Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

le dogme affreux de la tolérance

... A tous ceux qui ne connaissent pas Voltaire, (il y en a encore trop), je souligne, s'il en est besoin qu'il parle ici au second degré , jugez -en plutôt en lisant : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8614611x/f5.image .

Si après cela vous avez encore besoin d'un quelconque prêtre, imam ou autre enturbanné , pour vous conduire bien, c'est que vous êtes incapables d'être libres , croyants en dieu par trouille,  méprisants pour ceux qui n'ont pas l'heur de partager votre foi et vos pratiques qui ne sont que gesticulations stériles.

 Résultat de recherche d'images pour "traité sur la tolérance"

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 27 février 1763]

Monsieur Cramer doit avoir depuis un mois un paquet venu de Paris par Lyon à son adresse, qui contient l'Histoire du Languedoc, que je croyais adressé à M. Camp . M. Damilaville qui a envoyé ce paquet s'est trompé de nom, attendu que monsieur Cramer est plus connu que M. Camp . Comme probablement il n'a pas eu de lettre d'avis, il n'aura pas retiré le livre qui sera resté au bureau du coche ou aux halles ; je supplie monsieur Cramer de faire retirer le paquet, et de m'envoyer la facture . Je renvoie la détestable feuille C d'Oedipe, et la dangereuse feuille E de la Tolérance, qui n'est plus dangereuse, au moyen d'une petite correction que j'ai faite à mon grand regret .

Je supplie monsieur Cramer de m'envoyer, le plus tôt qu'il pourra, D, E, F , sur le dogme affreux de la tolérance . »

 

Lire la suite

01/02/2018 | Lien permanent

Vous sentez la nécessité de tout cela

... Faut-il à nouveau imposer le port du masque dans l'espace public ?

OUI !

https://www.centrepresseaveyron.fr/2022/12/20/covid-19-faut-il-imposer-de-nouveau-le-port-du-masque-10879858.php

 

 

 

« A Henri Rieu

30 mai [1767]

Voici encore, mon cher ami, une petite pièce à mettre dans le recueil 1. Mais je vous supplie de garder un secret inviolable sur le nom de l'auteur, de retirer et de brûler le manuscrit aussitôt qu'il sera imprimé . Vous sentez la nécessité de tout cela . Les barbares qui ont persécuté mon ami 2 ne m'épargneraient pas, et je n'aurais pas comme lui un T... 3 pour me protéger .

Il me paraît que si le libraire a quelques relations à Lyon et dans les autres villes de province, il tirera un bon parti de ce recueil . Mille tendres amitiés à Mme Rieu . Je vous embrasse, mon cher ami, de toute mon âme .

Il serait bien nécessaire que vous présidiez à l’impression et que l'on vous envoyât au moins les secondes épreuves . 

2 Sans doute d'Alembert .

3 Probablement Turgot, si la précédente hypothèse est juste .

Lire la suite

20/12/2022 | Lien permanent

Comptez qu'on ne vaut pas mieux à Berlin qu'à Paris, et qu’il n’y a de bon que la liberté

... Pas mieux non plus à Washington et Moscou, Damas et Tel Aviv, Londres et Rio, etc., etc .

 Qui dit mieux ?

Sans doute pas Thomas Jefferson, lui-même digne représentant de cette Amérique du Nord, capable du meilleur et du pire .

jefferson_liberty.jpg

 

 

« A Jean Le Rond d'Alembert

A Lausanne 7 mars [1758]

En réponse de votre lettre du 26 février, homme au-dessus de votre siècle et de votre pays renvoyez-moi mes guenilles . M. d'Argental me les fera tenir comme il pourra à moins que vous ne puissiez encore les faire contresigner Malesherbes . Si on reprend la charrue mal attelée de l'Encyclopédie, et qu'on veuille de ces articles je les renverrais corrigés . Je ne cesse d'exhorter à tout quitter, à déclarer qu'on ne veut point ramer aux galères . Je suis convaincu que trois mille souscripteurs vous redemanderont à grands cris , et que la voix publique sera votre protection . Si vous êtes unis, si on tient ferme, vous serez maîtres absolus . Sinon on sera esclave des libraires, des censeurs et des sots .

Diderot parle de ses engagements avec les libraires . C'est à eux de recevoir vos ordres et les siens . Il parle d'une trentaine de mille livres . Vous en auriez deux cent mille si vous aviez voulu seulement entreprendre l'ouvrage à Lausanne . Et peut-être si on s'entendait, si on avait du courage, si on osait prendre une résolution on pourrait très bien finir ici l'Encyclopédie , l'imprimer ici aussi bien qu'à Paris, envoyer les tomes à Briasson, qui ensuite donnerait aux souscripteurs les volumes des planches qu'on ne peut graver à Paris sans que la Sorbonne et les jésuites s'en mêlent . Si on était assez peu de son siècle et de son pays pour prendre ce parti, j'y mettrais la moitié de mon bien . J'aurais de quoi vous loger tous, et très bien . Je voudrais venir à bout de cette affaire et mourir gaiement .

