09/07/2023
s'il a gâté les chemins, c'est aux bourgeois du lieu à s'en plaindre , et à l'obliger par justice à les réparer
... Cette logique doit être appliquée envers ces voyous casseurs qui ont dévasté tant de villes sous prétexte d'injustice policière envers quelques jeunes délinquants . Les forces de l'ordre peuvent, comme dans toutes professions, faire des erreurs, y compris fatales, mais face à la voyoucratie à éradiquer le sang-froid est usé .
https://www.cairn.info/revue-histoire-de-la-justice-2020-...
« A Louise-Suzanne Gallatin
Jeudi au soir 17è décembre 1767
Je suis obligé d'avertir Mme Gallatin et M. Cramer que le nommé Monpitan me fait assigner, et me fait des frais pour sa carrière . Il a le droit incontestable de l'exploiter, et s'il a gâté les chemins, c'est aux bourgeois du lieu à s'en plaindre , et à l'obliger par justice à les réparer .
On a commis une très grande irrégularité en assignant en mon nom Monpitan sans m'en avertir . C'est un procès que je ne puis soutenir . On me fait plaider contre ma propre signature, cela est fort triste . Je ne puis ôter à Monpitan ce qui lui appartient ; me voilà forcé de plaider contre cet homme à Gex, et peut-être à Dijon .
Ce qu'il y a de pis, c'est qu'il faut que je désavoue l'assignation donnée en mon nom à ce Monpitan.
Madame Gallatin et M. Cramer ne s’étaient plaints que de ce qu'il gâtait les chemins, et il se trouve par mon assignation donnée à mon insu que je veux lui ôter son bien .
Il est absolument nécessaire que M. Cramer veuille bien venir pour s'entendre avec moi sur cette affaire très désagréable.
J'ai l'honneur d'être son très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
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Je suis forcé de tout désavouer
... Dixit la France : "La France a pris connaissance de la déclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) sur la situation en France. La France conteste des propos qu’elle juge excessifs et déplore l’oubli des violences injustifiables commises ces derniers jours contre les forces de l’ordre, les élus, les services publics, les commissariats, des écoles, des centres sociaux et de soins ou encore les mairies ainsi que de nombreux biens.[...]" https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-...
« A Gabriel Cramer
Je vous prie, mon cher ami, de m'envoyer le plus que vous pourrez trouver d'éclaircissements sur l'histoire .
Monpitan me fait une triste affaire 1. Vous savez que sur ce que je vous avais écrit que vous pouviez le forcer par les voies juridiques à ne pas endommager les chemins . Balleidier s'avisa sans m'en avertir de l'assigner à mon nom non pas pour la réparation des chemins, mais pour la jouissance de sa carrière .
Les maçons qui ont bâti Ferney 2 et à qui j'avais donné cette carrière pour récompense pendant ma vie l'ont cédée à Monpitan ; il jouit d'un droit incontestable, et il se trouve que sans le savoir je plaide contre ma signature .
Je suis forcé de tout désavouer . C'est une affaire très désagréable . Il est nécessaire que je vous parle . Tâchez de venir, je vous en prie, le plus tôt que vous pourrez .
V.
Jeudi au soir [17 décembre 1767] 3»
1 Voir lettre du 19 novembre 1767 à Mme Gallatin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/11/vous-sentez-bien-que-je-ne-peux-etre-juge-dans-ma-propre-cause.html
2 Sur ces constructions à Ferney, voir l'Appendice Besterman D254.
Voir : https://www.sports-sante.com/index.php/les-macons-et-tailleurs-de-pierre-de-samoens-les-frahans
et https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_2003_num_143_1_1478
3 Datée d'après la lettre suivante à Mme Gallatin .
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08/07/2023
Adieu, mon cher marquis le bon temps est passé.
... Rendez-vous dans les bouchons sur les belles routes de notre beau pays et gavons les sociétés autoroutières . Tout le monde se dit ruiné, tout le monde part en vacances, vie à crédit .
« A Henri Lambert d'Herbigny, marquis de Thibouville
16è décembre 1767
Mon cher marquis, je vous ai écrit une lettre bien chagrine 1 ; mais j'en ai reçu une de M. le duc de Duras si plaisante, si gaie, si pleine d'esprit, que me voilà tout consolé. Il est bien avéré que Mlle Dubois a joué à la pauvre Durancy un tour de maître Gonin 2; mais il n'est pas moins avéré que le tripot tragique est à tous les diables. Il faut que je sois une bonne pâte d'homme, bien faible, bien sotte, pour m'y intéresser encore. La seule ressource peut-être serait d'engager Mlle Clairon à reparaître ; mais où trouver des hommes? Elle serait là comme Mme Gigogne, qui danse avec de petits polichinelles de trois pouces de haut.
