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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Les formalités sont le poison de la société . Il faut passer par cent mains avant d'arriver à sa destination ; et puis o

... Aurait pu rajouter Sarko à son discours de défaite , quoique, à la réflexion, ce qui lui serre le coeur ce soit d'avoir perdu la face ; parti comme un lion il est revenu comme un mouton ! vivent les primaires !

 

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Petite citation du modeste candidat Fillon à qui on reproche ses prises de positions intégristes ( ou peu s'en faut ) : "D'ailleurs le pape François pense comme moi !" . Nous avons là encore un sujet qui pète plus haut que son cul . A suivre ...

 

 

« A Madame de Champbonin

De Ferney [novembre 1761 ?] 1

Gros chat, je vous ai toujours répondu ; et si vous vous plaignez, ce doit être de mon mauvais style, et non de mon oubli . Il faut que je vous aie écrit dans le goût de La Beaumelle 2 ou quelque autre auteur de cette espèce pour que vous soyez mécontente de moi ? J'aimerai toujours gros chat . On croirait, à votre lettre, que Mme la marquise de *** 3 est rentrée dans sa terre au nom de ses enfants, et que le comte de *** 4 en est chassé . Elle est donc de ces meunières qui ont vendu leur son plus cher que leur farine ? Mon cher gros chat, je ne me console point de notre séparation et de notre éloignement . Je vous amuserais si vous étiez ma voisine . J'ai un des 5 jolis théâtres qui soient en France . Nous y jouons quelquefois des pièces nouvelles . Il nous vient de temps en temps très bonne compagnie de Paris ; et dans mon château bâti à l'italienne, dans ma terre libre, vivant plus libre que personne , je me moque à mon aise de frère 6 N. et de toutes les sottises de ce monde . Je ne me tiens pas tout à fait heureux, parce que je ne partage pas mon bonheur avec vous . Je ne peux que vous exhorter à tirer de la vie le meilleur parti que vous pourrez . Je voudrais pouvoir vous envoyer des livres . On ne sait comment faire . La poste ne veut pas s'en charger . Les formalités sont le poison de la société . Il faut passer par cent mains avant d'arriver à sa destination ; et puis on n'y arrive point . Il semble que d'une province à une autre on soit en pays ennemi . Cela serre le cœur . Voyez-vous quelquefois M. le marquis du Châtelet ? Monsieur son fils 7 m'a écrit de Vienne . Il s'est donné de bonne heure une très grande considération ; cela doit prolonger les jours de monsieur son père . Si vous le voyez, ne m'oubliez pas auprès de lui . Adieu mon cher gros chat . Mes compliments à vos compagnes dont vous faites le bonheur, et qui contribuent au vôtre . Je vous embrasse tendrement . »

1 L'édition « Lettres de Voltaire à Mme de Champbonin » ne donne pas de date ; diverses édition datent la lettre de fin 1761 . si l'indication « de Ferney » était bien sur le manuscrit, décembre est trop tard ; pour l'année voir plus loin à propos du fils du Châtelet . L'édition Lefèvre donne un texte dans lequel les abréviations sont remplacées par des noms complets ; on trouvera ces variantes notées L dans les notes suivantes .

2 L. ajoute : ou de Fréron .

3 L. précise : des Ayvelles .

4 L. ajoute : Contenau .

5 V* a oublié : plus .

6 L. de frère Berthier et des billets de confession, et .

7 Louis, comte de Lomont, plus tard marquis e duc du Châtelet, fut ambassadeur à Vienne du 26 juillet 1761 au 22 juin 1766 .

 

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23/11/2016 | Lien permanent

vous avez réveillé mon ancienne passion pour vous, et vous ne me laisserez pas là après m'avoir tourné la tête

... Dit Valérie Pécresse à Alain Juppé ! Et traduction en  sous titre , in petto : "pense à moi pour un ministère important" .

 

Je t'aime, moi non plus !

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche

4 novembre [1761] 1

Mon corps est malade, monsieur ; mon âme se porte bien, car elle est pleine de vous . Je ne sais où vous êtes, et j'ignore si mademoiselle votre fille est auprès de vous .

Je suis en peine d'un gros paquet que je vous ai adressé concernant les fétiches . Mais comptez que le grand Corneille m'est encore plus précieux que le petit président De Brosses .

Je vous avais supplié de me faire savoir si votre graveur pouvait entreprendre une douzaine d'estampes ; la moitié du monument serait érigée sous vos auspices . Je vous demande en grâce de me dire si vous avez approuvé ma témérité .

Il ne faut pas que vous vous contentiez de m'être apparu dans ma retraite ; vous avez réveillé mon ancienne passion pour vous, et vous ne me laisserez pas là après m'avoir tourné la tête . Quelque part que vous soyez, daignez me donner vos ordres, et agréez le tendre respect du malade .