Berne, Zurik et la Batavie crient que la vénérable compagnie qui s'est fait rendre compte de votre article et qui , ouï le rapporteur, a donné son édit,1 est plus que socinienne, mais cela ne fait aucune sensation . Nous jouons la comédie à Lausanne et , par Dieu, mieux qu'à Paris, et on la joue dans tous les cantons, dans tous les villages . Nous avons établi l'empire des plaisirs et les prêtres sont oubliés .

Plût à Dieu que les encyclopédistes pussent s'établir parmi nous ! Ils seraient reçus à bras ouverts, mais ils n'en sauront jamais jusque là . Ils resteront à Paris, persécutés et mal payés .

Quels sont les cuistres, les faquins, les misérables, les théologiens qui osent dire que j'ai approuvé ce qu'on a vomi contre l'Encyclopédie, c'est-à-dire contre moi ?2 Que tout me fait aimer mon lac et que je sens mon bonheur dans toute son étendue !

A propos vous avez dit je ne sais où dans l'Encyclopédie, ou du moins fait entendre que les lettres de Leibnits produites par Koenig n'étaient pas de Leibnits. Volf les avait vues et reconnues, et il me l'a écrit . Comptez qu'on ne vaut pas mieux à Berlin qu'à Paris, et qu’il n’y a de bon que la liberté .

Qu'est-ce que c'est qu'un citoyen de Genève 3 qui se dit libre et qui va se mettre au pain d'un fermier général dans un bois , comme un blaireau ? Vale et me ama .

V. »

1 « La Compagnie informée que le VIIè tome de l'Encyclopédie imprimé depuis peu à Paris, renferme au mot « Genève » des choses qui intéressent essentiellement notre Église, s'est fait lire cet article ; et ayant nommé des Commissaires pour l'examiner plus particulièrement, ouï leur rapport , après mûre délibération, elle a cru se devoir à elle-même et à l'édification publique, de faire et de publier la Déclaration suivante » (Extrait des registres de la Vénérable Compagnie … du 10 février 1758 ; voir aussi la lettre du 19 janvier 1758 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/03/25/ameutez-vous-et-vous-serez-les-maitres-je-vous-parle-en-repu.html

2 Extrait de la lettre de d''Alembert du 26 février 1758 à laquelle répond V* « On n'oublie rien pour semer la zizanie entre nous . Ne dit-on pas dans Paris que vous avez lu, approuvé, et conseillé d'imprimer une des brochures qu'on a faites en dernier lieu contre nous ? J'ai soutenu que cela n'était pas vrai et je la soutiendrai contre tous . »

3 Jean-Jacques Rousseau s'est installé dans l'ermitage de Mme d'Epinay à Montmorency le 9 avril 1756, il en partira entre le 10 et le 15 décembre 1757 à la suite du fameux « complot », et ira se loger dans une autre maison de Montmorency prêtée par le procureur fiscal du prince de Condé .

 

Lire la suite

02/07/2013 | Lien permanent

je tremble toutes les fois que je vous présente un article

http://www.wat.tv/video/ray-charles-for-mama-1jd8u_18ept_...

Si vous n’avez pas les larmes aux yeux, vous êtes des cœurs de pierre !

Seul le hasard m’a fait trouver cette version de La Mamma, et mon affection pour Ray ne fait qu’en grandir, si c’était encore possible .

ray charles.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«A Jean Le Rond d’Alembert

 

                   Aux Délices, où nous voudrions bien vous tenir, 13 novembre 1756

 

 

                            Mon cher Maître, je serai bientôt hors d’état de mettre des points et des virgules à votre grand trésor des connaissances humaines [l’Encyclopédie]. Je tâcherai pourtant, avant de rejoindre l’archimage Yebor [anagramme de Boyer mort en 1755, et nom d’un personnage de Zadig] et ses confrères, de remplir la tâche que vous vouliez me donner.

 

                            Voici Froid et une petite queue à Français [les deux dernières colonnes de l’article qui traitent de l’histoire de la langue.] par un a, Galant et Garant ; le reste viendra si je suis en vie.

