrement pour vous , monsieur, aussi bien que pour M. Lullin, secrétaire d’État .
J'envoie à M. de Boisy copie de la lettre ; je crois qu'elle lui fera plaisir . Si ma santé me le permettait, je n'aurais pas manqué de venir vous assurer à Genève du respect avec lequel j'ai l'honneur d'être
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire .
Ferney 25è octobre 1763 2»
1 Elle est conservée ; en voici la teneur qui donnait satisfaction à V* : « A Fontainebleau, 10è octobre 1763 . / Je me fais un plaisir , monsieur, de vous annoncer que je viens de prendre la décision du roi sur les différentes réclamations que les curés du pays de Gex ou autres ecclésiastiques ont faites depuis quelque temps des dîmes inféodées . Sa Majesté voulant maintenir à cet égard les choses dans l'état où elles ont été jusqu'à présent, m'a ordonné d’écrire au premier président du Parlement de Bourgogne, qu'il ait à ne plus admettre à l'avenir aucune requête à ce sujet . Par ce moyen, votre curé sera contraint de vous laisser tranquille, et Mme Denis, ainsi que vous, monsieur, jouirez en toute assurance des privilèges qui vous ont été accordés . Je suis très parfaitement, etc. /Le duc de Praslin. »
Voir aussi la lettre du 21 septembre 1763 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/09/17/il-cherit-ses-sujets-comme-il-est-aime-d-eux-c-est-un-pere-e-6085187.html
et celle du 16 octobre à Fyot de La Marche : « C'est à propos de ces dimes, monsieur, que vous avez sans doute reçu une lettre de M. le duc de Praslin, de la part du roi . Vous savez sans doute sur quoi cette lettre est fondée . »
2La lettre fut en effet lue au conseil le 17 octobre 1763 .
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08/10/2018
Votre petite conjuration va-t-elle son train ?
... demande Emmanuel Macron à son premier ministre, démissionnaire de comédie, qui se retire derrière le rideau pour revenir aussitôt sous les applaudissements présenter les membres de la troupe qui nous donne le spectacle . Very funny ! A mes yeux : guignolesque !
Quant aux déclarations de l'opposition, de la majorité et des journalistes , je les dispense volontiers de me dire ce que je dois en penser ; je suis plus qu'énervé par les phrases qui commencent par :" Les Français pensent ceci, cela, etc., etc., et veulent ceci , cela , etc., etc.,..."
La cuisine politique est décidément bien indigeste, cauchemar en cuisine : chef Etchebest, au secours !
Ralliez vous à mon panache ... euh ? LREM ?!
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
14è octobre 1763
Puisque mes anges me mandent que les ennemis de la Gazette littéraire ont pris le parti d’aller à la campagne, voici une petite note pour cette gazette . Elle pourra amuser mes anges. M. Arnaud étendra et embellira mon texte ; je me borne à donner des indications.
Je répète à mes anges qu’il doit m’être arrivé un paquet d’Angleterre à M. le duc de Praslin. Si on ne me fait pas parvenir mes instruments, avec quoi veut-on que je travaille ? On ne peut pas rendre des briques quand on n’a point de paille, à ce que disaient les Juifs, quoique je n’aie jamais vu faire de briques avec de la paille 1.
Mais qui donc sera honoré du ministère de la typographie ?2 M. de Malesherbes n’avait pas laissé de rendre service à l’esprit humain en donnant à la presse plus de liberté qu’elle n’en a jamais eu. Nous étions déjà presque à moitié chemin des Anglais, car nous commencions à tâcher de les imiter en tout ; mais nous sommes bien loin de leur ressembler.
J’ai toujours oublié de réfuter ce que mes anges disent de la dame libraire de l’Académie3. Elle ne devait pas, en convolant en secondes noces, violer le dépôt que les Cramer avaient remis entre ses mains. Un libraire peut aisément faire banqueroute pour avoir imprimé des livres qui ne se vendent point ; mais un argent dont on est dépositaire n’est pas un objet de commerce . Ainsi il me paraît que les Cramer ont très grande raison de se plaindre. Manger l’argent d’autrui, et donner en paiement des livres dont personne ne veut, est un étrange procédé.
Quoi qu’il en soit, le Corneille devrait déjà être imprimé, et il ne l’est pas. Ce n’est pas moi assurément qui suis en retard ; vous savez que je vais toujours vite en besogne. J’aurais fait imprimer le Corneille en six mois, si je m’étais mêlé de la presse. Je songe toujours que la vie est courte, et qu’il ne faut jamais remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. J’espère pourtant que vous aurez pour vos étrennes le recueil des belles et des détestables pièces de Pierre Corneille.
M. de Chauvelin, l’ambassadeur, prétend que je dois lui faire confidence de quelque chose pour le mois d’avril . Je lui ai répondu 4 que, si je lui ai promis pour le mois d’avril, je lui tiendrai parole dans ce temps-là. Vous m’avouerez qu’un ministre n’a pas à se plaindre quand on observe fidèlement les traités à la lettre.
Votre petite conjuration va-t-elle son train ?
Respect et tendresse.
