17/05/2012
enfin, malgré tous les maux que les querelles de religion répandirent autrefois sur votre maison, vous régnez paisiblement
... Enfin, malgré tous les maux que les querelles de parti répandirent ... un nouveau gouvernement , etc. ... est appelé à règner sans paix !
« A madame la duchesse de SAXE-GOTHA
A Monrion, 10 février 1756.
Madame, je ne sais si Votre Altesse sérénissime se ressouvient qu'elle voulait, dans sa dernière lettre, que je me fisse un peu théologien. J'ai tâché de prendre mes degrés pour vous plaire. J'ai fort augmenté mon sermon mais j'ai peur d'y avoir fourré quelque hérésie. Plus je réfléchis sur le mal qui inonde la terre, et plus je retombe dans ma triste ignorance. Je souhaite seulement que cet axiome Tout est bien, se trouve vrai pour votre personne et pour toute votre auguste famille. Il me semble cependant que tout aurait pu être mieux pour vous, sans cette maudite bataille de Mulberg 1. Mais enfin, malgré tous les maux que les querelles de religion répandirent autrefois sur votre maison, vous régnez paisiblement sur des États où vous êtes adorée, et Votre Altesse sérénissime ajoute la considération personnelle la plus distinguée aux respects que sa naissance et son rang lui attirent. Elle cultive son esprit par les lettres, elle fait tout le bien qu'elle peut faire; enfin le nouveau proverbe Tout est bien est vrai à Gotha. On dit que tout est mal chez les Anglais, en Amérique, et chez les Français, sur mer. Les sauvages alliés de la France ont détruit et mis à feu et à sang Philadelphie 2, capitale de la Pennsylvanie, à ce que mande un jésuite iroquois à un jésuite lorrain.
Les Anglais se vengent en prenant tous les vaisseaux français qu'ils rencontrent. Le roi de Prusse les empêche au moins de se battre en Allemagne, et je crois que son dernier traité n'a pas déplu à votre nation.
Votre Altesse sérénissime croirait-elle que le roi de Prusse vient de m'envoyer un opéra en vers français de sa façon ? C'est ma tragédie de Mérope, qu'il m'a mise en vers lyriques. Je lui suis très-obligé de cette galanterie; je lui aurais plus d'obligation s'il réparait le mal qu'on a fait dans Francfort à une dame respectable et à moi 3. Cette réparation serait plus glorieuse pour lui qu'un opéra. Mais ses injustices sont moins présentes à mon cœur que vos bontés.
Je suis bien fâché, madame, d'être loin de Votre Altesse sérénissime, et de n'être pas à portée de dire tous les jours à la grande maîtresse des cœurs combien je révère la vraie Dorothée 4, la plus respectable, la plus aimable princesse de la terre, à qui je serai attaché pour jamais avec le plus profond respect. »
1 Gagnée en 1547 par Charles-Quint sur les protestants, commandés par l'électeur de Saxe Jean-Frédéric.
2Voir page 65 : http://books.google.fr/books?id=_D_wSBWLdaUC&pg=PA65&...
3 Rappel des « avanies de Francfort » lorsque V* et sa nièce Marie-Louise Denis furent arrêtés, maltraités, volés lorsque V* quitta la Prusse en 1753 .Voir page 445 : http://books.google.fr/books?id=1ykaAAAAYAAJ&pg=PA445&dq=avanies+de+francfort+voltaire&hl=fr&sa=X&ei=dzG0T_2pBsGFhQeTz6GZDg&ved=0CEUQ6AEwAw#v=onepage&q=avanies%20de%20francfort%20voltaire&f=false
4 Personnage de la Pucelle d'Orléans .Voir : http://books.google.fr/books?id=mi4HAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=pucelle+d+orl%C3%A9ans+voltaire&hl=fr&sa=X&ei=bDK0T_DwMIaJhQejudj3DQ&ved=0CDUQ6AEwAA#v=onepage&q=doroth%C3%A9e&f=false
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16/05/2012
J'aurais pu donner quelques bons avis; mais je me renferme dans mon obscurité et dans ma solitude, comme de raison.
... Et parmi ces "bons avis", l'expression de ma satisfaction de voir que Martine Aubry ne fait pas partie du gouvernement . Voilà un boulet (de charbon ?) qui va tenter d'être à nouveau bienvenu chez les Ch'tis !
Fiat lux !
« A M. le maréchal duc de RICHELIEU.
