23/08/2021
Vous avez, Dieu merci, Messieurs, la coutume de ne jamais motiver vos jugements
... Ô talibans ! n'avez-vous donc jamais eu de mères pour vous attaquer ainsi aux femmes et les asservir . Êtes-vous si incapables de travailler, de créer, que vous ne connaissiez de métier que celui des armes et de l'anathème ? Heureusement, vous êtes comme les virus, vous qui ne pouvez vivre qu'en exploitant votre hôte, vous serez éradiqués immanquablement, le peuple afghan saura vous rejeter ; n'oubliez pas que les femmes sont invincibles .
Celles-ci sont l'espoir , les lumières .
Peut-on croire des tueurs : https://www.drumpe.com/2021/08/17/les-talibans-annoncent-...
« A Alexandre-Marie-François de Paule de Dompierre d’Hornoy, Conseiller
au Parlement
rue d’Anjou, au Marais
à Paris
30è mai à Ferney [1766]
Je vous suis sensiblement obligé des mémoires pour et contre Lally, et encore plus de l’espérance que vous me donnez de vous voir cet automne. J’avais fort connu ce Lally autrefois 1, et je l’avais connu pour un jeune homme violent et absurde. Je ne m’étonne point qu’il ait trouvé tout d’un coup le secret de se faire des ennemis de tous les officiers, et de tous les habitants de Pondichéry. Je ne doute pas qu’il n’ait été légitimement condamné, mais j’avoue que je ne vois pas pourquoi. Les mémoires ne contiennent que des injures assez vagues, et des récits confus d’opérations militaires dont un conseil de guerre aurait bien de la peine à juger. Il faut qu’il y ait eu des concussions, et cependant ses nombreux ennemis n’en articulent aucune. Le terme de concussion ne se trouve pas même dans l’arrêt. Vous avez, Dieu merci, Messieurs, la coutume de ne jamais motiver vos jugements, et vous êtes, je crois les seuls dans l’Europe qui soyez dans cet usage. Vous me feriez un extrême plaisir de me dire précisément sur quoi il a été condamné et à quoi se montait son bien. Je présume qu’il ne vous sera pas difficile de la savoir de vos confrères.
Je vous demande une autre grâce, c’est de vouloir bien m’instruire de l’édifiante affaire des capucins 2. J’ai un goût si décidé pour les gens de cette espèce que je m’intéresse vivement à tout ce qui regarde la sainteté de leur ordre, surtout quand il y a mort d’homme. Je souhaite que pareille aventure puisse arriver chez tous les moines ; on les rendrait tous à la charrue qu’ils ont quittée. Votre tante et moi, y gagnerions beaucoup; nous sommes au rang des meilleurs cultivateurs du royaume et nous manquons de manœuvres. Nous attellerions d’un côté six bœufs et de l’autre six moines, et nous verrions qui labourerait le mieux. On pourrait aussi trouver parmi leurs jeunes gens quelques bons sujets pour la comédie. Les cordeliers, surtout, ont la voix forte et sonore, et on prétend que c’est-ce qui manque à vos acteurs.
Adieu, Monsieur, j’embrasse tendrement neveux 3 et arrière-neveux 4 . Songez, je vous en prie à mes deux requêtes.
V »
1 Lally et V* militaient ensemble pour le prétendant Charles-Edouard en 1745-1746 ; la France avait préparé un débarquement en Angleterre avec Richelieu comme commandant des troupes. Lally a été condamné à mort et conduit bâillonné au supplice le 9 mai 1766 .
Et voir : https://docplayer.fr/213818563-Une-distance-de-dix-siecles-l-affaire-du-comte-de-lally-en-1811.html
2 « Est-il vrai que les capucins ont assassiné leur gardien à Paris » demande V* à Damilaville le 23 mai 1766 ; déception quand il apprendra que le supérieur s’est simplement suicidé.
3 La mère et le beau-père du destinataire, marquise et marquis de Florian .
4 Le destinataire et le neveu du marquis de Florian, futur fabuliste, (« neveu par ricochet. »de V*) ; Alexandre habite chez le marquis.