V. »
1 Référence à Exode, V, 16 . Ces briques, cuites au soleil, comprenaient de la paille, mélangée à de la glaise, pour lui donner de la tenue . Voir : https://www.info-bible.org/lsg/02.Exode.html#5
2 Malesherbes avait suivi son père, le chancelier de Lamoignon, dans sa disgrâce et son exil . Ses fonctions de directeur de la librairie furent alors assumées par le lieutenant de police Sartines qui les exerça de façon plu stricte que son prédécesseur . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chr%C3%A9tien_Guillaume_de_Lamoignon_de_Malesherbes#Une_lettre_de_cachet_pour_Malesherbes
3 La veuve Brunet, ainsi qu'on l'a vu dans la lettre du 15 septembre 1763 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/09/11/j-ai-envie-d-etre-utile-et-je-crains-d-etre-importun-6083782.html
4 Voir lettre du 6 octobre 1763 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/10/01/je-vous-ai-promis-quelque-chose-pour-le-mois-d-avril-eh-bien-6093579.html
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07/10/2018
j'aime de tout mon cœur Jean-Louis , nous en ferons un philosophe
... dit Voltaire .
Et moi je dis "j'aime de tout mon coeur Banksy" qui nous a offert un grand moment d'émotions pour les commissaires-priseurs et les acheteurs, d'abord , et les spectateurs, dont je suis, par la destruction d'une de ses oeuvres .
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2018/10/06/03015-...
Il est un philosophe !
1er avril ?
« A Gabriel Cramer
[vers le 11 octobre 1763] 1
Caro qui n'êtes jamais à la maison, si je vous demande comment va le Corneille, vous me direz qu'on se réjouit fort à Vincy .
M. Héron demande une souscription . Ce Héron est premier commis du Conseil, qu'il soit inscrit .
Mylord Palmrston, mylord Spencer, M. Byng 2, à inscrire .
Je vous supplie de m'envoyer deux Tolérance, afin que je griffonne quatre cartons sur l'une et que je garde l'autre en témoignage .
Plus je vous demande en grâce de faire parvenir une Pucelle à Mme la marquise du Deffand à Saint-Joseph à Paris par vos ayants cause à Paris .
Plus à moi quatre exemplaires des remarques croustilleuses sur l'Histoire générale .
Plus , mille tendres amitiés .
Plus, j'aime de tout mon cœur Jean-Louis 3, nous en ferons un philosophe . »
1 La date est donnée par la référence à la mention de La Pucelle dans la lettre à Mme du Deffand : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/10/04/les-hommes-sont-bien-betes-et-bien-fous-adieu-madame-prenez-6094327.html
2 Respectivement Henry Temple, second vicomte Palmerston, inscrit pour un exemplaire ; John, premier comte Spencer, qui apparaît deux fois dans la liste des souscripteurs, ainsi que sa femme ; le « chevalier John Byng , à Londres », comme indiqué dans la liste des souscripteurs .
3 Jean-François-Louis, fils de Gabriel Cramer, né en 1752 .
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06/10/2018
Cette friponnerie est digne d'un libraire normand
... Honni soit qui pense à notre premier ministre ! il n'est pas libraire pour autant que je sache, en tout cas pas encore . Auteur de The Runaways, Dans l'ombre , et L'heure de vérité, il me semble avoir plus de mérite que Fanfoué-de-Tulle qui nous a donné ses élucubrations de vaincu donneur de leçons , les Français ayant un goût déplorable pour être à l'écoute de ce piteux "ex" à répétition .
Voir : https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/16/edoua...
et : http://ilibrairie.fr/normandie/
« A Henri Rieu, etc.
chez M. Orneca
à Amsterdam
11è octobre 1763 1
Mon très cher Corsaire, mademoiselle votre sœur 2 doit vous avoir envoyé la copie de ce que M. le duc de Choiseul a bien voulu m'écrire sur votre compte 3. Vous êtes bien recommandé au gouverneur de la Guadeloupe 4. Partez quand vous voudrez, mais revenez vite .
Je vous avais envoyé un gros paquet, que Mlle Rieu a confié à M. Desmarches d'Antremont qui l'a laissé à Francfort . Il faut au moins qu'on sache en quelles mains il l'a laissé, afin qu'il vous soit rendu à votre retour .
Maître Besogne de Rouen 5 est un fripon comme la plupart de ses confrères . La tragédie anglaise de Saül et de David lui était tombée entre les mains, et cela n'est pas bien étonnant . On en avait fait à Paris trop de copies à la main . Le scélérat l'a imprimée, il ne s'est pas contenté d'y mettre mon nom tout au long, vous m'apprenez que ce Besogne a eu l'impudence d’écrire à Amsterdam que je lui avais envoyé le manuscrit . Cette friponnerie est digne d'un libraire normand .
Je crois que les tragédies espagnoles, dont vous me parlez, ont été faites d'après Le Cid de Corneille . Quoi qu'il en soit, vous me feriez un extrême plaisir de me les envoyer . Je les ferai copier , et je traduirai ce qui en vaudra la peine .
Je vous garderai fidèlement votre manuscrit que je vous rendrai quand j'aurai le bonheur de vous posséder à Ferney .
Adieu, mon cher ami, je vous embrasse sans compliment . »
1 La lettre à laquelle répond V* n'est pas connue .
2 Julie Rieu . Voir : https://gw.geneanet.org/rossellat?lang=en&n=rieu&oc=0&p=henri
3 La lettre de Choisuel du 20 septembre 1763 est conservée ; il annonce qu'il recommande Rieu à Burlamaqui [Bourlamaque], gouverneur de la Guadeloupe . Voir : http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/encyclopedia/Francois-CharlesdeBourlamaque.html
4 Rieu avait épousé Marie-Jeanne Guichard à la Guadeloupe et y avait eu trois enfants . Un nnouveau gouverneur y avait été nommé lorsque l'île, par le traité de Paris était revenue à la France .
5 Il y eut à Rouen trois générations de libraires Besongne ; celui-ci ddoit être Jean-Baptiste Besongne le jeune . Voir : http://data.bnf.fr/16131370/jean-baptiste_besongne/
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