27/04/2024
pour le paiement d'août
...de la CAF c'est le 5 Août 2024 . Sera-ce suffisant pour tenir jusqu'à la fin des JO le 11 ? ou celle des Jeux Paralympiques le 8 septembre ? On espère avoir de l'or, avoir de l'argent, ou au pire du bronze qui a une cote intéressante chez les voleurs qui n'hésitent pas à piller SNCF et cimetières . J'espère que les médailles sont bien gardées : https://olympics.com/fr/paris-2024/les-jeux/la-marque/les...

« A Gaspard-Henri Schérer
Banquier,
à Lyon
Au château de Ferney 15 octobre 1768 1
J'eus l'honneur, monsieur, de vous envoyer lundi dernier 10 du courant une lettre de change de 1469 livres 6 sols sur M. Barberi
une sur le même de 795 livres,
une de 1030 livres sur M. François Pasquier, toutes trois pour le paiement d'août, et je suppliai de vouloir bien ajouter ces remises à celles que je vous ai déjà faites et d'en faire le même emploi . Je vous prie de vouloir bien m'accuser la réception du paquet . Je vous serai très obligé .
J'ai l'honneur d'être,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Original signé sur lequel Schérer à noté « reçue le 15 ,,, »
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26/04/2024
Il faut une religion au peuple, mon ami ; mais il la faut plus pure et plus dépendante de l’autorité civile...Tout cela n’empêche pas qu’on ne doive être sage
... " pure et plus dépendante de l'autorité civile", entendez-vous bien fanatiques religieux de tout poil jusques et y compris les dits libres penseurs intolérants . Le laïcisme public est-il si difficile à concilier avec la religion privée, ou plutôt la religion avec le civisme ?
A ce propos, voir https://www.toupie.org/Citations/Civisme.htm avec une attention particulière pour une citation de Simone Veil à propos de Poutine, en 2008 : "Quand on cherche à séduire Poutine, on lui décerne volontiers des brevets de civisme, passant sous silence ses manquements aux sacro-saints droits de l'Homme." Nous sommes loin des déclarations d'amour d'une Marine Le Pen pour le dictateur , et le nez dans notre puante hypocrisie diplomatique pour sauver la livraison de gaz et pétrole ; pas de quoi être fiers .
« A Sébastien Dupont
Avocat au Conseil souverain à Colmar
Au château de Ferney, 15 octobre.
Je crois bien, mon cher ami, que les chiens qu’on a fessés aboient ; mais je vous assure que tous les honnêtes gens en rient, à commencer par ceux qui composent le Conseil du roi, et par le roi lui-même ; je pourrais vous en dire des nouvelles. Soyez sûr que d’un bout de l’Europe à l’autre il s’est fait depuis quelque temps dans les esprits une révolution qui n’est ignorée peut-être que des capucins de Colmar et des chanoines de Porrentruy 1. Le gendre du premier ministre d’Espagne 2, qui est venu chez moi, m’a appris qu’on venait de limer les dents et de couper les griffes à l’Inquisition . On lui a ôté jusqu’au privilège de juger les livres et d’empêcher les Espagnols de lire. Ce qui se passe en Italie doit vous faire voir combien les temps sont changés. On débite actuellement dans Rome la cinquième édition della Riforma d’Italia, livre dans lequel il est démontré qu’il faut très peu de prêtres et point de moines, et où les moines ne sont jamais traités que de canaille. Il faut une religion au peuple, mon ami ; mais il la faut plus pure et plus dépendante de l’autorité civile 3. C’est à quoi l’on travaille doucement dans tous les États. Il n’y a presque aucun prince qui ne soit convaincu de cette vérité, il y en a quelques-uns qui vont bien plus loin. Tout cela n’empêche pas qu’on ne doive être sage ; il ne faut triompher que quand la victoire sera complète. Les chiens qui jappent encore pourraient mordre. J’aurais plus d’une chose à vous dire si j’avais le bonheur de vous voir dans mon heureuse retraite avec celle que j’en ai fait la souveraine. Faites comme vous voudrez ; mais je ne veux point mourir sans vous avoir embrassé. En attendant, je vous prie, mon cher ami, de contribuer à me faire vivre, en voulant bien recommander à M. Rosé de me payer le quartier qu’il me doit . J’ai trente personnes à nourrir, et trente mille francs à donner par an à ma famille . Vous concevez bien qu’il faut que M. Rosé m’aide.
Je vous embrasse le plus tendrement du monde.
V. »
1 Écrit Porentrou dans le manuscrit ; c'est sans doute ainsi que le prononçait V*.