 

                            Je suis bien loin de penser qu’il faille s’en tenir aux définitions et aux exemples [le 9 octobre V*  lui avait écrit : « Je suis encore fâché qu’on fasse des dissertations … Je voudrais partout la définition et l’origine du mot avec des exemples. »]  ; mais je maintiens qu’il en faut partout, et que c’est l’essence même de tout dictionnaire utile. J’ai vu par hasard quelques articles de ceux  qui se font, comme moi les garçons de cette grande boutique ; ce sont, pour la plupart, des dissertations sans méthode. On vient d’imprimer dans un journal l’article Femme, qu’on tourne horriblement en ridicule. Je ne peux croire que vous ayez souffert un tel article dans un ouvrage si sérieux : Chloé presse du genou un petit-maître, et chiffonne les dentelles d’un autre [le texte exact est : «  … à une table de jeu… elle (Chloé) répond du genou à l’un , serre la main d’un autre en louant ses dentelles , et jette en même temps quelques mots à un troisième. » L’article est signé par Desmahis.]. Il semble que cet article soit fait par le laquais de Gil Blas.

 

                            J’ai vu Enthousiasme [de Cahusac], qui est meilleur ; mais on n’a que faire d’un si long discours pour savoir que l’enthousiasme doit être gouverné par la raison. Le lecteur veut savoir d’où vient ce mot, pourquoi les anciens le consacrèrent à la divination, à la poésie, à l’éloquence, au zèle de la superstition ; le lecteur veut des exemples de ce transport secret de l’âme appelé enthousiasme ; ensuite il est permis de dire que la raison qui préside à tout, doit aussi conduire ce transport. Enfin je ne voudrais dans votre Dictionnaire  que vérité et méthode. Je ne me soucie  pas qu’on me donne son avis particulier sur la Comédie, je veux qu’on m’en apprenne la naissance et les progrès chez chaque nation : voilà ce qui plait, voilà ce qui instruit. On ne lit point ces petites déclamations dans lesquelles un auteur ne donne que ses propres idées qui ne sont qu’un sujet de dispute. C’est le malheur de presque tous les littérateurs d’aujourd’hui. Pour moi, je tremble toutes les fois que je vous présente un article. Il n’y en a point qui ne demande le précis d’une grande érudition. Je suis sans livres, je suis malade, je vous sers comme je peux. Jetez au feu ce qui vous déplaira.

 

                            Pendant la guerre des parlements et des évêques [le roi devra tenir un lit de justice le 13 décembre ], les gens raisonnables ont beau jeu, et vous aurez le loisir de farcir l’Encyclopédie de vérités qu’on n’eût pas osé dire il y a vingt ans ; quand les pédants se battent, les philosophes triomphent.

 

                            S’il est temps encore de souscrire, j’enverrai à Briasson l’argent qu’il faut : je ne veux pas de son livre autrement. Mme Denis vous fait les plus tendres compliments ; je vous en accable. Je suis fâché que le  philosophe Duclos ait imaginé que j’ai autrefois donné une préférence à un prêtre sur lui [V* a certainement soutenu l’abbé La Ville –protégé du marquis d’Argenson- contre Duclos lors d’une élection à l’Académie en juin 1746]; j’en étais bien loin, et il s’est bien trompé. Adieu, achevez le plus grand ouvrage du monde.

 

                            Voltaire. »

Lire la suite

Le fait est qu’il est mort, et que je le regrette parce qu’il n’était ni fanatique ni fripon.

... Ce Michel Rocard, que j'ai détesté parfois, et apprécié toujours pour son honnêteté  .  Il va malheureusement avoir droit à une foule de discours et épitaphes à la noix de coco de la part de toute la classe politique . Heureusement, pas plus que lui, je ne les écouterai ni ne les lirai, la vie est trop courte .

 http://www.liberation.fr/france/2016/07/03/michel-rocard-...

Afficher l'image d'origine

En tout cas je n'aurais pas eu honte de l'avoir dans ma famille .

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

2 august [1761] 1

Votre grand-chambrier d’Héricourt 2 vient de mourir, mon cher ange, après s’être lavé les jambes dans notre lac, pour son plaisir. Tronchin dit que c’est pour s’être lavé les jambes. Le fait est qu’il est mort, et que je le regrette parce qu’il n’était ni fanatique ni fripon.

Enfin donc ce que j’ai prédit depuis deux ans est arrivé ; je criais toujours, Pondichéri ou Pontichéri et, dans toutes mes lettres, je disais : Prenez garde à Pontichéri ! Ceux qui avaient partie de leur fortune sur la compagnie des Indes n’ont qu’à se recommander aux directeurs de l’hôpital. On a bien raison d’appeler son bien fortune, car un moment le donne, un moment l’ôte. Vous devez avoir eu une semaine brillante à Paris ; il me semble qu’en huit jours vous avez eu un lit de justice 3, la nouvelle d’une bataille perdue 4, la nouvelle de Pondichéri 5, celle des Iles Sous le Vent 6, celle de la flotte anglaise arrivée devant Oléron, et une comédie de Saint-Foy 7.

