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12/06/2018

On saisit un livre, passe encore ; mais saisir la lettre qui l’accompagne ! se rendre maître du secret des particuliers, comme si nous étions dans une guerre civile ! cela n’est pas dans l’esprit des lois

... C'est monnaie courante de nos jours, parfois selon la loi du dictateur en place, parfois hors la loi , le résultat est le même . Big brother is watching you ! (and me too !- ( ).

Alors pour se détendre : https://www.youtube.com/watch?v=tKVzm0SBYtQ

 

 

 

« A Jean-François Marmontel

19 juin [1763]1

Tout ce que je peux vous dire, mon cher ami, c’est que le droit des gens s’accommode peu de l’infidélité de la poste. On saisit un livre, passe encore ; mais saisir la lettre qui l’accompagne 2! se rendre maître du secret des particuliers, comme si nous étions dans une guerre civile ! cela n’est pas dans l’esprit des lois. Voilà, encore une fois, ce que nous a valu Jean-Jacques avec sa Lettre à Christophe. Ce polisson insolent gâte le métier. Il semble qu’on ne cherche qu’à rendre la philosophie ridicule.

Je n’ai laissé imprimer Olympie qu’en faveur d’une petite note sur les grands-prêtres, qu’on aura sans doute retranchée à Paris. Je voudrais vous faire parvenir deux exemplaires d’un extrait de Jean Meslier ; cet ouvrage m’a toujours frappé. Il est nécessaire qu’il soit connu, et vous pourriez le mettre en bonnes mains. Il faut servir la raison autant qu’on le peut ; c’est notre reine, et elle a encore bien des ennemis à Paris. Elle s’est formé beaucoup de sujets dans le pays où je suis, parce qu’on y a plus le temps de penser. Je tâcherai de vous envoyer Jean Meslier par une voie bien sûre.

Mango-Capac est un étrange nom pour un héros de tragédie . Mahomet est plus sonore 3.

C’est pure malice à vous de ne rien faire pour le théâtre . On ne peut en parler mieux que vous faites dans votre excellent livre de la Poétique. Je vous dis que vous ferez des tragédies dignes de votre Poétique, quand il vous plaira. Je vous parlais fort au long de votre Poétique, dans ma lettre tombée entre les mains des ennemis. Je vous remerciais surtout d’avoir rendu justice à Quinault, dont on n’a pas assez connu le mérite.

Je hais Rousseau, je parle du poète , ce malheureux a fini par faire de mauvais vers contre la philosophie.

Adieu ; vous ne tomberez jamais dans ce péché infâme, et je vous aimerai toujours.

V. »

1 Noter que le 9 du 19 sur le manuscrit est d'une lecture douteuse .

2 S'il s'agit d'une lettre de V* à Marmontel, on ne la connait pas .

3 Pour un phonéticien moderne, cette remarque n'a guère de sens , Mango-Capac est plus « sonore » que Mahomet .

Les renards et les loups furent longtemps en guerre.

... Les moutons transpiraient .

Les loups se font renards .

Qui mangera qui ?

Donald ou Kim ?

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Ainsi va le monde ... Embrassons-nous !

Au revoir Yvette Horner , tu as embelli ce monde ! Vaya con dios : https://www.youtube.com/watch?v=uKatijssTS0

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

19 juin [1763] 1

Quelqu'un ayant dit que l'extinction des jésuites rendrait la France heureuse, quelqu'un ayant répondu que pour compléter son bonheur il fallait se défaire des jansénistes, quelqu’un se mit à dire ce qui suit :

Les renards et les loups furent longtemps en guerre.

Les moutons respiraient . Des bergers diligents

Ont chassé par arrêt les renards de nos champs ;

Les loups vont désoler la terre .

Nos bergers semblent entre nous

Un peu d'accord avec les loups .

Je vous demande pardon mon cher frère de vous avoir demandé 2 si on payait cette année le troisième vingtième . J'ai su qu'on le payait, et je trouve cela très juste car il faut acquitter les dettes de l’État . Tout bon citoyen doit penser ainsi .

