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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Puissent vos concitoyens être toujours libres, et ne craindre jamais ni despotisme ni consistoire

... Magnifique souhait . Adressé à Charles III ?

Le pape François est en France, pas de consistoire en vue, le nouveau cardinal corse, Mgr Bustillo n'est donc pas missionné à Rome . Côté despotisme bien des  chefs de partis, de droite et de gauche, sont assez imbus d'eux-mêmes pour mener à la baguette leurs troupes et être bien loin d'être despotes éclairés, bornés à coup sûr  .

Charles-III.jpg

Tchin tchin ! Il est des nôôôtres, il a bu son champagne comme les autres

https://www.terredevins.com/actualites/salon-1948-le-cade...

 

 

« A Paul-Claude Moultou

Mon cher philosophe, je vous envoie un Sermon prêché à Bâle imprimé à Genève chez Pellet 1. Le prédicateur n'est pas si éloquent que vous, mais il est dans vos sentiments .

Je voudrais bien que vous voulussiez répandre un peu cette parole de Dieu . Puissent vos concitoyens être toujours libres, et ne craindre jamais ni despotisme ni consistoire !

Je vous embrasse avec l'amitié la plus tendre, et l'estime la plus forte .

11è février [1768]

1 Sermon prêché à Bâle le premier jour de l'an 1768 par Josias Rossette, 1768, est bien entendu de V* . voir lettre du 22 janvier 1768 à Marmontel : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/08/27/pourquoi-me-donner-ce-qui-est-d-un-autre-n-ai-je-pas-assez-d-6458411.html

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22/09/2023 | Lien permanent

après tout je n'aime pas qu'on fouette les prêtres

 ... Y compris quand ils se flagellent eux-même, à tort ou à raison, physiquement parlant évidemment . Mais je suis sans doute hors sujet, le cilice ne se porte plus guère de nos jours et battre sa coulpe suffit à se rapprocher du paradis et des saints aux vies merveilleuses , autant que fabuleuses au sens propre du terme . Le chemin de croix est devenu une attraction touristique, du plus petit village à la cité du Vatican .

 Alléluia !

 Fouette-moi, oui fouette-moi disait la crême ! je l'ai exaucée .

 creme-fouettee.jpg

 

« A Louise-Florence-Pétronille de TARDIEU d'ESCLAVELLES d'EPINAY

Lausanne 26 [janvier 1758]

Vous ? La goutte ! Madame ! Je n'en crois rien, cela ne vous appartient pas . C'est le lot d'un gros prélat, d'un vieux débauché et point du tout d'une philosophe dont le corps ne pèse pas quatre-vingt livres, poids de Paris . Pour de petits rhumatismes, de petites fluxions, de petits trémoussements de nerfs, passe ; mais si j'étais comme vous, madame, auprès de M. Tronchin je me moquerais de mes nerfs . C'est un bonheur dont je ne jouirai qu'après le retour du printemps car je ne crois pas que le secrétaire 1 et le chef des orthodoxes veuille jamais venir voir nos divertissements profanes et suisses . Cependant , madame, j'espère qu'il vous accompagnera quand nous serons un peu en train, qu'il y aura moins de neige le long du lac et que vos nerfs vous permettront d'honorer notre ermitage suisse de votre présence . Il fera pour vous, madame, ce qu'il ne ferait pas pour un vieux papiste comme moi, et il sera reçu comme s'il ne venait que pour nous .

Je vous remercie, madame, de vos gros gobets 2. J'en aurai le soin qu'on doit avoir de ce qui vient de vous .

Permettez que je remercie M. Linant 3. Il n'a pas besoin de son nom pour avoir droit à mon estime et à mon amitié , et j'ai connu son mérite avant de savoir qu'il portait le nom d'un de mes anciens amis . Je conviens avec lui que tout nous vient du levant et j'accepte avec grand plaisir la proposition qu'il veut bien me faire pour une douzaine de pruniers originaires de Damas et autant de cerisiers de Cérasunte . Ils s’accommoderont mal de mon terrain de terre à pot, maudit de Dieu ; mais j'y mettrai tant de gravier et de pierraille que j'en ferai un petit Montmorency 4. Je présente mes respects à l'élève de M. Linant, à M. de Nicolaï 5 qui fait ses caravanes de Malte près du lac de Genève . Enfin je présente ma jalousie à tous ceux qui font leur cour à Madame d'Epinay .

Au reste je serais fâché qu'on fouettât comme on le dit l'abbé de Prades tous les jours de marché à Breslau . Car après tout je n'aime pas qu'on fouette les prêtres .