A Monrion, 7 février [1756]
Je vous remercie bien fort, mon héros, de votre belle et instructive épître. Il est vrai que vous écrivez comme un chat, et que, si vous n'y prenez garde, vous égalerez le maréchal de Villars. Je me flatte bien que vous l'égalerez tout de même, quand il ne sera pas question de plume; mais il me semble que le nouveau traité dont le roi de Prusse s'applaudit ne vous permettra pas la guerre de terre. Vous ne seriez pas le premier de votre nom 1 qui eût gagné une bataille navale mais, jusqu'à présent, vous n'avez pas tourné vos vues de ce côté. Vous allez pourtant vous montrer à la Méditerranée; et je voudrais que les Anglais fissent une descente à Toulon, pour que vous les traitassiez comme on vient de les traiter à Philadelphie.
Je reviens à Fontenoy. Je suis encore à comprendre comment ma nièce ne vous donna pas le manuscrit que je lui avais envoyé pour vous. Ce manuscrit ne contenait que des mémoires qu'il fallait rédiger et resserrer, il y avait une grande marge qui attendait vos instructions dans vos moments de loisir.
M. de Ximenès, qui allait souvent chez ma nièce, sait comment ces mémoires, informes et défigurés, ont été imprimés en partie. Je ferai transcrire l'ouvrage entier dès que je serai de retour à mes petites Délices auprès de Genève. Il est bien certain que le nom de Reiss ou de Thésée 2 est une chose fort indifférente mais ce qui ne l'est point, c'est qu'on ose vous contester le service important que vous avez rendu au roi et à la France.
Permettez-moi seulement de vous représenter qu'en vous tuant de dire qu'il n'y a pas un mot de vrai dans la conversation rapportée, vous semblez donner un prétexte à vos envieux de dire que ce qui suit cette conversation n'est pas plus véritable.
Je n'ai pas inventé le Thésée, et, par parenthèse, cela est assez dans le ton de M. le maréchal de Noailles. C'est, encore une fois, votre écuyer Féraulas qui me l'a conté, c'est une circonstance
inutile, sans doute; mais ces bagatelles ont un air de vérité qui donne du crédit au reste; et, si vous me contestez le Thésée publiquement, vous affaiblissez vous-même les vérités qui sont liées à cette conversation. On présumera que j'ai hasardé tout ce que je rapporte de cette journée si glorieuse pour vous.
Au reste, toute cette histoire est fondée sur les lettres originales de tous les généraux; et quelques petites circonstances qu'on m'a dites de bouche ne peuvent, je crois, faire aucun tort au reste de l'histoire, quand je rapporte mot pour mot les lettres qui sont dans le dépôt du ministre.
Je souhaite que la guerre sur mer soit aussi glorieuse que la dernière guerre en Flandre l'a été.
Croirez-vous que le roi de Prusse vient de m'envoyer une tragédie de Mérope mise par lui en opéra ? Il m'avertit cependant qu'il n'est occupé qu'à des traités. Je voudrais que vous vissiez quelque chose de son ouvrage, cela est curieux. Faites vos réflexions sur ce contraste et sur tous ces contrastes. J'aurais pu donner quelques bons avis; mais je me renferme dans mon obscurité et dans ma solitude, comme de raison.
Je ne doute pas que vous ne voyiez Mme de Pompadour avant votre départ. Je n'ai qu'à vous renouveler mon éternel et respectueux attachement. »
1 Allusion à la digue construite par les ordres du cardinal de Richelieu, en 1628, pour fermer le port de la Rochelle à la flotte anglaise.
2 Ceci est relatif à ce passage du récit de la bataille de Fontenoy dans l'Histoire de la guerre de 1741 , Amsterdam, 1755, in-12, seconde partie, page 163 « M. le duc de Richelieu se présente hors d'haleine, l'épée à la main, et couvert de poussière. « Eh bien, Reiss, lui dit le maréchal de Noailles » (c'était une plaisanterie entre eux), « quelle nouvelle apportez-vous? » Voir aussi page 244 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411331n/f247.image
Apparemment que Richelieu avait fait observer à Voltaire que le surnom qu'on lui donnait n'était pas Reiss, mais Thésée. (Beuchot.)
Richelieu parait avoir tout simplement contesté la vérité de ce détail.
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15/05/2012
Vous voyez que ce sont les obstacles qui font les succès, et que c'est souvent d'un terrain ingrat qu'on tire le meilleur parti
... Si Jules Ferry est mis à l'honneur cet après-midi, Monsieur le président, je vous laisse méditer le titre de ce jour .
« A M. le président de RUFFEY
A Monrion, 6 février 1756.
Je suis doublement flatté, monsieur, les vers que vous daignez m'adresser sont les meilleurs que j'aie jamais vu de vous. Vous voyez que ce sont les obstacles qui font les succès, et que c'est souvent d'un terrain ingrat qu'on tire le meilleur parti. Si ma déplorable santé me l'avait permis, j'aurais eu la satisfaction d'entendre ces vers de votre bouche. M. Le Bault me mettra peut- être en état de faire le voyage, s'il continue à me faire avoir un aussi bon cordial que son vin. Permettez-moi de lui présenter ici mes respects, aussi bien qu'à Mme Le Bault.