Que fait frère Thieriot ? Vous verrai-je ?

Écrasez l'inf .3

Vous noterez qu'Omer a gardé Mme de Lauraguais pendant sa petite vérole, quoiqu'il ne la gardât par par état 4; et il a fait des vers dignes de sa prose ne faveur de l'inoculation . Je les aurai ces beaux vers et nous rirons mes frères . »

1 L'édition Nouveaux mélanges philosophiques, historiques, critiques, 1768 , est limitée aux vers .

3 En fin de première page, V* a ajouté : t. s. v. p.

4 Par état est une formule utilisée dans les ordonnances du parlement ; V* fait malicieusement allusion aux préliminaires de la procédure engagée par Mme de Lauraguais pour obtenir la séparation d'avec son mari ; voir G . Dansaert : Une grande suzeraine au XVIIIè siècle : Élisabeth-Pauline de Grand-Mérode-Ysenghien, comtesse de Lauraguais, 1943 .

ce nouvel arrêt manquait à ma chère patrie

... Peuvent désormais dire en choeur Donald Trump et Kim Jung un !

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En marche pour la paix , enfin .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

[vers le 18 juin 1763] 1

Vraiment le ridicule de ce nouvel arrêt manquait à ma chère patrie . Nous sommes les polichinelles de l'Europe . Courage Messieurs . Je prie mon cher frère de m'envoyer les édits du roi qui me paraissent plus sages que celui contre la petite vérole . Est-il vrai que Messieurs font des remontrances sur ces édits ? Qu'ils se chargent donc des dettes de l’État .

Que je voudrais que mon frère vint dans ma retraite philosopher avec ses amis !

Écrasez l'infâme . »

1 L'édition Lettres inédites place la lettre à la fin de décembre 1763 . datée ici par la lettre précédente à d'Argental ; elle peut être reculée d'un jour par Besterman, car V* semble ici savoir que le règlement qui fait l'objet de la lettre à d'Argental émane du parlement ; voir lettre du 19 juin 1763 à Damilaville .

11/06/2018

Plus la raison se fortifie d’un côté, plus la grave folie établit ses tréteaux

... Comme s'il fallait garder un état moyen entre les deux, que quelques uns, plus statisticiens que de bonne volonté, trouvent raisonnable et invariable , comme si le bien devait obligatoirement être contrebalancé par le mauvais pour un équilibre finalement médiocre .

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

18 juin [1763]

Mes anges, est-ce encore le coadjuteur qui a fait rendre ce bel arrêt contre la petite-vérole 1? Messieurs ont apparemment voulu fournir des pratiques à Genève. Depuis l’arrêt contre l’émétique, on n’avait rien vu de pareil. Il me semble que la philosophie a donné de l’ardeur aux gilles. Plus la raison se fortifie d’un côté, plus la grave folie établit ses tréteaux. Vous ne concevez pas jusqu’à quel point on se moque de nous en Europe. Je vous le dis souvent . Après qu’un Berrier a gouverné votre marine, il manquait un Omer, et vous l’avez. Ce sont là de ces pièces qui sont sifflées dans le parterre de toutes les nations qui pensent. A vous dire le vrai, je ne suis pas fâché de cette équipée . J’en ferai mention en temps et lieu, pour égayer mes œuvres posthumes.2

Je n’ai nulles nouvelles de la Gazette littéraire que vous protégez, nulle correspondance encore établie. J’ai bientôt épuisé ma Suisse qui fournit plus de soldats que de livres. Les auteurs ne m’ont pas fait tenir une feuille de leur Gazette. Si M. le duc de Praslin approuvait la manière dont je veux m’y prendre pour avoir les livres nouveaux  d’Italie, d’Angleterre, et de Hollande, je servirais avec zèle et avec promptitude . Mais je ne reçois ni ordres ni livres, et je reste oisif. Tant mieux, me dites-vous, vous aurez plus le temps de travailler à Olympie. Mes anges, je suis épuisé, rebuté ; je renifle sur cette Olympie. Il faut attendre le moment de la grâce, et cultiver le jardin de Candide.

