22/11/2013
il ne faut pas faire passer de mauvais quarts d'heure à de pauvres diables de princes qui soupirent après votre argent
... Aussi laissons les acheter à gogo (et aux gogos) tout bien meuble et immeuble qu'il leur plaira et qu'ils tenteront de nous revendre au prix fort un jour ou l'autre, ces chers "amis de la France" princes du pétrole du pays des Mille et une nuits . Surtout pas de contrôles indiscrets envers eux, pas de contrôles du tout, les billets verts suffisent comme passeport .
« A Jean-Louis Labat, baron de Grandcour
à Grand Cour
route de Berne
Aux Délices 16 octobre [1758]1
Vous êtes baron et je ne suis que châtelain ; et même je ne le suis pas encore . Vous êtes suisse et je ne suis que français . Voyez mon ami quels sont vos avantages . Mais ce n'est pas assez de vous donner du bon temps dans votre baronnie avec votre très aimable famille, il ne faut pas faire passer de mauvais quarts d'heure à de pauvres diables de princes qui soupirent après votre argent . Leurs Sérénissimes Altesses se plaignent qu'après avoir signé qu'elles ont reçu, elles n'ont rien touché . Apaisez leurs justes plaintes et écrivez vite à vos correspondants afin que justice soit faite . Comme je ne suis ni prince ni banquier je ne comprends pas comment cette affaire a tant tardé . Que dites-vous de nos Russes qui font chanter des Te Deum au lieu de De Profundis ? Laissons tous ces misérables s’égorger et en remercier Dieu . Pour nous remercions-le d'être tranquilles . Mille respects à madame la baronne et à la baronnette appétissante 2.
V. »
1 Date complétée par Labat . Cette lettre fait suite à celle de la duchesse de Saxe-Gotha du 7 octobre 1758 : « […] notre baron n'est guère prompt à nous faire toucher la somme qu'il a promis de nous prêter ; jusqu'ici nous n'avons pas été extrêmement pressés à en faire usage , mais comme le duc a été exact pour signer et envoyer l'assurance par laquelle il certifie d'avoir reçu l'argent en question, et que cette assurance est depuis plusieurs semaines entre les mains du dit baron, il serait nécessaire autant que juste qu'il remplisse au plus vite ses engagements . » Voir aussi lettre du 17 juillet 1758 à Labat : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/18/vous-vous-ferez-des-amis-nouveaux-et-c-est-un-agrement-de-pl.html
et 26 juillet 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/24/soyez-sur-qu-ils-vendront-leur-vaisselle-d-argent-plutot-que.html
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21/11/2013
Mon billet est court, et mon amitié longue
... Et Dieu sait si nous ne devrions pas tous autant que nous sommes, nous inspirer de Voltaire en ce domaine de l'amitié .
« A Cosimo Alessandro Collini
[octobre 1758]
Mon cher Collini, je m'intéresse vivement à votre santé et à votre affaire . Je n'ai point encore de réponse de Son Altesse électorale 1. J'ai été malade aussi . Mon billet est court, et mon amitié longue . »
1 V* cherche à placer Collini chez l’Électeur palatin ; voir lettre du 13 septembre 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/10/25/je-saisirai-toujours-les-occasions-de-vous-rendre-service-52.html
23:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bon anniversaire Voltaire, bon anniversaire monsieurdevoltaire
319ème anniversaire de la naissance de François-Marie Arouet dit Voltaire
5ème anniversaire du beau blog monsieurdevoltaire : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-24971305.html
Voila de quoi me réjouir doublement, me faire oublier ce temps de chien (mais de saison), les manifestations de routiers et de paysans (en toutes saisons) , les simagrées des footeux à la hausse et les sondages à la baisse .
Bon anniversaire à LoveVoltaire l'inégalable .
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20/11/2013
Vous savez, monsieur, combien il en coûte de faux frais avant qu'on soit en possession d'une terre
... Et s'il n'est pas possible d'échapper aux griffes du fisc et des notaires, il n'est pas nécessaire de rajouter des frais au profit d'aigrefins .
maire de Gex.
Je vous écris en hâte, monsieur, et sans cérémonie, chez M. de Boisy, où je ne suis que pour un moment.
C'est, monsieur, pour avoir l'honneur de vous dire que ma confiance en vos bontés m'a déterminé à entrer en marché de la terre de Fernex avec M. de Boisy. Le bonheur d'être en relation avec vous donnerait un nouveau prix à ce petit domaine. Je compte l'avoir à peu près à quatre-vingt mille livres sans les effets mobiliers qui forment un objet à part. On m'avait assuré que les lods et ventes allaient à huit mille livres. J'ai demandé à Son Altesse sérénissime 3 une diminution de moitié, diminution que tous les seigneurs accordent. Ainsi je me suis flatté que je ne payerais que quatre mille livres c'est sur ce pied que j'ai donné ma parole à M. de Boisy. La nature de mon bien, monsieur, ne me met pas en état de trouver sur-le-champ quatre-vingt mille livres pour payer M. de Boisy; il faut que j'emprunte 4. Vous savez, monsieur, combien il en coûte de faux frais avant qu'on soit en possession d'une terre; il ne me serait guère possible de faire cette acquisition si je ne trouvais des facilités auprès de M. le comte de La Marche 5. J'ai écrit à son intendant, et, supposant toujours que les droits étaient de huit mille livres, j'ai demandé une diminution de moitié.