Mme Denis se joint à moi et présente ses obéissances à madame d'Epinay .

M. de Richelieu est donc renvoyé après M. de Lucé 6. La cour est une belle chose . »

1 Théodore Tronchin , le médecin, est secrétaire de la Vénérable Compagnie des Pasteurs de Genève .Voir lettre du 8 janvier 1758 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/03/17/vous-etes-prudent-et-je-n-ai-rien-a-vous-dire-mais-si-j-etai.html

2 Jeunes plants de cerisier ; voir lettre du 3 janvier 1758 à Jean-Robert Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/03/06/il-parait-qu-on-s-est-mis-dans-un-labyrinthe-dont-aucun-fil.html

3 Jean de Linant, précepteur du fils de Mme d'Epinay .

4 Mme d'Epinay possédait une propriété ,La Chevrette dans la vallée de Montmorency ( où elle avait accueilli et logé Jean-Jacques Rousseau )

6 Lucé, intendant de l'armée de Richelieu avait été rappelé le 14 janvier 1758 .

 

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29/03/2013 | Lien permanent

Les chemins sont de première nécessité ; il en coûte dix fois plus aux habitants de charrier dans un mauvais chemin que

... C'est clair .

 

Mis en ligne le 16/11/2020 pour le 15/8/2015

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry, maire et subdélégué

à Gex

[vers août 1760 ?]

J'ai sur-le-champ monsieur fait part aux syndics de Ferney de l'ordonnance du roi, des arrangements de MM. les syndics de la province et de vos ordres en conséquence . J'ai écrit le tout de ma main . Je l'ai signé . J'exige des syndics un reçu de vos ordres . Ces précautions prises, il faudra que les habitants travaillent pour leur propre avantage, ou ils seront en faute . J'en userai de même à Chambési et Prégny, et si vous le jugez à propos, quand vous aurez à donner des ordres aux environs, je me chargerai de les envoyer de votre part aux syndics des lieux . Les chemins sont de première nécessité ; il en coûte dix fois plus aux habitants de charrier dans un mauvais chemin que de le réparer . Mais vous savez qu'il faut les presser de faire leur propre bien .

J'ai écrit au sieur Mirani . Il a beaucoup d'entreprises, il sera peut-être long et cher . Il y a un nommé Vaillet à Saconnex qui entend très bien la conduite des eaux . Vous pourriez le prendre au défaut de Mirani si vous n'êtes content ni de sa diligence ni de son prix . De quelque manière que vous vous y preniez, vous serez le bienfaiteur de ce malheureux pays . Permettez-moi de joindre mon zèle au vôtre et de partager sensiblement les obligations qu'on vous a . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

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16/08/2015 | Lien permanent

lokje n’ai point entendu parler de vous

... Pas le moins du monde !

Et ce ne sont pas les spots politico-publicitaires que vous faites qui vont m'instruire sur votre curiculum et votre programme, mesdames et messieurs les candidat.e.s aux élections européennes . Pourquoi s'encombrer l'esprit avec les dires, de Bardella à Elisabeth Bornes  ? Dès le 9 juin au soir, et pour 90% d'entre vous ( sur quatre-vingt-un partants ), vous retournerez à l'oubli ou vous y resterez, et n'aurez que le souci de tenter de vous faire rembourser vos frais de campagne, ce qui est bien le moindre .

Voir tous ces zigotos : https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membr...

 

 

 

« A Philippe-Charles-François-Joseph de Pavée, marquis de Villevielle

19è novembre 1768 à Ferney

Je vous ai attendu, mon cher marquis, et je n’ai point entendu parler de vous. Si je suis assez malheureux pour ne vous pas posséder chez moi, si vous êtes à Montpellier, je vous demande une grâce, c’est de me mettre au fait d’un prétendu marquis de Bélestat. J’ai reçu plusieurs lettres sous ce nom, datées de Montpellier. Celui qui les écrit se dit un jeune homme qui aime les lettres. Il m’envoya, il y a quelques mois, un Éloge de Clémence Isaure. Je lui ai écrit, depuis ce temps-là, deux lettres pour une affaire très importante . Je n’ai point eu de réponse ; et on m’avertit que ce marquis de Bélestat n’existe pas. Dites-moi, je vous prie, ce que vous en savez. Soyez bien persuadé surtout que de tous les marquis de votre pays vous êtes celui que j’aime le mieux.