Voltaire . »

1 Fyot de La Marche appuyait Voltaire dans l'affaire des moules de bois dont De Brosses exigeait le paiement [voir lettre du 20 octobre 1761 à De Brosses : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/10/07/v... ] . Ce dernier en écrit au baron de Gémeaux le 1er novembre 1761 : « A ce que vous me marquez, touchant l'affaire de Voltaire, je reconnais le style de votre ami M. de La Marche qui ne peut se défaire de l'ancien mal talent qu'il a conçu contre moi, malgré les avances obligeantes qu'il m'avait faites en signe de réunion , malgré le cadeau qu'il m'a forcé d'accepter, et quoique assurément il ne me reste contre lui pas le moindre levain de mauvaise volonté . Il m'est revenu qu'il épousait contre moi le parti de Voltaire . Cela ne m'a pas empêché de sacrifier mon juste ressentiment contre ce drôle-là, à la considération que je me suis faite pour l'amitié dont M. de La Marche l'honore . Il s'est avisé, après cinq mois de silence, de m'écrire la semaine passée une lettre de la dernière impertinence . Dans la chaleur je lui ai fait une réponse atterrante . Vous verrez un jour sa lettre et ma réponse, car, après m'être ainsi satisfait dans le premier moment, j'ai repris de sens froid le parti de la supprimer, pour ne faire de peine ni à son ami, ni à sa nièce que je serais fâché de désobliger , jugeant aussi d'ailleurs qu'il y aurait encore plus de hauteur et de dignité à dédaigner un fol, et à ne lui faire aucune réponse . Mais, sur ces entrefaites, Mme de Neuilly [belle-sœur de La Marche] étant venue chez moi jeudi dernier, je lui fis voir la lettre que je venais de recevoir , et qu'elle trouva d''une insolence extrême . Je la priai d'en dire deux mots à monsieur son beau-frère . Je fis même plus, car je lui remis en main pour M. de La Marche un petit billet, au moyen duquel Voltaire demeure le maître de finir l'affaire, car je consens à lui faire présent de cette commission de trente pistoles, qu'il m'avait donnée et qu'il ne veut pas payer, pourvu qu'il déclare par écrit que je lui en ai fait présent et qu'il m'en remercie . C'est justement ce qu'il désire, car il prétend qu'il me l'avait demandée comme présent . »

 

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06/11/2016 | Lien permanent

Les Droits des hommes et les Usurpations des autres

... Hey ! Poutine le menteur-tricheur, tu es démasqué !

 

 

« A Michel-Paul-Guy de Chabanon

9è septembre 1768 1

Mon cher ami, mon cher confrère, il y a tantôt deux mois que je n’ai écrit à personne. J’avais fait un travail forcé qui m’a rendu longtemps malade. Mais, en ne vous écrivant point, je ne vous ai pas oublié, et je ne vous oublierai jamais.

Vous avez eu tout le temps de coiffer Eudoxie, et je m’imagine qu’à présent c’est une dame des mieux mises que nous ayons. Pour Pandore, je ne vous en parle point. Notre Orphée 2 a toujours son procès à soutenir, et son père mourant à soigner 3. Il n’y a pas moyen de faire de la musique dans de telles circonstances. Est-il vrai que celle du Huron 4 soit charmante ? Elle est d’un petit Liégeois que vous avez peut-être vu à Ferney 5. J’ai bien peur que l’opéra-comique ne mette un jour au tombeau le grand opéra tragique. Mais relevez donc la vraie tragédie, qui est, dit-on, anéantie à Paris. On dit qu’il n’y a pas une seule actrice supportable. Je m’intéresse toujours à ce maudit Paris, du bord de mon tombeau.

On dit que l’oraison funèbre 6 de notre ami Jean-George est un prodige de ridicule ; et, pendant qu’il la débitait, on lui criait : « Finissez donc ! » C’est un terrible Welche que ce Jean-George. On dit qu’il est pire que son frère. Les Pompignans ne sont pas heureux. Je n’ai point vu la pièce ; mais on m’en a envoyé de petits morceaux qui sont impayables.

J’ai lu une brochure assez curieuse, intitulée Les Droits des hommes et les Usurpations des autres 7. Il s’agit des usurpations de notre Saint-Père le pape sur la suzeraineté du royaume de Naples, sur Ferrare, sur Castro et Ronciglione, etc., etc. Si vous êtes curieux de la lire, je vous l’enverrai, pourvu que vous me donniez une adresse. Adieu, mon cher ami, aimez toujours le vieux solitaire, qui vous aimera jusqu’au temps où l’on n’aime personne. »

1 Le 10 Seigneux de Correvon écrit à Bertrand : « M. de Voltaire me mande qu'il vient de recevoir une lettre de M. de Chauvelin qui lui apprend qu'il espère de s'accommoder bientôt avec le célèbre Paoli […].»

