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28/12/2021

… Je suis le maître de son sort : Si je n’étais que juge, il irait à la mort

... et ce ne serait que justice", disent chacun des membres du conseil de discipline de la FFF en condamnant le PFC et l'OL à l'élimination pure et simple de la Coupe de France . Les pseudo-supporters/véritables abrutis  confirment leur nocivité envers le sport . Qu'attendent les dirigeants pour éliminer ces punaises ?

https://www.20minutes.fr/sport/3205963-20211227-pfc-ol-match-perdu-deux-equipes-toutes-deux-eliminees-coupe-france

https://images.bfmtv.com/aEG3fJGmQpIJ2q4VarTRq-Pyk88=/0x0:1280x720/1280x0/images/Incidents-lors-de-PFC-OL-les-deux-clubs-seront-fixes-sur-leur-sort-ce-lundi-1195156.jpg

 

 

« A Jacques Lacombe

22è septembre 1766

Vous êtes trop bon, monsieur, de m’envoyer toutes les feuilles . On s’en rapporte entièrement à vous ; vous avez trop de goût, et vous écrivez trop bien pour ne pas faire une édition correcte. Mon ami est parti de chez moi ; ainsi vous n’aurez plus de changements. Vous pouvez continuer cette petite entreprise, sans vous gêner. Il vous prie seulement d’ajouter un petit mot dans la dernière scène ; c’est à ce couplet d’Octave :

Je suis le maître de son sort :
Si je n’étais que juge, il irait à la mort, etc.

Il faut mettre en titre :

OCTAVE ( après un long silence .)

 

M. Panckoucke, votre confrère, qui me paraît un homme d’esprit très-instruit, m’a fait l’honneur de venir chez moi avec madame sa femme ; j’en ai été fort content. Je voudrais bien que quelque jour vous en puissiez faire autant. Je vous embrasse de tout mon cœur. »

27/12/2021

Vous savez que, dans un temps de persécution, il faut opposer la discrétion à la méchanceté des hommes

... La discrétion n'étant pas la vertu cardinale des humains qui fréquentent les réseaux sociaux, il n'est absolument pas étonnant que la méchanceté naturelle de tous ces individus s'y déchaîne . Il ne reste que quelques ilots de bonne volonté sur cette mer agitée et puante . Qui aime Voltaire le suive .

La Fraise T-shirts | Fun illustration, Science humor, Geek stuff

Well ! well ! well ! what else ?

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils

Avocat en parlement

à Saint-Claude

22è septembre [1766] au soir 1

Je vous prie, mon cher ami, de bien recommander à M. de Guiran 2 de ne me jamais nommer, et de ne parler de moi que comme d’un agricole 3 qui aime la vertu et la vérité autant que la campagne. Vous savez que, dans un temps de persécution, il faut opposer la discrétion à la méchanceté des hommes.

J’ai fait mon compliment à M. Leriche 4, qui est le Beaumont de la Franche-Comté, et le protecteur de l’innocence. Faites mes tendres compliments, je vous prie, à M. de Guirand, et venez voir vos amis le plus tôt que vous pourrez. »

2 Ce nom est fortement biffé sur l'original, à ses deux apparitions .

3 Cet emploi comme nom est propre à V* ; on le retrouve dans Le Temps présent : « Choiseul est agricole et Voltaire est fermier. »

On fait de la littérature un bien indigne usage

... Il n'est pour s'en convaincre qu'à tenter de lire la prose zemmourienne, particulièrement infecte pour le fond, et ampoulée pour la forme . Qu'on la jette au pilon ! Hélas cet affreux Eric n'est pas seul à polluer notre environnement, même cette pseudo-écologiste Hidalgo s'en mêle et s'emmêle sans vergogne : https://www.20minutes.fr/politique/3125091-20210915-presi...

Les livres de et sur les candidats à l'élection présidentielle | Livres  Hebdo

Retour vers le futur : on prend les mêmes et on recommence ?

 

 

« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore

rue Neuve-des-Capucins

à Paris

Au château de Ferney, 22è septembre 1766 1

Je suis très éloigné de penser, monsieur, que vous ayez la moindre part à l'édition de mes prétendues lettres, données au public par un faussaire calomniateur qui pour gagner quelque argent falsifie ce que j'ai écrit et m'expose au juste ressentiment des personnes les plus respectables du royaume, en substituant des satires infâmes aux éloges que je leur avais donnés .

