23/12/2012
Ma santé me rend le vin de France nécessaire
... Hips ! Et c'est un domaine, ma santé , où je m'efforce de mettre toutes les chances de mon côté, liquides rouges, rosés, blancs, avec ou sans bulles , toutes sources d'oligo-éléments bons pour mon corps d'athlète [sic]. L'essentiel dans ce traitement est de respecter une prise quotidienne comme me l'a prescrit le docteur Théodore Tronchin , vous n'avez qu'à le consulter, il confirmera . Il m'arrive de boire des vins étrangers, mais c'est seulement pour ne pas mourir ignare . Le traitement est encore plus actif lorsqu'il est pris et partagé entre amis, je vous l'assure .
"Jamais homme noble ne hait le bon vin" comme disait si justement frère Jean de Entommeurs . NDLR : femme noble est du même goût , évidemment .
Sur ce da mihi potum !
Aux Délices près de Genève 21 septembre [1757]
Monsieur, j'ai été déterminé par vos bontés à venir à Lausanne plus souvent que je ne faisais . Vous daignez me rendre ce séjour bien agréable . Ma santé me rend le vin de France nécessaire . Je ne sais si j'oserai en faire venir environ quatre tonneaux par an . Vous avez bien voulu permettre jusqu'à présent que je busse du vin de mon pays . Mais je crains d'abuser de votre condescendance . J'ignore si je dois vous prier de vouloir bien m'obtenir une patente que LE 2 donnent quelquefois aux étrangers à votre recommandation ou si je dois simplement m'en tenir à la bonté que vous avez toujours eue . Permettez moi de vous demander sur cela vos ordres . Rien n'ajoutera aux sentiments de la respectueuse reconnaissance avec lesquels j'ai l'honneur d'être
Monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire
gentilhomme ordinaire du roi . »
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
je risquerais volontiers des esquinancies pour jouir de la liberté et de la douceur helvétiques
... M'ont confié tour à tour quelques Français planqués fiscaux et ceux qui veulent le devenir , me confirmant ainsi qu'il est terriblement risqué de vivre en Suisse, le vin de la Côte [vaudoise] y étant propre, s'il n'était pas si cher, à décaper les éviers et remplacer SilitBang . Les Suisses sont de redoutables chimistes . Point de trou dans le gruyère, mais allure de passoire pour les estomacs .
Je ne me prononce pas sur le vin de Gégé 2par2 qui, lui, quand même, estime qu'une biture à la bière belge est plus douce , enfin je le suppose , sinon pourquoi aurait-il émigré , hein ?
Fond de gorge ?
« A M. Élie BERTRAND,
à Berne
Aux Délices, 21 septembre [1757]
Je vous écris, mon cher monsieur, en sortant de l'Orphelin de la Chine, qui a été assez bien joué. Je crois qu'incessamment vous aurez la même troupe à Berne; elle sera dans votre ville. Vous n'êtes pas gens à chercher votre plaisir ailleurs que chez vous. On ne parle plus du tout à Berne de la querelle qu'un 1 ou deux personnes très-méprisées ont voulu exciter. L'indignation contre ces brouillons subsiste, et leurs sottises sont livrées à l'oubli, digne punition des sots. Je vous remercie bien tendrement de toutes vos attentions obligeantes pour du vin que je voudrais bien boire avec vous. J'écris à M. le bailli de Lausanne, ne voulant rien faire sans son aveu. Il est vrai que le vin de la Côte me fait mal à la gorge; mais je risquerais volontiers des esquinancies 2 pour jouir de la liberté et de la douceur helvétiques. J'espère que ma maison de Lausanne sera prête pour le mois de novembre.
On m'écrit de Vienne que le combat 3 entre les Russes et les Prussiens a été entièrement à l'avantage des Russes, et que le comte de Dohna, que le roi de Prusse envoyait pour commander à la place du général Lehwald, est très-dangereusement blessé. On presse vivement à Vienne et à Ratisbonne la cérémonie du ban de l'empire. On s'attend, pendant ce temps-là, à une bataille entre les troupes du roi de Prusse et celles du prince de Soubise, vers Eisenach.
Si, après cela, nous avons la paix, il faut avouer qu'elle sera chèrement achetée. Il paraît ici une espèce d'Histoire du roi de Prusse ; c'est l'ouvrage d'un gredin, cela fait mal au cœur. J'ai peur que le fiscal de l'empire n'ajoute un chapitre à cette histoire.
