12/10/2022
Ces honneurs, cet éclat par le meurtre achetés
... Combien de chefs d'Etats sont des justiciables impardonnables, du même tonneau que Poutine, Bolsonaro, Erdogan, Bachar El -hassad, Kim Jong-un, Biya, Afeworki, Orban, ... : https://www.geo.fr/geopolitique/70-de-la-population-mondi...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
15è Avril 1767.
Mon divin ange, battez des ailes plus que jamais, et ne laissez pas à l’infâme cabale un prétexte de dire qu’on n’ose plus rejouer Les Scythes. Je suis persuadé que si on annonce cette pièce avec des vers nouveaux répandus dans l’ouvrage, elle attirera un très grand concours. Les acteurs, rassurés par le succès des deux dernières représentations, rempliront mieux leurs personnages.
Mlle Durancy, plus pénétrée de son rôle, versera enfin des larmes et en fera répandre.
On pourrait faire précéder la représentation d’un petit compliment, dans lequel on dirait que l’éloignement des lieux n’a pas permis que les acteurs reçussent avant Pâques les changements qu’on avait envoyés. On pourrait faire entendre qu’il est triste qu’un homme qui travaille depuis cinquante ans pour les plaisirs de Paris vive et meure dans un désert éloigné de Paris.
Voyez s’il serait convenable qu’au premier acte, dans la scène des deux vieillards, Sozame dît :
. . . Ah ! crois-moi, ces lauriers sont affreux ;
Ce grand art d’opprimer, trop indigne du brave,
D’être esclave d’un roi, pour faire un peuple esclave ;
Ces honneurs, cet éclat par le meurtre achetés,
Dans le fond de mon cœur je les ai détestés.
Enfin Cyrus sur moi répandant ses largesses, etc.1
Je vous supplie de vouloir bien faire parvenir mes réponses 2 à Mlle Durancy et à Mlle de Saint-Val.
Dites bien quelque mardi à M. le duc de Choiseul combien je suis outré contre lui ; il ne sait pas quel tort il me fait. Je suis vexé dans les lieux que j’ai défrichés, embellis et enrichis ; cela n’est pas juste : je suis entré dans toutes ses vues, et il ne daigne écouter aucune de mes prières.
Joignez-y le fardeau insupportable de plus de cinquante lettres par semaine, auxquelles je suis obligé de répondre ; la régie d’une terre, vingt ouvrages qui viennent à la traverse, et jugez si j’ai du temps de reste pour limer une tragédie. Plaignez-moi et faites jouer les Scythes.
Mlle de Saint-Val veut s’essayer dans Olympie . Pourquoi non ? »
1 Les Scythes, Ac. I, sc. 3 .
2 Ces deux lettres ne sont pas connues .
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11/10/2022
Fouler aux pieds le faible et corrompre le brave
... C'est du Poutine mâtiné Erdogan grand cru .
« A Henri Rieu
[vers le 15 avril 1767]
Mon cher duc de Bellegarde est supplié de m'envoyer la première épreuve de Pellet . Il y a quatre vers à ajouter à la seconde scène, ce qui demandera un petit remaniement . Nous n'avons point de temps à perdre ; il est à craindre que cet ouvrage ne soit imprimé à Paris sur quelque mauvaise copie .
Si M. le duc sait quelque nouvelle du captif, il me fera plaisir de me l'apprendre . Toute la maison de Mme la comtesse de Givry lui fait bien des compliments . »
« A Henri Rieu
[vers le 15 avril 1767]
Mon cher corsaire, je vous répète qu'il faut se hâter, sans quoi vous serez prévenu . Je travaille continuellement à rendre votre édition plus curieuse . Voici un petit changement pour le premier acte qui n'est pas indifférent . C'est à la troisième scène entre les deux vieillards :
Hermodan
Il est bien malheureux .
Il fut libre !
Sozame
Ah ! Crois-moi, ces lauriers sont affreux .
Fouler aux pieds le faible et corrompre le brave,
Être esclave à la cour et rendre un peuple esclave,
Ramper pour s'élever, c'est le destin des grands .
Cette erreur orgueilleuse a trompé mes beaux ans .
Enfin, Cyrus sur moi répandant ses largesses, etc .
Envoyez-moi, je vous prie, les épreuves, et probablement à chaque épreuve je vous donnerai du nouveau . »
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10/10/2022
Croyez-moi, ne perdez point de temps
... Des actes plutôt que la tchatche : https://www.lepoint.fr/politique/budget-bataille-rangee-a...
« A Henri Rieu
[vers le 13 avril 1767]
Mon cher corsaire, je vous remercie de votre Guillaume Tell . Vraiment ce brave homme et tous ses compagnons parlent très bien la langue de leur pays . Cet ouvrage doit être conservé comme un modèle de barbarie .
