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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

La prochaine fois que j'enverrai des chevaux en Bresse, j'en désignerai un pour vous

... Rossinante ? ou  Pégase ?

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« A Marc-René d'Argenson, marquis de Voyer

[Ferney, 25 janvier 1759]

[Demande s'il serait possible d'établir un haras à Ferney] 1

1 Cette lettre n'est connue que par la réponse que fit d'Argenson le 31 janvier 1759 ; il y dit : « … j'ai reçu avec sensibilité la lettre que vous m'avez écrite de votre château de Ferney », or V* était à Tournay le 25, apparemment en route pour se rendre à Ferney ( voir en tête de la lettre à la duchesse de Saxe Gotha du même jour : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/02/13/ah-comme-ce-monde-est-fait-mais-vous-l-ornez-madame-et-je-ne-5297734.html ). Dans la même lettre, d'Argenson, agréant la demande de V* lui écrit notamment : « La prochaine fois que j'enverrai des chevaux en Bresse, j'en désignerai un pour vous. »

 ; voir : page 21 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f33.image.r=klinglin

 

 

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14/02/2014 | Lien permanent

tous nos plats poètes évêques ou non

... Ne sont pas spécialement doués pour remplir les temples et églises . Les Prêtres (ceux qui font des CD) ne rameutent guère de paroissiens, si ce n'est dans le troisième âge qui, retombant en enfance, sont plus près d'être des fans d'Henri Dès que d'Iron Maiden .

 

« A Gabriel Cramer

[décembre 1760] 1

Il y a un Corpus poetarum bouquin in-folio, imprimé à Lyon dans lequel on trouve tous nos plats poètes évêques ou non, du IV, V et VIè siècle . J'en ai un besoin indispensable pour les notes chrétiennes de Jeanne . Je prie caro Gabriel de ne plus oublier la vie de saint Fréron, ouvrage très utile pour former l'esprit et le cœur .

Vale. »

1 Ce billet semble avoir été écrit quand Cramer préparait l'impression des Anecdotes sur Fréron que V* avait dans l'esprit en août 1760 et qui furent publiées en janvier 1761 ; voir lettre du 20 août 1760 à Thieriot : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1760-partie-29-120683464.html

et du 29 août 1760 à Damilaville : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1760-partie-30-120702130.html

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15/12/2015 | Lien permanent

Pardonnez, je vous prie , mon importunité au zèle et à la tendre amitié qui m’attachent à vous pour le reste de ma vie

... Eh non, ce n'est pas une déclaration du Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron, le torchon brûle toujours entre eux, et l'incompréhension du premier ne doit franchement guère émouvoir le second qui a d'autres chats à fouetter (pardon Gros Minets ) .

Petit exemple de la prose vindicative de l'insoumis à la vérité ( un tweet à la Donald Trump ) : https://www.lejdd.fr/Politique/prix-des-carburants-jean-l...

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Apprenons-lui le caniveau !

 

 

« A Jean-François Marmontel, de

l'Académie française

à Paris

4è décembre 1763

Je vous ai écrit, mon cher confrère, par M. Damilaville, et vous avez dû recevoir un petit paquet . Je vous prie de ne point parler de tout cela . Vous devez être assez occupé de votre réception. Mais, puisque M. Thomas s’est abstenu de concourir avec vous je vous recommande, et je vous supplie très instamment de dire très hautement que vous en avez l’obligation à M. le duc de Praslin, et de lui faire présenter vos remerciements soit par M. Thomas, soit par quelque autre personne qui l’approche . Vous pourriez même lui demander la permission de venir le remercier. Je ne vous parle pas ainsi sans de fortes raisons.

J’ajoute encore que vous ne feriez pas mal de faire dire un mot à M. et Mme d’Argental, soit par M de Mairan, soit par quelque autre personne de sa société. Pardonnez, je vous prie , mon importunité au zèle et à 1 la tendre amitié qui m’attachent à vous pour le reste de ma vie. Je remercie Mme de Geoffrin de vous avoir servi comme vous méritez de l’être . Madame Denis, qui s’intéresse à vous autant que moi, me charge encore de vous faire part de sa joie.

V. »

1 Mot ajouté par V* au-dessus de la ligne .

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28/11/2018 | Lien permanent

Et qu'il entre, qu'il entre

... Coronavirus: le monde franchit le cap des 10 millions de contaminés | Loop  News

Gel hydro-alcoolique, de la tête aux pieds , on n'est jamais trop prudent, ce Covid-19 est si perfide .

