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21/06/2023

pour être fou à lier, on n'en est pas moins citoyen et rien ne serait assurément plus sage que de permettre à tout le monde d'être fou à sa manière

... Tolérance . En paroles , certes ! mais faisons quand même tout pour éviter les passages à l'acte violents .

Dico québécois: fou raide, fou braque, fou comme un balai...

Amis quebecois bonjour ! https://www.dufrancaisaufrancais.com/articles/10-emplois-...

 

 

« A Jean-François Marmontel, de l'Académie

française etc.

2è décembre 1767

Commençons par les empereurs, mon très cher et illustre confrère, et ensuite nous viendrons aux rois. Je tiens l'empereur Justinien un assez méprisable despote, et Bélisaire un brave capitaine assez pillard, aussi sottement cocu que son maître. Mais, pour la Sorbonne, je suis toujours de l'avis de Des Landes, qui assure, à la page 299 de son troisième volume, que c'est le corps le plus méprisable du royaume 1.

Pour le roi de Pologne, c'est tout autre chose. Je le révère, l'estime et l'aime comme philosophe et comme bienfaisant. Il est vrai que j'eus l'honneur de recevoir sa réponse au mois de. mars, et que j'eus la discrétion de ne lui rien répliquer, parce que je craignis d'ennuyer un roi des Sarmates, qui me parut assez embarrassé entre un nonce, des évêques, des Radzivill et des Cracovie . Mais puisqu'il insinue que je dois lui écrire, il aura assurément de mes nouvelles.

Mon cher ami, vive le ministère de France! vive surtout M. le duc de Choiseul, qui ne veut pas que les Sorboniqueurs prêchent l'intolérance dans un siècle aussi éclairé! On lime les dents à ces monstres, on rogne leurs griffes c'est déjà beaucoup. Ils rugiront, et on ne les entendra seulement pas. Votre victoire est entière, mon cher ami ces drôles-là auraient été plus dangereux que les jésuites, si on les avait laissés faire.

Je suis bien affligé que l'édit en faveur des protestants n'ait point passé. Ce n'est pas que les huguenots ne soient aussi fous que les sorboniqueurs; mais, pour être fou à lier, on n'en est pas moins citoyen et rien ne serait assurément plus sage que de permettre à tout le monde d'être fou à sa manière.

Il me paraît que le public commence à être fou de la musique italienne . Cela ne m'empêchera jamais d'aimer passionnément le récitatif de Lulli. Les Italiens se moqueront de nous, et nous regarderont comme de mauvais singes. Nous prenons aussi les modes des Anglais nous n'existons plus par nous-mêmes. Le Théâtre-Français est désert comme les prêches de Genève. La décadence s'annonce de toutes parts. Nous allions nous sauver par la philosophie mais on veut nous empêcher de penser. Je me flatte pourtant qu'à la fin on pensera, et que le ministère ne sera pas plus méchant envers les pauvres philosophes qu'envers les pauvres huguenots.

Je vous supplie d'embrasser pour moi le petit nombre de sages qui voudra bien se souvenir du vieux solitaire, votre tendre ami. »

 

1 Dans son Histoire critique de la philosophie ; Voltaire rapporte ce passage dans la lettre du 16 mars 1767 à Chabanon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/08/27/c-est-toujours-le-plan-qui-nous-echauffe-le-plus-que-l-on-do-6398177.html

20/06/2023

Vous savez mieux que moi que les promesses des ministres qui ne sont plus en place ne sont pas une recommandation auprès de leurs successeurs

... Oh ! c'est bien vrai ça !

Le Pépère | Facebook

Mère Denis, merci !

https://www.youtube.com/watch?v=s4g2CVdGjj0&ab_channel=RudyDoo

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

2 décembre 1767

Mme de Sauvigny, à qui j'avais écrit de la manière la plus pressante, sans vous compromettre en rien, s'explique elle-même sur les choses dont je ne lui avais point parlé ; elle les prévient ; elle me dit que M. Mabille, dont par parenthèse je ne savais pas le nom, n'est point mort; qu'on ne peut demander la place d'un homme en vie ; que son fils d'ailleurs a exercé cet emploi depuis cinq années, à la satisfaction de ses supérieurs et que, s'il était dépossédé, sa famille serait à la mendicité.

Ces raisons me paraissent assez fortes. Il n'est point du tout question, dans cette lettre, des impressions qu'on aurait pu donner contre vous à M. de Sauvigny. On n'y parle que des services que Mabille a rendus à l'intendance pendant quarante années. C'est encore une raison de plus pour assurer une récompense à son fils. Que voulez-vous que je réponde ? faut-il que j'insiste? Faut-il que je demande pour vous une autre place ? ou voulez-vous vous borner à conserver la vôtre? Vous savez mieux que moi que les promesses des ministres qui ne sont plus en place ne sont pas une recommandation auprès de leurs successeurs.