L'Histoire de la Guerre de 1741, dont vous me parlez, est une rapsodie misérable, tirée d'une partie de mes manuscrits qu'on m'a volés 1. Tout y est tronqué et estropié. Cette prétendue histoire ne va que jusqu'à la bataille de Fontenoy. Il y a quelques années qu'on me vole ainsi mon bien, et qu'on le dénature pour le vendre. On met sous mon nom des ouvrages que je ne connais pas; on défigure ceux que j'ai faits. Il faut prendre patience. Il y a de plus grands maux dans le monde sur terre et sur mer. J'ai l'honneur d'être, avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
V. »
1 Entre autres par un journaliste peu recommandable :
http://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/696-jacques-roshette-de-la-morliere
... Ce qui est tout à fait impossible de nos jours , n'est-il pas ?
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je ne me mêle pas de politique, je fais seulement des vœux dans ma retraite pour que les hommes vivent en paix.
... Et que François Hollande gouverne selon ses voeux !
Quand à N. S. qui va rejoindre le duo V. G-E. + J. C., ça me fait mal au coeur de savoir qu'il va lui aussi disposer de 1000€ par jour à ne rien faire .
Gagner plus pour faire une retraite au Carmel, est-ce bien raisonnable ? A moins qu'il ne fasse un don conséquent ...
30 000 € par mois, soit plus de deux ans de ma pension de retraire à venir, pour chacun de nos trois ex, je vous laisse faire le calcul . Gonflant ! non ?
Je les mets au rang des rongeurs nuisibles comme celui-ci qui nous bouffe par la racine
« A M. de CHENEVIÈRES
Monrion, le 1er février [1756]
Je vous suis bien obligé, mon ami, de la pièce en prose que vous avez bien voulu m'envoyer. Les vers qu'on a la sottise de m'attribuer sur le désastre de Lisbonne ne sont assurément pas de moi, si j'en faisais, ils seraient respectueux pour la Divinité et pleins de sensibilité pour les malheurs des hommes, il n'y a que de jeunes fous qui puissent penser autrement.
On aura dû être bien surpris à la cour du traité de l'Angleterre et de la Prusse, si cela peut conduire à un accommodement, tout le monde sera content. Je ne me mêle pas de politique, je fais seulement des vœux dans ma retraite pour que les hommes vivent en paix. Ma nièce et moi, nous vous renouvelons les assurances de la plus véritable amitié. Mme de Chenevières est comprise dans cette déclaration.
Tuus semper. »
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je vous demande en grâce d'éplucher mon prêche
... Peut rajouter François Hollande après son discours d'investiture ce jour-ci .
Y trouvera-t-on rose ou gratte-cul ?
« A M. le comte d'ARGENTAL.
Février [1756]
Mon cher ange, si ceci 1 n'est pas une tragédie, ce sont au moins des vers tragiques. Je vous demande en grâce de me mander s'ils sont orthodoxes, je les crois tels mais j'ai peur d'être un mauvais théologien. Il court sous mon nom je ne sais quelle pièce sur le même sujet. Il serait bon que mon vrai sermon fît tomber celui qu'on m'impute. Je vous demande en grâce d'éplucher mon prêche. Le Tout est bien me paraît ridicule quand le mal est sur terre et sur mer. Si vous voulez que tout soit bien pour moi, écrivez-moi.
Je vous demande pardon, mon cher ange, de vous envoyer tant de vers, et point de nouvelle tragédie; mais j'imagine que vous serez bien aise de voir les belles choses que fait le roi de Prusse 2. Il m'a envoyé toute la tragédie de Mérope mise par lui en opéra. Permettez que je vous donne les prémices de son travail; je m'intéresse toujours à sa gloire. Vous pourriez confier ce morceau à Thieriot, qui en chargera sans doute sa mémoire, et qui sera une des trompettes de la renommée de ce grand homme. Je ne doute pas que le roi de Prusse n'ait fait de très-beaux vers pour le duc de Nivernais 3; mais, jusqu'à présent, on ne connaît que son traité en prose 4 avec les Anglais.
Mille respects à tous les anges. »
2 Ironie. Voltaire se moque de l'opéra de Mérope, à la fin de sa lettre du 26 du même mois de février, à d'Argental.
3 Allusion sans doute à l'épigramme qu'aurait faite Frédéric contre le duc de Nivernais, envoyé de France en Prusse au moment où la Prusse signait un traité d'alliance avec l'Angleterre, ennemie de la France .