 

Mis en ligne le 16/11/2020 pour le 20/8/2015

 

 

« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay

Adorable philosophe, vous saurez que le roi Stanislas m'a envoyé son ouvrage ou plutôt celui de frère Menoux intitulé L’Incrédulité combattue par le simple bon sens . Voici ma réponse . Si vous la trouvez sage, si elle ne vous paraît pas maladroite, si vous la trouvez utile à la bonne cause, vous avez des secrétaires .

J'ai lu le discours imprimé à Athènes 1. Les Socrate n'en doivent pas être mécontents . Quelle est la bonne âme qui a rendu ce service au public ? L'ouvrage est plein d'érudition, d'honnêteté, d'esprit et d'adresse .

Que les philosophes soient unis et ils triompheront de tout .

Et qu'il entre, qu'il entre 2.

Mille tendres obéissances à toute votre famille, et à tous vos amis .

V.

20 august 3 [1760] août est trop barbare . »

1 De Gabriel-François Coyer : Discours sur la satire contre les philosophes représentée par une troupe qu'un poète philosophe fait vivre, et approuvée par un académicien qui a des philosophes pour collègues , 1760 ; le poète philosophe est V* ; l'académicien Crébillon fils ; la satire est la comédie de Palissot .

2 Que Diderot entre à l'Académie française .

3 V* a d'abord écrit aoust, rayé .

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20/08/2015 | Lien permanent

Je ne crois pas, monsieur, qu’on puisse reculer

... Toute mesure prise pour diminuer , si ce n'est faire disparaître, la propagation du Covid 19 est bonne à prendre, qu'on se le dise . Pourquoi ceux qui se sont fait vacciner doivent-ils subir la contagion apportée par les Antivax ? Pourquoi se prétendre atteint dans sa liberté quand on exige un pass sanitaire/pass vaccinal alors qu'on s'accorde pour exiger de tous le permis de conduire  ?

Antivax, vous êtes désormais, soit dans le camp des suicidaires, soit celui des assassins , et l'un n'exclut pas l'autre . Bonnes fêtes, si vous tenez jusque là .

☠️ Bonne chance à vous ô anti-vax ☠️ |

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont

15 septembre 1766

Je ne crois pas, monsieur, qu’on puisse reculer sur M. Chardon. J’avais, comme vous savez, exécuté vos ordres sitôt que vous me les aviez eu donnés . J’avais écrit à M. le duc de Choiseul . Il me mande qu’il est ami de M. Chardon, et qu’il va le proposer à monsieur le vice-chancelier pour rapporteur de l’affaire. M. le duc de Choiseul protégera les Sirven comme il a protégé les Calas ; c’est une belle âme, je ne le connais que par des traits de générosité et de grandeur. Je suis au comble de ma joie de voir l’affaire des Sirven commencée . Soyez sûr que vous serez couvert de gloire aux yeux de l’Europe.

Je ne sais si l’affaire qui regarde Mme de Beaumont se poursuit pendant les vacations; c’est dans celle-là qu’il faut triompher. Je la supplie d’agréer mon respect et le tendre intérêt que je prends à tous deux. 

V.»

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19/12/2021 | Lien permanent

Mon nom sera désormais confondu avec le vôtre, ce sera pour moi, mon cher ami, une vraie consolation

... Ainsi se conclut le voyage diplomatique de Volodymyr Zelensky s'adressant successivement à Joe Biden et à Emmanuel Macron , à moins que ça ne soit le président US et le président français qui le disent à Zelensky : https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/... 

 

 

 

« A Cosimo Alessandro Collini , Secrétaire

intime, Historiographe etc. de

S.A.E.

À Mannheim

28è novembre 1768 à Ferney

C'est votre ami qui n'est pas encore mort qui écrit à son cher ami par la main de son secrétaire . J'ai envoyé deux exemplaires de la nouvelle édition du Siècle de Louis XIV à Son Altesse Électorale et à vous . Vous trouverez que je fais mention de vous à l'article du Cartel 1. Mon nom sera désormais confondu avec le vôtre, ce sera pour moi, mon cher ami, une vraie consolation . Je vous embrasse du meilleur de mon cœur .

Volt. »

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08/06/2024 | Lien permanent

il est difficile d'être court et plein, de discerner les nuances, de ne rien dire de trop et de ne rien omettre

... Comme disaient Passe-Partout et Passe-Muraille après leur douzième pastis en compagnie du père Fouras .