Vous savez qu'il n'y a point de survivance pour ces sortes d'emplois. Je vois avec douleur que je ne dois rien attendre de M. le duc de Choiseul dans cette affaire. Je n'ai jamais senti si cruellement le désagrément attaché à la retraite ; on n'est plus bon à rien, on ne peut plus servir ses amis.

Je crois être sûr que M. de Sauvigny ne vous nuira pas dans l'emploi qui vous sera conservé mais je crois être sûr aussi qu'il se fait un devoir de conserver au jeune Mabille la place de son père. En un mot, ce père n'est point mort et ce serait, à mon avis, une grande indiscrétion de demander son emploi de son vivant.

Mandez-moi, je vous prie, où vous en êtes, et quel parti vous prenez. Celui de la philosophie est digne de vous. Plût à Dieu que vous pussiez avoir un bénéfice simple, et venir philosopher à Ferney! Mais si votre place vous vaut quatre mille livres, il ne faut certainement pas l'abandonner.

Vous êtes trop prudent, mon cher ami, pour mettre dans cette affaire le dépit à la place de la raison. Je ne vous parlerai point aujourd'hui de littérature, quand il s'agit de votre fortune. Je suis d'ailleurs très malade. Je vous embrasse avec la plus vive tendresse. »

 

19/06/2023

Il demande pour le reste de l'échu, ainsi que pour le courant, des délégations en bonne forme et irrévocables, acceptées par des fermiers solvables 

... Or, au train où l'on va, des fermiers solvables ça deviendra de plus en plus difficile à trouver , paroles d'experts la Cour des Comptes : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc...

Territoires en France - Quels déterminants des dynamiques des populations ?  - La Cliothèque

 

 

 

« A Charles-François-Joseph Petitcuenot

[1er décembre 1767] 1

1° M. de Voltaire se contentera pour le présent, des douze mille livres précédemment demandées en argent comptant, lesquelles il recevra sans frais selon les anciennes conventions ; et à charge qu'on ajoutera à ces douze mille francs les deux mille sept cent livres que le sieur Jeanmaire avait ordre de lui payer en sus des quatre mille cinq cents livres qu'il a acquittées, et qu'à cette somme de deux mille sept cents livres on ajoutera encore environ neuf cents livres de frais déboursés par M. de Voltaire, tant en Alsace qu'en Franche Comté, pour se mettre en règle contre ses cocréanciers qui ont saisi ainsi que contre les fermiers . Ainsi pour premier article, M. de Voltaire demande sans délai et sans frais, un paiement effectif de la somme de quinze mille six cents livres .

12 000

2 700

900

15 600

 

2° M. de Voltaire demande quinze mille dans le mois de janvier .

3° Il demande pour le reste de l'échu, ainsi que pour le courant, des délégations en bonne forme et irrévocables, acceptées par des fermiers solvables ; tant pour lui que pour Mme Denis sa nièce, veuve du sieur Denis, capitaine au régiment de Champagne, commissaire ordonnateur, etc., Madame la marquise de Florian aussi sa nièce , M. l'abbé Mignot, conseiller au Grand Conseil, son neveu, et M. d'Hornoy, conseiller au Parlement, aussi son neveu, lesquels ont tous des rentes viagères auprès de M. de Voltaire sur les terres de Montbéliard, par les contrats passés à Colmar entre Mgr le duc de Virtemberg et lui . »

1 L'édition Rossel date la lettre du 4 décembre, mais Petitcuenot l'a reçue le 3 ainsi qu'il l'annonce à cette date au Conseil suprême de Montbéliard.

18/06/2023

Par quelle fatalité déplorable faut-il que des ennemis du genre humain,...soient unis entre eux pour faire le mal, tandis que les sages qui pourraient faire le bien sont séparés, divisés, et peut-être, hélas! ne connaissent pas l'amitié ?

... Triste constat d'actualité et persistant .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

[1] décembre 1767 1

J'attends demain une lettre de vous, mon cher ami ; ainsi je vous réponds avant que vous m'ayez écrit, car l'éloignement du bureau de la poste me force toujours de mettre un grand intervalle entre les lettres que je reçois et celles que je réponds.

Je n'ai encore rien reçu de Mme de Sauvigny, rien de M. le duc de Choiseul ; mais j'ai reçu un livre imprimé à Avignon, intitulé Dictionnaire antiphilosophique 2, qui est assurément très digne de son titre. Les malheureux y ont ressemblé toutes les ordures qu'on a vomies dans divers temps contre Helvétius et Diderot, et contre quelqu'un que vous connaissez. La fureur de ces misérables est toujours couverte du masque de la religion ; ils sont comme les coupeurs de bourses qui prient Dieu à haute voix en volant dans l'église.