2 Le musicien La Borde .

3 Le fermier-général Jean François de Laborde .

4 Le Huron, opéra-comique de Marmontel, d'après le roman de V*, a été joué à la Comédie-Italienne le 20 août 1768 .

6 Jean-George Lefranc de Pompignan a prononcé l'oraison funèbre de la reine qui fut publiée sous le titre  :
Oraison funèbre de Très-Haute et Très-Puissante et Très-Excellente Princesse Marie, Princes se de Pologne, Reine de France et de Navarre prononcée le II août 1768 par M. Lefranc de Pompignan .

 L’oraison funèbre contient des portraits satiriques des philosophes, en retour des brocards dont quelques-uns l’avaient accablé ; voir page 562 https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome12.djvu/572#cite_ref-1

Voir : https://data.bnf.fr/fr/12341346/jean-george_le_franc_de_pompignan/fr.pdf

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25/03/2024 | Lien permanent

je suis accoutumé à ces perfidies ; je vois que les libraires de tous les pays se ressemblent

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 Perfidia !!

Comme tu as attiré une foule d' interprêtes, dont je ne mets qu'un mini-échantillon à votre disposition  .

Perfidie qui n'a pas donné envie de chanter à Volti . 

 

 

« A Claude-Etienne Darget i


[28 ou 29 décembre 1751]

 

Mon cher ami, j'avais bien raison de soupçonner Henning ii. Ou bien il m'a fait une cruelle infidélité, ou il a permis qu'un de ses ouvriers en fût coupable. On vend l'Histoire du Siècle de Louis XIV publiquement à Francfort-sur-l'Oder et à Breslau . Je n'ai point vu l'édition de Breslau, mais M. de Bielfeld iii a vu celle de Francfort-sur-l'Oder . Je regrette peu les deux mille écus que cette impression de Berlin peut m'avoir coûté iv; mais il est bien triste qu'on ait imprimé l'ouvrage avec toutes les fautes que je m'occupe, jour et nuit, à corriger, malgré les maladies dont je suis accablé . Il n'y aurait qu'un moyen d'arrêter le mal : ce serait que le roi eût la bonté d'envoyer un ordre à Francfort et à Breslau de faire saisir l'ouvrage chez le libraire v. S'il le fallait, j'irais moi-même à Francfort, et j'enverrais en même temps à Leipsic, où, sans doute, on aura envoyé l'édition subreptice . Voila une friponnerie pire, s'il est possible, que celle de Hirshell vi; mais je suis accoutumé à ces perfidies ; je vois que les libraires de tous les pays se ressemblent . Mon cher ami, il faut souffrir beaucoup de la part de la nature, et de la part des hommes. S'ils étaient tous comme vous, on serait trop heureux. »

 

ii  Imprimeur du roi de Prusse.

iii  Bielfeld est contrôleur des universités prussiennes.

iv  Editions et impressions du Siècle de Louis XIV : http://c18.net/vo/vo_textes_siecle.php?div1=45#appel42

v  Le 29, V* écrit à Frédéric en ce sens : « Comme vos ouvrages sont plus tentants que les miens ! Il pourra bien quelque jour arriver à Votre majesté ce qui m'arrive . A mesure qu'on imprimait ... »! Page 224 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1081648.r=.langFR.swf

 

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28/12/2010 | Lien permanent

Mettez-nous , je vous en prie, un peu au fait, non pas de ce qui est, mais de ce qu'on croit

... Géniale prière qui, pour notre malheur de lecteurs et pour le bonheur de vendeurs de torchons de papier papier/électronique, est trop souvent exaucée .

Et on se retrouve dans A mess like this [un bordel comme ça]...

http://www.deezer.com/track/86541437?utm_source=deezer&utm_content=track-86541437&utm_term=12320003_1428621497&utm_medium=web

... comment s'en sortir ?

