13/09/2022
cette loi, portée pour favoriser les entrepreneurs de voitures, cesse quand les voitures manquent
... A propos de la loi visant à interdire la vente de véhicules thermiques polluants : https://www.ornikar.com/code/cours/legislation/actu-inter...
Qui, à la campagne, peut s'offrir le luxe d'avoir une voiture électrique alors qu'il n'y a pas de stations de recharge ? Est-ce une pénurie volontaire pour favoriser les dépanneurs ? on pourrait croire qu'il en existe un lobby influant .
« A Béatrice de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont 1
Au château de Ferney, 27 Mars 1767
Encouragé par vos bontés, et par celles de monseigneur le duc votre frère, je prends encore la liberté de vous écrire à tous deux, et de vous supplier de lui faire lire cette lettre dans un moment de loisir, s’il est possible qu’il en ait.
Nous sommes bien loin de nous plaindre, Mme Denis, M. et Mme Dupuits, et moi, et tout ce qui habite dans ma retraite, ni des arrangements pris par M. le duc de Choiseul, ni des troupes, ni des officiers. Nous nous sommes conformés à ses intentions avec le plus grand zèle en ne tirant de Genève que la viande de boucherie (pardon de ces détails) ; nous faisons venir tout autre comestible, toute autre provision de Lyon, pour donner l’exemple. Mais jusqu’à ce que les voitures publiques puissent marcher de Lyon au pays de Gex et en Suisse, nous sommes forcés d’user des bontés de monseigneur le duc de Choiseul, en chargeant le courrier de nous apporter les choses nécessaires. Cette voie est la seule praticable.
Un malheureux commis du bureau de Collonges (nommé Dumesrel fils) saisit les étoffes que madame Denis renvoie à Lyon, après avoir choisi celles qu’elle garde. Ce commis, qu’elle a déjà fait condamner à restituer cinquante louis d’or qu’il lui avait extorqués 2, nous persécute comme s’il était le tyran de la province.
Confinés et bloqués dans notre château, ne voulant rien tirer de Genève, obligés de faire venir par Lyon notre argent, nos provisions, nos habits, n’ayant d’autre ressource que la voie du courrier, que deviendrons-nous si on nous coupe la communication avec Lyon ? Faudra-t-il me réfugier en Suisse à l’âge de soixante-quatorze ans ? Je sais qu’ordinairement il est défendu aux courriers de se charger d’aucun ballot ; mais cette loi, portée pour favoriser les entrepreneurs de voitures, cesse quand les voitures manquent.
Comment puis-je recevoir cinquante exemplaires du mémoire de Sirven qui sont à Lyon, et que j’attends pour envoyer aux cours étrangères ?
Monseigneur le duc de Choiseul est grand maître des postes ; il peut permettre que le courrier de Lyon nous apporte notre nécessaire, dans cette interruption totale de commerce. Il peut réprimer les rapines du nommé Dumesrel fils, receveur du bureau de Collonges.
Il peut donner ses ordres au sieur Tabareau, directeur de la poste de Lyon, à qui le petit ballot saisi était renvoyé. Nous demandons cette justice et cette grâce au protecteur des Calas, des Sirven, et au nôtre.
Comptez, madame, que nous éprouvons depuis trois mois l’état le plus cruel dans un désert qui est pire que la Sibérie la moitié de l’année, et que j’ai pourtant embelli et amélioré aux dépens de ma fortune.
Nous nous jetons à vos pieds et aux siens.
J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, madame, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.»
1 Voir : https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+choiseul+stainville&oc=0&p=beatrix
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrix_de_Choiseul-Stainville
2 En promettant de laisser passer madame Lejeune avec ses livres de contrebande, promesse qu’il ne tint pas. (Georges Avenel.)
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12/09/2022
J'aime assez les choses dont personne ne s'est encore avisé
... Ou du moins que je crois inédites, en toute modestie . Par exemple, ...
« A Etienne-Noël Damilaville
27è mars 1767 1
Mon cher ami, vous vivez comme moi . Une dame du Pont-l'Evêque, nommée Mme de Pouchin de Cicherèle, me demande une de mes caricatures 2. Je lui en envoie deux, et je vous les adresse . Vous pourrez aisément les lui faire tenir par la poste, comme vous les aurez reçues .
Vous devez avoir actuellement le petit paquet pour M. de Lamberta . On joue actuellement Les Scythes à Lausanne, à Genève, à Lyon, à Bordeaux, et probablement à Paris . J'aime assez les choses dont personne ne s'est encore avisé, mais je crains que Paris ne soit plus difficile que les provinces .
