Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/03/2022

je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. Tout est égal au bout de la journée, et tout est encore plus égal au bout de toutes les journées

... Fatalitas ! comme dit Chéri-Bibi .

Chéri-bibi t.1 ; fatalitas - Pascal Bertho, Marc-Antoine Boidin - Delcourt  - Grand format - Librairie Gallimard PARIS

 

 

 

« Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis

Ferney, 22 décembre 1766.

Monseigneur, je souhaite la bonne année à Votre Éminence s’il y a de bonnes années ; car elles sont toutes assez mêlées, et j’en ai vu soixante-treize dont aucune n’a été fort bonne. Je ne m’imaginerai jamais que vous abandonniez entièrement les belles-lettres ; vous seriez un ingrat. Vous aimerez toujours les vers français, quand même vous feriez des hymnes latins. Je ne dis pas que vous aimerez les miens, mais vous me les ferez faire meilleurs. Vous m’avez accoutumé à prendre la liberté de vous consulter : je présente donc à votre muse archiépiscopale une tragédie profane pour ses étrennes. Il m’a paru si plaisant de mettre sur la scène tragique une princesse qui raccommode ses chemises, et des gens qui n’en ont pas, que je n’ai pu résister à la tentation de faire ce qu’on n’a jamais fait. Il m’a paru que toutes les conditions de la vie humaine pouvaient être traitées sans bassesse ; et quoique la difficulté d’ennoblir un tel sujet soit assez grande, le plaisir de la nouveauté m’a soutenu, et j’ai oublié le solve senescentem 1: mais, si vous me dites solve, je jette tout au feu. Jetez-y surtout ces étrennes si elles vous ennuient, et tenez-moi compte seulement du désir de vous plaire. Je me flatte que vous jouissez d’une bonne santé, et que vous êtes heureux. Je sais du moins que vous faites des heureux, et c’est un grand acheminement pour l’être. Vous faites de grands biens dans votre diocèse ; vous contemplez de loin les orages, et vous attendez tranquillement l’avenir.

Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment . Jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, à gauche, et des prédicants et J.-J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus 2, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique.

Tout est égal au bout de la journée, et tout est encore plus égal au bout de toutes les journées.

Quoi qu’il en soit, je me meurs d’envie que vous soyez mon juge, et je vous demande en grâce de me dire si j’ai pu vous amuser une heure. Vous êtes pasteur, et voici une tragédie dont des pasteurs sont les héros. Il est vrai que des bergers de Scythie ne ressemblent pas à vos ouailles d’Albi  . Mais il y a quelques traits où l’on retrouve son monde. On aime à voir dans des peintures, quoique imparfaites, quelque chose de ce qu’on a vu autrefois. Ces réminiscences amusent et font penser. En un mot, monseigneur, aimez toujours les vers ; pardonnez aux miens et conservez vos bontés pour votre vieux et attaché serviteur.

V.»

1 Horace, Epîtres, I, i, 8 : voir note de lettre du 19 décembre 1766 à Thieriot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/03/19/j-etais-las-de-voir-toujours-des-princes-avec-des-princes-et-6372201.html

La cessation de presque tout le commerce, qui ne se fait plus que par des contrebandiers, la cherté horrible des vivres, ... la multiplication des gueux, les banqueroutes qui se préparent ...On ne vivait point ainsi en Scythie

... Mais est-ce ainsi que sera l'avenir de la Russie et de l'Ukraine ?

Scythes — Wikipédia

Et si l'Ukraine devenait aussi hégémonique que Poutine : voir ce qu'elle pourrait réclamer au nom de l'histoire antique .

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

22 Décembre 1766 

Je souhaite à mes anges la bonne année, c’est-à-dire quatre ou cinq bonnes pièces nouvelles, quatre ou cinq bons acteurs, et, de plus, tous les plaisirs possibles.

J’ai reçu le paquet dont vous m’honorez du 13 de décembre. Voilà, je crois, la première fois qu’un pauvre auteur a été d’accord en tout avec ses critiques. Tout sera comme vous le désirez. Les trois quarts au moins de vos ordres sont prévenus, et vous serez ponctuellement obéis sur le reste ; mais les affaires de Genève ne laissent pas de m’embarrasser. La cessation de presque tout le commerce, qui ne se fait plus que par des contrebandiers, la cherté horrible des vivres, le redoublement des gardes des fermes, la multiplication des gueux, les banqueroutes qui se préparent, tout cela n’est point du tout poétique . On ne vivait point ainsi en Scythie.