Difficilement ! car ...

les-idiotes-ne-sont-jamais-aussi-idiotes--marcel-achard.jpg

 

 

« A Marie-Elisabeth de Dompierre de Fontaine

Aux Délices 14 avril 1760

Vous n'entendez pas si bien l'orthographe ni le plaisir de donner souvent de vos nouvelles, que Mme de Sévigné, mais vous écrivez aussi bien qu'elle, ma chère nièce . Jugez combien je suis fâché de recevoir si rarement de vos lettres . Il me semble que vous peignez Paris à merveille . Je vous loue beaucoup d'aller passer deux ans chez vous . Le monde sera peut-être moins fou, moins sot et moins pauvre au bout de deux ans . Que sait-on ? Je vous avertis que je ne veux donner les Tancrède et les Médime que quand vous serez revenue . Je ne suis point du tout pressé de m'exposer au parterre de Paris . C'est bien assez que nos enfants nous amusent chez nous, sans les envoyer essuyer les caprices de la multitude . Je suis un peu revenu des vanités de ce monde . Laissons surtout achever la grande pièce qui se joue entre deux impératrices, l'Angleterre, la France et Luc . Luc m'écrit toujours 1 et dit qu'il se battra bien . Il paraît ne rien craindre . Je lui sais bon gré d'avoir envoyé une épître à d'Alembert 2 contre les pédants qui ont proscrit l'Encyclopédie . S'il sait les nouvelles vraies ou fausses qui courent Paris et le monde, il en dira de bonnes . Mais tout ce qu'on dit est-il bien véritable ? Comment imaginer une telle imprudence ? Vous savez que je suis un peu incrédule . Mettez-nous , je vous en prie, un peu au fait, non pas de ce qui est, mais de ce qu'on croit . Tout le monde en parle, peu de gens osent écrire, mais une veuve qui va à sa campagne passer deux ans, peut demander hardiment ce qu'elle entend dire, sans rien garantir .

Bonsoir, ma chère enfant, les Délices sont aux pieds d'Hornoy, malgré nos nouvelles terrasses et nos nouveaux appartements . Nous savons ce que nous devons aux puissants seigneurs . Mille amitiés à tout ce qui vous entoure, et surtout portez-vous mieux que moi .

V. »

1 Le 24 février 1760 ( page 314 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f328.image.r=24%20f%C3%A9vrier ), le 28 février, le 26 mars 1760 ; voir la lettre du 15 avril à Frédéric : page 352 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f366.texte.r=3485

2 Datée de février l’Épître à d'Alembert sur ce qu'on avait défendu l'Encyclopédie et brûlé ses ouvrages en France ; voir les Oeuvres de Frédéric , XII, 147-151 : http://friedrich.uni-trier.de/de/oeuvres/12/147/text/?h=Ep%C3%AEtre|%C3%A0%7Cd%27Alembert|sur|ce|qu%27on|avait|dEfendu|l%27EncyclopEdie|et|br%C3%BBlE|ses|ouvrages|en|France

, et XIII, 201-204 : http://friedrich.uni-trier.de/de/oeuvres/13/201/text/?h=Ep%C3%AEtre|%C3%A0%7Cd%27Alembert|sur|ce|qu%27on|avait|dEfendu|l%27EncyclopEdie|et|br%C3%BBlE|ses|ouvrages|en|France

 

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10/04/2015 | Lien permanent

quoique les Genevois n’aiment pas la France passionnément, quoique notre petit pays de Gex soit séparé du reste du monde

... Ah qu'il serait bon que cela soit d'actualité à propos de la paix !

L'amour des Genevois pour la France n'a guère évolué depuis le siècle de Voltaire, nous sommes encore pour beaucoup les "Frouzes", et notre seule qualité est d'avoir des supermarchés bien moins chers que chez eux .

 https://www.swissinfo.ch/fre/economie/enqu%C3%AAte-au-pay...

 Fichier:Suisse map.jpg

De toute façon, il y a autant de bisbille entre cantons , et parfois davantage qu'avec les pays voisins .

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental 1

Vive le roi et monsieur le duc de Praslin 2 !

A Ferney 10 novembre [1762] 

Mon divin ange, quoique nos Suisses vendent leur sang à qui veut le payer 3, quoique les Genevois n’aiment pas la France passionnément, quoique notre petit pays de Gex soit séparé du reste du monde, cependant je ne vois que des gens enthousiasmés de la paix 4, et je n’entends que des cris de joie.

Je vous prie de vouloir bien donner à M. le duc de Praslin ces trois mots 5, que je prends la liberté de lui écrire. Il y a soixante et quatre ans qu’un marquis de Praslin 6, que je peindrais, avait beaucoup de bonté pour moi . Cela m’a été d’un bon augure.

Voici le temps des plaisirs et des spectacles. Il y avait une plaisante dédicace 7, à deux seigneurs de Praslin qu’on devait mettre à la tête du Droit du Seigneur, comédie de Jondelle, du temps de Henri second, rajustée depuis peu au théâtre par un quidam.

Nous avons joué depuis peu le Droit du Seigneur, avec tout le succès possible, à Ferney. Mademoiselle Corneille a joué Colette supérieurement ; elle avait une cabale contre elle ; la cabale a été forcée de battre des mains.