Oserai-je vous supplier, monsieur, de vouloir bien spécifier, lorsque vous écrirez, que c'est la somme de quatre mille livres que je propose de donner?
On me dit que Son Altesse sérénissime s'est réservé les deux tiers de ce droit. A l'égard de votre tiers, j'en passerai par ce que vous voudrez bien me prescrire, et j'attendrai vos ordres pour conclure ma négociation entamée. Elle me procure l'honneur de vous assurer de mes sentiments et soit que je sois possesseur de cette terre, soit que le marché n'ait pas lieu, je serai toujours, monsieur, avec respect, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
VOLTAIRE,
gentilhomme ordinaire du roi. »
1 Lettre communiquée par M. le vicomte de Carrière en 1752, ancien préfet de l'Ardèche (Beuchot.). Le manuscrit est passé finalement à la vente Degrange (Paris 1er mars 1936) .
2 L'original est de la main de Voltaire, et sans indication d'année. Une note au crayon porte 1759. Ce doit être 1758. Voir la lettre du 3 janvier 1759, au même. Voici, jusqu'à présent, la première lettre qui soit connue, écrite par Voltaire de Fernex, qu'il appela bientôt Ferney, et dont il acheta la seigneurie. (Beuchot.)
3 Le prince de Conti ; voir lettre du 23 septembre 1758 à de Brosses : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/11/03/mon-grand-plaisir-serait-de-n-avoir-affaire-de-ma-vie-ni-a-u.html
4 Beau travail de marchandage qu'on apprécie d'autant plus en ayant connaissance de sa lettre à Jean-Robert Tronchin de la veille : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/11/19/vos-huit-tonneaux-sont-devenus-d-assez-bon-vinaigre-c-est-un-5225750.html
5 Voir lettre du 23 septembre 1758 à de Brosses : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/11/03/mon-grand-plaisir-serait-de-n-avoir-affaire-de-ma-vie-ni-a-u.html
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19/11/2013
Vos huit tonneaux sont devenus d'assez bon vinaigre . C'est un très petit inconvénient dans ce bas monde, où tout est composé d'anicroches
... Vous comprenez mieux pourquoi, de nos jours, il est fait un battage formidable pour le Beaujolais nouveau, à boire sans délai . Voltaire a fait les frais de ce nectar fait pour assaisonner les cornichons (j'en ai fait partie, dans l'ancien temps ) .
Fruité, gouleyant , etc., etc. voilà ce qu'on dit chaque année pour tous ces vins primeurs qui viennent nous agacer les papilles et faire pisser . Ils ont ceci de bon, on les oublie vite, et ceci de mauvais on oublie l'année suivante qu'ils ne valent pas vraiment le coup de sortir le tire-bouchon . Mais business is business . Vive les Japonais et autres buveurs assoiffés de mode et prêts à tout pour épater leurs voisins .
Si ma "mère vient de voyager" je lui proposerai désormais de se reposer dans un petit bol avec un verre de vin . Je suis certain qu'elle sera d'accord pour le petit verre, mais qu'elle refusera d'entrer dans le bol, mauvais souvenir de jeunesse et de sa fameuse coupe au bol . Evitons donc tout ce qui pourrait faire tourner les affaires au vinaigre !
Prudemment , donc, je laisserai "la mère agir tranquillement", comme je vous le conseille également si vous voulez rester en bons termes .
« A Jean-Robert Tronchin
14 octobre [1758]
Comptons, mon cher correspondant, afin que je ne fasse pas de sottises . Il faudra probablement, soixante mille livres au mois de décembre, vingt mille livres pour une autre affaire, soixante mille livres à la fin de mars, et vingt mille livres en juillet . J'ai déjà donné 90 mille livres au baron .