Il n’y a pas de quoi rire à tout cela. J’ai le cœur navré. Nous ne pouvons avoir de ressource que dans la paix la plus honteuse et la plus prompte. Je m’imagine toujours, quand il arrive quelque grand désastre, que les Français seront sérieux pendant six semaines. Je n’ai pu encore me corriger de cette idée. Je crois voir tout le monde morne et sans argent, et de là j’infère qu’il ne faut pas précipiter les représentations de la pièce du petit Hurtaud, que, par parenthèse, les comédiens attribuent à Saurin et à Diderot. Préville, qui a le nez plus fin, soutient qu’elle est de votre marmotte des Alpes. Dieu veuille lui ôter de la tête cette opinion ! Mademoiselle Dangeville est fâchée que son rôle de Colette ne soit pas le premier rôle . On aura de la peine à l’apaiser.

M. le duc de Choiseul a bien voulu me mander 8 que les souscriptions cornéliennes vont à merveille. Il y a donc quelque chose qui va bien à Paris. On parle, dans nos rochers, de certaines petites brouilleries 9 qui ont retenti jusqu’aux Alpes. Je crains que M. le duc de Choiseul ne se dégoûte, et qu’il ne quitte un poste fatigant, comme un médecin, appelé trop tard, abandonne son malade . J’en serais inconsolable.

Aimons le théâtre ; c’est la seule gloire qui nous reste. J’en suis à Héraclius . Je commence à l’entendre. En vérité, il n’y a de beau dans cette pièce que quatre vers traduits de l’espagnol. Quand on examine de près les pièces et les hommes, on rabat un peu de l’estime. Il n’y a que mes anges qui gagnent à être vus tous les jours. Mais comment vont les yeux ?

Voici un gros paquet pour notre Académie. Jugez, mes anges . J’ai autant de foi, pour le moins, à vous qu’à elle.»

 

1 Pour la manière dont V* écrit le mois d'août, voir lettre du 3 août 1760 à d'Argental : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1760-partie-25-120558769.html

2 Le 3 juillet 1761, le premier syndic rapporte au Conseil qu'il a reçu la visite du chevalier Bénigne-Jérôme Du Trousset d'Héricourt, de son frère cadet François-Bénigne, et de l'abbé Quesnel (Archives , Genève CCLXI ).Voir : http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=benigne+jerome&n=du+trousset+d+hericourt

et : http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=francois+benigne&n=du+trousset+d+hericourt

4 La bataille de Kirch-Dinker, gagnée, le 16 Juillet, par le prince Ferdinand.

5 Pris le 15 Janvier 1761.

6 En particulier, La Dominique prise le 6 juin 1761.

7 Le Financier, joué comme « petite pièce » le 20 Juillet 1761.

9 Les relations entre le duc de Choiseul et Mme de Pompadour avaient connu une phase difficile .

 

Lire la suite

04/07/2016 | Lien permanent

Tous ces marauds-là en ites, en istres et en iens sont également les ennemis de la raison

... Première version  mise en ligne le 27 avril 2011

[ http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/04/26/on-ne-saurait-souffrir-l-absurde-insolence-de-ceux-qui-vous.html  ] , revue et augmentée ici .

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

27 avril [1765]1

Mes divins anges, il me parait que le tripot est un peu troublé i. Si les comédiens étaient assez fermes pour dire : nous ne pouvons faire les fonctions de notre état si on l'avilit, nous sommes las d'être mis en prison si nous ne jouons pas, et d'être excommuniés si nous jouons ii; dites-nous à qui nous devons obéir, du roi ou d'un habitué de paroisse ; mettez-nous au dernier rang des citoyens, mais laissez-nous jouir des droits qu'on accorde aux gadouards iii, aux bourreaux et aux Frérons ; si, dis-je, ils tenaient ce langage et s'ils le soutenaient, il faudrait bien composer avec eux . Mais la difficulté sera toujours d'attacher le grelot . Je me flatte que vous avez été un peu amusés par les dernières feuilles de l'abbé Bazin iv. Si je peux en attraper encore, j'aurai l'honneur de vous en faire part .

Il y aura des misérables qui malgré les protestations honnêtes et respectueuses de l'abbé v, croiront toujours qu'il a eu des intentions malignes, mais il faut les laisser crier .

 

Je ne sais à qui en a le tyran du tripot vi. Mon cher ange a fait tout ce qu'il devait ; si le tyran persiste dans sa lubie, mon ange n'ayant rien à se reprocher l'abandonnera à son sens réprouvé 2.

 

Je vous rends toujours mille grâces aussi bien qu'à M. le duc de Praslin de la vertu de persévérance dans les arrangements avec le parlement de Bourgogne vii. Je crois que le premier président et M. de Fontette viii sont à présent à Paris . Ainsi on sera à portée d'obtenir d'eux des paroles positives .