Je soupçonne que M. de Chauvelin vous a envoyé, de Turin, une fin du troisième acte de Cassandre, et le quatre tout entier . Je ne voulais pas vous envoyer la pièce par morceaux . J’attendais vos ordres angéliques pour vous faire parvenir la pièce entière . Mais ce que M. de Chauvelin aura fait sera bien fait.

Il y a un conseiller au parlement de Toulouse 8 qui vient, je crois, à Paris, pour rendre justice à l’innocence des Calas, et gloire à la vérité. Il y a de belles âmes . Celle-là sera bien digne de connaître la vôtre.

Je vous embrasse avec les plus tendres respects, et je me mets aux pieds de madame d’Argental.

V.9 »

1 Date complétée par d'Argental .

2 En date du 2 novembre 1762, par lettre patente, le comte de Choiseul est fait duc .

3 V* cite ici une phrase extraite de sa Henriade, X, 267-268 ; Il appelle les Suisses « Barbares dont la guerre est l'unique métier, / Et qui vendent leur sang à qui veut le payer . » Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Henriade/10

4 Les préliminaires de la paix avaient été signés à Fontainebleau le 3 novembre 1762 ; mais la paix elle-même ne fut conclue à Hubertusberg que le 15 février 1763 .

5 Lettre du même jour à César-Gabriel de Choiseul, duc de Praslin : « Monseigneur le duc, Tout le monde vous bénit ; et moi je vous remercie de m'avoir fait achever une Histoire générale qui finit par le bien que vous faites aux hommes . Votre etc. , le rat des Alpes . »

6 Nicolas-Martial de Choiseul, chevalier de Choiseul-Beaupré, qui avait reçu le titre de marquis de Praslin lorsqu’il était devenu le troisième mari de Marie-Françoise De Choiseul, marquise de Praslin , en 1711 .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Choiseul

8 Lassalle, voir lettre du 15 novembre 1762 à Debrus : « Le voyage de M. de Lassalle à Paris me comble d'espérance et de joie . J'ai été cent fois tenté de lui écrire . »

9 V* a écrit son initiale après respects, puis ajouté tout ce qui suit et je me ...

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01/10/2017 | Lien permanent

Nous ne craignons rien tant qu’un procès criminel devant un parlement, quel qu’il puisse être. Nous demandons surtout qu

... Il en est plus d'un qui , profitant de quelques bribes de pouvoir, fait ainsi jouer son entourage . Notre actualité politico-judiciaire française fournit son lot de justiciables qui, crient haut et fort à la malfaisance et au mensonge de femmes qui osent -enfin- les dénoncer . Marre de ces hommes abusifs et dangereux !

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

30 janvier [1767], part le 31

Nous sommes très inquiets de la santé d’un de nos anges, et nous en demandons des nouvelles à l’autre. Voici bientôt le temps de vous amuser des Scythes. J’envoie deux exemplaires très bien corrigés à M. le duc de Praslin ; je vous prie d’en remettre un à M. Lekain, de faire porter les corrections sur les autres, de les examiner avec vos amis, et de faire valoir auprès d’eux ma docilité et mes efforts. Comptez que c’est beaucoup pour un malade enseveli dans la neige et dans les chagrins 1.

Voici enfin la leçon suivant laquelle nous jouons le cinquième acte à Ferney. Ce dernier acte nous a fait la plus grande impression. Nous avons trouvé dans Mme de La Harpe un talent bien singulier ; il ne lui a fallu que deux ou trois répétitions pour acquérir ce que Mlle Clairon a longtemps cherché. Sa déclamation, pleine de tendresse et de force, est soutenue par la figure la plus noble et la plus théâtrale, par de beaux yeux noirs qui disent tout ce qu’ils veulent dire, par un geste naturel, par la démarche la plus libre, et par les attitudes les plus tragiques. Son mari est un acteur excellent . Il récite des vers aussi bien qu’il les fait, et, quoique très petit, il a une figure très agréable sur le théâtre.

Cette occupation nous console un peu de nos malheurs ; et vous savez que ces malheurs sont la guerre et la famine, en attendant la peste.

Ce que je crains de la part du Conseil me paraît un plus grand fléau, car certainement si on renvoie le tout indivisiblement au procureur général de Dijon, cela devient une affaire horrible : décret de prise de corps contre la Doiret, qu’on peut retrouver ; ajournement personnel contre la Doiret de Châlons, qu’on trouvera et qui dira tout ; ajournement contre le quidam, qui est très connu, et dont les dépositions jetteront les intéressés dans le plus grand embarras ; ajournement personnel contre celui 2 qui est nommé dans le procès ; décret de prise de corps auquel on n’obéit pas ; une famille entière tombée tout d’un coup de l’opulence dans la pauvreté ; sept ou huit personnes accoutumées à vivre ensemble depuis dix ans, séparées pour jamais ; la nécessité de chercher une retraite en traversant des montagnes de glaces et des précipices, quand on est au lit, accablé de vieillesse et de maladies ; voilà sans aucune exagération tout ce qui peut arriver, et ce qui arrivera infailliblement si on prend le parti funeste dont on nous a parlé.