J'ai l'honneur d'être confrère du Suisse … en qualité de Scythe . Croyez-moi, ne perdez point de temps . J’ai encore bien des changements à vous envoyer pour le troisième acte . Cette édition aura au moins le mérite de la nouveauté et de l'exactitude .
Il faut mettre au frontispice :
EDITION NOUVELLE
plus correcte et plus ample que toutes les autres .
J'en achèterai beaucoup d'exemplaires .
Votre fidèle
V. »
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09/10/2022
Vous me dites que la foudre va tomber
...
« A Jacques Lacombe
Je reçois, monsieur, par la poste votre paquet et votre lettre mais pour le ballot qui est à Lyon je ne le recevrai probablement de six mois . Je vous renvoie trois ou quatre pages de votre exemplaire en vous suppliant très instamment de faire les cartons nécessaires indiqués dans ces pages . Ces cartons sont indispensables si on veut représenter la pièce après Pâques . Il n'est pas juste qu'en vous donnant tant de peine il vous en coûte encore six cents livres pour le présent que je voulais faire à M. Lekain . Je me charge de lui faire donner cent écus par mon banquier, et je vous prie de l'en prévenir en lui donnant les cent autres écus . C'est un arrangement auquel je vous prie de tout mon cœur de vous prêter . Si vous faites un profit honnête sur votre édition vous me ferez plaisir de donner pour environ deux cents francs de livres classiques à un jeune homme dont je prends soin .
Si vous faites une seconde édition je vous fournirai cinq ou six fois plus de changements que je ne vous en envoie aujourd'hui .
À l'égard de M. Coqueley, s'il a approuvé les infamies de Fréon au sujet des Calas, il est très coupable et je ne lui pardonnerai de ma vie , fût-il le frère du chancelier . Il m'importe peu qu'il soit parent du procureur général . Ce magistrat a dû lui dire qu'un avocat se déshonore en étant le receleur de Cartouche . Si M. Coqueley n'est pas coupable, j'ai tort et je lui demande pardon, et je fais un transport légal de cet opprobre au misérable, quel qu'il puisse être, qui se déshonore assez pour être l'approbation d'un Fréron .
Vous me dites que la foudre va tomber . C'est apparemment sur Fréron . M. le comte d'Argental m'a fait plaisir en m’apprenant combien vous méprisez ce coquin 1. Je ne savais pas que vous le connussiez .
Je compte sur votre amitié et vous pouvez être bien sûr de la mienne .
V.
13 avril [1767]. »
1 Voir lettre du 11 avril 1767 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/09/27/on-est-tres-decourage-quand-les-faux-connaisseurs-et-les-cabales-decrient-l.html
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08/10/2022
Il y a des cas où l’on doit plus faire entendre qu’on en dit
...
« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont , Avocat au
Parlement rue pavée Saint-André-des-Arts
à Paris.
13 Avril 1767 1
Je reçois, mon cher Cicéron, votre lettre non datée, avec le procès-verbal de la célèbre servante 2. Je vais répondre à tous vos articles.
Je ne crois pas qu’il m’appartienne de parler dans ma lettre 3 de la conduite du parlement de Toulouse. J’ai voulu et j’ai su me borner aux faits dont je suis témoin. C’est à vous qu’il sied bien de faire voir l’outrage que le parlement de Toulouse a fait au Conseil, en refusant d’exécuter son arrêt. Ce que vous en dites est d’autant plus fort, que vous l’avez dit avec le ménagement convenable. Le Conseil a senti tout ce que vous n’avez pas exprimé. Il y a des cas où l’on doit plus faire entendre qu’on en dit, et c’est un des grands mérites de votre mémoire . C’est ce qui pourra surtout ramener M. Daguesseau, qui n’aime pas l’éloquence violente.
J’ai eu mes raisons dans tout ce que je vous ai écrit. Si j’ai le bonheur de vous tenir à Ferney, vous apprendrez à connaître mes voisins. La grandeur d’âme est dans le pays conquis autrefois par Gengis-kan 4.
Je ne peux faire signer votre mémoire par les Sirven que quand il me sera parvenu. Je vous ai déjà mandé 5 que toute communication était interrompue entre Lyon et mon malheureux pays.
Si vous trouvez que ma lettre puisse être bien reçue du public, telle que je l’ai envoyée en dernier lieu à M. Damilaville, ôtez les mots consigné entre vos mains ; et mettez : l’argent qu’on leur offrait pour leurs honoraires . Mettez : le conseil de Berne, au lieu de Berne ; le conseil de Genève, au lieu de Genève ; et tout sera dans la plus grande exactitude. Il faut rendre à chacun selon ses œuvres, et Mme la duchesse d’Anville et Mme de Geoffrin ne doivent pas être frustrées des éloges dus à leur générosité.