Dans ses Mémoires, V* écrit à ce propos : « Le roi de France voulant le retenir dans son alliance, lui avait envoyé le duc de Nivernais ... qui faisait de très jolis vers ... (Frédéric) se moqua du roi de France, et signa son traité avec l'Angleterre le jour même que l'ambassadeur arriva à Berlin, joua très poliment le duc et pair,et fit une épigramme contre le poète. » En fait, le duc arriva le 12 janvier, le traité fut ratifié à Londres le 16 janvier, et en Prusse le 16 février ; le duc fut très bien reçu, et on ne retrouve pas l'épigramme .
4 Traité de neutralité signé à Westminster du 16 janvier 1756. entre la Prusse et l'Angleterre : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=86
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14/05/2012
Je serais bien fâché qu'on perdît du monde à Cassel pour la religion , cette mode devrait être passée
... "Devrait", c'est bien le mot adéquat . Devrait, mais "cette mode" n'est pas passée, on tue encore au nom de la religion, Dieu a bon dos !
Puisqu'il est question de Cassel (Allemagne), une petite pensée pour François et Angela . Je ne pense pas que cette dernière attteigne le faîte de la gloire pour quelques négociations à propos de gros sous, mais il vaut mieux l'avoir avec nous que contre, malgré tout .
Fridericianum
« A M. DE GAUFFECOURT 1
A GENÈVE.
A Monrion, près de Lausanne, 1er février 1756.
Dans le temps, mon cher monsieur, que vous m'envoyiez un reçu fort inutile 2, je vous en préparais un qui n'est pas plus nécessaire. Ces bagatelles se trouvent dans la grande Bible de M. Grand à Lausanne, et de M. Cathala, à Genève.3 cependant prenez toujours ce chiffon de commentaire.
Il se pourrait bien faire que le traité du roi de Prusse 4 le conduisît au comble de la gloire, et le rendit médiateur nécessaire entre l'Angleterre et la France. Je serais bien fâché qu'on perdît du monde à Cassel pour la religion , cette mode devrait être passée. M. Liébaut 5 m'a écrit; il a chargé sa mémoire d'un ouvrage fort incorrect, et fort différent de celui que vous avez eu. Il court à Paris une petite pièce d'environ trente vers sur le désastre de Lisbonne 6; on la dit un peu vive; on me l'attribue; je suis accoutumé à être calomnié.
Bonsoir, mon cher philosophe; je vous remercie d'avoir présenté mes respects à Mme d'Épinay,7 puisqu'elle est philosophe aussi.
V. »
1 Gauffecourt : http://ihl.enssib.fr/ancien/affcatalogue.php?idnotice=68
2 En réponse à la lettre du 29 janvier : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2009/01/29/a-lento-risu.html
3 M. Cathala, à Genève : négociant de Genève, en faveur duquel Voltaire écrivit à La Chalotais le 21 juillet 1762.Voir lettre du 2 août 1755 au Syndic du Conseil de Genève : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/03/10/j-informerai-les-magistrats-de-son-entreprise-qui-outrage-eg.html
4 Alliances préparant la Guerre de Sept ans : http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/guerre-de-sept-ans
5 Proche de Mme de Graffigny ; voir : www.academie-stanislas.uhp-nancy.fr/.../22-...
et : page 149 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rde_0769-0886_1989_num_7_1_1036?_Prescripts_Search_tabs1=standard&
6 Une pièce en trente-six vers, que Grimm transcrit dans sa Correspondance, en janvier 1756, était attribuée à Voltaire, mais parait être de Ximenès. Voir page 422 : http://books.google.fr/books?id=JVEHAAAAQAAJ&pg=PA410&lpg=PA410&dq=grimm+correspondance+janvier+1756&source=bl&ots=0PMHj6OBpb&sig=vWoHDmxzmNl3nHBmRvPUCBLTDqk&hl=fr&sa=X&ei=3TWwT5CAEuG_0QWZhYCPCQ&sqi=2&ved=0CEsQ6AEwAQ#v=onepage&q&f=false
Le poème de Voltaire sur le même sujet est un peu plus étendu il a deux cent trente-quatre vers .
7 Mme d'Épinay : voir sa correspondance : http://books.google.fr/books?id=gtt4ao3ZeocC&pg=PA14&lpg=PA14&dq=mme+d+epinay+gauffecourt&source=bl&ots=nKZSBDGukZ&sig=XxyT-FfgNI9iiErTMe4YRZM7Pdw&hl=fr&sa=X&ei=rVSwT9eMLObA0QXPs4ynCQ&ved=0CEUQ6AEwBw#v=onepage&q=mme%20d%20epinay%20gauffecourt&f=false
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