C’est donc ce qu’il faut éviter avec le plus grand soin. Il faut tâcher que le tout soit jugé définitivement au Conseil. On condamnera la Doiret, à la bonne heure ; il n’y aura là aucun mal ni pour elle ni pour personne ; que l’équipage soit déclaré bien confisqué et qu’on s’accommode avec les fermiers pour le prix, cela est encore très aisé : tout serait fini alors. Nous avions demandé, dans tous nos mémoires, que la malle de la Doiret fût envoyée au premier magistrat suivant l’usage ; nous le demandons encore. Nous voulions débattre la confiscation en justice réglée ; nous abandonnons ce point. Nous ne craignons rien tant qu’un procès criminel devant un parlement, quel qu’il puisse être. Nous demandons surtout que le jugement du Conseil soit différé, s’il est possible, parce que le temps adoucit tout, à moins que vous ne soyez sûr d’un jugement favorable ; mais qui peut en être sûr ? Cette affaire fait déjà du bruit à Versailles. Je n’en ai point écrit à M. le duc de Choiseul, et depuis sa lettre sur les Scythes, je n’ai point eu de nouvelles de lui 3. J'en ai dans le moment et je suis très content de lui ; il nous délivre de la famine . Je ne lui ai point parlé de la Doiret . Je m’étais flatté que, si les Scythes réussissaient, ce succès pourrait faire une diversion heureuse et détourner la persécution qui menace une tête de soixante-treize ans et un corps de quatre-vingt-dix. Je peux m’être trompé en cela ; mais au moins ce succès sera une consolation que je recommande à vos bontés généreuses. Mon attachement et ma tendresse pour vous sont une consolation bien supérieure à tous les succès possibles.

N. B. – Vous savez quelle est à présent la persécution de tout ce qui a rapport à cette affaire ; un homme de Lorraine, très protégé, vient d’être conduit en prison à Paris. »

1 Ces trois phrases depuis J'envoie , sont ajoutées en marge sur le manuscrit .

2 Évidemment V* lui-même .

3 Les deux phrases suivantes sont ajoutées dans la marge du bas par V*.

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28/05/2022 | Lien permanent

Ses promesses valent-elles en effet contrat?

... Sans hésiter : NON ! C'est valable pour tout candidat à une élection et donc tout élu . Paroles, paroles, paroles ... L'histoire est un perpétuel recommencement et les faux-jetons sont légion . Erdogan, tu as encore tes chances, tes bobards tombent dans des oreilles de gogos plus abrutis de religion qu'éclairés .

http://cartooningforpeace.blog.lemonde.fr/files/2017/04/PARESH-TURQUIE-REFERENDUM-CONSTITUTION-ERDOGAN-HD-Caglecar-170215-1024x683.jpg

https://www.lemonde.fr/blog/cartooningforpeace/tag/erdogan/

 

 

« A Sébastien Dupont

24è octobre 1767 à Ferney

Mon cher ami, je reçois votre lettre du 18. Je commence par les plus sincères et les plus tendres remerciements . Je vous dirai ensuite que si le juste soin d'assurer mes droits faisait quelque bruit en Alsace et en Souabe, ce serait tant pis pour la cour de Virtemberg, qui ne paye pas ses dettes.

J'ai été forcé d'envoyer un avocat de mes amis 1 en Franche-Comté pour assurer mes créances, et je me flatte que vous voudrez bien faire pour moi dans le district de Colmar ce qu'il a fait dans celui de Besançon.

Il y a longtemps que j'ai prévenu votre conseil, en écrivant à M. le duc de Virtemberg les lettres les plus pressantes 2, auxquelles il n'a pas seulement fait réponse. Il faut absolument mettre cette affaire en règle, et forcer la chambre des finances de Montbéliard à me donner des délégations irrévocables sur des fermiers que je puisse contraindre. Je vous répète que j'ai cent personnes à nourrir, et que cette dépense journalière ne permet aucun ménagement.

Je crois qu'on peut faire saisir les revenus des terres en Alsace, sans faire une saisie réelle je m'en rapporte à vos lumières sur cette formalité.