Mme Denis et moi nous sommes assez malades, ainsi pardonnez-moi une épître si écourtée . E L .
Je reçois dans ce moment votre lettre du 21è mars . M. Boursier assure qu'il vous a dépêché par Lyon, à M. de Courteilles, les instruments de mathématiques de M. de Lamberta . Il est très vraisemblable qu'on ne quittera point l'affaire de la Cayenne pour celle d'un particulier . Nous sommes résignés à tout .
Je ne sais où sont les cinquante mémoires de M. de Beaumont en faveur des Sirven . S'ils sont à Lyon je ne vois pas comment je pourrai les faire venir . Il n'y a aucune voiture de Lyon à mon désert . Nous ne pourrions même faire venir des étoffes de Lyon que par le courrier . Un commis du bureau de Collonges, aussi insolent que fripon nous a saisi nos étoffes . Nous souffrons infiniment des mesures qu'on a prises très injustement 3 contre Genève . Nous payons les fautes de cette ville . Il est bon d'être philosophe, mais il est triste d'être toujours obligé de se servir de sa philosophie . Je vous embrasse tendrement . »
1 Copie par Wagnière ; édition de Kehl , voir note de lettre du 21 mars 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/09/07/il-est-dangereux-il-detruirait-absolument-le-pouvoir-des-ecclesiastiques-av.html
2Il y a ici une signification cachée, mais difficile à préciser . S'agit-il d'un portrait gravé ?
3 Lapsus probable de Wagnière, V* ayant dicté justement plutôt que l'inverse .
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11/09/2022
Elle est beaucoup augmentée
... La facture du gaz ! Sauve qui peut dans les toilettes germaniques, le merveilleux papier-toilette va-t-il manquer en étant de plus hors de prix ? https://www.bfmtv.com/economie/international/allemagne-l-...
Les fesses allemandes sont douillettes et ne pourraient supporter, comme celles de leurs aïeux, le contact du papier journal , même avec des nouvelles sur le couronnement de Charles III , absolument plus douces que celles de la guerre en Ukraine .
https://www.youtube.com/watch?v=xt8NEsOjjsI
« A Charles Bordes
On vient de réimprimer, monsieur, le Commentaire sur les Délits et les Peines 1. L'imprimeur de Genève, nommé Grasset, commence à débiter actuellement son édition . Elle est beaucoup augmentée. Il doit avoir écrit à Deville pour s'arranger avec lui. J'aurai l'honneur de vous en envoyer un exemplaire par la première occasion. On n'ose plus actuellement se servir des courriers des lettres, depuis qu'un coquin de commis, nommé Dumesrel le fils, a osé arrêter le courrier au bureau de Collonges, sur la route de Lyon et vous savez qu'il n'y a nulle communication entre Lyon, le pays de Gex et Genève. J'ai pris le parti de faire réimprimer les deux petits volumes que vous savez, et j'espère que vous serez payé au centuple avant six semaines. En attendant, voici une petite brochure4 qu'on peut mettre dans une lettre; le port n'en sera pas bien considérable 2. Elle m'a été envoyée de Paris.
Je comptais jouir de la consolation de vous aller voir à Lyon mais nous sommes malades, Mme Denis et moi ; nous ne pouvons quitter le coin du feu, nos montagnes sont encore couvertes de neige.
Conservez-moi, monsieur, une amitié dont je sens tout le prix.
V.
27è mars 1767.»
1 Il s'agit en fait de la « nouvelle édition, corrigée et augmentée ».
2 L’Anecdote sur Bélisaire, qui en effet n'est guère plus épaisse qu'une brochure .
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10/09/2022
Il s'agit ici de ne pas se condamner soi-même à une vie courte et malheureuse
... Elisabeth II semble bien y avoir réussi, Charles III doit bien désirer suivre cet exemple , prendre ses fonctions à un âge où l'on est d'ordinaire retraité depuis belle lurette, c'est quelque chose ! Mais rassuré par la longévité de mère et grand-mère, simple ornement de la vitrine royale britannique, il ne risque sûrement pas le burn out . God save the haves ! :-(
Montant des droits de succession ?
« A Marie-Elisabeth de Dompierre de Fontaine, marquise de Florian
24è mars 1767 1
Voici, ma chère nièce, l'état où nous sommes. Toute communication avec Genève est interrompue. Il faut tout faire venir de Lyon, et les voitures de Lyon ne peuvent passer, plus de carrosses, plus de messageries, plus de rouliers. Nous faisions venir tout ce qui nous était nécessaire par le courrier, et on vient de saisir ce courrier. Si j'étais plus jeune, j'abandonnerais Ferney pour jamais, j'irais chercher ailleurs la tranquillité ; mais le moyen de déménager à soixante-quatorze ans ! Sans doute votre fils doit manger peu et marcher beaucoup, ou souffrir, il faut opter. Il s'agit ici de ne pas se condamner soi-même à une vie courte et malheureuse.
