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25/11/2013

Je remettrai au résident ses clous dès que je les aurai

... Des clous pour le représentant du roi , offrande peu banale si on la prend au pied de la lettre, un peu moins étonnante si cela désigne des taxes (pesantes !).

 Elephant-Art-avec-des-clous.jpg

 http://www.tuxboard.com/portraits-de-celebrites-avec-des-clous-de-david-foster/

 

« A Jean-Robert Tronchin

à Lyon

23 octobre [1758]

Je ne sais encore , mon cher monsieur, si je serai seigneur de Fernex . On exige pour le droit goth et vandale des lods et ventes 1 le quart du prix . Il faut pour rafraichissement payer au roi le centième, à la chambre des comptes le cinquantième etc . Ainsi à la fin de compte on achèterait le double . Je tâcherai de m'arranger avec M. de Boisy d'une façon moins ruineuse . Tenez toujours argent prêt à la fin de décembre . Nous aurons conclu avant ce temps-là .

Je remettrai au résident 2 ses clous dès que je les aurai et je ne lirait point l'Esprit 3 parce que je l'ai déjà lu .

Je n'ai point de nouvelles depuis la,victoire complète 4 dans laquelle on n'a pas mis 400 hommes hors de combat, et depuis les 4000 Anglais tués alors qu'il n'y en avait que neuf cents à la bataille . L'hyperbole est une belle figure .

N'y a-t-il pas à Marseille de la bougie d’Égypte ?5 Elle coûte ici un écu 6 à peu près, et chez les pharaons vingt sous . Il faudrait songer à cela .

Voudriez-vous avoir la bonté d'envoyer l'incluse à mon procureur port payé ? Mille pardons .

Votre très humble et très obéissant serviteur .

V. »

2   Le baron de Montpéroux, comme l'appelle l'Almanach royal de 1761 à 1765, remplissait les fonctions de résident de France à Genève depuis 1750. Mort vers le commencement de septembre 1765, Montpéroux fut remplacé à Genève par Hennin.

3   D'Helvétius .

 

Ce rat se retire dans son fromage de Hollande parce qu'il sent que les souris vont mourir de faim

... Combien de rats raleurs ralliés à Hollande pour avoir leur part de fromage ... de Tulle ( le plus léger au monde ! ) ? A quand leur radiation ?

 

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« A Jean-Robert Tronchin

21 octobre [1758]

On me parle en effet dans une lettre des bureaux de la guerre d'une victoire complète 1 . Cette épithète de complète me paraît infiniment oiseuse .

Mon cher monsieur, mon corps vous remercie de votre casse, et le docteur vous loue beaucoup . Quand à café et sucre nous avons de quoi attendre, mais non pas quant à l’huile, et l’oncle et la nièce laquelle est sans huile comme les vierges folles 2, recevront avec joie la première huile vierge provençale que nous devrons à vos bontés .

Nous aurons besoin de beaucoup d'argent mais nous en parlerons une autre fois . Voudriez-vous en attendant me dire combien valent à peu près les chiffons annuités et les chiffons loterie que vous avez à moi ?

La retraite du fils de Priam 3 m'est suspecte . Ce rat se retire dans son fromage de Hollande parce qu'il sent que les souris vont mourir de faim .

Oncle et nièce vous embrassent tendrement .

V. 

Cours à l'incluse je vous prie»

1 Cette fois-ci la nouvelle est vraie . On peut s'étonner de la rapidité avec laquelle la nouvelle est parvenue à Paris puis à Genève . L'armée de Frédéric II, en partie par sa faute, a été surprise par les Autrichiens à Hochkirch le 14 octobre 1758 et subit une sérieuse défaite . Habilement, pourtant, il réussit à dégager ses troupes en essuyant de lourdes pertes . James Keith et le jeune prince Francis de Brunswick furent tués et Maurice de Anhalt gravement blessé . Frédéric II dont le cheval a été tué sous lui pensa de nouveau au suicide . Voir Catt , p. 190-191

2 Évangile selon Matthieu , xxv, 1-13 .Voir : http://www.stignace.net/SiteMT/Paroles/mt25_1_13.htm

3 Ce jeu de mots désigne Pâris de Montmartel qui venait de se retirer des affaires ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_P%C3%A2ris_de_Monmartel

24/11/2013

on ne peut servir deux maîtres , j'en veux avoir quatre pour n'en avoir point du tout et pour jouir pleinement du plus bel apanage de la nature humaine qu'on nomme liberté

... Peut-être est-ce pour ça que les musulmans autorisent quatre femmes pour un mari , quatre maitresses se neutralisant seraient sensées donner la liberté que une, deux ou trois n'octroieraient jamais ? Une autre solution plus simple, pour le mâle s'entend, serait de n'avoir aucune épouse .