Vous n'avez que Lekain mais on dit qu'il a une maladie qui n'est pas favorable à la voix. Je vous recommande à la Providence.
Le théâtre n'est pas la seule chose qui m'embarrasse; j'ai quelques autres chagrins en prose et en arithmétique.
Je vous prie de communiquer ma lettre à M. d'Argental. Adieu, mon cher marquis le bon temps est passé. »
1 Elle manque.
2 Un tour de maître Gonin est un tour de malice du nom de trois fameux prestidigitateurs dont le premier vivait sous François Ier, et le deuxième sous Charles IX, tandis que le troisième opérait sur le Pont-Neuf au temps de Louis XIII. Voir page 430 : https://books.google.fr/books?id=cVAKMZr6EdgC&pg=PA430&lpg=PA430&dq=maitre+gonin+fran%C3%A7ois+Ier&source=bl&ots=jrdW9j_j7o&sig=ACfU3U0lTfPe7Y33n7SjeEnal1UOhWowfA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwicyqXKhP3_AhW7bKQEHS1UDOAQ6AF6BAgdEAM#v=onepage&q=maitre%20gonin%20fran%C3%A7ois%20Ier&f=false
En 1713 a été publié un recueil d'anecdotes burlesques : Les Tours de maître Gonin : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1054406n/f5.item
On a déjà rencontré l'expression dans la lettre du 13 septembre 1756 à Mme de Klinglin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/08/16/les-hollandais-n-auront-plus-pour-barriere-que-leurs-canaux.html
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07/07/2023
on leur a ôté toutes leurs possessions, et les mesures sont prises pour les chasser tous
... Me vient tout de suite en tête la situation des Palestiniens et l'état de guerre qui découle de la rapacité territoriale israélienne : https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/en-cisjordanie-occupee-une-nouvelle-generation-de-palestiniens-renoue-avec-la-resistance-armee_5927867.html
Et puis tant d'autres injustices et spoliations aux motifs religieux pour cacher de réels purs vols : https://unric.org/fr/onze-crises-et-conflits-qui-secouent...
Et quelques tentatives d'y remédier :https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse...
Pourquoi tant de haine ?
« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin
16è décembre 1767
Deux déclarations du Conseil, sans nommer les protestants, leur accordent le droit d'exercer toutes les professions et de négocier dans le royaume 1 . On a minuté un édit pour légitimer leurs mariages ; il a été quatre fois sur le tapis mais enfin il n'a point passé à cause des conséquences.
Le roi a fait saisir tous les exemplaires de la Censure de la Sorbonne contre Bélisaire 2.
Les jésuites ont été déclarés par le roi de Naples un ordre mendiant, on leur a ôté toutes leurs possessions, et les mesures sont prises pour les chasser tous .
Voilà pour les nouvelles publiques .
À l'égard des nouvelles du Virtemberg j'attends de l'argent, et si on ne me l'envoie pas je saisis .
Je vous prie, mon cher philosophe de me mander tout ce que je vous dois . J'ai perdu votre lettre .
Un avocat votre confrère a envoyé cette petite réponse à Nonnotte, pour vous, pour lui et pour ses amis . Ne manquez pas de les en régaler . »
1 Voir lettre du 14 novembre 1767 à Chardon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/07/cette-piece-soutient-fortement-l-incompetence-de-messieurs-d-6446687.html
et lettre du 18 novembre 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/14/il-fait-une-tres-grande-impression-dans-tous-les-pays-ou-l-o-6447589.html
2Le gouvernement a seulement retardé la publication de la Censure, et en a fait modifier le contenu ; il a aussi empêché, semble-t-il, une nouvelle publication sur le sujet ; voir lettre du 18 décembre 1767 à Gal-Pomaret : lettre 7100 de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut
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je suis comme cet homme qui chantait les psaumes sur l'air Tout cela m'est indiffèrent.
... Après avoir parcouru les nouvelles People, entre autres comme celles-ci : https://www.purepeople.com/article/-c-est-ma-derniere-int...