V. »



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03/06/2024 | Lien permanent

tout le monde est à la campagne

... ou plus exactement dans les jardins du château de Versailles, sénateurs et parlementaires, ministres et président de la République, bel exemple de décentralisation qui semble devenu rituel sinon traditionnel , un tantinet cher à mes yeux de contribuable, et non cher à mon coeur .

A noter * que Mélenchon  capable de se faire élire un peu n'importe où pourvu que ça rapporte , n'est capable que de mener des manif' stériles, César à la petite semaine qui préfère être le premier place de La Bastille, que le second à Versailles .

A noter **  : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/07/03/20002-20170...

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« A Philippe Debrus

à Genève

Mariette travaille à un nouveau mémoire ; il me mande qu'il [est]1 à désirer que l'affaire ne soit jugée que cet hiver, parce que tout le monde est à la campagne , et que nous avons besoin de rassembler toutes nos troupes .

J'embrasse tendrement monsieur Debrus et ses amis .

9è august [1762] à Ferney. »

1 Wagnière a oublié sans doute est .

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04/07/2017 | Lien permanent

si on peut aider les enfants qui sont ici, en même temps qu'on secourra la mère

... Dans notre politique d'accueil des réfugiés, on aura fait un grand pas vers  la solidarité et la paix . "Si on peut ", et d'abord si on veut .

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« A Philippe Debrus

derrière le Rhône

à Genève

[30 juin 1762 ?] 1

J'ai à peu près vingt quatre louis, mon cher monsieur, dont il faut disposer en faveur de la famille Calas . Je m'en rapporterai à votre prudence pour savoir si on peut aider les enfants qui sont ici, en même temps qu'on secourra la mère . Je crois qu'à présent elle n'est pas dans le besoin . Je distribuerai cet argent de la manière dont vous l'ordonnerez . Nous aurons encore quelques autres secours en temps et lieu . J'embrasse MM. de Végobre et Cathala et tous vos amis . Je vous trouvai sorti hier . Je vous fais mon compliment sur votre santé ; nous avons le soleil de Languedoc, c'est la seule bénédiction de ce pays-là .

V. »

1 Mention sur le manuscrit : « R. le 30 juin »

 

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vous me ferez un vrai plaisir de m'instruire

... M. Attal , nous sommes à votre écoute : https://www.lemonde.fr/economie/live/2024/02/01/en-direct...

 

 

« A Gabriel Cramer

[juin 1768]

Mon cher Gabriel, vous me ferez un vrai plaisir de m'instruire si la planche subsiste encore . Je vous demande en grâce de me le mander .

L'Histoire générale est toute prête, et se recommande à vous . Vous savez combien j’ai à cœur que cet ouvrage devenu très curieux et très instructif soit imprimé avant la mort de l’auteur .

Que dites-vous du voyage d'un lieutenant général et compagnie à Versoix ?

Pourquoi n'ai-je nulle nouvelle de Mme Gabrielle ? Cela n'est pas honnête ? »

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01/02/2024 | Lien permanent

je ne connaissais pas encore ce public inconstant que je croyais connaître. Je ne me doutais pas qu’il dût approuver ave

... Peut-être entendra-t-on cette réflexion, dans un avenir que je souhaite proche, à propos de ces foutus Français qui vont râler pour avoir eu trop tard un vaccin qu'il rejetaient trois mois plus tôt .

Sélection de dessins humoristiques médicaux

C'est malheureusement à peine exagéré, on entend même parfois pire .

Une remise au point : https://www.youtube.com/watch?v=SI6Q1XZ5AVw

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

17 septembre 1765 1

Mes divins anges, je vois bien que je ne connaissais pas encore ce public inconstant que je croyais connaître. Je ne me doutais pas qu’il dût approuver avec tant de transports ce qu’il avait condamné avec tant de mépris. Vous souvenez-vous qu’autrefois, lorsque Vendôme disait à la dernière scène : Es-tu content, Coucy ? les plaisants répondaient : couci-couci ! J’ai retrouvé ici, dans mes paperasses, deux tragédies d’Adélaïde ; elles sont toutes deux fort différentes, et probablement la troisième, qu’on a jouée à la Comédie, diffère beaucoup des deux autres. Je fais toujours mon thème en plusieurs façons. Il est à croire que Lekain fera imprimer à son profit cette Adélaïde qu’on vient de représenter ; mais je pense qu’il conviendrait qu’il m’envoyât une copie bien exacte, afin qu’en la conférant avec les autres, je pusse en faire un ouvrage supportable à la lecture, et dont le succès fût indépendant du mérite des acteurs. C’est sur quoi je vous demande vos bons offices auprès de Lekain, car je vous demande toujours des grâces.