Pour la liberté féminine, de toute éternité on les a contraintes, et de toute éternité elles ont réussi à briser leurs chaines ; que les hommes ne crient pas victoire, celle-ci n'est qu'illusion et ils paieront , à juste titre, le prix de leur injustice .

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« A Charles de BROSSES , baron de Montfalcon 1

Aux Délices, 21 octobre [1758].

Eh bien ! monsieur, vous donnerez donc la préférence à M. de Fautrière, quid tum si fuscus Amintas? 2 Si je n'ai pas Tournay, je serai au moins votre voisin, car il faut bien que je vous sois quelque chose. Mais si vous concluez avec M. de Fautrière, je ne vous serai plus rien. Vous ne viendrez plus dans votre grand bailliage de Gex vous ne me montrerez point votre Salluste. Je serai privé du bonheur de vous entendre. Ce sera donc M. de Fautrière qui sera mon voisin. Je suis bien trompé, ou il possède moins bien que vous ses auteurs latins, italiens et anglais et, quelque mérite qu'il puisse avoir, je vous jure que vous serez très-regretté. Je persiste toujours dans le dessein d'avoir des possessions en France, en Suisse, à Genève, et même en Savoie. On dit, je ne sais où, qu'on ne peut servir deux maîtres 3 j'en veux avoir quatre pour n'en avoir point du tout et pour jouir pleinement du plus bel apanage de la nature humaine qu'on nomme liberté. J'ai toujours un très-grand regret à Tournay. Tout ce que je désire, si vous ne me le donnez pas, c'est que vous l'aimiez et que vous ne le donniez point à d'autres.

Je voudrais que vous pussiez vous plaire à l'embellir, que vous y bâtissiez, que vous y vinssiez tous les ans; mais vous n'en ferez rien. Nous avons ici le président de Ruffey 4, et madame sa femme 5. Nous avons un jeune M. de Bussy 6, qui vient de nous donner une comédie de sa façon sur notre théâtre, auprès de Genève. Vous voyez que nous devons nos plaisirs aux Dijonnais. C'est d'ailleurs une belle révolution dans les mœurs que des comédies, des danses et de la musique, et surtout de la philosophie, dans le pays où ce brigand de Calvin fit brûler ce fou de Servet au sujet de l'homoousios.

Revenons à Tournay; si vous ne vous accommodez pas avec M. de Fautrière, ne m'oubliez pas entièrement. Comptez toujours sur la très-respectueuse estime du libre Suisse V.7 »

2  Qu'importe alors si Amyntas est basané ? Virgile, Bucoliques, vvvviii .

3    Évangile selon Matthieu, vi, 24 .

4   M. Richard de Ruffey, président à la chambre des comptes de Dijon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Germain_Richard_de_Ruffey

5   Anne-Claude de La Forêt de Montfort . Voir : http://www.passionchateaux.com/ch_montfort.htm

6   On pense qu'il s'agit de Dagonneau de Bussy, dont on ne connait pas de pièce de théâtre, au moins publiée . Il est mort ruiné . Il possédait un hôtel à Dijon, rue Chabot Charny, situé sur l'emplacement qu'avait occupé autrefois un hospice appartenant au prieuré d'Époisses( fondé en 1185 par le duc Hugues III. Voir l'abbé Claude Courtépée, Histoire du Brionnais II, 148.)

7   De Brosses répondra le 25 octobre 1758 : page 524 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f524.image

« De m. le président de BROSSES

Il n'y a, dit-on, monsieur, mal que bien n'en vienne, et parfois un plus grand bien. Je ne serai pas votre vendeur, mais je resterai votre voisin, ce qui vaut encore mieux pour moi. Je vis bien par votre seconde lettre que c'était, ainsi que vous me le disiez, une fantaisie passagère que vous aviez prise pour ce lieu, et dont on vous avait bientôt dégoûté. Pour moi, vous me trouverez probablement toujours planté là comme un piquet, toutes et quantes fois que vous voudrez goûter du denier dix (c'est la taxe apostolique des fonds perdus) et avoir une certaine quantité de bois de construction dont nous conviendrions selon le devis. Le pays m'a toujours charmé, et depuis qu'il a acquis de nouveaux agréments par votre présence, je suis moins disposé que jamais à renoncer à l'incolat, malgré la proposition d'échange que M. de Fautrière m'a fait faire par un procureur qu'il a ici, pour certaines affaires qui ne lui ont pas extrêmement bien tourné. Je ne le connais point du tout; mais ce que j'en entends dire ne me donne qu'un goût médiocre pour traiter avec lui, il est vrai qu'il y a de méchantes langues dans le monde. Bref, j'attends le détail de ce qu'il me propose, et ne puis en aucun cas m'imaginer rien d'assez séduisant pour m'éloigner de votre voisinage.