« Au chevalier Pierre de Taulès
Mes raisons de vous aimer, monsieur, sont que vous avez la franchise et la bonté de mon héros 1, dans le pays duquel vous êtes né. Il faut avoir bien envie de crier, pour trouver mauvais qu'on ait produit les lettres de Jean Jacques 2 . Je croyais d'ailleurs que des archives étaient faites pour être consultées . On en use ainsi à la Tour de Londres, et jamais on ne s'est avisé de trouver Rymer 3 indiscret.
Je prendrai la liberté d'en écrire un mot à M. le duc de Choiseul . Il y a longtemps que l'anecdote du traité apporté par des gardes du corps est imprimée. Un fait aussi peu vraisemblable a besoin d'autorité . Il y a une note qui indique que cela est tiré du dépôt 4. Effectivement, vous savez qu'avant vous il y a un homme fort au [fait] qui m'apprit cette particularité, et c'est ce que je certifierai à votre principal . Mais il n'est pas encore temps.
Vous êtes informé de plus qu'on m'a fait une petite tracasserie avec lui, et qu'on m'a voulu faire passer pour représentant 5. Cependant je ne me mêle pas plus des représentations de Genève que de celles des parlements, et je suis comme cet homme qui chantait les psaumes sur l'air Tout cela m'est indiffèrent.
Ce qui ne m'est pas indifférent, c'est votre amitié. Je vous supplie, quand vous verrez M. Thomas, de lui dire qu'il n'a point d'admirateur plus zélé que moi.
Je finis là ma lettre, car je suis bien malade, et je la finis sans compliments, ils sont dans mon cœur.
V.
14è décembre 1767 à Ferney. »
1 Henri IV. Taulès était aussi Béarnais.
2 Voir page 41 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page%3AVoltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome26.djvu/51
La lettre dans laquelle J.-J. Rousseau se plaint de la conduite de Montaigu. V* l'a publiée dans les Notes , voir lettre du 24 octobre 1766 à Hume : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/01/20/il-est-vrai-qu-a-la-sagesse-toujours-consequente-de-sa-conduite-et-de-ses-e.html
3 Thomas Rymer a compilé le vaste ouvrage intitulé Fœdera, conventiones, litterae et cujuscunque generis acta publica, 1704-1717 : https://archive.org/details/fderaconventione01ryme/page/n5/mode/2up
4 Cette « note » est en réalité une allusion à ce qui apparaît au début du chapitre VIII du Siècle de Louis XIV ; voir page 235 : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle_de_Louis_XIV/%C3%89dition_Garnier/Chapitre_08
Cette « note », qui se rapporte au fait cité tome XIV n'existe dans aucune édition. Voltaire aura sans doute été invité à la supprimer.
5 C'est-à-dire attaché au parti de la bourgeoisie .
On se souvient que les représentants étaient l'un des partis qui se disputaient à Genève ; V* les a effectivement aidés quelque temps de ses conseils et ses intrigues .
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06/07/2023
j'ai été forcé de recourir aux voies judiciaires pour assurer mes intérêts et ceux de ma famille
... C'est le cas d'Alain Delon qui est victime d'abus de faiblesse par son accompagnante particulièrement malveillante : https://www.closermag.fr/people/affaire-alain-delon-un-co...
« A Sébastien Dupont
Monsieur,
Vous n'ignorez pas qu'après les saisies faites par des marchands de Lyon sur les terres de Riquewihr au préjudice de mes droits, après les payements exigés par d'autres créanciers postérieurs à moi, j'ai été forcé de recourir aux voies judiciaires pour assurer mes intérêts et ceux de ma famille.
Vous savez que cette démarche était indispensable. Messieurs de la chambre des Finances de Montbéliard ont reconnu la justice de mes droits et la circonspection de mes procédés.
Vous êtes avocat de monseigneur le duc de Virtemberg, et vous pensez comme lui . Vous ne pouvez désapprouver aucune de mes démarches.
On me devra environ soixante et douze mille livres à la réception de ma lettre; j'en demandais dix au mois de décembre et dix au mois de janvier, avec le payement de mes frais, et le reste en délégations sur des fermiers.
La chambre des Finances m'a mandé qu'il y avait dix mille livres pour moi à Colmar, mais elle ne me les a point envoyées. Ni mon âge de soixante et quatorze ans passés, ni mes besoins pressants, ni ma famille, ne me permettent d'attendre . J'ai l'honneur de vous en donner avis. Je vous supplie d'envoyer la copie de cette lettre à Montbéliard, et de me croire avec tous les sentiments que je vous dois,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur.
Voltaire
gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi.