On n'a donc point voulu permettre le débit de la Destruction jésuitique ix qui est bien aussi la destruction des jansénistes x. Tous ces marauds-là en ites, en istres et en iens sont également les ennemis de la raison . Mais la raison perce malgré eux, et il faudra bien qu'à la fin ils n'aient d'empire que sur la canaille . C'est à mon gré le plus grand service qu'on puisse rendre au genre humain de séparer le sot peuple des honnêtes gens pour jamais ; et il me semble que la chose est assez avancée . On ne saurait souffrir l'absurde insolence de ceux qui vous disent : je veux que vous pensiez comme votre tailleur et votre blanchisseuse .

Mes anges, je baise le bout de vos ailes. »

1 L'édition de Kehl omet tout le quatrième paragraphe , rayé sur la copie Beaumarchais, suivie des autres éditions .

2 V* ayant fait une tache d'encre à cet endroit, écrit les mots pardon du pâté qu'il entoure d'un trait de plume selon l'usage, suivi dans la correction des épreuves d'imprimerie .

ii C'est ce qu'il « supplie » Mlle Clairon de déclarer le 1er mai ; en concluant : « si elle (Mlle clairon) remonte sur le théâtre comme un esclave qu'on fait danser avec ses fers, elle perd toute considération . J'attends d'elle une fermeté qui lui fera autant d'honneur que ses talents, et qui fera une époque mémorable »

Voir page 211 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80037z/f216.image.r=tome+40.langFR

iii = Vidangeurs .

v Voir lettre du 22 mai à Damilaville :« L'auteur y montre partout un grand respect pour la religion ; ... » Page 219 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80037z/f224.image.r...

vi Richelieu ; voir lettre du 24 avril à Damilaville ; Richelieu s'en prenait aux d'Argental .

vii Il s'agit toujours du procès pour les dîmes avec le curé de Ferney .

Lire la suite

15/08/2020 | Lien permanent

je remets le tout à votre volonté, à votre prudence . Peut-être ne faut-il rien faire du tout.

 

rien_a_faire.jpg

 

Volti fait confiance à celle qui sera sa compagne pendant encore 24 ans .

Il est encore dans le doute sur son avenir et se fie à ce fameux , -trop fameux ? -, sixième sens féminin . Pour combien de temps ? Est-ce bien raisonnable ?

 

Douce histoire de courrier : Poste restante :http://www.deezer.com/listen-2891209

Petite dédicace à Mam'zelle Wagnière , une chanson qui me donne le sourire :http://www.deezer.com/listen-6473468

Avec sa formule de salutation , Volti aurait-il pu chanter  :  http://www.deezer.com/listen-6473468  ?

 

 

 

 

« A Marie-Louise Denis

 

Ce 5 février [1754] à Colmar, au matin

 

Je vous ai envoyé plusieurs paquets, ma chère enfant, par M. Thiroux, par M. Bouret, et par M. de La Reynière i. Vous ne m'avez jamais accusé que la réception du premier tome de ces tristes Annales de l'Empire. Je vous adressai il y a plus de quinze jours un petit paquet pour Mme de Winterfelt ii, rue Sainte Anne aux Nouvelles catholiques . Il y avait dans ce paquet une lettre pour le président d'Auneuil qui me doit quatre années d'une rente, ainsi que beaucoup d'autres débiteurs qui ont tous profité de mon absence pour ne point payer. Mme de Winterfelt n'a point reçu ce paquet. Elle est cousine de Mme de Pompadour . Elle avait eu il y a quelque temps une conversation sur mon compte , et Mme de Pompadour lui avait témoigné de la bonté pour moi. Elle m'en instruisait et je lui répondais . Il est triste que cette mettre n'ait pas été rendue. Voilà le troisième ordinaire que je ne reçois point de vos nouvelles . Je vous ai suppliée deux fois de m'envoyer le manuscrit de l'Histoire universelle iii. Je n'ai point de réponse sur cet article . Je vous ai adressé un paquet pour Lambert iv. J'ignore encore si vous l'avez reçu . Je vous ai demandé une malle de tous mes papiers de quelque nature qu'ils soient, et en quelque endroit de mon appartement qu'ils puissent être v. Je vous réitère mes prières, et mes excuses pour toutes ce importunités, mais j'ai compté sur la pitié que vous auriez de moi. Un peu d'occupation m'est nécessaire dans les petits intervalles de mes souffrances continuelles, et il faut absolument que je mette de l'ordre dans mes papiers parmi lesquels il y en a de nécessaires. Si j'étais l'homme le plus sain du royaume comme vous me le disiez dernièrement, je serais déjà parti . Mais la rigueur de l'hiver, mon peu de forces, et la continuité de mes maux m'obligent d'attendre un temps plus doux. J'avais eu l'idée d'une retraite à quelques lieues de Paris, mais la nouvelle bombe qui m'est tombée sur la tête a dérangé mes desseins et mes espérances vi. Il ne me reste à présent d'autre parti que d'arranger mes affaires de façon que je puisse aller mourir paisiblement dans la solitude que ma destinée me permettra d'habiter.