Si Mme de Brosses n'eût été en couches [naissance d'Agathe-Augustine 1758-1850], je me serais mis de la caravane pour vous aller voir avec M. et Mme de Ruffey. C'est un fort galant homme qui a bien des connaissances, et qui aime les vers avec passion, même ceux qu'il fait. Sa femme a beaucoup d'esprit et de gaieté, et une gentillesse inépuisable dans la conversation . Mais, comme elle est tout à fait timide avec les personnes qu'elle ne connait pas, il ne serait pas étonnant qu'elle n'eût rien montré de ceci, et que son génie eût tremblé devant le vôtre. Vraiment l'Hélicon de Carrouge nous a fait voir une ode de M. de Bussy du dernier pindarique, Vitreo daturus nomina ponto. Pour la comédie qu'il a donnée sur votre théâtre, je ne la connais pas. Je soupçonne seulement que sa pièce manque de conduite . Vous voyez que nous faisons nos efforts pour soutenir la réputation que vous avez bien voulu donner à notre ville d'être en possession de produire des gens célèbres. Mais, après tout, nous ne pouvons pas toujours vous offrir des Bossuets, des Saumaises, des Rameaux, des Crébillons et des Buffons.

Voulez-vous donc toujours garder nos comédiens, et ne pas nous les renvoyer cet hiver? Un théâtre est en effet bien comique sur la place où fut brûlé Servet. J'ai dans mon vieux château un vieux fauteuil dans lequel Calvin, qui avait là sa petite maison de campagne, avait coutume de faire publiquement le prêche. J'en veux faire un regalo aux comédiens pour qu'il leur serve à dire Prends un siège, Cinna. Savez-vous que l'observation plaisante que vous faisiez là-dessus m'a trouvé au beau milieu du livre et de l'enthousiasme de Jean-Jacques qui se tue à faire le plus grand abus possible de l'esprit, et à s'époumoner en paradoxes. Par bonheur que ce n'est pas de bonne foi

Nihilo plus agit

Quam si det operam, ut cum ratione insaniat.

Mais voici bien d'autres tragédies. Que dites-vous, monsieur, de la manière légère dont on se met à manier les souverains de l'Europe? Ce sont ces fripons de jansénistes qui auront fait le coup de Lisbonne s pour en jeter le chat aux jambes aux jésuites du Paraguai. J'aimerais mieux que ce fût l'affaire d'Oporto. Cela ferait exemple. Et le roi de Suède , est-il bien vrai que le sénat l'ait déposé? Et le roi d'Espagne , a-t-il tout de bon perdu la raison? Ma foi, le métier ne vaut plus rien. J'y renonce pour ma part, et vous prie de ne plus dire Le royaume de Tournay. Parlons-en pourtant toujours autant qu'il vous plaira; nous ne conclurons rien, n'importe, cela me servira de texte pour entretenir la conversation avec vous. Rien ne peut m'être plus agréable que ce commerce, à vos moments perdus; et rien n'égale les sentiments que je vous ai voués. Ils sont tels que vous les méritez. Toute autre expression ne les rendrait que faiblement. »



























 

23/11/2013

je lui dis que ce n'est pas assez d'être baron, qu'il faut encore être poli

... Ceci étant de nos jours adressé aux barons de la finance qui, pour la grande majorité d'entre eux, ont l'impolitesse d'ajouter leurs revenus indécents à leur mépris de ceux grâce à qui ils s'engraissent .

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« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de SAXE-GOTHA

Aux Délices, 17 octobre [1758]

Madame, à la réception de la lettre dont Votre Altesse sérénissime m'honore, j'écris encore au Genevois La Bat 1, et je lui dis que ce n'est pas assez d'être baron, qu'il faut encore être poli. Quand on a fait signer à un grand prince un reçu d'argent comptant, il est juste, à ce qu'il me semble, que cet argent soit touché. Je ne m'entends guère, madame, à ces négociations genevoises mais je soupçonne que le seigneur baron La Bat aura demandé que Vos Altesses sérénissimes eussent à compter du jour qu'il aura envoyé ses lettres de change. Apparemment les banquiers ne les ont pas négociées assez tôt, et le ministre de Vos Altesses sérénissimes les a pressés sans doute de finir. Sérieusement, madame, il est très-ridicule qu'elle ait été si négligemment servie; ses ordres doivent être exécutés avec plus de promptitude. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour communiquer à mon baron toute mon envie de vous plaire. Ah madame, s'il avait fait comme moi un séjour à Gotha, s'il avait eu le bonheur de s'approcher de madame la duchesse, il serait certainement plus diligent, il regarderait comme un crime de faire attendre un moment Vos Altesses sérénissimes.