Au château de Ferney par Genève 14è décembre 1767. »
« A Sébastien Dupont
14 décembre 1767
Vous voyez, mon cher ami, que je mets vos intérêts en sûreté par cette lettre ostensible, après laquelle je poursuivrai mes droits si on ne me rend une très prompte justice.
Mes frais en Franche-Comté montent à présent à sept cent trente livres.
Je vous prie de me dire à quoi montent ceux de Colmar.
Voilà une affaire bien triste à mon âge. Je vous embrasse tendrement.
V. »
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la puissance ne cède pas à la raison ; sic volo sic jubeo est d'ordinaire la raison des gens en place
... "ainsi je le veux, ainsi je l'ordonne " , ça ne marche pas à tous les coups .
Ideo dicit dominus Coluche !
« A Etienne-Noël Damilaville
14è décembre 1767 1
Mon cher ami, je reçois votre lettre du 8 du mois avec votre mémoire . Il n'y a , je crois, rien à répliquer ; mais la puissance ne cède pas à la raison ; sic volo sic jubeo 2est d'ordinaire la raison des gens en place . Il faut absolument entourer M. et Mme de Sauvigny de tous les côtés et les empêcher surtout de donner contre nous des impressions qu'il ne serait peut-être plus possible de détruire, quand la place qui vous est si bien due viendrait à vaquer .
J'ai écrit encore à Mme de Sauvigny 3 et je lui ai fait parler . Je me flatte qu'ils ne verront pas votre mémoire ; il les mettrait trop dans leur tort, et des reproches si justes ne serviraient qu'à les aigrir .
Je suis très fâché que vous ayez donné le mémoire à M. Foulon 4. S'il parvient à M. de Sauvigny il sera fâché qu'on dévoile qu'il a déjà demandé la place en question pour d'autres, et surtout pour un receveur général des Finances ; à qui elle ne convient point . Cette démarche que vous rappelez a plutôt l'air d'un marché que d'une protection 5 . L'affaire est délicate et demande à être traitée avec tous les ménagements possibles . Heureusement vous avez du temps . Ne pourriez-vous point trouver quelque ami auprès de M. Cochin, qui est un homme juste, et qui ferait sentir à monsieur le contrôleur général le prix de vos longs et utiles services ?
Je n'aurai probablement aucune réponse de longtemps de M. le duc de Choiseul . On m'a même fait des tracasseries auprès de lui pour les sottes affaires de Genève ; mais c'est ce qui m'inquiète fort peu .
Ne manquez pas , mon cher ami, de m'écrire dès que le titulaire sera près d'aller rendre ses comptes à Dieu . J'écrirai alors sur-le-champ à M. le duc de Choiseul . Malgré tout ce que le sieur Crommelin a fait pour lui persuader que je prenais le parti des représentants, je représenterai très largement pour vous, car vous sentez bien que la place n’étant pas encore vacante, je n'ai pu écrire que de façon à préparer les voies ; et encore m'a-t-il été fort difficile de faire venir la chose à propos dans une lettre où il était question d'autres affaires, écrite à un ministre chargé du poids de la guerre, de la paix et du détail des provinces . Mais quand il s'agira réellement de donner la place qui vous est due, alors il se souviendra que je lui en ai déjà écrit . Je crois même qu’il serait bon que vous préparassiez à l'avance un mémoire fort court pour monsieur le contrôleur général . J’enverrais le mémoire à M. le duc de Choiseul, et il serait homme à le lui donner lui-même .
Je ne sais plus rien de l'affaire des Sirven . Je n'ai point vu l’écrit de la Sorbonne . Le maréchal de Luxembourg arrivera bien tard 6.
Adieu, je vous embrasse, mon très cher ami . Je suis toujours dans mon lit, accablé de maux et d'affaires . »
1 Copies contemporaines ; édition de Kehl qui amalgame à cette lettre quelques mots de la lettre du 19 décembre 1767 : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/07/correspondance-annee-1767-partie-59.html
2 D'après Juvénal, Satires, VI, 223 ; ainsi je le veux, ainsi je l'ordonne .
3 Cette lettre, si elle a existé, ne nous est pas davantage parvenue que la précédente .
4 Joseph-François Foulon, maître des requêtes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fran%C3%A7ois_Foullon
5 Tout le début de ce paragraphe a été supprimé dans la copie Darmstadt B.
6 Cette fois c'est la copie de la Bibliothèque historique de paris aui omet ces deux phrases depui Je n'ai moint vu l'écrit ….
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