L'ouvrage est sans nom d'auteur, le titre le fait débiter. Il y a des morceaux qui ne sont pas sans éloquence, c'est-à-dire l'éloquence des paroles car pour celle de la raison, il y a longtemps qu'elle est bannie de tous les livres de ce caractère. Trois jésuites, nommés Patouillet, Nonotte et Cérutti, ont contribué à ce chef-d’œuvre. On m'assure qu'un avocat a déjà daigné répondre à ces marauds, à la fin d'un livre qui roule sur des matières intéressantes 3.

Par quelle fatalité déplorable faut-il que des ennemis du genre humain, chassés de trois royaumes, et en horreur à la terre entière, soient unis entre eux pour faire le mal, tandis que les sages qui pourraient faire le bien sont séparés, divisés, et peut-être, hélas! ne connaissent pas l'amitié ? Je reviens toujours à l'ancien objet de mon chagrin : les sages ne sont pas assez sages, ils ne sont pas assez unis, ne sont ni assez adroits, ni assez zélés, ni assez amis. Quoi! trois jésuites se liguent pour répandre les calomnies les plus atroces, et trois honnêtes gens resteront tranquilles

Vous ne serez pas tranquille sur le compte des Sirven. Je compte toujours, mon cher ami, que M. Chardon rapportera l'affaire incessamment devant le roi. Il sera comblé de gloire et béni de la patrie.

Avez-vous lu L’Honnête Criminel ?4 Il y a de très beaux vers. L'auteur aurait pu faire de cette pièce un ouvrage excellent ; il aurait fait une très grande sensation, et aurait servi votre cause.

Je suis toujours très malade: je sens de fortes douleurs; mais l'amitié qui m'attache à vous est bien plus forte encore.

Bonsoir, mon digne et vertueux ami. »

 



1 Le manuscrit est daté du 11, date que Beuchot a judicieusement corrigée en 1(er). V* a écrit à Mme de Sauvigny le 18 novembre ou peu s'en faut, et le 2 décembre il annonce à Damilaville sa réponse : « Mme de Sauvigny, à qui j'avais écrit de la manière manière plus pressante, sans vous compromettre en rien, s'explique [,,,] »

2 Louis Mayeul Chaudon : Dictionnaire anti-philosophique, pour servir de commentaire et de correctif au Dictionnaire philosophique . Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6545729z

et : https://data.bnf.fr/fr/11896366/louis-mayeul_chaudon/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Mayeul_Chaudon

3 Allusion probable au « Projet secret » imprimé à la fin des Lettres à son Altesse […] ; voir lettre du 4 octobre 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/05/12/ces-marauds-la-ne-valent-pas-la-plaisanterie-il-ne-faut-poin-6442855.html

17/06/2023

Je sais seulement que le public doit être servi de préférence à tout

...

 

« A Henri-Louis Lekain

30 novembre [1767]

Mon cher ami, voici le temps où vous m'avez promis de reprendre Les Scythes . On me mande que votre santé est raffermie, et je vous somme de votre parole 1. Il faut faire jouer Obéide par celle qui en est le plus capable ; je ne connais aucune actrice; ce n'est point à moi d'employer des talents dont je ne puis juger. Je sais seulement que le public doit être servi de préférence à tout. On dit que votre théâtre est désert : c'est à vous de le rétablir ; mais on est actuellement dans la décadence des arts. Plus je vous aime, plus je gémis sur la misère où nous sommes.

V. »

1 Répondant à une lettre de V* du même jour, inconnue, le duc de Duras écrit à V* le 9 décembre : « Je n'aurai pas besoin de donner des ordres pour faire reprendre Les Scythes . Les comédiens entendent trop bien leurs intérêts pour ne pas le désirer, mais je crois qu'il faut attendre le retour de la santé d'un comédien que la vérole et les indigestions mettent hors d'état de jouer de quelque temps . Il est fâcheux que ces deux maladies se prennent avec autant de facilité. » Le comédien est précisément Lekain .

16/06/2023

Je présume qu'il passe fort agréablement son temps avec quelque fille d'Aron-Aralschild

... Mohammed ben Salmane, dit MBS (Mon Beau Sal..d ) : https://www.france24.com/fr/france/20230614-le-prince-h%C...

Dur dur ! il va falloir avaler la pilule et supporter ce violeur des droits humains . Le pétrole garde décidément un goût de merde .

 

 

« A Michel-Paul-Guy de Chabanon, de

l'Académie des belles-lettres, etc.

Rue du Doyenné Saint-Louis-du Louvre

à Paris

30è novembre 1767.