Dieu veuille que ces cinquante mille florins ne soient pas pris par des housards! Nous sommes dans un temps où la moitié du monde tue son prochain, et où l'autre le pille. Votre Laudon 2, madame, qui dit que Dieu punit les hommes, est donc un des instruments de la justice divine ? La punition est un peu longue, et n'a pas l'air de finir sitôt. S'il y a cinq justes en faveur de qui on puisse pardonner, ces cinq justes sont dans le château d'Ernest le Pieux. Je suis au désespoir qu'Altembourg soit dans le chemin des méchants; quand ce chemin sera-t-il libre? Quand pourrai-je y venir faire ma cour à Vos Altesses sérénissimes ? Ce serait une belle occasion dans ma vieillesse, et la plus chère de mes consolations, de pouvoir renouveler à Vos Altesses sérénissimes mon profond respect et mon tendre attachement: c'est ce que demande à Dieu

le Suisse V. »

2 Célèbre feld-général autrichien baron Gédéon Ernst von Laudon ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Gideon_von_Laudon

 

 

22/11/2013

il ne faut pas faire passer de mauvais quarts d'heure à de pauvres diables de princes qui soupirent après votre argent

... Aussi laissons les acheter à gogo (et aux gogos) tout bien meuble et immeuble qu'il leur plaira et qu'ils tenteront de nous revendre au prix fort un jour ou l'autre, ces chers "amis de la France" princes du pétrole du pays des Mille et une nuits . Surtout pas de contrôles indiscrets envers eux, pas de contrôles du tout, les billets verts suffisent comme passeport .

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« A Jean-Louis Labat, baron de Grandcour

à Grand Cour

route de Berne

Aux Délices 16 octobre [1758]1

Vous êtes baron et je ne suis que châtelain ; et même je ne le suis pas encore . Vous êtes suisse et je ne suis que français . Voyez mon ami quels sont vos avantages . Mais ce n'est pas assez de vous donner du bon temps dans votre baronnie avec votre très aimable famille, il ne faut pas faire passer de mauvais quarts d'heure à de pauvres diables de princes qui soupirent après votre argent . Leurs Sérénissimes Altesses se plaignent qu'après avoir signé qu'elles ont reçu, elles n'ont rien touché . Apaisez leurs justes plaintes et écrivez vite à vos correspondants afin que justice soit faite . Comme je ne suis ni prince ni banquier je ne comprends pas comment cette affaire a tant tardé . Que dites-vous de nos Russes qui font chanter des Te Deum au lieu de De Profundis ? Laissons tous ces misérables s’égorger et en remercier Dieu . Pour nous remercions-le d'être tranquilles . Mille respects à madame la baronne et à la baronnette appétissante 2.

V. »

1 Date complétée par Labat . Cette lettre fait suite à celle de la duchesse de Saxe-Gotha du 7 octobre 1758 : « […] notre baron n'est guère prompt à nous faire toucher la somme qu'il a promis de nous prêter ; jusqu'ici nous n'avons pas été extrêmement pressés à en faire usage , mais comme le duc a été exact pour signer et envoyer l'assurance par laquelle il certifie d'avoir reçu l'argent en question, et que cette assurance est depuis plusieurs semaines entre les mains du dit baron, il serait nécessaire autant que juste qu'il remplisse au plus vite ses engagements . » Voir aussi lettre du 17 juillet 1758 à Labat : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/18/vous-vous-ferez-des-amis-nouveaux-et-c-est-un-agrement-de-pl.html

et 26 juillet 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/24/soyez-sur-qu-ils-vendront-leur-vaisselle-d-argent-plutot-que.html

2 Baronnette appétissante rappelle Cunégonde de Candide, chapitre I .

 

21/11/2013

Mon billet est court, et mon amitié longue

... Et Dieu sait si nous ne devrions pas tous autant que nous sommes, nous inspirer de Voltaire en ce domaine de l'amitié .

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« A Cosimo Alessandro Collini

[octobre 1758]

Mon cher Collini, je m'intéresse vivement à votre santé et à votre affaire . Je n'ai point encore de réponse de Son Altesse électorale 1. J'ai été malade aussi . Mon billet est court, et mon amitié longue . »

1 V* cherche à placer Collini chez l’Électeur palatin ; voir lettre du 13 septembre 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/10/25/je-saisirai-toujours-les-occasions-de-vous-rendre-service-52.html

 

 

Bon anniversaire Voltaire, bon anniversaire monsieurdevoltaire

319ème anniversaire de la naissance de François-Marie Arouet dit Voltaire

5ème anniversaire du beau blog monsieurdevoltaire : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-24971305.html

Voila de quoi me réjouir doublement, me faire oublier ce temps de chien (mais de saison), les manifestations de routiers et de paysans (en toutes saisons) , les simagrées des footeux à la hausse et les sondages à la baisse .

 

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Bon anniversaire à LoveVoltaire l'inégalable .