Je baise les plumes de vos ailes.

V.

Permettez-vous que je mette l'incluse dans votre paquet ? »

1 Ce n'est pas le coadjuteur ( l'abbé Chauvelin ) ou l’archevêque de Paris , mais le parlement qui à la requête d'Omer Joly de Fleury a promulgué le 8 juin 1763 un règlement interdisant, entre autres choses, la pratique de l'inoculation dans le voisinage immédiat de la cour . V* répondit à cette mesure par son Omer de Fleury étant entré , ont dit ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome24.djvu/477

2 Effectivement, le petit essai mentionné ci-dessus ne parut que dans l'édition de Kehl .

je n’ai rien à vous dire, sinon que je suis fidèle à votre culte et que je fais mes foins

... dès que j'aurai fini de bloquer les raffineries et dépôts de carburant de Total, multinationale parfaitement malfaisante ( une fois de plus )  envers la nature en général, et le monde paysan français en particulier ! Bio-carburant, belle escroquerie !

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI

15 juin [1763]

Mes bons anges, je n’ai rien à vous dire, sinon que je suis fidèle à votre culte et que je fais mes foins, au lieu de faire un cinquième acte d’Olympie, que je n’ai reçu aucune Gazette littéraire, que je n’ai encore aucune correspondance établie et que je suis un serviteur inutile.

Mes anges, permettez-vous que je vous adresse ce gros paquet pour frère Damilaville ? Il m’a mandé que je pouvais lui écrire sous l’enveloppe de M. de Courteilles ; la meilleure façon est de mettre le paquet dans celui qui est intitulé mémoire et qui est pour vous.

Je suis fâché qu’on ait fait de Socrate une mauvaise pièce 1 ; mais si elle eût été bonne, on n’aurait jamais pu la jouer. On me parle de Manco-Capac 2 . Cela pourra réussir en Périgord, où les noms se terminent en ac . Mais je crois que ce législateur du Pérou ne vaudra pas un pérou aux comédiens. Est-il vrai qu’on veut bâtir une salle de comédie à l’hôtel de Conti ?3 Vous voyez que je m’intéresse toujours au tripot, malgré ma stérilité sur le 5ème acte d’Olympie. Je suis un mauvais serviteur  mais je ne manque pas de zèle. Si vous voulez me voir jouer Trissotin 4, vous n’avez qu’à partir.

Tendresse et respect.

V. »

1 Mort de Socrate, de Sauvigny .

2 Manco – Capac, d'Antoine Le Blanc, fut joué le 13 juin 1763 et eut six représentations ; la pièce ne fut jamais reprise . Cette tragédie ne réussit pas plus que son Albert Ier et ses Druides . Voir : http://data.bnf.fr/12460062/antoine_le_blanc_de_guillet/

et : https://books.google.fr/books?id=Dl5jAQAACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

3 On ne sait rien de ce projet, ni de sa réalisation .

4 Dans Les Femmes savantes ; V* parle métaphoriquement .

10/06/2018

Considérez encore que tous les personnages mourraient, et qu’il faut bien au moins qu’il en reste un, n’importe lequel. Mais c’est le plus coupable qui s'est sauvé ? Oui !..., c’est ainsi que la Providence est souvent faite, et j’en suis bien fâché

... Je ne peux manquer ici de penser à Donald Trump dont l'égo l'amène à retourner vite fait chez lui, faute d'avoir des arguments valables à exposer à ses contradicteurs . Beau courage en vérité ! il part comme un roquet, la queue entre les pattes .

 America first ? first pour se barrer, oui .