Mille tendres respects à M. et à Mme de Freudenreich. Adieu, mon très-cher philosophe. »
1 Jacob Vernet : voir sa version des faits page 257 : http://archive.org/stream/viedejacobverne00budgoog#page/n265/mode/2up/search/vernet+et+voltaire
2 Voir : http://portail.atilf.fr/cgi-bin/getobject_?a.39:52./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/
3 Les Prussiens , commandés par le feld maréchal Hans von Lehwaldt, à Gross Jägerndorf, ont été sévèrement défaits le 30 août 1757 par les Russes sous le commandement du feld-maréchal comte Stepan Fedorovitch Apraksin . Le reste des informations données à V* ne sont pas exactes .Voir : http://www.histoire-fr.com/bourbons_louis15_6.htm
15:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2012
Il ne faut pas que cette campagne finisse sans quelque nouvelle bataille
... Electorale, il va sans dire , de nos jours .
Qui est encore assez va-t-en guerre pour envisager une bataille les armes à la main ? Hein ? dites-moi qui ? Les gangs marseillais ? Les pseudo-indépendentistes corses/vrais malandrins ? Les fous de Dieu bas de plafond , trouillards exécrables ? Les Israeliens ? Les Palestiniens ? Kim Jun Un ? Etc. Je m'arrête ici car sinon à l'établisssement de cette liste je vais y passer le réveillon.
Tiens, en parlant de réveillon, parlons volaille, et plus précisément coq ; ce malheureux volatile que je croyais en route pour une table de fête de ferrailleur , ce coq que j'aurais pu retrouver grâce à Interpol si vite appelé par Mam'zelle Wagnière, cette bestiole est de retour sur son clocher , qu'elle n'a en fait jamais quitté !! Il est tellement maigre, ayant passé près de deux cents ans sans becqueter la moindre graine, tel un mannequin anorexique, que l'ayant photographié de dos il n'était plus visible sur ma photo, c'est sot, ça c'est sur ! Ce matin il a pris la pose pour moi, et vous .
« A Jean-Robert TRONCHIN
à Lyon
21 [19] septembre [1757]
Mon cher correspondant permettez que je vous adresse ce petit billet pour M. de Laleu 1. M. et Mme de Montferrat 2 sont reçus à Genève comme vos amis doivent l'être . Le docteur a commencé par nous crever tous mais il nous guérira .
Je ne sais aucune nouvelle sinon que le roi de Prusse marche au prince de Soubise 3. Il ne faut pas que cette campagne finisse sans quelque nouvelle bataille . Nous n'en avons encore eu que trois . Il est doux d'être aux Délices . L'oncle et le nièce vous embrassent de tout leur cœur . »
1 Voir lettre du 23 août 1757 à Laleu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/12/12/vous-me-continuerez-vos-bons-offices-et-vos-soins-obligeants.html
2 Charles-Gabriel-Justin de Barral de Rochechinard, marquis de Montferrat . Voir page 12 : http://books.google.fr/books?id=xkoWAAAAYAAJ&pg=PR3&lpg=PR3&dq=Charles-Gabriel-Justin+de+Barral+de+Rochechinard,+marquis+de+Montferrat+.&source=bl&ots=z74nD-F4vi&sig=Yz7MDd4_mxuHJADlcSMV4MHE3NY&hl=fr&sa=X&ei=aOPVUMz5N4LB0QX79YCIAQ&ved=0CFQQ6AEwBw
3 Ce sera la bataille de Rossbach , défaite française ; voir lettre du 23 juillet 1757 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/11/23/vous-serez-heureux-par-vous-meme-et-voila-ce-que-les-philoso.html
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2012
j'ai renoncé à tout, excepté à aimer ma patrie et mes amis
... Et une amie très chère à mon coeur .
Sachez que l'amour de la patrie n'est pas idolatrie de ma part, bien loin de là heureusement . Je ne suis qu'un "imbécile heureux qui est né quelque part" comme dit Brassens .
Nulle fierté de coq gaulois lorsque retentit la Marseillaise , tant pis , j'ai perdu l'esprit de clocher aux cours de mes déménagements .
D'ailleurs, ce matin , comme pour me conforter dans mes idées, le coq de l'église de Voltaire a disparu (je ne sais pas quand exactement, ni où il est à présent ! ).
Seul l'esprit de Voltaire domine encore
« A M. Louis-François-Toussaint du RAVET de CHAMPBONIN 1
premier commis dans les bureaux des fortifications.
Aux Délices, route de Genève, 15 septembre [1757].
J'avais, monsieur, recommandé expressément qu'on vous envoyât les exemplaires reliés. J'apprends avec chagrin que les libraires sont tout aussi malhonnêtes qu'autrefois; rien ne change; je vous en demande pardon. On vous a présenté là un énorme fatras; je vous crois heureusement trop occupé pour avoir le temps d'y jeter la vue. Je vous fais mon compliment sur tous les nouveaux ouvrages faits à Mardick 2. La gloire de la France est rétablie de toutes façons. Je m'y intéresse du fond de ma retraite, dans laquelle j'ai renoncé à tout, excepté à aimer ma patrie et mes amis. Je vous réponds un peu tard, parce que je ne suis revenu que depuis peu de jours à mon petit ermitage. Je plante d'un côté, je bâtis d'un autre. Il faut occuper doucement sa vieillesse.
