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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

très bon discours contre la persécution

... ( ou peu s'en faut ) qui met fin à l'interminable et couteux feuilleton de Notre-Dame-des-Landes . Reste à résoudre le problème des Zadistes ( qui signent d'un Z qui veut dire Zéro ! ), hors-la-loi tolérés et encore impunis ; pour autant que je sache les troubles à l'ordre public sont des délits et la dégradation des biens aussi, souffrez qu'on détruise ce que votre illégalité a permis . Messieurs et mesdames vous êtes priés de rendre cet endroit aussi propre que vous l'avez trouvé en arrivant , c'est la moindre des choses .

Une cabane construite sur la route traversant la Zad de Notre-Dame-des-Landes, le 9 janvier 2018 © LOIC VENANCE AFP

Bel exemple d'abus ! à raser

 

 

« A Paul-Claude Moultou

J'ai l'honneur de renvoyer à monsieur Moultou ce très bon discours contre la persécution, dont je le remercie . Je le supplie de vouloir bien faire remettre chez M. Souchay, la pièce sacerdotale 1 cachetée .

L'affaire des Calas a été rapportée, et très bien rapportée par M. de Crosne . Si monsieur Moultou a quelques nouvelles, je le prie d’avoir la bonté de m'en faire part . Je suis toujours aveugle, je ne sais pas quand cela finira .

Ferney 17è février [1763] »

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17/01/2018 | Lien permanent

S’il sent qu’il se soit trompé il doit réparer son injustice ou du moins son erreur . Il n’a fait ni l’un ni l’autre, et

... No comment ! la liste de ceux qui sont de cet acabit est longue comme celle des contaminés du Covid-19, du juge au simple péquin .

 

 

« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence

Vraiment, monsieur, je croyais vous avoir envoyé la lettre que vous me demandez ; la voici 1, quoiqu’elle n’en vaille pas trop la peine. Je suis toujours très étonné que le parlement de Toulouse soit demeuré dans cette affaire dans une inaction qui ne peut être que honteuse. S’il croit avoir bien jugé les Calas, il doit publier la procédure, pour tâcher de se justifier . S’il sent qu’il se soit trompé il doit réparer son injustice ou du moins son erreur . Il n’a fait ni l’un ni l’autre, et voilà le cas où c’est le plus infâme des partis de n’en prendre aucun.

On me mande de Languedoc que cette fatale aventure a fait beaucoup de bien à ces pauvres huguenots, et que depuis ce temps-là on n’a envoyé personne aux galères pour avoir prié Dieu en pleine campagne en vers français aussi mauvais que nos psaumes latins 2.

Adieu, monsieur ; vous ne sauriez croire combien je suis sensible au bien que vous faites dans votre province.

12è octobre 1765

Mille respects à mademoiselle votre fille, qui sera bientôt madame. »

1 Lettre datée du 24 auguste. (Georges Avenel.)

2 Passage dans le ton du Pot pourri.

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11/02/2021 | Lien permanent

si ses dépêches lui laissaient le temps de lire

... Peut-être, je dis bien peut-être, que cet énergumène de Donald Trump cesserait d'abreuver le monde de ses inepties et rodomontades, quand ce ne sont pas de purs appels au meurtre . Non au caillou, oui au Colt ! Inculte irrécupérable, adepte du charbon  propre  .

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

12è novembre 1763 1

Mes chers anges, j'écrivais à M. Hume lorsque j'ai été prévenu par sa lettre . Je lui envoie les Remarques sur l'histoire générale que vous n'avez pas désapprouvées . Je vous supplie de vouloir bien lui faire tenir son paquet . J'y joins un nouvel exemplaire pour vous, qui pourrait aussi amuser M. le duc de Praslin, si ses dépêches lui laissaient le temps de lire .

J'y joins un très petit morceau pour la Gazette littéraire, il vous paraîtra assez curieux . Je vous annonce un jeune M. Turretin 2, qui je crois sera de votre goût, et je me mets toujours à l'ombre de vos ailes .