Quant à M. Coquelet, il est très sûr qu’il a eu le malheur d’être l’approbateur de Fréron ; c’est être le recéleur de Cartouche. Mais on dit qu’il a abdiqué depuis longtemps un emploi si odieux et si indigne d’un avocat. On m’assure que c’est un nommé d’Albaret qui lui a succédé et qui a été réformé ; si cela est, je transporte authentiquement à d’Albaret, et par devant notaire s’il le faut, l’horreur et le mépris qu’un approbateur de Fréron mérite . Mais je ne transporterai jamais mon estime et ma tendre amitié pour vous à qui que ce soit dans le monde. Je vous garde ces deux sentiments pour jamais. »
1 L'édition de Kehl date de 1765 d'après la copie Beaumarchais ; Beuchot rectifie en ajoutant en post scriptum la lettre du 13 août 1765 ; voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/12/04/j-apprends-la-justice-qu-on-a-rendue-a-celui-qui-eclaire-la-justice-et-qui.html
2Voir lettre du 30 mars 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/09/13/quelque-experience-que-vous-ayez-de-la-mechancete-humaine-vo-6400966.html
3 Voir la lettre ostensible donnée à propos de la lettre du 21 mars 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/09/07/il-est-dangereux-il-detruirait-absolument-le-pouvoir-des-ecclesiastiques-av.html
4 Il s'agit de la Russie, et non la Chine , comme le disent les éditeurs antérieurs à Besterman .
5 Voir lettre du 3 avril 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/09/19/nous-ne-savons-plus-de-quel-cote-nous-tourner-pour-faire-ven-6401889.html
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06/10/2022
Mon cher ami, vous aurez tout ce que vous demandez
..., ce qui est exagérément trop, alors M. Guéant, qu'allez-vous voler encore à la Nation ?"
Nous avons ici un ex-ministre particulièrement puant et malhonnête et qu'on peut s'indigner de voir encore en liberté ; il n'est pas seul dans son cas, mais ce n'est pas une raison pour qu'il passe entre les mailles du filet grâce à des avocats hors de prix : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/comp...
« A Etienne-Noël Damilaville
13 avril [1767]
Mon cher ami, vous aurez tout ce que vous demandez . Mais il faut auparavant savoir si mon paquet vous a été rendu chez M. Gaudet . Il y a eu beaucoup de paquets perdus . Je n'ai point encor le ballot des mémoires de M. de Beaumont . Comme vous le voyez, je vis dans l'embarras et dans le chagrin , c'est-à-dire comme la plupart des hommes . Faites passer, je vous prie, mon cher ami, cette petite lettre à M. de Lambertad 1 . »
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Je ne craindrais jamais mon père ou mon époux.
... Si seulement ces hommes étaient mieux éduqués : https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-...
« A Marc-Antoine-Jean-Baptiste Bordeaux de Belmont
Nouveaux changements dans la tragédie des Scythes :1
Acte Ier, scène 1ère (édition des Cramer )
L'olivier à la main devant nous se présente , 2
corrigez :
Sur un coursier superbe à nos yeux se présente.
Même scène, mettez :
Son adorable fille est encore au-dessus.
De son sexe et du nôtre elle unit les vertus ;
Courageuse et modeste ; elle est belle et l’ignore .
Sans doute elle est d'un rang que chez elle on honore ;
Son âme est noble au moins, car elle est sans orgueil.
Simple dans ses discours, affable en son accueil
Sans avilissement à tout elle s’abaisse .
Etc.
Acte IId, scène 1ère (corrigez ainsi ) :
Obéide
Après mon infortune, après l'indigne outrage
Qu'a fait à ma famille, à mon âge, à mon nom
De l'immortel Cyrus un fatal rejeton,
De la cour à jamais, lorsque tout me sépare
Quand je dois tant haïr ce funeste Athamare,
Sans état , sans patrie, inconnue en ces lieux
Tous les humains, Sulma, sont égaux à mes yeux.
Tout m'est indifférent.
Sulma
Ah ! Contrainte inutile !
Est-ce avec des sanglots qu'on montre un cœur tranquille ?
Obéide
Hélas ! Veux-tu m'ôter en croyant m'éblouir
Ce malheureux repos dont je cherche à jouir ?
Au parti que je prends je me suis condamnée .
Va – si j'aime en secret les lieux où je suis née
Mon cœur doit s'en punir : il se doit imposer
Un frein qui le retienne, et qu'il n'ose briser .
N'en demande pas plus . Mon père veut un gendre,
Il ne l'ordonne point, mais je sais trop l'entendre .