 

J'attendais le paquet de Cadix vii que vous m'aviez promis par M. Bouret . Je ne l'ai point reçu. Ainsi je reste dans l'incertitude de toutes mes affaires . Je vous demande encore pardon de ces détails . Que votre amitié les excuse, et que cette même amitié me tire de ces petits embarras. Je ne sais encore quel parti vous prendrez au sujet de la maison viii, mais si vous avez la bonté de prendre un homme entendu pour emballer mes meubles et mes livres, ce ne sera point une fatigue pour vous. Cet homme que vous aurez choisi, avec qui vous aurez eu la bonté d'établir un marché, prendra sur lui toute la peine. Il y a un nommé Pagni qui fait des expériences comme Nolet, et qui m'a fourni beaucoup de machines. Il demeure sur le quai des Quatre-nations, il est adroit, il emballera tous mes instruments de physique si Bordier ix n'est plus au logis. Le portier peut servir à chercher quelque magasin où l'on puisse déposer mes effets bien emballés que je ferai transporter par la rivière selon le parti que ma douloureuse situation me forcera de prendre. Je suis trop convaincu des sentiments que vous me conservez et qui font ma consolation pour douter que vous ne vouliez bien me rendre tous ces petits services que je vous demande. Voici des occasions où un peu d'exactitude et d'ordre est nécessaire. Ne pourriez-vous pas avoir un commissionnaire que nous chargerions de tous les détails ?

 

A l'égard du placet que je vous ai adressé x, et de la lettre à Mme de Pompadour xi, je remets le tout à votre volonté, à votre prudence . Peut-être ne faut-il rien faire du tout. C'est trop demander grâce. Il faut faire son paquet, souffrir en silence, et attendre la fin de mes peines de la mort. Je vous embrasse, je vous souhaite une vie aussi heureuse, ma chère enfant, que la mienne est infortunée.

 

V. »

 

i Thiroux de Mauregard, page 201 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k352230/f208.image.p... ,

Etienne-Michel Bouret : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne-Michel_Bouret ,

Gaspard de La Reynière : http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Gaspard_Grimod_de_La... ,

tous trois fermiers généraux.

 

 

ii Olympe du Noyer, « Pimpette », dont il fut amoureux à 19 ans, lors de son séjour à La Haye en 1713 ; cf. lettre de décembre 1713 à elle adressée : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2008/12/05/a...

 

iii Il a fait quatre demandes , 17, 24, 27 et 29 janvier : « Le travail seul p(ouvant) diminuer la cruauté de (s)a situation ... (il) (s') occuperai(t) à finir cet ouvrage et à le rendre plus digne de paraitre un jour. » Il aurait également « par devers (lui) de quoi (se) justifier » en faisant comparer le texte de l'original à celui de l'édition de Néaulme. Il recevra le manuscrit en question le 28 février.

 

iv V*, le 5 janvier la « suppliait d'envoyer » à Lambert une lettre où il proposait à celui-ci de s'entendre avec l'imprimeur de Colmar, Schoepflin, pour débiter Les Annales de l'Empire, dont le second tome est sous presse, et où il lui promettait l'Histoire universelle et les Œuvres mêlées . Par la suite, il enverra des corrections à Lambert pour le premier tome des Annales.

 

v Il les a déjà demandés le 22 août 1753.

 

vi Le 27 janvier, à Mme Denis , il disait que ce qu'elle lui mandait était « un coup de foudre bien accablant », car elle lui avait appris « les volontés du maître », donc la volonté du roi qui ne veut pas de son retour à Paris ; Louis XV l'avait dit à Mme de Pompadour . Cf. lettre du 20 février à d'Argenson : lettre MMXXXV page 11 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80033k/f115.image.p...

 

 

vii Argent et papiers d'affaire qui viennent de Cadix.

 

viii Dès le 27 janvier il manifesta le désir de ne pas garder la maison qu'il occupait avant son départ en Prusse, rue Traversière avec sa nièce . Il conseillait à celle-ci d'en louer la moitié, de faire emballer meubles et tableaux, faire vendre ou lui laisser les deux tiers de la vaisselle, après en avoir pris un tiers.

 

ix Le physicien Du Bordier .