V. »

1 L'édition de Kehl fond cette lettre, abrégée, dans celle du 19 novembre 1763 ;

 voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/07/correspondance-annee-1763-partie-35.html

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05/11/2018 | Lien permanent

je prends d'ordinaire fort peu de part à toutes les nouvelles

... Télévisées ! je préfère la radio, plus rapide plus fluide, sans images qui tournent en boucle faute de trouver de nouveaux sujets .

 Les quotidiens remplis de rubriques des chiens écrasés ne m'attirent pas non plus .

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« A Étienne de Champflour 1

lieutenant général de Clermont

à Clermont-Ferrand

en Auvergne

J'ai lu, monsieur, dans les gazettes un article qui m'a fait frémir et qui vous regarde 2; vous savez qu'il y a longtemps que je m'intéresse à vous; je vous prie de vouloir bien me mander ce qui en est . Je suis retiré du monde dans d'assez belles terres sur les frontières de Genève et de la Suisse, et je prends d'ordinaire fort peu de part à toutes les nouvelles ; mais celle-ci vous a rappelé à mon souvenir, et j'ai senti réveiller en moi tous les sentiments de mon ancienne amitié ; je ne sais si monsieur votre père est encore en vie 3, je le plaindrais bien d'avoir été témoin d'une catastrophe si cruelle ; je voudrais savoir si madame votre femme 4 n'est point la sœur de M. de La Porte , trésorier des pays conquis ; il est fort mon ami et c'est une raison de plus qui m'attache à votre famille ; vous me ferez plaisir de me tirer de l'inquiétude où cette triste nouvelle m'a mis . J'ai l'honneur d'être, monsieur, avec tous les sentiments que vous méritez, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire

gentilhomme ordinaire du roi

comte de Tournay, à Tournay

pays de Gex par Genève

30 mars [1759] »

2 Le 14 février 1759, la sœur d’Étienne de Champflour, Jacquette, avait été assassinée par Pierre Roussillon, chanoine de la cathédrale de Clermont-Ferrand .Voir : http://gazetier-universel.gazettes18e.fr/numero/affiches-de-bordeaux-1758-1784/16-0

et : http://www.vieillard.fr/dossiers/dossiers.php?id_dossier=6

3 Jacques de Champflour était mort le 9 août 1745 .

4 Marguerite-Louise-Antoinette de La Porte, qui avait épousé Étienne en 1739 était en effet la sœur de Louis-Antoine de La Porte .

 

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17/05/2014 | Lien permanent

J'ai le cœur plus tendre qu'un autre, parce qu'heureusement je suis loin des rois et des courtisans qui l’endurcissent

... http://www.deezer.com/track/64213532

 

DSCF2305 coeur tendre.png

 

 

 

« Au comte Hermann Karl von Keyserlingk 1

[23 décembre 1758]

Monsieur, après avoir eu l'honneur de vous écrire, et de vous envoyer une lettre pour M. de Showalow votre ami, j'ai reçu celle dont vous m'honorez 2 . Je suis sensiblement touché de votre perte et de votre affliction 3 ; je ne savais pas lorsque je vous souhaitais toutes les félicités dont vous êtes si digne que vous eussiez essuyé un si grand malheur ; je n'ai l'honneur de vous connaître que de réputation, on m'a dit combien vous êtes aimable, et plus vous avez été aimé de madame votre femme, plus la sensibilité de votre cœur vous rend à plaindre . La philosophie est quelquefois bien impuissante dans de pareilles occasions ; la société seule de vos amis peut soulager votre douleur . Il paraît que personne n'est plus fait pour avoir des amis que vous , si on peut en avoir à la cour . J'ai le cœur plus tendre qu'un autre, parce qu'heureusement je suis loin des rois et des courtisans qui l’endurcissent . Ce cœur s'intéresse véritablement à tout ce qui vous regarde, et je voudrais pouvoir vous en donner des preuves .

Voici ma réponse aux papiers que vous avez bien voulu avoir la bonté de m'envoyer de la part de M. de Schowalow ; j'use de la liberté que vous me donnez .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je dois à Votre Excellence . »

1 Baron , puis comte en 1742, au service de la Russie , (1695ou 96- 1764 ou 65) . On dit qu'il est associé aux fameuses Variations Goldberg que Bach aurait composées afin de bercer les insomnies du comte Hermann Karl von Keyserlingk .