Le fils de son ami doit être préféré.
Etc.
Acte IIIè, scène 1ère
commencez cette scène ainsi :
Athamare
Quoi ! C'était Obéide ! Ah ! J'ai tout pressenti .
Mon cœur désespéré m'avait trop averti .
C’était elle, grands dieux !
Hircan
Ses compagnes tremblantes
Rappelaient ses esprits sur ses lèvres mourantes .
Etc .
Même scène :
Elle aura rassemblé ces objets de terreur ;
Elle imite son père, et je lui fais horreur .
Hircan
Un tel saisissement, ce trouble involontaire
Pourraient-ils annoncer la haine et la colère ?
Croyez-moi, les sanglots sont la voix des douleurs
Et les yeux irrités ne versent point de pleurs .
Athamare
Ah ! Lorsqu'elle m'a vu, si mon âme surprise
D'une ombre de pitié s'était au moins éprise !
Si, lisant dans mon cœur, son cœur eût éprouvé
Un tumulte secret faiblement élevé !
Hélas ! S'il était vrai ! – tu me flattes peut-être,
Ami, tu prends pitié des erreurs de ton maître .
Qu'ai-je fait ? Que ferai-je , et quel sera mon sort ?
Mon aspect en tout temps lui porta donc la mort !
Etc.
Cette même scène doit finir ainsi :
Hircan
Oui, seigneur, Obéide
Marche vers la cabane où son père réside,
Je l'aperçois .
Athamare
Hélas ! Tâche de désarmer
Ce père malheureux que je n'ai pu calmer .
Des chaumes ! Des roseaux ! Voilà donc sa retraite !
Ah ! Peut-être elle y vit tranquille et satisfaite
Et moi …
etc.
Acte IIIè, scène 2de
Sa vertu t'est connue, elle est inébranlable .
Athamare
Elle l'est dans la haine, et lui seul est coupable .
Obéide
Tu ne le fus que trop, tu l'es de me revoir,
De m'aimer, d'attendrir un cœur au désespoir .
Destructeur malheureux d'une triste famille
Laisse pleurer en paix et le père et sa fille
Il vient . Sors .
Athamare
Je ne puis .
Obéide
Sors , ne l'irrite pas .
Athamare
Non, tous deux à l'envi donnez-moi le trépas .
Obéide
Au nom de mes malheurs, et de l'amour funeste
Qui des jours d'Obéide empoisonne le reste,
Fuis, ne m’outrage plus par ton fatal aspect .
Athamare
Juge de mon amour ; il me force au respect,
J'obéis – dieux puissants qui voyez mon outrage
Secondez mon amour, secondez mon courage !
(Il sort .)
Scène 3è
Sozame
Eh quoi ! Cet ennemi nous poursuivra toujours !
Il vient flétrir ici les derniers de mes jours !
Etc.
Même scène
J'ai fait depuis quatre ans d'assez grands sacrifices ;
S’il en fallait encor je les ferais pour vous
Je ne craindrais jamais mon père ou mon époux.
Je vois tout mon devoir –
etc.
Acte Ivè, scène 5è
Athamare
Il m'en coûte
D'affliger ta vieillesse et de percer ton cœur,
Ton fils eût mérité de servir ma valeur .
Hermodan
Que dis-tu ?
Athamare (à ses soldats )
Qu'on épargne à ce malheureux père
Le spectacle d'un fils mourant dans la poussière.
Fermez-lui ce passage .
Hermodan
Achève tes fureurs
(on a déjà envoyé toutes les corrections du cinquième acte )
Si monsieur de Belmont veut que la pièce lui produise quelque chose il faut qu'Obéide soit touchante et sache pleurer, qu'Athamare soit jeune, brillant , passionné, emporté, que les vieillards soient naturels, qu'Indatire soit naïf, vif et tendre avec Obéide, simple et fier avec son rival . Il faut que les confidents prennent part à l'action . La pièce est très difficile à jouer . Si monsieur de Belmont veut faire une nouvelle édition de la pièce, voici l'épître dédicatoire suivant l'édition de Paris . C'est un vieux Scythe qui lui écrit et qui lui fait ses compliments .
13è avril 1767 à Ferney. »
1 Edition Henri-Auguste Barckhausen : « Lettres et vers de Voltaire », Annales de la faculté de Lettres de Bordeaux, 1880 .
2 Sur le manuscrit, en face de cette ligne, on lit : « N. B. – L'olivier n'est point symbole en Perse, et s'il l'est on ne doit point dire : Viens-tu nous insulter ? » . A quoi Belmont a jouté : « Pourquoi avoir rétabli dans l'édition de Genève L'olivier à la main , etc. ? »
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