Les notes dont on a chargé ces lettres sont encore plus diffamatoires que le texte . Vous y êtes loué 2, et il est triste de l'être dans un tel recueil . L'éditeur sait en sa conscience qu'aucune de ces lettres n'a été écrite comme il les a imprimées . Si par hasard vous le connaissiez, il serait digne de votre probité de lui remontrer son crime, et de l'engager à se rétracter . On fait de la littérature un bien indigne usage . Imprimer ainsi les lettres d'autrui, c'est être à la fois voleur et faussaire .

Comme ces lettres courent l'Europe, je serai forcé de me justifier . Je n'ai jamais répondu aux critiques, mais j'ai toujours confondu la calomnie . Vous m'avez toujours prévenu par des témoignages d'estime et d'amitié , j'y ai répondu avec les mêmes sentiments . Je ne demande ici que ce que l'humanité exige . Votre mérite vous fait un devoir de venger l'honneur des belles-lettres .

J’ai l'honneur d'être, monsieur, avec les sentiments que j'ai toujours eu pour vous, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

1 L'édition de Kehl et suivantes ne donnent pas le destinataire ; il est identifié par Charrot .

2 Voir Lettres de […] à ses amis du Parnasse , Blin de Sainmore étant loué dans une note, page 71 ; voir page 579 de https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome25.djvu/589

Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois

... Parmi tous les Francs-Comtois célèbres, --actualité pandémique actuelle oblige,-- permettez-moi de mettre en avant Louis Pasteur, auteur du vaccin contre la rage et , --actualité festive oblige--, celui qui déclara "le vin est la plus saine des boissons", ce qui en fait mon scientifique préféré, sans modération .

https://www.cr-franche-comte.fr/personnages-celebres/

Louis Pasteur

 

 

 

« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, 1 Maîtresse

des comptes

à Lons-le-Saunier

Franche-Comté

Pardon, mille pardons, ma belle et jeune Dame ; je suis si vieux, si vieux, que je manque aux devoirs qui me sont les plus chers . J'aurais dû vous remercier très tendrement, il y a plus de huit jours, de votre souvenir .

Je reçois aujourd'hui une lettre charmante d'un officier qui est plus heureux que moi puisqu'il vous voit quelquefois à Lons-le-Saunier . Je crois que votre fils sera un brave guerrier, vous l'endurcissez de bonne heure à la fatigue, vous le faites voyager ; il tiendra de son père et de sa mère . Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois .

Je présente mes très humbles obéissances à son père et à son oncle . Je maudis toujours les montagnes qui nous séparent . Je ne vois croître sous mes yeux que votre nièce, et je voudrais être témoin des progrès de votre fils, et de tous les agréments de la mère, que je n'ose plus appeler Paté, mais à qui je serai attaché jusqu'au dernier moment de ma vie avec le plus tendre respect.

V.

21è septembre 1766 à Ferney. »

 

 

« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, 1 Maîtresse

des comptes

à Lons-le-Saunier

Franche-Comté

Pardon, mille pardons, ma belle et jeune Dame ; je suis si vieux, si vieux, que je manque aux devoirs qui me sont les plus chers . J'aurais dû vous remercier très tendrement, il y a plus de huit jours, de votre souvenir .

Je reçois aujourd'hui une lettre charmante d'un officier qui est plus heureux que moi puisqu'il vous voit quelquefois à Lons-le-Saunier . Je crois que votre fils sera un brave guerrier, vous l'endurcissez de bonne heure à la fatigue, vous le faites voyager ; il tiendra de son père et de sa mère . Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois .

Je présente mes très humbles obéissances à son père et à son oncle . Je maudis toujours les montagnes qui nous séparent . Je ne vois croître sous mes yeux que votre nièce, et je voudrais être témoin des progrès de votre fils, et de tous les agréments de la mère, que je n'ose plus appeler Paté, mais à qui je serai attaché jusqu'au dernier moment de ma vie avec le plus tendre respect.

V.

21è septembre 1766 à Ferney. »

si je puis disposer de mon temps, je me ferai un vrai plaisir de vous dire la vérité

... En commençant , par exemple , sur la vaccination en France : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vac...

Petite recette en passant pour les antivax  : je pense que le seul bon [sic] moyen d'éviter le vaccin  est être atteint du/de la Covid . Ce n'est qu'une idée, avez-vous mieux à proposer ?

Épinglé par Sarah David sur Actualité#Divert et fait divers! | Dessin humour,  Humour, Humour actualité

Peu s'en faut !