Je ne crois point du tout qu’on se batte, mais je crois qu’on souffrira beaucoup. Si on se battait, ce serait bien pis ; on pourrait bien mettre alors le feu à la ville, et alors toutes les dettes sont payées.

Je pense encore (entre nous) qu’on aurait pu prévenir tout ce tracas ; mais, quand les choses sont faites, ce n’est pas la peine de dire ce qu’on aurait pu faire.

Les délais de Beaumont, les maudites et plates affaires dont il a été chargé si longtemps, nous ont été très funestes . Cependant, son mémoire est signé de dix avocats ; on l’imprime enfin ; mais on craint le parlement de Toulouse, et je ne vois pas pourquoi on le craint. On ne veut donner le mémoire qu’aux juges . On n’ose pas le donner au public, dont pourtant la voix dirige les juges dans des affaires si criantes. Il me semble qu’il faut avoir pour soi la clameur publique. Voyez ce qu’à produit le cri de la nation dans l’affaire des Calas. Mais enfin, je ne suis pas sur les lieux, et je m’en rapporte à ceux qui voient les choses de plus près. Je me flatte que vous aurez un exemplaire du mémoire en même temps que M. le vice-chancelier. M. le duc de Choiseul nous a promis de nous faire donner M. Chardon pour rapporteur.

Vous l’en ferez souvenir, mes divins anges.

Respect et tendresse. »

23/03/2022

Vous voyez bien que tout ne peut pas être inondé à la fois

... mais presque !

Les candidats présidentiables tentent d'inonder le pays entier de leurs shows, les grandes gueules vont bon train, c'est la foire d'empoigne , une surenchère de promesses d'aisance salariale et de renvoi de ces étrangers "qui viennent manger le pain de Français" . On croirait entendre le génie de la lampe d'Aladin pour lequel l'impossible n'existe pas , et il serait bienvenu s'il pouvait dire où on va trouver les sommes pharamineuses nécessaires qu'on nous fait miroiter ; le Jean-Luc  Mélenchon étant particulièrement grand-guignolesque à ce propos avec la promesse de décrets magiques que lui seul saura rédiger et signer . Zemmour minus  n'est pas en reste , le raisonnable n'étant pas ce qui plait à ces grincheux toujours pour ce qui est contre et contre ce qui est pour, son peuple suiveur étant aussi bête que les supporters obtus de l'Om et du PSG .

Dans les circonstances actuelles, est-ce bien le moment de diviser les Français ?

 

 

« A Jean Ribote Charron

à Montauban

Vous avez donc eu, monsieur, le déluge de Deucalion 1 dans un des faubourgs de Montauban pendant qu'on se plaignait de la sécheresse dans nos cantons . Vous voyez bien que tout ne peut pas être inondé à la fois . Je me flatte que l'eau ne s'est pas élevée chez vous quinze coudées 2 au-dessus des montagnes des Cévennes . Vous m'avez envoyé une description fort touchante de cet accident 3, on dit qu'elle sera dans les papiers publics .

C'est dommage que le jeune jésuite au derrière duquel marchait le grand Pompignan à la procession ne se soit pas trouvé dans vos cantons . Ce ne serait pas par l'eau que les endroits bas auraient risqué de périr .

Genève est dans une grande crise ; on pourrait bien y envoyer des troupes, mais il faut espérer que les Genevois seront sages .

20è décembre 1766. »

2 Rappel de la Genèse, VII, 20 : https://saintebible.com/genesis/7-20.htm

3Ribote- Charron a écrit à V* le 24 novembre 1766, pour raconter cette crue du Tarn « qui n'a pas eu d'exemple jusqu’ici », « qui a détruit plusieurs faubourgs et réduit à l’extrémité un nombre prodigieux de familles »,  ainsi que la belle attitude de l'intendant de Gourgues, qui «  entra dans les maisons les plus exposées pour engager les habitants à fuir le pays. Il prit amicalement par la main une femme prête à accoucher qui ne voulait jamais quitter sa maison ni ses meubles , dans le temps que sa maison allait crouler et la fit conduire en lieu de sûreté et lui disant : ''Allez, ma mie, ne vous embarrassez de rien, je paierai tout'' . »

Voir : http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Crue-du-Tarn-a-Montauban.html

22/03/2022

En vérité, voilà de ces choses qu’il faut que la postérité sache

... Merci Olivier Véran, me voici rassuré et je vais dormir en paix : en cas d'attaque nucléaire je ne risque plus rien, les pastilles d'iode sont en quantité suffisante : https://www.lindependant.fr/2022/03/21/guerre-en-ukraine-...