 

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Je n'en dirai pas plus à ce propos , afin de ne pas vous ennuyer, mais sachez cependant qu'il s'en passe de belles à Fort Boyard quand les tigres sont encagés . Il en est qui m'ont affirmé que le fort tanguait (Félindra et la Luciole ), et je n'en doute pas .

 

 

 

« A M. D'ALEMBERT.

29 novembre [1756].

J'envoie, mon cher maître, au bureau qui instruit le genre humain, Gazette, Généreux, Genre de style, Gens de lettres, Gloire et Glorieux, Grand et Grandeur, Goût, Grâce, et Grave 1.
Je m'aperçois toujours combien il est difficile d'être court et plein, de discerner les nuances, de ne rien dire de trop et de ne rien omettre. Permettez-moi de ne traiter ni Généalogie ni Guerre littéraire; j'ai de l'aversion pour la vanité des généalogies je n'en crois pas quatre d'avérées, avant la fin du XIIIe siècle, et je ne suis pas assez savant pour concilier les deux généalogies absolument différentes de notre divin Sauveur 2.
A l'égard des Guerres littéraires, je crois que cet article, consacré au ridicule, ferait peut-être un mauvais effet à côté de l'horreur des véritables guerres. Il conviendrait mieux au mot Littéraire, sous le nom de Disputes littéraires, car, en ce cas, le mot guerre est impropre, et n'est qu'une plaisanterie.
Je me suis pressé de vous envoyer les autres articles, afin que vous eussiez le temps de commander Généalogie à quelqu'un de vos ouvriers. On a encore mis ce maudit article Femme dans la Gazette littéraire de Genève, et on l'a tourné en ridicule tant qu'on a pu. Au nom de Dieu, empêchez vos garçons de faire ainsi les mauvais plaisants croyez que cela fait grand tort à l'ouvrage. On se plaint généralement de la longueur des dissertations; on veut de la méthode, des vérités, des définitions, des exemples.
On souhaiterait que chaque article fut traité comme ceux qui ont été maniés par vous et par M. Diderot.
Ce qui regarde les belles-lettres et la morale est d'autant plus difficile à faire que tout le monde en est juge, et que les matières paraissent plus aisées c'est là surtout que la prolixité dégoûte le lecteur.
Voudra-t-on lire dans un dictionnaire ce qu'on ne lirait pas dans une brochure détachée? J'ai fait ce que j'ai pu pour n'être point long mais je vous répète que je crains toujours de faire mal, quand je songe que c'est pour vous que je travaille. J'ai tâché d'être vrai c'est là le point principal.
Je vous prie de me renvoyer l'article Histoire, dont je ne suis point content, et que je veux refondre, puisque j'en ai le temps. Vous pourriez me faire tenir ce paquet contre-signé chancelier, à la première occasion.
Vous ou M. Diderot, vous ferez sans doute Idée et Imagination; si vous n'y travaillez pas, et que la place soit vacante, je suis à vos ordres. Je ne pourrai guère travailler à beaucoup d'articles d'ici à six ou sept mois j'ai une tâche un peu différente à remplir mais je voudrais employer le reste de ma vie à être votre garçon encyclopédiste. La calomnie vient de Paris par la poste me persécuter au pied des Alpes. J'apprends qu'on a fait des vers sanglants 3 contre le roi de Prusse, qu'on a la charité de m'imputer. Je n'ai pas sujet de me louer du roi de Prusse mais, indépendamment du respect que j'ai pour lui, je me respecte assez moi-même pour ne pas écrire contre un prince à qui j'ai appartenu.
On dit que La Beaumelle et d'Arnaud ont fait imprimer une Pucelle de leur façon, où tous ceux qui m'honorent de leur amitié sont outragés; cela est digne du siècle. Il y aura un bel article de Siècle à faire, mais je ne vivrai pas jusque-là. Je me meurs je vous aime de tout mon cœur et autant que je vous estime.
Mme Denis vous en dit autant. »

2 Voir saint Mathieu, ch. I, et saint Luc, ch. III.

 

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07/09/2012 | Lien permanent

On voit le doigt de Dieu partout

... Ouaff ! ouaff !!

et Dieu créa le chien - Bretzel liquide, humour noir et photos étranges

 

 