 

 

« A Georges-Louis Liomin, Pasteur de

Corgémont et de Sombeval

vallée de Saint-Imier près de Bienne

à Corgémont

Suisse 1

Monsieur,

Je n'ai pu répondre plus tôt à la confiance dont vous m'honorez . Ma vieillesse, mes maladies, et des fluxions sur les yeux, qui m'ont rendu longtemps presque aveugle, m’ont empêché de remplir ce devoir . Je ne suis plus en état de travailler, et je pense d'ailleurs que l'auteur d'un ouvrage est toujours seul capable d'y mettre la dernière main . Plus vous entrerez dans les détails de l’histoire de votre pays 2 , et plus vous l'instruirez . La distribution des chapitres, et l'ordre des évènements, la sagesse et la vérité qui règnent dans votre récit vous feront beaucoup d'honneur . Vous éclaircirez les faits, vous les rendrez intéressants, vous attendrez que la médiation de Genève soit conclue pour en parler, et alors, si je puis disposer de mon temps, je me ferai un vrai plaisir de vous dire la vérité sur le langage et sur le style, puisque vous l’exigez de moi .

J’ai l'honneur d'être,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi.

Au château de Ferney par Genève, 19è septembre 1766.3 »

2 Ceci se réfère probablement à l'ouvrage intitulé Description topographique de l'Erguël ; voir : https://archives-aaeb.jura.ch/detail.aspx?ID=116548

3 Edition J. Scholl « Une lettre de Voltaire », Actes de la Société d'émulation[...], 1873, XXIV, 79-80.

26/12/2021

On est fort las, je crois, des anciens Romains . On ne se pique plus de déclamer les vers comme on faisait du temps de Baron

... Et fort heureusement .

Il est d'autres talents, comme celui de Haroun, que je viens de découvrir avec un énorme plaisir (seulement maintenant, la honte soit sur moi, asinus ) : https://www.youtube.com/watch?v=OMkHT3fRQJY

Haroun

Qui est-il ? https://www.youtube.com/watch?v=WwSAlW-rHTc

Voir, lire, écouter aussi ceci par ex. :  https://fr.aleteia.org/2019/12/26/lechange-savoureux-entre-lhumoriste-haroun-et-un-pretre-catholique/

 

 

« A Jacques Lacombe, Libraire

Quai de Conti

à Paris

19è septembre 1766

Je persiste dans mon opinion, monsieur ; je crois que vous faites très bien de n’imprimer que peu d’exemplaires de la tragédie 1 de mon ami . Elle n’est point théâtrale ; elle ne va point au cœur ; il en convient lui-même. Il n’y a qu’un très petit nombre de gens qui aiment l’Antiquité. Encore une fois, il n’est pas juste que vous fassiez un présent pour un ouvrage qui peut ne vous produire aucune utilité. On trouvera d’autres façons de faire une galanterie à la personne 2 à qui on destinait ce présent. Il est vrai que si l’édition peu nombreuse que vous faites réussissait contre mon attente, mon ami vous fournirait un morceau assez curieux concernant la littérature et le théâtre, que vous pourriez joindre au reste de l’ouvrage ; alors, si vous étiez content du succès de la seconde édition, vous pourriez donner au comédien qu’on vous indiquerait la petite rétribution dont vous parlez. Au reste, je ne crois pas que le ton sur lequel la comédie est aujourd’hui montée permette qu’on joue des pièces de ce caractère. On est fort las, je crois, des anciens Romains . On ne se pique plus de déclamer les vers comme on faisait du temps de Baron ; on veut du jeu de théâtre ; on met la pantomime à la place de l’éloquence . Ce qui peut réussir dans le cabinet devient froid sur la scène. Voilà bien des raisons pour vous engager à ne tirer d’abord qu’un très petit nombre d’exemplaires. Au reste, l’auteur de cet ouvrage ne veut point se faire connaître ; c’est un homme retiré qui craint le public, et qui n’aspire point à la réputation. Pour moi, je n’aspire qu’à votre amitié. J’ajoute qu’il y a quelques vers dans la pièce qui sont assez de mon goût, et dans ma manière d’écrire. Plusieurs jeunes gens m’ont fait cet honneur quelquefois ; ils ont imité mon style en l’embellissant. Je sens bien qu’on pourra me soupçonner , mais on aura grand tort assurément, et je ne doute pas que votre amitié ne me rende le service de dissiper ces soupçons.