Voilà donc délogés de mon frusquin 1 :
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60 000 |
£ |
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60 000 |
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90 000 |
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20 000 |
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plus pour menus frais |
10 000 |
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encore au mois de juillet |
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total |
240 000 |
£ |
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Vous aviez à moi d'une part environ |
400 000 |
£ |
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de l'autre en annuités et billets de loterie, etc. environ |
36 000 |
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en voici 20 mille en une lettre sur Laleu |
20 000 |
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_______ |
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456 000 |
£ |
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voilà donc |
456 000 £ et plus |
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pour payer |
240 000 £ ou environ |
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restera entre vos mains |
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216 000 £ |
Que la guerre continue, que la paix se fasse, que les hommes s'égorgent ou se trompent, vivamus et bibamus 2. Votre vin ne vaudra pas mieux cette année-ci que l'autre . Vos huit tonneaux sont devenus d'assez bon vinaigre . C'est un très petit inconvénient dans ce bas monde, où tout est composé d'anicroches . On me fait espérer de vieux vin de Languedoc fort bon . La terre de Ferney rendra d'excellent froment ; ainsi nous aurons la bénédiction de Jacob et d'Esaü . Quant à votre terre qu'on appelle ici Saint Jean dans les rues basses et à qui j'ai ôté le nom d'un saint, vous la retrouverez un jour un peu plus agréable que M. Mallet ne vous l'a remise . C'est une vraie retraite de philosophe genevois et vous finirez par l'être .
Pour achever la bénédiction de Jacob il me faut de l'huile d'olive et j'en attends de vos bontés . Votre cousin le docteur veut qu'on y ajoute de la casse . Ainsi vous encourez les anathèmes de la faculté si vous ne m'en envoyez pas une douzaine de livres . Vous voyez mon cher monsieur que c'est par vous que je vis .
Et le sucre dont il me faut des tonneaux ? et le café dont il me faut des balles ? tout cela est-il devenu bien cher, grâce aux déprédations anglicanes 3? Il faudra bientôt demander à ces pirates d'Anglais la permission de déjeuner . Dieu les confonde, eux et leurs semblables qui désolent l'Europe, et Dieu nous tienne en joie .
Je me flatte que vous avez terminé l'affaire de vos six millions 4. Vous devez réussir dans tout ce que vous entreprenez .
Je vous embrasse, autant en fait ma nièce .
V. »
1 Le saint-frusquin est « le petit bien d'une personne » . l'expression est faite sur Saint Crépin , qui a le même sens avec substitution de radical (frusques= habits).
3 L'emploi plaisant d'anglican n'est pas sans exemple . De même Robert Challe écrit en 1716 dans ses Mémoires qu'il craint que le Canada ne soit « anglicanisé » . Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Challe
4 Prêt fait par la ville de Lyon au roi ; voir lettre du 24 juin 1758 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/03/j-ai-oublie-de-vous-dire-5155513.html
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18/11/2013
Laissons , monsieur, les rois se battre en protestant qu'ils aiment la paix
...
« A Charles de Brosses, baron de Montfalcon
Aux Délices, 14 octobre [1758]
Laissons , monsieur, les rois se battre en protestant qu'ils aiment la paix, et le cynique, moral et comique Jean-Jacques 1 écrire contre la comédie . Laissons la cervelle du roi d'Espagne telle que Dieu l'a faite 2, le roi de Pologne baillant sur son trône 3, le roi de Suède 4 assis sur le sien comme sur la sellette, le roi de Prusse menant la vie de Mandrin et parlons de nos affaires un petit moment . Vous faites fort bien en vérité, monsieur, en vérité, de me préférer à ce seigneur médisant qui est à Genève .
Vous serez très content de moi, et je vous laisserai un jour une belle charrue à semoir pour le pot de vin et épingles .
Felices sua si bona norint ,5 … je ne peux donner que 30 000 livres, pas un écu de plus .
Jean-Louis Wagnière du canton de Berne signera quand vous l'ordonnerez . Je suis à vos ordres avec un sincère respect .
V. »
1 Le 6 octobre , de Montmorency, Rousseau avait demandé à Vernes d'envoyer à Voltaire un exemplaire de la Lettre sur les spectacles . Le 22 il ajoutait : « Je n'ignorais pas que l'article « Genève » était en partie de M. de Voltaire ; quoique j'aie eu la discrétion de n'en rien dire , il vous sera aisé de voir par la lecture de l'ouvrage que je savais en l'écrivant à quoi m'en tenir . Mais je trouverais bizarre que M. de V. crût pour cela que je manquerais de lui rendre un hommage que je lui offre de très bon cœur . »
2 Ferdinand VI . Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_VI_d%27Espagne
Il avait été très affecté par la mort de sa femme, Maria Magdalena Barbara de Portugal, et mourut lui-aussi peu après
3 Auguste III .Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_III_de_Pologne
4 Adolphe Frédéric : http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_de_Su%C3%A8de
5 Citation approximative de l'Enéïde II, 458, de Virgile : heureux s'ils connaissaient leur bonheur .
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17/11/2013
en qualité de citoyen j'espère que votre protection me tiendra lieu de ces droits
... Car c'est l'piston qui fait marcher la machine !
http://www.youtube.com/watch?v=kNiTBihzP78
Rien de neuf sous les crânes des citoyens lambda, beta ou omega, qui fricotent, font du lèche-bottes, du lobbying pour s'attirer les bonnes grâces d'élus, de gens dits bien placés, depuis le policier de quartier jusqu'au président de la république en passant par le curé, sa bonne , le bedeau et l'archevêque .