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22/08/2021
utile à la société en augmentant l’horreur du fanatisme, qui a fait tant de mal aux hommes, et qui leur en fait encore
... Qui sera le Voltaire du XXIè siècle contre les talibans et tous les fanatiques religieux ou se prétendant tels ? Et comme si ces horreurs n'étaient pas suffisantes, il faut ajouter le terrorisme institutionnel dans des Etats aux dirigeants despotiques .
Et pendant ce temps, des gugusses Anti-Pass se permettent de jouer aux martyrs dans les rues avant de se poser , bien nourris, devant leurs petits écrans, râleurs nombrilistes et menteurs .
« A Etienne-Noël Damilaville
30 mai 1766 1
Je me console, vendredi au soir, d’un très-vilain temps et des maux que je souffre par l’espérance de recevoir demain samedi, 31 du mois, des nouvelles de mon cher frère.
Il faut que je lui fasse une petite récapitulation de tous les objets de mes lettres précédentes :
1° Le buste d’ivoire de son frère, parti de Genève probablement le 14 mai, adressé, par la diligence de Lyon, au quai Saint-Bernard. à Paris ;
2° La Défense du président de Thou, dont il est bon de faire retentir tous les journaux, et dont il convient surtout d’envoyer copie au journal de Bouillon ;
3° Le recueil complet, que je suppose envoyé chez M. Chabanon ;
4° Un autre recueil complet, en feuilles, dont je vous supplie instamment de gratifier l’avocat-libraire Lacombe, quai de Conti ;
5° Un autre, relié, pour M. Thomas ;
6° J’accuse enfin la réception du mémoire d’Élie pour M. de La Luzerne, et des mémoires pour et contre ce malheureux Lally. Le factum d’Élie me paraît victorieux ; mais je ne sais pas quel est le jugement. Pour le mémoire de Lally, je n’y ai vu que des injures vagues ; le corps du délit est apparemment dans les interrogatoires, qui restent toujours secrets. Les arrêts ne sont jamais motivés en France, ainsi le public n’est jamais instruit.
Je suis bien plus en peine du factum en faveur des Sirven ; mais je ne prétends pas que M. de Beaumont se presse trop. Je fais céder mon impatience à l’intérêt que je prends à sa santé, et à mon désir extrême de voir dans ce mémoire un ouvrage parfait qui n’ait ni la pesante sécheresse du barreau, ni la fausse éloquence de la plupart de nos orateurs. Quelle que soit l’issue de cette entreprise, elle fera toujours beaucoup d’honneur à M. de Beaumont, et sera utile à la société en augmentant l’horreur du fanatisme, qui a fait tant de mal aux hommes, et qui leur en fait encore.
Je ne sais plus que penser de l’ouvrage de Fréret 2, je n’en entends plus parler. Vous savez, mon cher ami, combien il excitait ma curiosité. Il ne paraît rien actuellement qui soit marqué au bon coin. J’ai acquis depuis peu des livres très rares ; mais ils ne sont que rares. Je tâcherai de me procurer incessamment le recueil des vingt Lettres 3 de MM. Covelle, Beaudinet, et compagnie ; on ne les trouve point à Genève, où il n’est question que du procès des citoyens contre les citoyens. Je crois que, par ma dernière lettre, je vous ai prié d’envoyer à Lacombe deux petits volumes 4. Je vous recommande fortement cette bonne œuvre ; l’exemplaire vous sera très-exactement rendu avant qu’il soit peu. Si vous avez quelque nouvelle des capucins, ne m’oubliez pas ; vous savez combien je m’intéresse à l’ordre séraphique. Mes compliments à vos amis. Voici un petit mot pour Thieriot. Aimez-moi. »
1 Copie contemporaine Darmstadt B. où manquent les passages, au début : Il faut que je lui fasse […] 6° , et à la fin : Je crois que […] avant qu'il soit peu et Voici […] Aimez-moi . La copie Beaumarchais-Kehl n'identifie pas le destinataire .