2 Le marquis de Mora , gendre du ministre Aranda .
3 On a dit que V* ne semblait pas voir que livrer entièrement le clergé et les dogmes à l'autorité civile aboutirait à une sorte de totalitarisme . N'oublions pas : « Le droit de dire et d'imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. »[Questions sur les miracles]
Pour savoir de quoi on parle , voir : https://www.toupie.org/Dictionnaire/Totalitarisme.htm
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Si vous réussissez, vous serez immortalisée chez les Guèbres comme chez les Arabes
... A différents titres, c'est sûr, Mme Marine Le Pen qui faites campagne présidentielle sous couvert de législatives européennes ; continuez à ce rythme et sur ce ton et mentez tant que vous pouvez, vous ne manquez pas de partisans ébaubis . Continuez à fuir la justice, vous qui osez jouer à la salvatrice du pays dans le même temps que vous piochez illégalement dans les caisses de l'Etat pour renflouer votre sale parti .
Voir : https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/

Reine des faux-jetons
« A Marie-Louise Denis
rue Bergère près du Rempart, vis-à-vis l'hôtel des Menus
à Paris
Je vous ai envoyé , ma chère nièce, au 1er du mois un paquet par M. de Chennevières comme vous me l'aviez recommandé expressément . Je vous en donnai avis par une lettre particulière adressée rue Bergère, et en cas d'absence chez M. d'Hornoy . Je n'ai eu de réponse ni de vous ni de M. de Chennevières, et j'ignore encore si le dérangement des postes causé par l'arrangement de Versoix n'a pas nui à mon paquet .
Je vous ai écrit aussi au sujet de Mme de Saint-Julien . Mandez-moi, je vous prie, si vous avez reçu mon paquet et mes deux lettres . Je soupçonne que les embarras de votre nouvel établissement ne vous ont pas encore permis de m'en donner des nouvelles . Instruisez-moi aussi des marches de l'abbé Mignot . Est-il encore à Hornoy ? Est-il à Paris ? Je lui dois une réponse et je ne sais où l'adresser . Je souhaite aux autres provinces de la France un meilleur temps que celui du petit pays de Gex . La terre est imbibée d'eau, on ne peut semer, les maladies règnent . Vous mourriez d'ennui et de rhumatismes à Ferney . Il n'y a qu'un travail assidu qui puisse faire supporter la vie, et c'est ma seule ressource .
J'imagine que vous attendez Lekain pour prendre une résolution au sujet de la pièce de Linan 1 . Je crois cette affaire plus délicate encore que celle de Mahomet . Si vous réussissez, vous serez immortalisée chez les Guèbres comme chez les Arabes .
Ma lettre est courte, mais ma tendresse pour vous sera aussi longue que ma vie . J'ai vingt lettres à répondre aujourd’hui . Je vous embrasse bien tendrement .
V.
15è octobre 1768
Je reçois dans le moment votre lettre du 9è octobre . Je ferai tout ce que vous voudrez, je vous enverrai les papiers et vous en userez comme il vous plaira . Je tiens l'affaire palatine et virtembourgeoise très sûre , de quelque manière que vous vous y preniez .
J'ai mandé, comme je vous l'ai dit, à Mme de Saint-Julien, que vous étiez engagée avec Grétry 2 . Vous pouvez ajouter que le jeune auteur du Duc de Benevent 3 vous en a priée, et que la première facétie que vous aurez de ce jeune homme sera pour Montsivri 4 . Je crois qu'on peut faire une excellente musique du Beneventin . J'ai toute la déclamation dans la tête . Je serai au reste très fâché d'être soupçonné d'une plaisanterie qui ne convient qu'à l’âge de vingt-quatre ans, et je compte sur vous pour dérouter les devineurs . Tout cela vous amusera, si vous croyez la chose amusante , sinon il n'y a qu'à tout jeter dans le feu. »
1 Les Guèbres, que V* prétend attribuer à Linant : https://xn--thtre-documentation-cvb0m.com/content/les-gu%C3%A8bres-voltaire
2Ce mot est orthographié Guétry par Wagnière, ainsi que dans la lettre du 7 novembre 1768 à Mme Denis ; sans doute prononçait-on ainsi .