Le besoin de passe-droits est incommensurable en notre vénéré pays des droits de l'homme , qui a changé de régime un certain 14 juillet, mais qui a gardé le même yaourt dans les cervelles .
Est-ce parce qu'il y trop de lois coercitives qu'instinctivement on cherche un raccourci ?
Est-ce par méfiance (justifiée plus que souvent) envers la gent des fonctionnaires ? Ces fonctionnaires qu'en privé on vilipende et qu'on caresse lâchement en public , ceux là ont réellement le pouvoir de nous pourrir la vie, ceux-là sont courtisés mieux qu'une maitresse , avec des résultats identiques : nous sommes cocus !
NDLR.- Toute ressemblance avec des personnes et des situations connues, présentes, passées ou à venir, ne peut être que fortuite , cela va sans dire . Quoique ...
« A Jean-François Joly de Fleury
Monsieur, on me propose une terre dans votre intendance 2 . C'est un agrément dont je sens le prix mais je n'en peux jouir sans votre protection . C'est la terre de Ferney à deux lieues de Genève au pays de Gex . Cette terre n'est convenable pour moi qu'autant qu'elle peut défrayer en partie ma maison des Délices, et me délivrer du continuel embarras d'acheter les choses nécessaires à la vie . Je n'ai chez moi que des fleurs, de l'ombrage, et quelquefois quarante personnes à nourrir par jour . Je dois à vos bontés la permission d'acheter en Bourgogne soixante coupes de blé par an , ce qui n'est pas la moitié de mon nécessaire . J'ai auprès de moi une assez nombreuse famille . Elle vous aura la même obligation que moi, monsieur, si vous daignez faciliter par vos bontés l’acquisition qui se présente . La terre de Ferney appartient, comme vous le savez monsieur, à M. de Budée de Boisy 3, descendant de ce célèbre Budée qui fît naître en France sous François Ier les belles lettres que je voudrais cultiver mieux que je ne fais . Vous les favoriserez en honorant de votre approbation le marché que M. de Budée de Boisy me propose . Je sais qu'en qualité de Genevois il a dans sa terre quelques droits dont je serai privé, mais en qualité de citoyen j'espère que votre protection me tiendra lieu de ces droits . Je demande la permission de faire passer de ma terre de Ferney cent coupes par an à ma maison des Délices, en cas que la terre soit à moi, outre les soixante que vous m'avez déjà accordées . Ces 160 coupes serviront pour la consommation de cette maison et pour celle de Lausanne où je passe l'hiver .
Je demande aussi la permission de payer la même somme que M. de Boisy paye pour son dixième . Ces deux grâces me détermineront à signer le marché dont je suspends la conclusion jusqu'au moment où je vous devrai , monsieur les facilités que j'ose attendre de vos bontés .
On dit, monsieur que vous avez à Gex un subdélégué,4 homme de mérite . Un mot de vous suffirait pour terminer avec lui les petites choses que je demande .
J'ai l'honneur d'être avec une reconnaissance respectueuse
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire
gentilhomme ordinaire
du roi. »
1 Joly de Fleury répondra favorablement le 16 octobre 1758 en précisant : « Il ne m'est pas possible de vous donner une parole positive ni de prendre un engagement par écrit sur la permission de sortir 16 coupes de grain par chaque année, mais je vous prie de compter que vous n'éprouverez jamais de ma part aucune mauvaise difficulté ; en ce qui concerne les 10ès ou du moins les 2 10ès , ces impositions étant abonnées vous devez plutôt espérer de la diminution que de craindre la moindre augmentation à moins qu'il n'y eût quelque portion de l'ancien dénombrement . »
2 Joly de Fleury était l'intendant du Pays de l’État de Bourgogne, incluant Gex . Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Joly_de_Fleury
3 Jacob de Budé de Boisy .Voir : http://www.notteghem.fr/genea/genebude/images/genealogie_bude.pdf
4 Louis-Gaspard Fabry, avec qui V* aura souvent à faire . Voir lettre du 15 octobre 1758 : page 516 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f519.image . Voir : page 570 : http://books.google.fr/books?id=9jERAQAAMAAJ&pg=PA570&lpg=PA570&dq=Louis-Gaspard+Fabry&source=bl&ots=LVR75sPAd9&sig=OknxNJJmSdy57JnjdCpZj4MtI-8&hl=fr&sa=X&ei=ATuJUrLcF87B0gWLgYH4DA&ved=0CEEQ6AEwAw#v=onepage&q=Louis-Gaspard%20Fabry&f=false
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