Je vous remercie bien tendrement de votre assistance aux répétitions des Scythes avec votre brave Persan, grand écuyer de Babylone. Je voudrais bien qu'on ne gâtât pas, qu'on ne mutilât pas indignement ces Scythes, comme on a défiguré toutes les pièces dont j'ai gratifié les comédiens . J'ai été mal payé par eux de mes bienfaits.
Venez vers le quinze de mai, ma chère enfant, nous ne serons libres et arrangés que dans ce temps là, nous sommes tout bouleversés .
Tronchin hasarde trop en pronostics de maladies, en affaires et en propos . Votre sœur a été très malade, on l'a saignée deux fois, quoique Tronchin lui ait ordonné de ne se faire jamais saigner , elle était en très grand danger si elle n’avait pas pris cette précaution . Pour moi je supporte tout le fardeau de la vieillesse . Il n'y a plus de soupers, ni pour elle ni pour moi . Nous mangeons un pigeon à nous deux à dîner ; les Dupuits, les Racle, les La Harpe, trois ménages dînent ensemble avec les enfants . Comment ferez-vous ?
Nous avons fermé notre porte heureusement aux Anglais, aux Allemands, et aux Genevois. Il faut finir ses jours dans la retraite, la cohue m'est insupportable. Vous accommoderez-vous de notre couvent? Ne comptez pas sur la bonne chère elle est devenue impossible. »
1 L'édition Pièces inédites est incomplète de l'avant-dernier paragraphe et du dernier jusqu'à Comment ferez-vous ?, de même toutes les éditions .
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vous n'êtes pas assez ennemi du fanatisme
... On peut le reprocher à bien des gouvernants . On peut, on doit réduire à l'inaction ceux qui vivent du fanatisme, en font leur profit : écrasons l'infâme ! plus que jamais .
« A Augustin Marie, marquis de Ximènès
23 mars 1767 1
Vous avez affligé ce pauvre La Harpe et moi ; cela n'est pas bien ; il ne faut pas faire comme Dieu, qui damne ses créatures. Il y a quelques longueurs dans le commencement de son ouvrage 2. On les retranche. La pièce est bonne, elle est utile. Au nom de Dieu, monsieur le marquis, ne brisez pas le cœur de mon petit La Harpe.
On jouera, je crois, le 25 ou le 26, ces polissons de Scythes. J'espère que vous aurez la bonté de m'informer de ce qu'il faudra y corriger. On ne voit pas les choses comme elles sont avec des lunettes de cent trente lieues.
Je me flatte que la Sorbonne s'accommodera avec le révérend père Marmontel pour la permission du petit carême de Bélisaire.
Je vous embrasse très tendrement, mais vous n'êtes pas assez ennemi du fanatisme
V. »
1 L'original est passé à la vente Merlin, à Paris le 31 octobre 1871 .
2 Sa Réponse d'un solitaire de la Trappe, etc.; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvre... .
Voir lettre du 16 mars 1767 à Chabanon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/08/27/c-est-toujours-le-plan-qui-nous-echauffe-le-plus-que-l-on-do-6398177.htm
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09/09/2022
Il est vrai que le diable est déchaîné
... Elisabeth is gone . Charles is up , and Camilla too .
« A Philippe-Charles-François-Joseph de Pavée, marquis de Villevielle
23è Mars 1767.
Il est vrai que le diable est déchaîné. Votre confiseur 1 est devenu martyr, pour des confitures qui ne sont pas à mi-sucre. Il faut espérer que madame de Boufflers abrégera le temps de ses souffrances. Je prendrai toutes les mesures possibles pour recevoir le présent de M. de Montcomble, malgré l’interruption de tout commerce avec Lyon.
Je vous demande en grâce de me ménager toujours les bontés de M. de Clausonet. Voici une plaisanterie 2 qui pourra vous réjouir vous et M. Duché 3.
Adieu, monsieur ; je vous aime trop pour faire avec vous la moindre cérémonie. »
1 Le libraire Le Clerc ou Leclerc, de Nancy, dans l'affaire de Besançon .
2 Certainement La Guerre civile de Genève.
3 Sans doute pas le peintre Gaspard Duché de Vancy qui aurait eu onze ans seulement à cette date (« Gaspard Duché, de Nancy » comme le nomme par erreur Delofffre, suivant les notes de Besterman), mais peut-être le Duché signalé par Walpole dans son journal parisien de septembre 1767 (Lewis, VII, 317 )
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08/09/2022
ne se souvenir que du besoin que nous avons de nous soutenir les uns les autres...faudra-t-il que nous soyons la victime de ceux qui ne pensent point, ou qui pensent mal ?