En 1914, nous étions aussi merveilleusement équipés, gloriole française, pas un bouton de guêtre ne manquait ; on connait la suite .

Poutine , dangereux pour la planète ? Rigolons ! nous , Français, sommes immunisés, tout comme nous l'avons été grâce aux masques tissu/papier/carton/plastique . Il ne nous manque que d'avoir suffisamment de peinture au plomb pour nous protéger de la kryptonite de Sibérie .Méfiant, je prends ma pelle et , excusez-moi de vous abandonner, je vais creuser un abri (au moins deux places ) .

Au passage, il n'est pas inutile de rappeler que la nième vague du Covid, avec 90 000 contaminés par jour arrive directement après qu'on vient de supprimer l'obligation du port du masque dans les lieux publics ; cherchez l'erreur !

 

 

« A Jean-François Marmontel

20 Décembre 1766

Mon cher confrère, j’avais déjà répondu au reproche de madame Geoffrin de n’avoir rien dit du billet du roi de Pologne. Je lui ai mandé 1 que le style de ce monarque ne m’étonnait point du tout. Je connais trois têtes couronnées du Nord qui feraient honneur à notre Académie, l’impératrice de Russie, le roi de Pologne et le roi de Prusse. Voilà trois philosophes sur le trône, et cependant il y a encore peu de philosophie dans leurs climats . Elle y pénètre pourtant. L’impératrice de Russie dit que ce n’est qu’une aurore boréale 2, et moi je pense que cette nouvelle lumière sera permanente. On se plaint qu’il y en a trop en France. Je ne vois pas quel mal peut jamais faire la raison. On n’a jamais jusqu’à présent essayé d’elle ; il faut du moins faire cette tentative, et on verra si elle est nuisible. Non, mon cher confrère, la raison n’est pas si méchante qu’on le dit ; ce sont ses ennemis qui sont méchants.

J’aurais donc Bélisaire pour mes étrennes. C’est là où je trouverai la philosophie qui me plaît ; c’est là que tout le monde trouvera à s’amuser et à s’instruire. Je vous souhaite d’avance une bonne année. Présentez mes hommages et ma reconnaissance à Mme de Geoffrin . Ce qu’elle a fait pour les Sirven est digne d’une souveraine. Je ne la connais que par de belles actions. Elle fut la première à souscrire en faveur de Mlle Corneille, dont le père lui avait fait un procès si impertinent. Elle ne s’en vengea que par des bienfaits. En vérité, voilà de ces choses qu’il faut que la postérité sache. Mettez-moi bien à ses pieds.

Quand aurons-nous le discours de M Thomas 3 ? On dit qu’il lira un premier chant de la Pétréiade 4, qui est admirable. L’année 1767 ne commencera pas mal pour la littérature. Soyez-en le soutien avec M. Thomas. J’applaudis de loin à vos succès, qui me sont bien chers et qui me consolent.

Mme Denis vous fait les plus sincères compliments.

N.B. – Ce n’est point l’abbé Coyer qui a fait la Lettre au docteur Pansophe, c’est M. de Bordes, académicien de Lyon, qui s’était déjà moqué plus d’une fois du charlatan de Genève. Je vous assure qu’il est bien loin d’oser remontrer sa petite figure dans sa patrie ; il courrait risque d’y être pendu ; mais vous savez qu’il en serait fort aise, si son nom était mis dans la gazette.

Adieu, mon cher confrère. »

2Il lui répond le 22 décembre 1766 . Voir lettre de Catherine II du 9 juillet [20 du nouveau style] 1766 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6393

3 Thomas fut reçu à l'Académie française par Louis de Rohan , élu à la place de Hardion. . Voir Discours prononcés dans l' académie française le jeudi 22 janvier 1767 à la réception de M. Thomas : https://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-d...

21/03/2022

Je souhaite qu'il ait votre approbation, et que vous puissiez contribuer à détruire un abus si préjudiciable

... Appel à tous les chefs d'Etats pour sauver les Ukrainiens et leur pays .

Poutine , toi qui te vantes d'utiliser des missiles hypersoniques, tu es vraiment hyper-dégueulasse .

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry

Monsieur,

On m’a communiqué ce mémoire 1. Il me paraît très utile et convenable à la circonstance où nous sommes . Je souhaite qu'il ait votre approbation, et que vous puissiez contribuer à détruire un abus si préjudiciable à notre petite province . Je vous réponds que j'achèterai volontiers à Ferney tout le bois qu'on portait à Genève pourvu qu'il appartienne légitimement aux vendeurs . Ainsi personne n'y perdra rien, et le pays ne sera point dévasté .