Reichsgraf Hermann Carl von Keyserlingk who was the Russian ambassador to Saxony helped Johann Sebastian Bach to get the title Court composer to the King of Poland and the Elector of Saxony, received from Frederick Augustus I of Saxony in 1733.

Voir : http://en.wikipedia.org/wiki/Herman_Karl_von_Keyserling

2 Lettre inconnue .

3 Nous avons ici une vraie lettre de condoléances ; vois page 5 : http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1015&context=modlangfrenc

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07/01/2014 | Lien permanent

Je désire fort que la nécessité où l'on est de chercher des diversions à tant de désastres ramène un peu les hommes aux

 ... Hélas ! cent fois hélas ! comment trouvera-t-on quelque consolation dans les belles lettres face au drame de Lampedusa ?

Les belles lettres ont leurs limites face à la misère et face à l'exploitation des miséreux . Il faudra chercher une autre consolation, une vie décente, avant que de pouvoir goûter la beauté et l'intérêt d'écrivains tels que Voltaire . Combien de générations seront nécessaires ? Il y en a déjà eu trop de perdues . Je rêve/cauchemarde à l'idée que tous les salauds armés s'entretuent au plus tôt et laissent vivre aussi heureusement que possible les peuples asservis enfin libres . On dansera sur leurs tombes, ce n'est pas très chrétien, ni philosophique, mais comme on dit "y'en a marre !"

 http://xalimasn.com/podcasts/videos/ecoutez-lhymne-de-yen-a-marre/

 

y-en-a-marre-le-27.jpg

 

« A M. Pierre ROUSSEAU,

à Liège.

A Lausanne, 24 août 1758

En revenant de Shuuetzingen, monsieur, j'ai reçu à mon passage les deux lettres 1 que vous avez bien voulu m'écrire. Il est vrai que les choses écrites à M. Darget 2 avec la liberté de l'amitié ne devaient pas être publiques, et que ma lettre n'a pas été imprimée bien fidèlement mais c'est là un des plus légers chagrins qu'on puisse avoir dans ce monde. Ces bagatelles sont confondues dans la foule des malheurs publics.

Je désire fort que la nécessité où l'on est de chercher des diversions à tant de désastres ramène un peu les hommes aux belles-lettres, qui sont toujours consolantes. Votre Journal,3 monsieur, sera continuellement une des plus agréables lectures qui puissent amuser les gens de goût. Je n'aurais guère que des fleurs très-fanées à vous offrir pour votre parterre et d'ailleurs on dit qu'il y a des épines qui blesseraient certains lecteurs délicats. Si jamais je fais des psaumes, je vous prierai d'en farcir votre livre, mais je le ferais tomber. En attendant, je le lis avec un très-grand plaisir.

J'ai l'honneur d'être etc . »

1 Qui ne nous sont pas parvenues .

 

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05/10/2013 | Lien permanent

comme cette lettre passera par la France, c'est encore une raison pour ne rien dire

 ... Qui risque de déplaire, à qui que ce soit détenant une part de pouvoir .

Ce triste constat au XVIIIè siècle est aisément transposable au XXIè qui a vu et voit encore le "scandale" (?!) des écoutes , l'espionnage à grande échelle des télécommunications au profit prétendu de la sécurité d'Etats .

 Pourtant ...

 ne-rien-dire.jpg

 

« A Louis-Elisabeth de La Vergne, comte de TRESSAN 1

7 juin [1758]