« A Antoine-Henri de Bérault-Bercastel 1

11è mars 1767

Non-seulement, monsieur, celui que vous aviez chargé de me faire parvenir votre poème de La Conquête de la terre promise 2 ne m'a point envoyé votre bel ouvrage, mais il ne m'en a point parlé. Une longue maladie à laquelle j'ai été sur le point de succomber a été sans doute la cause de sa négligence .Mon ami ne m'a pas cru capable de juger des vers dans le triste état où j'étais .Je sens tout le prix de ce que j'ai perdu. Rien n'est plus poétique sans doute que les conquêtes de Josué, tout y est prodige, et les miracles font un effet d'autant plus admirable qu'on ne peut pas dire que l'auteur y amène la divinité, comme les poètes grecs qui faisaient descendre un dieu sur la scène, quand ils ne savaient comment dénouer leur intrigue. On voit le doigt de Dieu partout dans le sujet de votre ouvrage, sans que l'intervention divine soit une ressource nécessaire.

Josué pouvait aisément passera à gué le Jourdain, qui n'a pas quarante-cinq pieds de large, et qui est guéable en cent endroits; mais Dieu fait remonter le fleuve vers sa source, pour manifester sa puissance.

Il n'était pas nécessaire que Jéricho tombât au son des cornemuses, puisque Josué avait des intelligences dans la ville par le moyen de Raab la prostituée. Dieu fait tomber les murs, pour faire voir qu'il est le maître de tous les événements. Les Amorrhéens étaient déjà écrasés par une pluie de pierres tombées du ciel ; il n'était pas nécessaire que Dieu arrêtât le soleil et la lune à midi, pour que Josué triomphât de ce peu de gens qui venaient d'être lapidés d'en haut. Si Dieu arrête le soleil et la lune, c'est pour faire voir aux Juifs que le soleil et la lune dépendent de lui.

Ce qui me paraît encore de plus favorable à la poésie, c'est que le sujet est petit, et les moyens grands. Josué ne conquit, à la vérité, que dix-huit lieues de pays mais la nature entière est en convulsion pour le pays d'Éphraïm. C'est ainsi qu'Énée, dans Virgile, s'établit dans un village d'Italie avec le secours des dieux. Le grand avantage que vous avez sur Virgile, c'est que vous chantez la vérité, et qu'il n'a chanté que le mensonge. Vous avez l'un et l'autre des héros pieux, ce qui est encore un avantage. Il est vrai qu'on pourrait reprocher quelques cruautés à Josué, mais elles sont sacrées, ce qui est un grand avantage encore. Jugez, monsieur, quel est mon regret de n'avoir pu lire, dans ma terre non promise, votre poème sur la terre promise, qui me fait concevoir de si grandes espérances.

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. »

 

1 Antoine-Henri Bérault de Bercastel, né près de Metz vers 1720, mort vers 1800, est auteur de la Conquête de la Terre promise, poème, 1766, deux volumes in-8°, et d'autres ouvrages.

Voir : https://data.bnf.fr/fr/see_all_activities/13011353/page1

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Henri_de_B%C3%A9rault-Bercastel

L'édition Commentaire historique, très inexacte intitule la lettre :  « Lettre à un ecclésiastique, auteur d'un poème épique sur la conquête de la terre promise, en douze chants, imprimés à Paris, chez Delain libraire rue Saint-Jacques en 1766, avec un privilège du roi ». L'édition de Kehl ajoute le nom de Béraud et la date , mais n'améliore pas le texte

Voir : lettre 6788 à l'abbé Bérault : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut

2 A. -H. de Bérault-Bercastel : La Conquête de la terre promise, 1766 : https://books.google.fr/books?id=VktaAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Quoi qu'en dise V* cet ouvrage a dû lui être remis car il figure dans sa bibliothèque : https://c18.net/vll/vll_fiche.php?id_vo_vll=351

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21/08/2022 | Lien permanent

je me suis chargé de ces rogatons

... Que dites-vous de ceux-ci : https://www.exemplaire-editions.fr/projets/financement-pa...

rogatonsBloodyMary02-04.jpg

That's life !

 

 

« Au [baron Melchior von Grimm ?]

29 janvier 1768 1

Puisque votre ami, monsieur, veut absolument avoir les polissonneries 2 que vous méprisez, je les lui envoie sous votre enveloppe . Je n'en fais pas plus de cas que vous , et c'est bien malgré moi que je me suis chargé de ces rogatons .

Votre très humble et très obéissant serviteur

Brossier . »

1 Édition Correspondance littéraire qui intitule la lettre :  « Lettre de M. Brossier de Lyon, du 29 janvier 1768 ». Clogenson identifie le destinataire comme Grimm, ce qui peut être exact .