L'anecdote parlementaire que vous avez la bonté de m'envoyer, mon cher ami, m'est d'autant plus précieuse qu'aucun écrivain, aucun historien de Louis XIV n'en avait parlé jusqu'à présent.

Et voilà justement comme on écrit l'histoire. 1

Vous êtes bien plus attentif que le victorieux auteur de l'Èloge de Charles V 2. Il ne m'a point appris d'anecdote, car il ne m'a point écrit du tout. Je présume qu'il passe fort agréablement son temps avec quelque fille d'Aron-Aralschild 3.

Je ne sais pas la moindre nouvelle des tripots de Paris. J'ignore jusqu'aux succès des doubles-croches de Philidor 4, et je suis toujours très affligé de l'aventure des croches de notre ami M. de La Borde. J'ai sa Pandore à cœur, non parce que j'ai fourni la toile qu'il a bien voulu peindre, mais parce que j'ai trouvé des choses charmantes dans son exécution et je souhaite passionnément qu'on joue le péché originel à l'Opéra. Vous me direz qu'il ne mérite d'être joué qu'à la foire Saint-Laurent. Cela est vrai, si on le donne sous son véritable nom; mais, sous le nom de Pandore, il mérite le théâtre de l'Académie de musique. Je vous prie toujours d'encourager M. de La Borde car pour vous, mon cher ami, je vous crois assez encouragé à établir votre réputation en détruisant l'Empire romain. Mais commencez par établir un théâtre, vous n'en avez point. La Comédie Française est plus tombée que l'empire romain.

Nous n'avons plus de soldats dans nos déserts de Ferney. L'arrêt des augustes puissances contre les illustres représentants est arrivé, et a été plus mal reçu qu'une pièce nouvelle. Vous ne vous en souciez guère, ni moi non plus.

Maman et toute la maison vous font les plus tendres compliments . J'enchéris sur eux tous.

V. »

 

2 La Harpe.

3 La Harpe s'occupait de sa tragédie des Barmécides qui ne sera pas jouée avant 1778 .Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6124677v.texteImage

4 Ermelinde, princesse de Norvège, d'Antoine-Alexandre-Henri Poinsinet, musique de Philidor, fut jouée le 24 novembre 1767 ; écoutez https://www.youtube.com/watch?v=0HbSKo1IspI&ab_channel=KuhlauDilfeng3

Ce n'est pas cette pièce qui aurait assuré la survie du nom de Philidor s'il n'avait été par ailleurs un grand joueur d'échecs . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Position_de_Philidor

et : https://www.youtube.com/watch?v=tlNZ9Eurb3k&ab_channel=imineoEchecs

Et voir : http://www.mjae.com/voltaire.html

monseigneur sort tous les jours de son bain pour aller dans le lit d'autrui, et vous êtes tout ébahi que je me sois habillé une fois pour assister à une petite fête

...

 

« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu

A Ferney, 28 novembre 1767

Il y a environ quarante-cinq ans que monseigneur est en possession de se moquer de son humble serviteur. Il y a trois mois que je sors rarement de mon lit, tandis que monseigneur sort tous les jours de son bain pour aller dans le lit d'autrui, et vous êtes tout ébahi que je me sois habillé une fois pour assister à une petite fête. Puissiez-vous insulter encore quarante ans aux faiblesses humaines, en ne perdant jamais ni votre appétit, ni votre vigueur, ni vos grâces, ni vos railleries

Vous avez laissé choir le tripot de la Comédie de Paris. Je m'y intéresse fort médiocrement , mais je suis fâché que tout tombe, excepté l'opéra-comique. J'ai peur d'avoir le défaut des vieillards, qui font toujours l'éloge du temps passé . Mais il me semble que Le siècle de Louis XIV, dont on fait actuellement une édition nouvelle fort augmentée, était un peu supérieur à notre siècle.

Comme cet ouvrage est suivi d'un petit abrégé qui va jusqu'à la dernière guerre1, je ne manquerai pas de parler de la belle action de M. le duc d'Aiguillon , qui a repoussé les Anglais 2. J'avais oublié cette consolation dans nos malheurs. Votre ancien serviteur se recommande toujours à votre bonté et loyauté, et vous présente son tendre et profond respect.

V. »

1 C'est à la fin du Siècle de Louis XIV de 1768 que paraît la première édition du Précis du Siècle de Louis XV sous une forme à peu près définitive y donnant le récit de la guerre de Sept ans (1757-1763).

2 A la bataille de Saint-Cast ( 11 septembre 1758 ) au cours de laquelle le duc D’Aiguillon repoussa les Anglais qui avaient débarqué ; voir Précis du Siècle de Louis XV, chap. XXXV : page 370 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome15.djvu/380