Je vous souhaite d'avance une bonne année, aussi bien qu'à Mme Fabry .

Vous savez avec quels sentiments

j’ai l'honneur d'être

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

V. 

20è décembre 1766 à Ferney.»

1 Mémoire qui traite de l'abattage non autorisé de bois de charpente .

20/03/2022

j’ai vu en peu d’années mon petit territoire peuplé de trois fois plus d’habitants qu’il n’en avait, sans avoir eu pourtant l’agrément de contribuer par moi-même à cette population

... Mais adorable Voltaire, tu as une foule d'enfants adoptifs .

 

 

« A Daniel-Marc-Antoine Chardon

A Ferney, 20 Décembre 1766 1

Vraiment, monsieur, vous ne sauriez mieux placer vos bienfaits, et surtout en fait de colonie. J’en ai fondé une dans le plus bel endroit de la terre pour l’aspect, et dans le plus abominable pour la rigueur des saisons, dans un bassin d’environ cinquante lieues de tour, entouré de montagnes éternellement couvertes de neiges, par le quarante-sixième degré, de sorte que je me crois en Calabre l’été et en Sibérie l’hiver. Je n’ai trouvé, en arrivant, que des terres incultes, de la pauvreté et des écrouelles. J’ai défriché les terres, j’ai bâti des maisons, j’ai chassé l’indigence ; j’ai vu en peu d’années mon petit territoire peuplé de trois fois plus d’habitants qu’il n’en avait, sans avoir eu pourtant l’agrément de contribuer par moi-même à cette population.

Vous m’instruirez, monsieur, et vous me fortifierez dans mon entreprise d’embellir des déserts et de rendre l’horreur agréable. J’attends avec impatience le mémoire dont vous voulez bien m’honorer. Vous pouvez m’envoyer votre mémoire sous le contre-seing de M. le duc de Choiseul. Lorsque je le suppliai de vous demander pour rapporteur à M. le vice-chancelier, dans l’affaire des Sirven, il me répondit qu’il était votre ami, et il est bien digne de l’être. Je ne connais point d’âme plus noble et plus généreuse, et jamais ministre n’a eu tant d’esprit. Il dit que vous étiez intendant dans une île 2 où il n’y avait que des serpents . Ma colonie à moi est environnée de loups, de renards et d’ours . On a presque partout affaire à des animaux nuisibles.

Si nous sommes assez heureux, monsieur, pour que vous rapportiez l’affaire des Sirven, c’est un sujet digne de votre éloquence, et je ne doute pas que cette affaire d’éclat ne vous fasse beaucoup d’honneur ; mais vous y êtes tout accoutumé. M. de Beaumont me mande qu’il y a des préliminaires difficiles. Si on ne peut lever ces obstacles, j’aurai eu du moins la consolation d’être honoré de vos lettres et de connaître votre extrême mérite.

J’ai l’honneur d’être, avec bien du respect, monsieur, votre, etc.

Voltaire. »

1 Le manuscrit olographe est passé à la vente Henkels (Philadelphie, 28 janvier 1925 ).

2 Sainte-Lucie, au sud de la Martinique .

Je souhaite de tout mon cœur qu'elle soit bientôt exposée à vous faire mille infidélités, ...

... et qu'elle résiste à la tentation !

Ouf ! Marianne ne tombera pas dans les bras des extrémistes ( suivez mon regard ), je le souhaite, j'espère, je le crois  .

Pour la liberté d'expression

 

 

 

« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore

rue des Capucines, au Marais

à Paris

Je vous fais mon compliment, monsieur, sur les grâces que vous prêtez, vous et Mlle Rosine, aux héroïnes du temps passé 1. Si votre belle Rosine récite des vers comme vous en faites, elle sera une excellente actrice . Je souhaite de tout mon cœur qu'elle soit bientôt exposée à vous faire mille infidélités, et qu'elle résiste à la tentation .

Nous aurons donc incessamment le Racine commenté . Il appartient à un homme qui fait des vers aussi bien que vous, de rendre justice aux siens .

Je vous rends mille grâces de votre souvenir et de votre héroïde . Je vous prie de compter sur tous les sentiments qui vous sont dus à tant de titres.

Votre très humble et très obéissant serviteur

V.

20è décembre 1766. »

1 Blin de Sainmore vient de publier Lettre de Saphoy à Phaon, 1766, « héroïde » précédée d'une épître à Rosine « jeune personne qui se destinait à la déclamation », ainsi que le dit Blin dans une copie de la présente lettre de V*.

Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54388550