3 Le duc de Benevent est le prototype du baron d'Otrante dans L’Éducation d'un prince : voir lettre du 30 septembre 1768 à Mme de Saint-Julien : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/04/11/non-madame-mon-coeur-n-a-pas-renonce-au-genre-humain-dont-vo-6493716.html
L' « auteur » est donc V* : https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_en_vers_(Voltaire)/L%E2%80%99%C3%89ducation_d%E2%80%99un_prince
4 V* songe sans doute au musicien Pierre-Alexandre Monsigny : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Alexandre_Monsigny
et : http://www.musimem.com/monsigny.htm
Écouter , par exemple Le Déserteur : https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?&q=Pierre-Alexande+Monsigny&&mid=43290EF1D363441917B343290EF1D363441917B3&&FORM=VRDGAR
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25/04/2024
Si je me comptais encore au nombre des vivants, je désirerais passionnément vivre l’ami d’un homme de votre mérite
Je pense immédiatement à vous, Alex Décotte , homme curieux, cultivé et généreux, voltairien de surcroit : https://alexdecotte.com/
et voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_D%C3%A9cotte

Longue vie au bourlingueur
À François de Varagne-Gardouch, marquis de Bélestat 1
Au château de Ferney par Lyon 15è octobre 1768 2
Monsieur,
Il y a longtemps que je vous dois des remerciements de vos bontés et de l’Éloge de Clémence Isaour . Mais ma vieillesse est si infirme, et j’ai été pendant deux mois si cruellement malade, que je n’ai pu remplir aucun de mes devoirs. Un des plus chers et des plus pressés était de vous témoigner l’estime que vous m’avez inspirée. L’Académie devrait mettre votre éloge à la fin de celui que vous avez publié de sa fondatrice 3. Votre style et votre façon de penser sur la littérature m’ont également charmé. Si je me comptais encore au nombre des vivants, je désirerais passionnément vivre l’ami d’un homme de votre mérite 4.
Vous n’ignorez pas sans doute, monsieur, qu’on vend publiquement, sous votre nom, à Genève et dans tous les pays voisins, un Examen de l’Histoire d’Henri IV 5, du sieur Bury. L’Examen est assurément beaucoup plus lu que l’Histoire. Oserais-je vous mander dans quelle source est puisée l’anecdote singulière qu’on trouve à la page 31, que « les états de Bois dressèrent une instruction, par laquelle il est dit que les cours de parlements sont des états généraux au petit pied 6» ? Cette anecdote est si importante pour l’Histoire, que vous me pardonnerez sans doute la liberté que je prends.
Si vous n’êtes pas l’auteur de cet examen imprimé sous votre nom, souffrez que je vous supplie de me dire à qui je dois m’adresser pour être instruit d’un fait si unique et si peu connu.
J’ai l’honneur d’être, avec autant d'estime que de respect,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire
gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi . »
1 Voir : https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+varagnes&p=francois . Le marquis de Gardouch-Belestat, né en 1725, avait connu Voltaire aux eaux de Plombières en 1745. Il était entièrement aveugle et presque entièrement sourd avant la Révolution ; ce qui n’empêcha pas de le traîner en prison pendant la Terreur. Il n’est mort qu’en 1807.
2 Original signé ; édition Antoine Sabatier de Castres : Tableau philosophique de l'esprit par M. de Voltaire, 1771, limitée au deuxième et troisième paragraphe ; Cayrol .
3 Clémence Isaure, dont le marquis de Bélestat a fait l'éloge, a fait revivre, plutôt que fondé les « jeux floraux » de Toulouse .
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_Puivert
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_des_Jeux_floraux
4 Ce premier paragraphe a été publié pour la première fois par MM. de Cayrol et François .
5 Dont il est parlé dans la lettre de d'Alembert du 15 juin 1768 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1768/Lettre_7286
, lettre du 13 septembre 1768 à Hénault : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/03/26/m-6491423.html
et lettre du 18 septembre 1768 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/04/05/apparemment-qu-on-a-voulu-la-dedommager-un-peu-de-ses-pertes-et-qu-on-a-cru.html.
6 Voir lettre du 28 septembre 1768 à Hénault : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/04/10/me-voila-lave-mais-non-absous-6493592.html
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24/04/2024
les princes n’en mettront pas moins les philosophes à la Bastille, comme nous tuons les bœufs qui ont labouré nos terres
... Mon cher Patriarche, c'est toujours le cas en ces pays d'Arabie où les princes auto-proclamés font la loi et ne se contentent pas de couper la tête qu'aux boeufs .