Ne m'oubliez pas, je vous prie, auprès de madame votre mère, quand vous lui écrirez, et comptez toujours sur le souvenir et sur l'amitié du Suisse.
V... »
1 Fils de Mme Anne-Antoinette-Françoise Paulin du Raget de Champbonin , le « gros chat », « l'aimable champenoise », voisine de Cirey, amie d’Émilie du Châtelet . Il avait, en 1738, servi quelquefois de secrétaire à Voltaire, pendant son séjour à Cirey . En 1737, V* avait eu le projet de lui faire épouser sa nièce Marie-Louise Mignot qui préfèrera M. Denis .
2 Remise en état des fortifications et du port ; http://www.actuacity.com/dunkerque_59140/monuments/
17:21 | Lien permanent | Commentaires (2)
entamer des négociations . Cela vaut mieux que d'entamer des provinces
... Et les ruiner , n'est-ce pas messieurs les gros capitalistes ? Mais bon, le partage ne vous intéresse que si vous avez le gâteau et l'ouvrier les miettes tombées de la table .
A l'est tout est nouveau !
« A Jean-Robert Tronchin
banquier à Lyon
Aux Délices 13 septembre [1757]
Je crains toujours les prêtres ; ce chanoine de Soleure m’excommuniera . Mais il faut s'armer de patience contre les excommunications injustes . Je vous ai déjà fait ma confession , mon cher correspondant, je vous ai accusé un petit tonneau contenant non pas cent cinquante bouteilles mais cent trente trois demi-bouteilles 1, tonneau arrivé à Genève, tonneau envoyé dans ma petite cave par M. Cathala, tiré le lendemain, essayé le surlendemain et bu en partie à votre santé . Je suis innocent, tirez-vous d'affaire avec l’Église comme vous pourrez . Pour moi je m'en lave les mains et surtout le gosier .
Oui, j'ai reçu toutes les pancartes palatines 2 et je vous demande pardon si je ne vous l'ai pas dit en son temps car je voudrais être exact . On dit qu'on parle à La Haye d'entamer des négociations . Cela vaut mieux que d'entamer des provinces . Est-ce que le ministère de France voudrait rendre la Maison d’Autriche toute puissante pour avoir le plaisir de se venger aujourd'hui et pour être accablé un jour ? Mais il ne m'appartient que de meubler ma maison de Lausanne et de planter des pêchers aux Délices . Mme Denis se joint à moi pour vous remercier de toutes vos bontés .
Nous avons diné hier chez le docteur et nous dinons aujourd’hui chez monsieur votre frère avec les inoculés 3.
V. »
1 Voir lettre du 23 juillet1757 à Tronchin J-R. : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/11/25/nous-avons-trouve-qu-ils-n-en-avaient-avale-que-vingt-boutei.html
2 Les accords écrits concernant le prêt en viager de 130 000 livres à l’Électeur palatin, reçus début août 1757 de la part de « Son excellence monsieur le baron de Becker [Heinrich Anton von Beckers] ministre d’État et de conférence à Manheim » et voir lettre de l’Électeur palatin Charles Théodore du 15 août 1757 : page 246 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f249.image
3 Inoculation de la variole, ancêtre du vaccin, par le docteur Théodore Tronchin . Le frère ici, est François .
16:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2012
ni rois, ni parlements, ni prêtres. J'en souhaite autant à tout le genre humain
... Pour autant qu'il applique le "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ! ", doublé du "aime ton prochain comme toi-même" .
Mais je crois entendre encore le "Tu te crois encore au pays des Bisounours !" qui me ramène à la dure réalité du meilleur des mondes possibles, hélas .
Ni hommes, ni chiens, ni carnivores ...
Autres : Moutons : http://www.deezer.com/track/7781173
« A madame Marie-Ursule de KLINGLIN, comtesse de LUTZELBOURG.
Aux Délices, 12 septembre [1757].
Voilà de grandes révolutions, madame, et nous ne sommes pas encore au bout. On dit que dix-huit mille Hanovriens viennent de débarquer à Stade. Ce n'est pas une petite affaire. Je souhaite que M. de Richelieu pare sa tête des lauriers qu'on a fourrés dans sa poche. Je souhaite à monsieur votre fils honneur et gloire sans blessure, et à vous, madame, une santé inaltérable. Le roi de Prusse vient de m'écrire une lettre très- touchante mais j'ai toujours l'aventure de Mme Denis sur le cœur. Si je me portais bien, j'irais faire un tour à Francfort dans l'occasion. On dit que, malgré les belles et bonnes paroles du roi, messieurs des plaids font encore les difficiles 1. Je ne puis le croire. Mais tout cela importe fort peu à un philosophe qui vit dans la retraite, et qui n'a ni rois, ni parlements, ni prêtres. J'en souhaite autant à tout le genre humain. Adieu, madame.