M. de Florian ne sera pas assurément le seul, mon très-cher gouverneur, qui vous écrira du petit ermitage des Délices; c'est un plaisir dont j'aurai aussi ma part. Il y a bien longtemps que je n'ai joui de cette consolation. Ma déplorable santé rend ma main aussi paresseuse que mon cœur est actif; et puis on a tant de choses à dire qu'on ne dit rien. Il s'est passé des aventures si singulières dans ce monde qu'on est tout ébahi, et qu'on se tait; et, comme cette lettre passera par la France, c'est encore une raison pour ne rien dire. Quand je lis les Lettres de Cicéron, et que je vois avec quelle liberté il s'explique au milieu des guerres civiles, et sous la domination de César, je conclus qu'on disait plus librement sa pensée du temps des Romains que du temps des postes. Cette belle facilité d'écrire d'un bout de l'Europe à l'autre traîne avec elle un inconvénient assez triste c'est qu'on ne reçoit pas un mot de vérité pour son argent. Ce n'est que quand les lettres passent par le territoire de nos bons Suisses qu'on peut ouvrir son cœur. Par quelque poste que ce billet passe, je peux au moins vous assurer que vous n'avez ni de plus vieux serviteur, ni de plus tendrement attaché que moi. Peut-être, quand vous aurez la bonté de m'écrire par la Suisse, me direz-vous ce que vous pensez sur bien des choses par exemple, sur l'Encyclopédie, sur la Fille d'Aristide, sur l'Académie française. N'aurai-je jamais le bonheur de m'entretenir avec vous? N'irai-je jamais à Plombières ? Pourquoi Tronchin ne m'ordonne-t-il point les eaux? Pourquoi ma retraite est-elle si loin de votre gouvernement, quand mon cœur en est si près ?

Mille tendres respects.

Le Suisse VOLTAIRE. »

 

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24/08/2013 | Lien permanent

Pourquoi des nations commerçantes se font-elles la guerre ? Elles y perdent l'une et l'autre

Il n'est pas toujours question de guerres avec troupes armées, sang à la une, tripes à l'air, comme Volti l'évoque ici .

De nos jours, bien sûr, ce type d'exercice existe toujours, et pas seulement sur console vidéo . Les nations commerçantes se font des guerres économiques , et puis, comme les pertes l'emportent sur les gains, tentent de trouver des solutions dans l'urgence .

Maître Sarko , que je vois diminué par sa récente paternité, lance des ultimatums avec dates butoirs pour pouvoir rentrer pouponner le plus tôt possible . Est-ce la bonne attitude ? Franchement, je ne pense pas que ce soit la plus mauvaise non plus . La partie de poker menteur continue .

Le sang coulera plus tard , anonymement , loin des responsables .

Aux dernières nouvelles, l'ennemi héréditaire, perfide Albion, joue solo pour ne pas toucher à ses avantages ; rien de nouveau sous le soleil , la City mène toujours le bal .

Voir , en 1776 :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de_la_richesse_des_nations

 

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« A M. le conseiller François TRONCHIN i

Délices, 5 mars [1755].

Les eaux du Rhône, monsieur, ne sont pas aussi dangereuses qu'on me l'avait dit; celles de la mer Atlantique et de la mer du Sud le sont un peu davantage ii. Je ne leur confierai plus mon bien; mais je me tiens très-heureux sur terre dans notre acquisition commune des Délices.

Voilà donc les Anglais qui vont prendre nos vaisseaux, si cela est, je renvoie mes maçons et mes charpentiers. Pourquoi des nations commerçantes se font-elles la guerre ? Elles y perdent l'une et l'autre. Il est honteux que les négociants de tous les pays n'aient pu établir entre eux la neutralité, comme faisaient autrefois les villes hanséatiques. Il faudrait laisser les rois se battre avec leurs grands diables de soldats, et que le reste du monde se mit enfin à être raisonnable. »

 



 

 

ii V* est actionnaire de la Compagnie des Indes orientales, et les nouvelles alliances France-Autriche d'une part et Prusse-Angleterre font craindre un début des hostilités très proche ; ce sera la Guerre de Sept ans qui débutera le 16 juin 1755.

 

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09/12/2011 | Lien permanent

le feu peut se mettre tout d'un coup aux quatre coins de l'Europe; quel plaisir pour vous autres héros !

... De la finance !... Si on place cette phrase actuellement . Les traders eux aussi doivent penser à un consolant début d'hostilités boursières , souhaiter (-je le crains-) de véritables hostilités sur le terrain même . Il y en a toujours qui tirent les marrons du feu guerrier .

Nos neutres -ô combien ! - voisins Suisses , genevois en particulier, sont heureux et fiers d'avoir fichu la pâtée aux Savoyards le 12 décembre 1602 ; aimant l'argent et les bonnes affaires depuis toujours, ils ne dédaignent pas le plaisir de réussites guerrières .