2Sur ces « polissonneries », voir lettre du 27 janvier 1768 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/08/29/il-importe-beaucoup-que-les-juges-ne-s-accoutument-pas-a-se-6458729.html

On y retrouve d'ailleurs le nom de Brossier . Brossier était censé un habitant de Lyon; c'est un des noms que Voltaire mettait quelquefois par précaution au bas de ses lettres.

Nous ne citerons que cet exemple, pour montrer les précautions que M. de Voltaire était obligé de prendre en éclairant les hommes par des ouvrages philosophiques, et en servant l’humanité dans la défense des Calas et des Sirven. Ses lettres étant souvent interceptées, il en écrivait d’ostensibles sous son nom, et d’autres sous des noms supposés. C’était un M. Boursier, un M. Lantin, un M. Écr. l’inf…, ou Écrlinf. De là les contradictions apparentes touchant certains ouvrages qui servaient de prétexte pour le persécuter. (Kehl.)

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04/09/2023 | Lien permanent

Voilà de bons citoyens dans ce siècle philosophe et calculateur!

Ce titre en pensant (ce jour où j'écris cette note, 17/8/2010) à ces foutus "gens du voyage" qui à Bordeaux font leur loi, eux aussi . Mais que fait la police ?

Que tous ceux qui se font fait verbaliser pour défaut de disque bleu, stationnement mordant sur un passage clouté, dépassement de temps au parc-mètre, enfin toutes ces infractions qui mettent la nation et la sécurité des citoyens en péril, que tous ceux-là , -dont je fait partie-, se mettent à entraver la circulation . je vous fiche mon billet que ça se finira avec un mot d'amour tarifé de l'administration.

Y'a pas de justice, le quidam isolé reçoit des baffes (symboliques ) et paye , les emmerdeurs unis sont reçus par les autorités . Je mets au défi les gendarmes d'honorer cette foule de parebrises de "papillons" mérités. Non seulement ils ne paient rien pour leur nuisances, mais en plus il faut les subventionner .

Vu à la télé ! Oui, je vous ai vus, profiteurs de bas étage .

Si j'ai bien compris, un motif de refus de terrain d'accueil est la proximité d'une aire de déchetterie , c'est vrai, j'ai connu mieux comme environnement . Cependant, je dois vous signaler qu'à chaque passage de SDF de luxe de votre sorte, les déchetteries locales se voient garnies discrètement d'un monceau de déchets à l'extérieur de leur clotures . Flemme, je m'en-foutisme, imbécilité, je vous laisse le choix de vos motifs .

Messieurs et mesdames je ne vous salue point !

 

 

 

 

 

« A Marc-Pierre de Voyer,comte d'Argenson


Aux Délices, 20 août [1755]

 

Il m'est impossible, Monseigneur, de vous envoyer votre contreseing. Celui qui en a si indignement abusé est à Marseille. C'est un intrigant fort dangereux. Ce Grasset [i] m'a montré des contreseings chancelier et Berryer avec les vôtres. Il écrit souvent à M. Berryer, qui est fort poli, car il signe un grand votre très humble à ce valet de libraire. On dit qu'il fait imprimer des horreurs à Marseille. J'oubliais de vous dire qu'il est réfugié, et qu'il est de moitié avec un capucin défroqué, auteur du Testament politique du cardinal Albéroni [ii]. Ce capucin , appelé ici Maubert, est à Genève avec des Anglais, et outrage impunément, dans ses livres, le roi , le ministère et la nation. Voilà de bons citoyens dans ce siècle philosophe et calculateur!


Le prince de Wurtemberg avait auprès de lui un philosophe de cette espèce, qu'il me vantait fort, et qu'il mettrait au-dessus de Platon : ce sage a fini par lui voler sa vaisselle d'argent [iii].


Je ne vis plus qu'avec des Chinois. Mme Denis, du fond de La Tartarie, vous présente ses respects, et moi les miens. Je vous serai bien tendrement attaché tant que je vivrai.


V. »


i Grasset, arrêté à Genève, avec qui V* a eu des démélés à propos de La Pucelle : cf. lettre du 28 jullet à d'Argental.

ii V* écrit que Grasset a dit tenir de Maubert de Gouvest la feuille de La Pucelle litigieuse.

iii Ce qu'écrit à peu près le prince à V* le 2 mai.Il parle d'Hancarville, protégé de la comtesse de Bentinck ; cf. lettre du 11 octobre 1752.

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20/08/2010 | Lien permanent

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