Adieu, monsieur ; je suis infiniment touché de tous les sentiments que vous me témoignez. »

2 Lekain .

Consolons-nous, mon cher frère, dans l’amour de la raison et de la vertu . Comptez que l’une et l’autre font de grands progrès. Saluez, de ma part, nos frères Barnabé, Thaddée, et Timothée

... Honneur à vous Desmond Tutu .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Desmond_Tutu

Desmond Tutu hospitalisé

A l'écoute des opprimés

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

19 septembre 1766

Tout ce qui est à Ferney, mon cher frère, doit vous être très-obligé de la lettre pathétique et convaincante que vous nous avez envoyée 1 Nous pensons tous qu’il n’y a d’autre parti à prendre, après une pareille lettre, que de demander pardon à celui qui l’a écrite. Mais j’avais proposé aux juges de Calas de s’immortaliser en demandant pardon aux Calas, la bourse à la main , ils ne l’ont pas fait.

Je vous ai déjà parlé de la bonté de M. le duc de Choiseul, et de la noblesse de son âme : je vous ai dit avec quel zèle il daigne demander M. Chardon pour rapporteur des Sirven ; il sera notre juge comme il l’a été des Calas . Soyez très sûr qu’il met sa gloire à être juste et bienfaisant.

Votre attestation, mon cher frère, celle de M. Marin, celle de M. Deodati, me sont d’une nécessité absolue. M. le prince de Soubise a un bibliothécaire qui ramasse toutes les pièces curieuses imprimées en Hollande . Ce malheureux recueil de mes prétendues lettres sera sans doute dans sa bibliothèque, s’il n’y est déjà. M. le prince de Soubise le verra, et l’a peut-être vu : un homme de cet état n’a pas le temps d’examiner, de confronter ; il verra les justes éloges que je lui ai donnés tournés en infâmes satires ; il se sentira 2 outragé, et le contre-coup en retombera infailliblement sur moi. Ce n’est point Blin de Sainmore qui est l’éditeur de ce libelle ; c’est certainement celui qui a fait imprimer mes lettres secrètes . Les trois lettres sur le gouvernement en général, imprimées au devant du recueil, sont d’un style dur, cynique, et plus insolent que vigoureux, affecté depuis peu par de petits imitateurs. Ce n’est point là le style de Blin de Sainmore. On a accusé Robinet 3 ; je ne l’accuse ni ne l’accuserai : je me contenterai de réprimer la calomnie dans les journaux étrangers. Cette démarche est d’autant plus nécessaire que le livre est répandu partout, hors à Paris. Il est heureux du moins de pouvoir détruire si aisément la calomnie.

Les protestants se plaignent beaucoup de notre ami M. de Beaumont 4, qui réclame en sa faveur les lois rigoureuses sur les protestants, contre lesquelles il semble s’être élevé dans l’affaire des Calas. J’aurais voulu qu’il eût insisté davantage sur la lésion dont il se plaint justement, et qu’il eût fait sentir adroitement combien il en coûtait à son cœur d’invoquer des lois si cruelles. J’ai peur que son factum pour lui-même ne nuise à son factum pour les Sirven, et ne refroidisse beaucoup ; mais enfin tout mon désir est qu’il réussisse dans les deux affaires auxquelles je prends un égal intérêt.

Je ne sais comment vous êtes avec Thieriot ; je ne sais où il demeure ; je crois qu’il passe sa vie, comme moi, à être malade et à faire des remèdes ; cela le rend un peu inégal dans les devoirs de l’amitié ; mais il faut user d’indulgence envers les faibles. Je vous prie de lui faire passer ce petit billet 5.

Vous aurez incessamment quelque chose ; mais vous savez combien il est dangereux d’envoyer par les postes étrangères des brochures de Hollande. Nous recevons des livres de France, mais nous n’en envoyons pas. Tous les paquets qui contiennent des imprimés étrangers sont saisis, et vous savez qu’on fait très bien, attendu l’extrême impertinence des presses bataves.

J’ai chez moi M. de La Borde, qui met Pandore en musique . Je suis étonné de son talent. Nous nous attendions, Mme Denis et moi, à de la musique de cour 6, et nous avons trouvé des morceaux dignes de Rameau. Tout cela n’empêche pas que je n’aie Belleval et Broutet 7 extrêmement sur le cœur. Consolons-nous, mon cher frère, dans l’amour de la raison et de la vertu . Comptez que l’une et l’autre font de grands progrès. Saluez, de ma part, nos frères Barnabé, Thaddée, et Timothée. »

2 La copie Beaumarchais et toutes les éditions mettent trouvera .

6 J.-B. de La Borde était valet de chambre du roi.

7 L’un dénonciateur, l’autre juge du chevalier de La Barre ; voir https://fr.wikisource.org/wiki/Relation_de_la_mort_du_chevalier_de_La_Barre

et la lettre du 9 septembre 1766 de d'Alembert : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6494