2 Voir note sur la lettre du 1er avril 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/07/06/m-6325583.html
3 La collection des Lettres sur les miracles
4 Dans sa lettre du 26 mai 1766 Voltaire ne parle pas de deux petits volumes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/08/16/je-suis-toujours-en-peine-que-quelque-malin-ne-mette-le-nez-6332395.html
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21/08/2021
Les caractères imprimés parlent aux yeux bien plus fortement qu’un manuscrit. On voit le péril bien plus clairement ; on fait de nouveaux efforts, on corrige, et c’est ma méthode
... Bien que n'écrivant pas à la plume, j'ai , curieusement, une meilleure vision de mes fautes dactylographiques à la lecture du texte que je veux mettre en ligne avec Hautetfort que du même texte que j'ai tapé avec mon OpenOffice.org Writer habituel . Mise en page et police de caractères différentes sont alors bien parlantes . Lire et relire, corriger, l'effort est moindre quand on suit Voltaire .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI
30è mai 1766 1
Il y a plusieurs points dans la lettre du 21è mai dont mes anges m'ont gratifié . Je vais d'abord parler du pauvre ex-jésuite et du pauvre tripot . Mes anges doivent être convaincus de l’excès de l'indifférence de tout le public pour une pièce de théâtre qui n'est point jouée . Cela est mis au rebut comme des factums d'avocats dans des affaires jugées depuis longtemps, et ce n'est que par un hasard très singulier, ou par des peines infinies qu'on peut parvenir à reproduire sur la scène les enfants morts-nés . Quant à moi je trouve la pièce très bonne 2; mais aussi je la trouve d'un goût qui n'est pas celui du public . J'ai pensé, et je pense encore que lorsqu’on sert une viande dont personne ne veut, il faut la relever d'un ragoût piquant . Les remarques historiques sont ce ragoût . Elles me paraissent, encore une fois, curieuses et instructives, et tout à fait dans le goût du siècle . La pièce se fait certainement lire à la faveur de ces remarques, qui d'ailleurs justifient tous les sentiments que l'auteur a donnés aux personnages .
Je pense encore que si on doit reconnaître le style de quelqu'un, ce sera bien plutôt dans les vers que dans les notes . Ces vers, entre nous, me semblent écrits avec une correction et je ne sais quelle énergie à laquelle aucun homme du métier ne peut se méprendre, et je tiens qu'il faut avoir l'esprit bouché pour ne pas deviner l'auteur dès la première scène . Je tiens enfin que le tout ensemble compose un morceau de littérature singulier, et qu'une partie sans l'autre pourrait être fort insipide . La pièce fut-elle mieux écrite, elle révoltera par l'atrocité, si cette atrocité n'est pas justifiée par les mœurs du temps dont on voit dans les notes un portrait fidèle .
L’idée de faire imprimer le tout par Cramer m’était venue par deux raisons : la première, que j’évitais le honteux désagrément de passer par les mains de la police, qui peut-être se serait rendue difficile sur l’histoire des proscriptions, depuis les vingt-trois mille Juifs égorgés pour un veau, jusqu’aux massacres commis par les camisards des Cévennes. La seconde raison est que sur l’inspection d’une feuille imprimée, je corrige toujours vers et prose. Les caractères imprimés parlent aux yeux bien plus fortement qu’un manuscrit. On voit le péril bien plus clairement ; on fait de nouveaux efforts, on corrige, et c’est ma méthode. Je renonce cependant à ma méthode favorite pour satisfaire un libraire de Paris 3, qui est un véritable homme de lettres, fort au-dessus de sa profession, et dont je veux me faire un ami.