Ils ne sont hélas pas les seuls à pratiquer ces exécutions sommaires : https://www.geo.fr/geopolitique/arabie-saoudite-iran-chine-etats-unis-ces-pays-qui-pratiquent-toujours-la-peine-de-mort-209008
« A Jean Le Rond d'Alembert
15 d'octobre [1768]
Je ne sais plus où j’en suis, mon très cher et très aimable philosophe. J’écrivis, il y a quinze jours, à l’ami Damilaville 1, que des gens qui revenaient de Barèges prétendaient ces eaux souveraines pour les dérangements que les loupes et les autres excroissances peuvent causer dans la machine ; je le mandai sur-le-champ à notre ami. Je lui offris d’aller le prendre à Lyon, et de faire le voyage ensemble. J’adressai ma lettre à son ancien bureau du vingtième, adresse qu’il m’avait donnée ; je n’ai eu de lui aucune nouvelle. Ce silence me fait trembler : il faut qu’il ne soit pas plus en état d’écrire que de voyager. Je vous demande en grâce de me dire en quel état il est. Et vous, mon cher philosophe, comment vous portez-vous, que faites-vous ? La pluie des livres contre la prêtraille continue toujours à verse. Avez-vous lu la Riforma d’Italia 2, dans laquelle le terme de canaille est le seul dont on se serve pour caractériser les moines, Per genus proprium et differentiam proximam ?3
Vous connaissez le petit abrégé des usurpations papales, sous le nom des Droits des hommes 4 ? Les philosophes finiront un jour par faire rendre aux princes tout ce que les prêtres leur ont volé ; mais les princes n’en mettront pas moins les philosophes à la Bastille, comme nous tuons les bœufs qui ont labouré nos terres.
Il paraît des Lettres philosophiques 5, où l’on croit démontrer que le mouvement est essentiel à la matière . Tout ce qui est pourrait bien être essentiel, car autrement pourquoi serait-il ? Pour moi, je cesserai bientôt d’être, car j’ai soixante et quinze ans, et je ne suis pas de la pâte de Moncrif. Quel cicéronien donnez-vous pour successeur à mon ancien préfet d’Olivet 6, et qui me donnerez-vous à moi ? Je me recommande à vous, et je vous embrasse de tout mon cœur. »
1 Cette lettre, qui est perdue, était un peu plus ancienne .
2 Voir lettre du 3 octobre 1768 à Hennin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/04/21/qu-on-laisse-faire-les-italiens-ils-iront-a-bride-abattue-6495118.html
3 Par le genre propre et les plus proches caractères spécifiques .
4 Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/201
5 Lettres philosophiques sur l’origine des préjugés du dogme de l’immortalité de l’âme, de l’idolâtrie, ( ce sont les Letters to Serena, 1704 de John Toland, traduit par le baron d’Holbach, avec deux notes de Naigeon) ; 1768, in-12. Sur la page de titre, V* a porté la mention « livre dangereux ».
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Toland_(libre-penseur)
et https://archive.org/details/letterstoserena00tolagoog/page/n1/mode/2up
6 Le successeur à l'Académie de l'abbé d'Olivet fut Étienne Bonnot de Condillac qui y fut reçu le 12 décembre 1768 par le grammairien Charles Batteux. Voir : https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/etienne-b...
et https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Bonnot_de_Condillac
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23/04/2024
en vous suppliant de vouloir bien employer cette somme ainsi que les précédentes
... Tel est le post scriptum de Gabriel Attal qui vient de prendre la décision de faire verser les bourses scolaires sans démarches dès la rentrée prochaine : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/gabriel-attal-...
« A Gaspard-Henri Schérer
10è octobre 1768 à Ferney 1
J'ai l'honneur, messieurs, de vous envoyer des lettres de change pour mille deux cent quatre-vingt-cinq livres, en vous suppliant de vouloir bien employer cette somme ainsi que les précédentes, et d'avoir la bonté de m’accuser la réception et l'emploi.
J'ai l'honneur d'être, messieurs, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Original signé sur lequel Schérer a porté « 3285.9.6 » et « […] reçu le 11 d[udi]t ».
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22/04/2024
Je me flatte, monsieur, que vous voudrez bien avoir pour moi la même attention que le dernier quartier
... Prière, et remerciement de Netanyahou , de Zelensky et de Tsai Ing-wen à Joe Biden pour l'octroi de 95.300.000.000 $ d'aide à partager entre les trois pays : https://www.nytimes.com/2024/04/20/us/politics/ukraine-aid-bill-gaza-johnson.html
Chacun espérant , bien entendu , avoir la plus grosse part .
« A Charles-Henri-Chrétien Rosé à Colmar
Je me flatte, monsieur, que vous voudrez bien avoir pour moi la même attention que le dernier quartier ; l'entretien de ma maison est uniquement fondé sur les sept mille livres que vous me payez tous les trois mois . Je vous prie d'avoir la bonté de m’envoyer les lettres de change sur Paris, sur Lyon ou sur Genève, à votre choix, ou de m'envoyer de l'or par le coche de Strasbourg à Lyon, à l’adresse de MM. Schérer, banquiers à Lyon, et en m'en donnant avis . Je vous serai très obligé .
J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
A Ferney 7è octobre 1768. 1»
1 Original signé ; édition Mossmannn . Le manuscrit est endossé : « Reçu le 10è / rép. Le 11. »
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