Il aurait été bien convenable et bien utile que les lois eussent donné autant de force à la copie authentique d'un contrat qu'à la grosse car cette grosse peut se perdre par mille accidents, par le feu, par la guerre, par la négligence d'un héritier, par la mauvaise foi d'un homme d'affaires. Il aurait donc fallu, pour prévenir tant d'inconvénients, ordonner qu'on délivrât deux grosses, comme les banquiers délivrent deux lettres de change pour la même somme, les deux lettres ne valant que pour une.

Je vous supplie de remarquer surtout que je n'ai point de grosse de contrat pour les engagements précédents de M. le duc de Virtemberg en 1752 et 1753. Ces objets sont considérables ; ils montent à soixante-dix mille écus d'Allemagne 3.

Je crois vous avoir mandé, mon cher ami, que j'ai remis entre les mains de mon avocat de Franche-Comté le contrat de deux cent mille livres que vous passâtes en ma faveur en 1764. C'est en vertu de ce contrat qu'il agit actuellement dans les terres de Franche-Comté. Je lui manderai de vous envoyer mon contrat dès qu'il aura rempli les formalités nécessaires. J'ai gardé par-devers moi pour quatre-vingt mille livres de contrats, uniquement pour ne point multiplier les frais du contrôle que l'on paye dans la comté 4 de Bourgogne.

Si malheureusement quelques discussions arrêtaient trop longtemps en Franche-Comté l'avocat qui s'est bien voulu charger de mes affaires, dites-moi, je vous prie, comment vous pourriez vous y prendre pour me faire rendre justice avec les seules pièces qui sont entre vos mains.

Il est d'une nécessité absolue qu'on agisse en forme juridique dans la confusion totale où sont les affaires. J'ai écrit à M. Jeanmaire . Ma lettre est pleine de respect pour M. le duc de Virtemberg, et ne parle que de la nécessité où je suis de prendre des mesures contre ceux qui pourraient me disputer mes hypothèques. Je prie même M. Jeanmaire de communiquer ma lettre à la chambre des finances de Montbéliard.

Je vous ai rendu un compte exact de ma situation ; tout mon embarras actuellement est de savoir comment nous ferons pour faire valoir les promesses de contrat de M. le duc de Virtemberg faites en 1752 et 1753 ; promesses qui sont rappelées, si je ne me trompe, dans le contrat de 1764, que vous avez bien voulu signer. Ses promesses valent-elles en effet contrat? Je les ai toutes deux par-devers moi; ne faudra-t-il pas que je vous les envoie? Dites-moi, je vous prie, quel usage vous en ferez, et quelle est, sur ce point délicat, la jurisprudence du conseil souverain d'Alsace? Toutes ces affaires ne laissent pas d'être fort tristes pour un homme de mon âge, dont la santé est très languissante . Ma consolation est dans votre amitié. Je vous embrasse de tout mon cœur.

V. »

2 Aucune lettre au duc de Wurtemberg entre le 14 août et le 27 octobre 1767 ne nous est parvenue .

3 Le détail de ces contrats est conservé.

4 Sur cette ancienne forme féminine voir : https://fr.wiktionary.org/wiki/comt%C3%A9

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28/05/2023 | Lien permanent

Les visites qu'on doit aux dames de quatre vingts ans ne peuvent guère être différées

 ... Et ce n'est pas Bernadette Chichi qui dira le contraire , sans chichis

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

Aux Délices 21 avril 1758

Mon divin ange, j'avoue d'abord que l'envie de vous voir est très capable de me faire donner les conseils les plus intéressés . Je ferais des friponneries pour obtenir de vous un petit voyage aux Délices . Mais si je suis capable de ne pas écouter un si grand intérêt je vous dirai que le vôtre est assurément de faire un tour à Lyon . Soyez bien sûr que le confident vous servira comme vous méritez d'être servi . Mais votre présence fera bien mieux . Ce serait une façon bien simple , bien honnête de vous faire prier par Mme de Grolée de venir la voir . Je suis persuadé que le confident n'aura pas de peine à lui faire dire qu'elle en meurt d'envie , quoique à son âge on n'ait peut-être d'autre envie que celle de vivre .