M. le duc de Praslin vous aura sans doute envoyé tout le manuscrit avant que vous receviez ma lettre, et vous serez en état de juger en dernier ressort. Je vous supplie très instamment de passer au petit ex-jésuite ces vers de Fulvie :
Après m’avoir offert un criminel amour,
Ce Protée à ma chaîne échappa sans retour. 4
J’ai eu dessein d’exprimer les débauches qui régnaient à Rome dans ces temps illustres et détestables . C’est le fondement des principales remarques. Je veux couler à fond la réputation d’Auguste ; j’ai une dent contre lui depuis longtemps pour avoir eu l’insolence d’exiler Ovide, qui valait mieux que lui.
Pour me consoler de ce triste sujet, je reçois dans ce moment une nouvelle esquisse en prose de la tragédie de M. de Chabanon . Il y aura certainement plus d'intérêt dans sa pièce que dans celle de l'ex-jésuite . Je crois qu'enfin il retournera à Paris dès que je lui aurai renvoyé son passeport […]. »
1 Voir note de la lettre de mars 1765 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/06/03/v... . A la fin du manuscrit original, cinq lignes ont été fortement biffées et la fin de la lettre a été enlevée .
Voir la version donnée dans http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/01/correspondance-annee-1766-partie-20.html
et : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6362
2 Octave
3 Lacombe .
4 Octave , Ac. I, sc. 1
08:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2021
la catastrophe ne me paraît annoncée dans aucun des actes
... Et pourtant si !
Comment voulez-vous croire des talibans qui font des promesses ponctuées à l'arme automatique . Comme faux jetons, il font partie de l'élite . Une partie du monde tente de faire réduire les mesures de rétorsion constatées et prévues contre les opposants et les coopérants avec les forces étrangères ces dernières années . Que faire quand on a des cinglés armés pour interlocuteurs : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/20/e...
Chapeau à ceux et celles qui osent manifester, surtout ne pas les laisser tomber
« A Michel-Paul-Guy de Chabanon
29è mai 1766 à Ferney
Je reçus hier, mon cher confrère, la nouvelle esquisse que vous voulez bien me confier. Ma malheureuse santé ne m’a pas permis encore de la lire . Je ne pourrai vous en rendre compte que dans trois ou quatre jours. J’ai pris, en attendant, la liberté de vous adresser un paquet que j’avais depuis longtemps pour M. Damilaville . Vous me ferez un très-grand plaisir de vouloir bien le lui faire rendre dès que vous serez arrivé à Paris.
Je viens de lire le sujet de la tragédie du pauvre Lally ; la catastrophe ne me paraît annoncée dans aucun des actes. Je vois bien que Lally s’était fait détester de tous les officiers et de tous les habitants de Pondichéry ; mais il n’y a dans tous ces mémoires ni apparence de concussion, ni apparence de trahison. Il faut qu’il y ait eu contre lui des preuves qui ne sont énoncées en aucune manière dans les factums. La pièce sera bientôt oubliée, comme les gazettes de la semaine passée. Il n’en sera pas de même d’Eudoxie 1 ou Eudocie . Vos talents et les soins que vous prenez m’en assurent. J’admire votre courage de faire deux plans en prose. Il faut être bien maître de son génie pour s’astreindre à un tel travail, et pour subjuguer ainsi le talent qui demande toujours à parler en vers. Vous me paraissez un bon général d’armée ; vous faites de sang-froid votre plan de campagne, et vous vous battrez comme un diable. Je m’intéresse à vos lauriers autant que vous-même. Je vous embrasse du meilleur de mon cœur. »
1 Eudoxie, , tragédie de Chabanon, en cinq actes et en vers, fut imprimée en 1769, in-12, sans avoir été représentée. Voir : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/CHABANON_EUDOXIE.xml
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19/08/2021
J'ai trouvé des passages charmants et originaux
... et c'est le moins que je puisse dire à la lecture de l'oeuvre voltairienne, en particulier les pièces choisies et mises en ligne par Mam'zelle Wagnière-LoveVoltaire , qu'elle en soit remerciée chaleureusement .