Voir aussi : http://jfgauvin2008.wordpress.com/2009/03/

 

x Adressé vers le 29 janvier à Malesherbes, placet qu'il devait présenter au roi par l'intermédiaire de son père le chancelier de Lamoignon . Malesherbes était censé savoir par Mme Denis que V* lui avait demandé de supprimer l'édition pirate incriminée de l'Histoire universelle.

 

xi Le 27, V* adressait aussi une lettre, pour Mme de Pompadour, qu'il demandait à Mme Denis de cacheter et d'envoyer si elle le jugeait à propos.

Lire la suite

05/02/2011 | Lien permanent

si elle répond qu’il n’y a nul danger

... Croyez-la ! Mme Hidalgo a tenu parole, même si son style n'est pas celui de Laure Manaudou , on peut se baigner dans la Seine dans le délai prévu . 

Par contre, Rachida Dati qui convoite sa place en est elle capable ? Je ne crois pas, son maquillage de poupée Barbie risque trop de la lâcher, elle qui est beaucoup plus à l'aise pour nager en eaux troubles , coupable de  "corruption passive par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale », « recel d’abus de pouvoir » et « trafic d’influence passif », excusez du peu . Il est bon qu'elle rende son maroquin de la Culture immédiatement . Voir : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/02/affaire...

 

 

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

6è janvier 1769

Madame,

Voilà encore un thème ; j’écris donc. Par une lettre d’un mercredi, c’est-à-dire il y a neuf jours 1, vous me demandez le commencement de l’alphabet 2; mais savez-vous bien qu’il sera brûlé, et peut-être l’auteur aussi ? Le traducteur est un La Bastide de Chiniac, avocat de son métier. Il sera brûlé, vous dis-je, comme Chausson 3. C’est avec une peine extrême que je fais venir ces abominations de Hollande. Vous voulez que je fasse un gros paquet à votre petite mère ou grand-mère . Vous ne me dites point si elle paie des ports de lettres, et s’il faut adresser le paquet sous l’enveloppe de son mari, qui ne sera point du tout content de l’ouvrage. L’A, B, C est trop l’éloge du gouvernement anglais. On sait combien je hais la liberté, et que je suis incapable d’en avoir fait le fondement des droits des hommes ; mais si j’envoie cet ouvrage, on pourra m’en croire l’auteur ; il ne faut qu’un mot pour me perdre.

Voyez, madame, si on peut s’adresser directement à votre petite mère ; et, si elle répond qu’il n’y a nul danger . Alors on vous en dépêchera tant que vous voudrez.

Je puis vous faire tenir directement par la poste de Lyon, à très peu de frais. Les Droits des hommes et les Usurpations des autres 4

L’Épître aux Romains 5.

Si vous n’avez pas l’Examen important 6 de milord Bolingbroke, on vous le fera tenir par votre grand-mère .7

On n’a pas un seul exemplaire du Supplément 8. Elle le demande comme vous ; il faut qu’elle fasse écrire par Corey à Marc-Michel Rey, libraire d’Amsterdam, et qu’il lui ordonne d’en envoyer deux par la poste.

Vous me parlez d’un buste, madame . Comment avez-vous pu penser que je fusse assez impertinent pour me faire dresser un buste ? Cela est bon pour Jean-Jacques, qui imprime ingénument que l’Europe lui doit une statue 9.

Pour les deux Siècles, dont l’un est celui du goût et l’autre celui du dégoût, le libraire a eu ordre de vous les présenter, et doit s’être acquitté de son devoir. Mme de Luxembourg y verra 10 une belle réponse du maréchal de Luxembourg quand on l’interrogea à la Bastille 11. C’est une anecdote dont elle est sans doute instruite.

Le procès de cet infortuné Lally est quelque chose de bien extraordinaire ; mais vous n’aimez l’histoire que très médiocrement. Vous ne vous souciez pas de La Bourdonnais, enfermé trois ans à la Bastille pour avoir pris Madras ; mais vous souciez-vous des cabales affreuses qu’on fait contre le mari de votre grand-mère ? Je l’aimerai, je le respecterai, je le vanterai, fût-il traité comme La Bourdonnais. Il a une grande âme, avec beaucoup d’esprit. S’il lui arrive le moindre malheur, je le mettrai aux nues. Je n’y mets pas tout le monde, il s’en faut beaucoup.

Adieu, madame : quand vous me donnerez des thèmes, je vous dirai toujours ce que j’ai sur le cœur. Comptez que ce cœur est plein de vous. »

1 Aucune lettre de cette date n'est connue ; la dernière connue est celle du 13 décembre 1768. elle y réclame déjà L'A.B.C.