Mais s'il lui reste quelque étincelle de bon goût, comment ne souhaiterait-elle pas très ardemment de vous avoir quelque temps auprès d'elle ? Je vous crois bien gauche, mon cher et respectable ami, quand il s'agit de mitonner un héritage, mais le confident 1 travaillera pour vous . Votre unique besogne est de plaire, et c'est à quoi vous réussissez le mieux que personne au monde sans même y songer . Le confident sera à Lyon au mois de mai . Plût à Dieu que vous y fussiez au mois d'août ! Voilà peut être une belle chimère, mais je ne connais point de vérité qui me fasse autant de plaisir qu'une si chère illusion . Et pourquoi serait-ce une chimère ? Vous sentez bien qu'il n'y a pas de temps à perdre . Les visites qu'on doit aux dames de quatre vingts ans ne peuvent guère être différées . C'est à Mme de Grolée à vous payer votre maison de l'île d'Aix puisque le gouvernement ne peut vous indemniser . Mme de Crêvecoeur 2 a eu vingt mille francs de pension pour épouser le fils de Mme de Lutzelbourg . Si on fait beaucoup de pareils arrangements, il ne reste pas de quoi payer les maisons brûlées . Il ne restera pas même de quoi empêcher qu'on en brûle d'autres s'il est vrai qu'on ait pris les vaisseaux de M. Duquesne 3 et si les affaires de terre sont aussi délabrées qu'on le dit . Cependant a-t-on joué La Fille d'Aristide ?4 A-t-on donné quelque belle tragédie nouvelle ? Recommence-t-on le travail de l'Encyclopédie ? D'Alembert se laisse-t-il fléchir ? Je voudrais bien savoir où l'on en est afin de m'arranger pour mes petits articles .

Mes respects à Mme d'Argental et à tous les anges .

V. »

1 Jean-Robert Tronchin qui en ce moment là était à Paris .

2 Charlotte-Catherine de Fargès, veuve de Louis-Sébastien Castel, marquis de Saint-Pierre-Crêvecoeur (mort en 1749) épousa effectivement le comte de Lutzelbourg ; sa fille deviendra plus tard l'épouse du président De Brosses .

3 Sans doute un des memebres de la famille de marins, peut-être Ange, appelé marquis Dusuesne-Menneville qui deviendra gouverneur du Canada .

4 Voir le lettre du 22 mars 1758 à Mme de Graffigny : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/07/19/s...

 

 

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07/08/2013 | Lien permanent

Les Russes avancent et tout est en mouvement

... Eh ! oui, ces fichus Russes reculent rarement et ils dérangent tout le monde ! Comme les chevaux de trait ils portent des oeillères et vont le front baissé, têtus, obstinés , obéissant aux guides de celui qui tient le fouet (ou le bon d'entrée pour le goulag, n'est-ce pas mister'As Poutine !)

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«À Jean-Robert Tronchin

à Lyon

Je me souviens, mon cher monsieur, que je vous avais prié de vouloir bien faire toucher mille francs à la veuve Eustache 1 à Rouen pour le paiement de sa toile en attendant qu'elle envoyât son compte ; je reçois ce compte aujourd'hui . Il est de 1748 livres . Je vous supplie de vouloir bien les faire tenir incessamment à Mme du Coudray à Rouen ; c'est elle qui s'est chargée d'envoyer les ballots . Vous pourriez, monsieur, avoir la bonté d'envoyer à cette Mme du Coudray une lettre de change de pareille somme payable à vue sur qui il vous plaira . Je n'ai aujourd'hui aucune nouvelle . Je crois le roi de Prusse parti enfin de Landshut . Les Russes avancent et tout est en mouvement .

Je vous serais très obligé si vous voulez bien m'envoyer dans quelques jours un petit mémoire de votre main spécifiant l'argent que vous avez donné pour moi à l’Électeur palatin et ce qui doit me revenir par an, et par semestre de la rente stipulée . Vous me feriez plaisir aussi d’ajouter qu'ayant délivré les fonds longtemps avant le terme de juillet, c’est au 1er juillet que je dois être payé de mon revenu ; j'enverrais ce petit mémoire à son ministre 2 et je le prierais de vouloir bien vous charger de me payer cette rente tous les six mois, aux 1ers juillet et aux 1ers janvier .

Le docteur a tiré monsieur votre frère d'une maladie qui paraissait bien dangereuse 3.

Je vous embrasse bien tendrement .

V.

9è juin [1759] aux Délices

Je reçois dans ce moment, monsieur, votre lettre du 8 juin . Vous me comblez toujours d'attentions et de bontés . La paire de harnais vieux de volée pour 50 livres sera très bien venue à l'académie 4. J'ai de beaux harnais de timon, un étalon superbe pour mes juments . Rien ne me manque.

À l'égard des trois harnais dont vous me favorisez ils sont sont pour des chevaux de cinq pieds, à peu près taille de cavaliers . Je vous renouvelle mes remerciements . »

2 Le baron Heinrich Anton von Beckers ; voir par exemple la du lettre 8 avril 1759 au baron : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/05/31/je-n-ai-que-le-temps-de-plier-ce-billet-5381780.html

4 L'académie de lésine , voir lettre du 16 mai 1759 à Jean-Robert Tronchin .

 

 

 

 

 

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28/07/2014 | Lien permanent

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