Il y a onze ans passés
« Au comte Giorgio di Polcenigo e Fanne
[Château de Ferney, près de Genève, 28 mai 1766 1
Je prends l'avantage de la présence de porteurs de lettres fidèles, vos concitoyens, pour vous dire que je me suis fait lire le petit poème du comte Nolini 2, et les autres qui le suivent, que vous m'aviez fait l'honneur de m'envoyer . J'ai trouvé des passages charmants et originaux dans ces agréables pièces héroï-comiques . Permettez-moi de vous dire tout simplement qu'en de telles matières les citoyens du Frioul n'ont pas à envier à la Seine, et à la Tamise leur Boileau et leur Pope .]
1 Figure dans l'édition Quirico Viviani, Lettere inedite d'illustri frulani del secolo XVIII o scritte da altri celebri a personnaggi friulani, 1826 . Le texte donné par cette édition est un texte français retraduit d'une traduction italienne contemporaine ( à voir à la bibliothèque d'Udine) . Une autre traduction italienne est conservée à la bibliothèque communale de Côme . On a ici retraduit la version anglaise de Th. Besterman .
2 Voir lettre du 25 mars 1766 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/06/30/on-peint-toujours-fort-bien-les-endroits-qu-on-habite-6324450.html
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
il y a deux ans que je ne sors plus de ma chambre, et c’est beaucoup que je sorte de mon lit
... Ô grand virus ! que ta puissance est grande !
Mais, sacré nom de Zeus, le vaccin va te mettre la pâtée .
Avant la fin de l'été, j'espère
« A Cosimo Alessandro Collini, Secrétaire
intime et Historiographe de S . A. E.
Mgr l’Électeur palatin
à Manheim
Voici le temps, mon cher ami, où j’éprouve les regrets les plus vifs. Mon cœur me dit que je devrais être à Schwetzingen, et aller voir tantôt votre belle bibliothèque, tantôt votre cabinet d’histoire naturelle 1. Mais il y a deux ans que je ne sors plus de ma chambre, et c’est beaucoup que je sorte de mon lit. La fin de ma vie est douloureuse ; ma consolation est dans les bontés de monseigneur l’électeur dont je me flatterai jusqu’au dernier moment.
Il y a longtemps que vous ne m’avez écrit. Votre bonheur est apparemment si uniforme, que vous n’avez rien à m’en apprendre de nouveau. Votre cour est gaie et tranquille . Il n’en est pas de même à Genève. Votre auguste maître sait rendre ses sujets heureux, et les Genevois ne savent pas l’être ; il est plaisant qu’il faille trois puissances 2 pour les accommoder au sujet d’une querelle d’auteur. Leurs tracasseries m’ont amusé d’abord, et ont fini par m’ennuyer.
Adieu, mon ami ; portez-vous mieux que moi, et aimez-moi.
V.
A Ferney 28è mai 1766.3 »
1 V* a d'abord dicte cabinet de physique .
2 La France, Berne et Zurich .
3 L'édition Collini donne une version incomplète et peu soignée . L'original porte la mention « f[ran]co Canstat »
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Ce billet est très bref ; mais à grands seigneurs peu de paroles
... Chers lecteurs, je n'ajoute qu'une chose : vous êtes tous, à mes yeux, de grand.e.s seigneur.e.s .
« A César-Gabriel de Choiseul, duc de Praslin
26è mai 1766 à Ferney
Sextus Pompée 1 était secrétaire d’État de la marine, par conséquent il a droit de s'adresser à Mgr le duc de Praslin, mais le paquet est bien gros, et probablement bien ennuyeux, et je ne veux pas ennuyer mon protecteur .
Qu'il lise , ou qu'il ne lise pas ce fatras, je le supplie de vouloir bien l'envoyer à mes anges . Je lui présente mon très rendre et très profond respect .
V.
Ce billet est très bref ; mais à grands seigneurs peu de paroles . »
1 Dans Octave, tout comme dans l'histoire, au titre près . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sextus_Pomp%C3%A9e
et : http://www.théâtre-documentation.com/content/le-triumvirat-voltaire
et : file:///C:/Users/james/AppData/Local/Temp/170-319-1-SM.pdf
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)