 

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Voltaire, lui,  manie le second degré à la perfection et ne craint pas de passer pour un assoifé de sang de champs de batailles aux yeux d'un lecteur superficiel comme Roger-Pol Droit , pour ne pas le citer ! Volti connait bien les points faibles des guerriers , soit les armes à la main, soit séducteurs .

 

 

 

 

« A M. le maréchal duc de RICHELIEU .

Aux Délices, 27 août [1756]

Vraiment, monseigneur, je suis un plaisant homme pour venir faire ma cour à mon héros. Je suis dans mon lit, n'en pouvant plus, et j'ai une nièce qui se meurt ce n'est pas votre protégée Denis, c'est sa sœur 1. Conservez votre santé, un général d'armée en a grand besoin, et probablement vous ne vous en tiendrez pas à la prise de Mahon. Vous donnez à M. le duc de Fronsac une éducation singulière, je crois que peu de personnes de son espèce auront vu au même âge d'aussi grandes choses que lui. Je crois que ma chère Marie-Thérèse a bien envie de prendre ce temps-là pour reprendre, si elle peut, la Silésie. Nous attendons toujours des nouvelles consolantes de quelque petit commencement d'hostilités , le feu peut se mettre tout d'un coup aux quatre coins de l'Europe; quel plaisir pour vous autres héros !
Je meurs de douleur de ne pas venir vous contempler tout rayonnant de gloire. Je me dépique en vous fourrant dans une grande diable d'Histoire générale que j'ai commencée par Charlemagne, et que je finis par vous. J'ai pris l'expédition de Mahon pour ma dernière époque. Cela me soulage dans mon état de malingre. Je fais mille vœux pour vous. Jouissez longtemps et gaiement de toute votre gloire, et conservez vos anciennes bontés pour votre ancien adorateur. »

 

1 Marie-Elisabeth de Fontaine .

 

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13/08/2012 | Lien permanent

En qualité de tragédier j'aime toutes ces révolutions-là passionnément

Non, non ! il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre .

Tragédier est un métier qui existe, na ! puisque Volti le veut, puisqu'il l'est !

Mais peut-être coquille ?

Oui, bien sûr ! mais c'est dommage de n'avoir pas le métier de tragédier  .

 

 

Je pense qu'il apprécierait les révolutions récentes qui ont chassé ,ou vont renverser, des dictateurs .

Passionnément :   http://www.deezer.com/listen-4614613

http://www.deezer.com/listen-1710126   : ... correct !

 

 

Dans la lettre que j'ai mise en ligne ce jour pour le 3 octobre 2010 , on voit que Volti n'appréciait pas qu'on lutte pour garder le Canada, et on le lui reprochera le fameux "quelques arpents de neige", et la fête donnée lors de la perte de ce territoire . Il fêtait alors l'arrêt d'une guerre, le Canada étant à ses yeux une "cause éternelle de guerre et d'humiliation", les Anglais étant "cinquante contre un" . Et je pense qu'il a encore vu juste dans ce cas, comme dans bien d'autres . Son côté frileux s'est-il, peut-être, inconsciemment glissé dans cette option ?

 

"N'est-il pas absurde que la France ait dépensé tant d'argent en Amérique pour y être la dernière des nations d'Europe ?"

Vous pouvez à loisir changer "Amérique" par tout autre pays qui vous vient à l'esprit, où nous avons guerroyé, pour de nobles motifs économiques camouflés en noble raisons démocratiques . Je suis sûr qu'avec Volti et son esprit réaliste, nous n'aurions pas eu besoin de cellules de crise pour éviter des faillites de pays entiers, et un certain futur père n'aurait pas eu , ainsi que toute la sainte famille des candidats à la présidentielle,-  le désagrément d'interrompre ses vacances déjà si courtes (eh ! oui, ma bonne dame ! c'est dur d'être président !) .

 

révolutions.jpg

 

Mise en ligne en date du 3 octobre 2010, d'une lettre du 3 octobre 1760 à Chauvelin, rédigée le 12 août 2011 .

http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/08/12/si-j-osais-je-vous-conjurerais-a-genoux-de-debarrasser-pour.html

 

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12/08/2011 | Lien permanent

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