L'oncle et la nièce vous seront toujours bien attachés. »
1 Voir pages 99-100 à partir de « Dans le même temps le roi ... » : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113321/f102.image
16:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y a bien du temps que j'ai fait vœu de ne lire aucun journal
... Je suis las des nouvelles de chiens écrasés et des stériles bisbilles politiques . Le rapport qualité/prix des baveux flirte avec le néant, d'où mon enthousiasme chaque jour renouvelé pour la correspondance voltairienne .
Que dire de mieux ?
« A David-Louis CONSTANT de REBECQUE, seigneur d'HERMENCHES 1
Aux Délices 12 septembre [1757]
Vous avez grande raison monsieur ; la passion a plus de part que l'intérêt à tous ces grands mouvements et jamais on n'a pu mieux appliquer le vers d'Horace
Quidquid delirant reges plectuntur Achivi 2
Je doute fort des quatre-vingt-cinq mille hommes . Le roi de Prusse vient de m'écrire qu'il ne lui reste qu'à vendre cher sa vie et les restes de la liberté germanique etc 3. J'ai été attendri de sa lettre et je me suis souvenu que je l'avais aimé . Mais mon goût pour la liberté et pour la retraite l'emporte sur tous les rois . Puissent tous ces grands tourbillons qui entrainent tant de provinces ne vous point empêcher de venir cet hiver donner le mouvement et la vie à Lausanne . Venez être sultan, roi, républicain, et amant . Sous quelque forme que vous paraissiez vous serez les délices de la société . Je n'ai plus qu'une vieillesse languissante à vous offrir mais vous la ranimerez . Les tailleurs et les plumassiers vont être employés . On vous cherche des virtuoses pour votre orchestre . Votre présence hâtera tous les préparatifs . Il se pourra faire que quelques Parisiens viennent à nos fêtes . Si les hommes étaient sages voilà à quoi ils passeraient une partie de leur temps . Cela vaut un peu mieux que de s'égorger et de se nuire .
J'ai entendu dire comme vous, monsieur, qu'on avait imprimé une prétendue lettre de moi dans le Mercure galant 4 à Paris il y a sept ou huit mois et que cette lettre a occasionné quelques sottises et quelques réponses à ces sottises dans une Mercure de Neuf Châtel 5. Je n'ai rien lu de ces ennuyeuses bagatelles . Elles sont méprisées à Genève où il y a beaucoup de gens d'esprit et de bon sens . Il y a bien du temps que j'ai fait vœu de ne lire aucun journal , ils sont presque tous faits par de pauvres diables qui prennent le parti qu'on veut pour un écu et qui inondent le public de pauvretés et de mensonges, être l'objet de leurs rapsodies c'est être condamné aux bêtes .
On dit ici que la flotte anglaise a déjà débarqué à Stade 6. Cet événement pourrait bien changer la face des affaires . On n'a point vu depuis Charlemagne tant de bruit pour si peu de chose . Vous regardez le spectacle de plus près et vous pourriez bien devenir acteur . Vous réussirez dans ce genre de tragédie comme dans le nôtre et je m'intéresserai toujours monsieur à tous vos succès avec le plus tendre attachement . Mme Denis vous présente comme moi ses obéissances .
J'oubliais de vous dire que monsieur votre frère 7 nous a crevés à la Sablière . Mon Dieu la belle situation ! Celle des Délices n'en approche pas . Adieu monsieur conservez vos bontés pour votre nouveau Suisse
V... »
2 De toutes les folies des rois, ce sont les Achéens qui portent la peine
3 Voir lettre du 29 août 1757 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/12/13/i...
4 Le Mercure de France s'est nommé galant jusqu'en 1716, et V* ironise en continuant à le qualifier ainsi .
5 Voir encore lettre du 29 août à d'Alembert .
6 La prétendue « armée d'observation » s'était retirée à Stade où elle devait être dissoute lorsque la convention de Klosterzeven serait ratifiée ; elle ne le fût pas , ce qui changera le cours des évènements .
7 Marc-Sanuel-François de Rebecque époux de Charlotte Pictet, habitait la Chablière près de Lausanne . Voir : http://gw0.geneanet.org/bourelly?lang=fr;pz=philippe+laurent+paul;nz=bourelly;ocz=0;p=marc+samuel+francois;n=constant+de+rebecque
15:31 | Lien permanent | Commentaires (0)