3 Il a déjà été question de Chausson dans une lettre du 30 juillet 1749 à l'abbé Raynal : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1749-partie-5-107235961.html

et lettre de 1939 à l'abbé d'Olivet : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1739/Lettre_1102#cite_ref-3

Chausson n'a pas fait l'objet d'un article dans les biographies françaises . Il s'agit d'un Jacques Chausson inculpé de tentative d'assassinat et condamné à mort pour sodomie en 1669, qui dit « qu'il n'y avait point d'âme à l'épreuve du feu » ; voir Robert Challe, Journal de voyage aux Indes orientales, éd. F. Deloffre et M. Menemencioglu, Mercure de France, 1979, et les Difficultés sur la religion, du même.

Voir la note de Voltaire page 519. https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome9.djvu/529

Lire la suite

18/07/2024 | Lien permanent

Le public prend toujours le parti de ceux qui se vengent, et jamais de ceux qui attaquent de gaieté de cœur

...

 

« A Charles Palissot de Montenoy,

à Argenteuil, près

de Paris

par Paris

13è février à Ferney 1

Votre lettre du 3 février, monsieur, a renouvelé mes plaisirs et mes regrets. Quel dommage, ai-je dit, qu’un homme qui pense et qui écrit si bien se soit fait des ennemis irréconciliables de gens d’un extrême mérite, qui pensent et qui écrivent comme lui ! Vous avez bien raison de regarder Fréron comme la honte et l’excrément de notre littérature, mais pourquoi ceux qui devraient être tous réunis pour chasser ce malheureux de la société des hommes se sont-ils divisés 2  et pourquoi avez-vous attaqué ceux qui devraient être vos amis, et qui ne sont que les ennemis du fanatisme ? Si vous aviez tourné vos talents d’un autre côté, j’aurais eu le plaisir de vous avoir, avant ma mort, pour confrère à l’Académie française. Elle est à présent sur un pied plus honorable que jamais : elle rend les lettres respectables.

J’apprends que vous jouissez à présent d’une fortune digne de votre mérite. Plus vous chercherez à avoir de la considération dans le monde, plus vous vous repentirez de vous être fait, sans raison, des ennemis qui ne vous pardonneront jamais. Cette idée peut empoisonner la douceur de votre vie. Le public prend toujours le parti de ceux qui se vengent, et jamais de ceux qui attaquent de gaieté de cœur. Voyez comme Fréron est l’opprobre du genre humain ; je ne le connais pas, je ne l’ai jamais vu, je n’ai jamais lu ses feuilles ; mais on m’a dit qu’il n’était pas sans esprit ; il s’est perdu par le détestable usage qu’il en a fait. Je suis bien loin de faire la moindre comparaison entre vous et lui. Je sais que vous lui êtes infiniment supérieur à tous égards ; mais plus cette distance est immense, plus je suis fâché que vous ayez voulu avoir mes amis pour ennemis. Ah ! monsieur, c’était contre les persécuteurs des gens de lettres que vous deviez vous élever, et non contre les gens de lettres persécutés. Pardonnez-moi, je vous en prie, une sensibilité qui ne s’est jamais démentie. Votre lettre, en touchant mon cœur, a renouvelé ma plaie ; et quand je vous écris, c’est toujours avec autant d’estime que de douleur. »

 

1 Minute avec corrections autographes et mention de la main de V* : « Réponse à M. Palissot, 12 fév[rier] 1766 » ; l'édition Œuvres de M. Palissot, 1788, porte des variantes délibérées, telles que plaintes pour plaisirs à la deuxième ligne .

2 Certains voient dans cette phrase une preuve que les plaintes de Rousseau sur le s persécutions psychologiques subies de la part de V* ne sont pas dénuées de vérité ; ce dernier est en effet accusé de vouloir exclure ses adversaires comme il dit «  de la société des hommes ».

Lire la suite

25/06/2022 | Lien permanent

ce sera le solde de son compte

... Peut-être .

Dès qu'il aura comparu devant le tribunal correctionnel, Nicolas Sarkozy saura qu'on ne triche pas impunément : « corruption », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel », excusez du peu , pour cet habitué du flirt avec l'illégalité .

 http://www.20minutes.fr/politique/2146547-20171006-affair...

 Résultat de recherche d'images pour "sarko et la justice humour"

 

 

« A Henri Cathala

à Genève

Voulez-vous bien, monsieur, joindre à toutes vos bontés celle de me faire le plaisir d'envoyer à M. Daniel Malvesin, marchand-droguiste, que vous connaissez sans doute, la somme de quatre cent quarante livres ; ce sera le solde de son compte ; je vous serai très obligé de cette grâce .

Mes compliments, je vous en supplie, à M. Debrus ; pardonnez-moi les petites libertés que je prends avec vous, et me croyez un de vos plus fidèles serviteurs .

Voltaire.

A Ferney 28è novembre 1762 »

Lire la suite

07/10/2017 | Lien permanent

Page : 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260