...
« A Claude-Joseph Dorat, ancien
Mousquetaire du roi
près de la barrière Vaugirard
à Paris
23è Mars 1767 à Ferney
Je réponds, monsieur, à votre lettre du 17 de mars, et je vous demande en grâce qu’après ce dernier éclaircissement il ne soit plus jamais question entre nous d’une affaire si désagréable.
Tout ce que j’ai mandé à M. le chevalier de Pezay est dans la plus exacte vérité. Il est très vrai que je n’ai jamais montré à personne ni vos lettres, ni vos premiers vers imprimés 1, ni vos seconds manuscrits.
Il est très vrai que madame Denis, ayant appris de Paris l’effet dangereux que pouvait faire l’avis imprimé chez Jory, me demanda, en présence de M. de La Harpe, ce que c’était que cette triste aventure. J’avais la pièce, et je ne la communiquai pas ; je dis que vous aviez tout réparé, que je vous croyais un très bon cœur, que vous m’aviez écrit une lettre pleine de candeur, que vous étiez, de toute façon, au-dessus de la jalousie, qui est le vice des esprits médiocres. Je citai un endroit de votre lettre, très bien écrit, et qui m’avait fait impression. Si M. de La Harpe a fait quelque usage de cette seule confidence, je l’ignore entièrement. Je viens de lui parler ; il m’a dit qu’il était très affligé d’avoir eu sujet de se plaindre de vous. Je vous prie de considérer que c’est un jeune homme qui a autant de talents que peu de fortune. Il a une femme et des enfants. Qui pourra seconder ses talents, sinon des gens de lettres aussi capables d’en juger que vous ? Nous sommes dans un temps où la littérature n’est que trop persécutée ; elle le serait certainement moins, si ceux qui la cultivent étaient unis. Il faut tout oublier, monsieur, et ne se souvenir que du besoin que nous avons de nous soutenir les uns les autres. Nous avons tous la même façon de penser ; faudra-t-il que nous soyons la victime de ceux qui ne pensent point, ou qui pensent mal ?
Ce qui est encore malheureusement très vrai, c’est que, lorsque votre avis parut, lorsqu’on eut la cruauté d’y remarquer l’injustice publique faite par nos ennemis communs à certains ouvrages, j’avais, dans ce temps-là même, une affaire très sérieuse, et la calomnie me poursuivait vivement.
Je ne vous dissimulai pas combien il était dangereux pour moi d’être confondu avec Rousseau, convaincu, aux yeux de M. le duc de Choiseul, et même à ceux du roi des manœuvres les plus criminelles. Je pousserai même la franchise avec vous jusqu’à vous avouer que je venais de recevoir des reproches de M. le duc de Choiseul sur les affaires qui concernaient ce Genevois. Vous voyez que vous aviez fait beaucoup plus de mal que vous ne pensiez en faire.
N’en parlons plus j’ai tout oublié pour jamais, et je ne suis sensible qu’à votre mérite et à vos politesses. Je veux que M. le chevalier de Pezay en soit le garant. Tout ce que j’oserais exiger d’un homme aussi bien né que vous l’êtes, ce serait de sentir combien votre supériorité doit vous écarter de tout commerce avec Fréron. Ni ses mœurs ni ses talents ne doivent le mettre à portée de vous compter parmi ceux qui le tolèrent.
Ceux qui, comme vous, monsieur ont tant de droits de prétendre à l’estime du public, ne sont pas faits pour soutenir ceux qui en sont l’exécration.
Je donne actuellement tout mon temps à l'affaire des Sirven, et je ne me souviens qu'avec horreur que Fréron osa jeter des soupçons sur l'innocence des Calas dans une de ses feuilles qu'on m'envoya et qui est la seule que j'aie jamais vue de ce misérable .
Si vous voyez Mlle Dubois, je vous supplie de lui dire que je ferai tout ce qui sera en moi pour la satisfaire . Je voudrais que les rôles qu'elle voudra bien jouer fussent dignes d'elle 2.
J'ai l'honneur d'être, monsieur, sans compliment, et avec la plus grande sincérité, votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire. »
1 L’Avis aux sages du siècle : https://books.google.fr/books?id=ESFZzgEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
(GeorgesAvenel.)
2 Les trois paragraphes précédents, omis par la copie Beaumarchais-Kehl, manquent dans toutes les éditions .
18:49 | Lien permanent | Commentaires (0)