A l’égard des Roués, j’attends toujours votre paquet et vos ordres ; le petit jésuite a sa préface toute prête ; mais il dit qu’il ne faut pas s’attendre à de grands mouvements de passions dans un triumvir, et que cette pièce est plus faite pour des lecteurs qui réfléchissent, que pour des spectateurs qu’il faut animer. Il sait de plus que le pardon d’Octave à Pompée ne peut jamais faire l’effet du pardon d’Auguste à Cinna, parce que Pompée a raison et que Cinna a tort, et surtout parce que ceux qui sont venus les premiers ne laissent point de place à ceux qui viennent les seconds.

Je sais bien que j’ai été un peu trop loin avec mademoiselle Clairon ; mais j’ai cru qu’il fallait un tel baume sur les blessures qu’elle avait reçues au Fort-l'Evêque. Elle m’a paru d’ailleurs aussi changée dans ses mœurs que dans son talent ; et plus on a voulu l’avilir, et plus j’ai voulu l’élever.

J’espère qu’on me pardonnera un peu d’enthousiasme pour les beaux-arts ; j’en ai dans l’amitié, j’en ai dans la reconnaissance.

 Je vous fais , mes divins anges, les plus sincères remerciements de la bonté que vous avez eue de me procurer des éclaircissements de la part de M. de Sainte-Foix . Je n'ose l'en remercier lui-même, de peur de l'engager à une réponse qui lui ferait perdre un temps précieux ; mais je me flatte que quand vous le verrez vous voudrez bien l'assurer des sentiments que je lui dois . Je me doutais bien que ce M. de Barrau 2 était un homme nécessaire au ministère par ses connaissances .

Je soupçonne que la place de résident à Genève est actuellement donnée in petto, par M. le duc de Praslin . Je ne vous avais proposé M. Astier qu'en supposant que M. le duc de Praslin le favorisait, mais je ne serai pas assez effronté pour demander à M. le duc de Choiseul qu'il force la main au ministre des Affaires étrangères ; je dois être modeste dans mes sollicitations, et tout ce que j'ose demander actuellement pour M. Fabry, maire de la ville de Gex, c'est que je puisse l'assurer de votre protection . »

1 L'édition de Kehl supprime les deux derniers paragraphes, biffés sur la copie Beaumarchais et suivie par les éditions .

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14/01/2021 | Lien permanent

un tas de vieux papiers qui sont un rebut comme lui

... Allez savoir pourquoi, ce titre m'évoque la récente et belle(?) acquisition de Nanard Tapie qui se prend peut-être pour un Citizen Kane des temps modernes . L'altruisme de cet individu n'est pas ce qui saute aux yeux de prime abord, au second abord non plus d'ailleurs . Quarante cinq millions d'euros payés par nos impôts au titre de préjudice moral suite à huit mois de prison mérités, ça me donne les boules quand je pense à ce que l'Etat octroie chichement à ceux qui sont innocentés après des années d'injuste détention , mais c'est vrai qu'ils n'ont pas autant de gueule et d'avocats qui se font des couilles en or comme avec Nanard .

 

 

vieuxpapiers rebut 0190.png

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 24 septembre 1757]

Voilà tout ce que j'ai retrouvé des lettres de ce fripon 1. Je les ai trouvées avec peine dans un tas de vieux papiers qui sont un rebut comme lui . Faites-en tout ce qu'il vous plaira . Je trouverai quelque jour ce maraud à Tourney, et je parlerai à sa personne . Je lui apprendrai à vouloir être quelqu'un . »

 

 

 

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28/12/2012 | Lien permanent

Le vieux malade de Ferney remercie la nature

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 Turgot.jpg

 

 « A Anne-Robert-Jacques Turgot

 

A Ferney 28 septembre 1774

 

Le vieux malade de Ferney remercie la nature de l'avoir fait vivre assez longtemps pour voir l'arrêt du Conseil du 13 septembre 1774 [1]. Il présente son respect et ses vœux à l'auteur. »

 

1 Cet arrêt décrétait la liberté du commerce des grains dans le royaume. V* publiera en décembre :

 

D'autres grains sans prix, sans commerçants : http://www.deezer.com/listen-274866

http://www.deezer.com/listen-232519



 

Petit Écrit sur l'Arrêt du Conseil du 13 septembre 1774.

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28/09/2010 | Lien permanent

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