 

 

A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

13 juin [1763]

Mes divins anges j'ai reçu le paquet de Mme la duchesse d'Anville . J'écris à M. des Parcieux 1 et je souhaite au gouvernement l'honneur et la gloire d'exécuter le projet d'un académicien aussi habile que bon citoyen . Votre projet d'établir les feuilles de MM. Arnaud et Suard 2 est celui de saint Michel d'écraser le diable . Vous pensez bien que je servirai avec zèle dans votre armée . Si M. le duc de Praslin veut seulement favoriser la bonne volonté de quelques directeurs des postes qui m'enverront les nouveautés d'Angleterre, d'Italie et d’Allemagne, moyennant une petite rétribution, je fournirai exactement votre armée, et les deux chefs rédigeront à leur gré tout ce que je leur ferai parvenir . Je m'instruirai, je m'amuserai, je vous servirai . Rien ne pouvait m'arriver de plus agréable .

C’est monsieur le contrôleur-général 3 qui a fait graver Tronchin . C’est lui qui donne ces estampes et c’est lui faire plaisir de lui en demander. Je ne crois pas qu’il fasse graver messieurs de la grand’chambre, ni que messieurs fassent la dépense de son portrait : on siffle sa pièce 4, mais je ne l’en crois pas l’auteur. Pour celle d’Olympie, il est bien difficile d’exécuter l’idée que vous approuvez, et que je n’ai proposée que comme nouvelle, et non comme heureuse. Songez qu’Antigone étant mort, rien ne pourrait plus alors empêcher Olympie de se faire religieuse . Le pontife n’aurait plus à craindre le combat des deux rivaux dans le temple ; et s’il craignait la violence de Cassandre, il démentirait son caractère . Le théâtre serait trop vide, la fin trop maigre. Olympie, entre les deux rivaux, forme un bien plus beau spectacle qu’en se trouvant seule avec Cassandre ; et c’est peut-être quelque chose d’assez heureux d’introduire devant elle les deux princes, obligés tous deux de respecter celle qu’ils veulent enlever, et réduits à l’impossibilité de troubler la cérémonie. La mort d’Antigone ne peut jamais faire un grand effet. Ce n’est pas un tyran dont la mort soit nécessaire pour mettre deux amants en liberté, et ce n’est guère que dans ce cas que le spectateur aime la mort d’un personnage odieux. Antigone mort ne serait qu’un personnage de moins au cinquième acte. Considérez encore que tous les personnages mourraient, et qu’il faut bien au moins qu’il en reste un, n’importe lequel. Mais c’est le plus coupable qui s'est sauvé ? Oui . Par ma foi, mes anges, c’est ainsi que la Providence est souvent faite, et j’en suis bien fâché.

En attendant que je débrouille mes idées, voici une Zulime pour M. de Thibouville-Baron 5. Cette Zulime me paraît assez rondement écrite ; c’est tout. J’ai peu d’enthousiasme pour mes ouvrages, mes anges ; je n’en ai que pour vous.

A l'égard de Mlle Clairon si les frères Cramer débitent avec quelque avantage le tome d'Olympie, de Zulime et du Droit du seigneur 6 il faudra bien qu'ils fassent un présent . Mais peut-être pour assurer le débit du livre il faudra faire jouer ces pièces . Mes anges feront comme ils le jugeront à propos . Ils sont les maîtres, et je suis bien honteux de leur soumettre un si petit empire . »

1 Sur le physiocrate Deparcieux, voir lettre du 5 janvier 1763 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/11/15/il-faut-qu-il-mette-du-vin-dans-son-eau.html

2 Sur la Gazette littéraire d'Europe, voir lettre du 23 juin 1763 à d'Argental ; la « feuille » est la Gazette littéraire de l'Europe et la « gazette » est la Gazette de France dont Arnaud est un des éditeurs .

3 Bertin .

4 Ses édits .

5 Surnom donné par Voltaire au marquis de Thibouville, qui jouait fort bien les rôles tragiques.

09/06/2018

Quand on a abdiqué un trône, il faut être sage

... N'est-ce pas Fanfoué-l'écrivain de Tulle ?

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« A François Lacombe

[vers le 10 juin 1763]1

Je reçus, avant-hier, monsieur, par madame la duchesse , les Lettres secrètes de la reine Christine 2, dont vous avez bien voulu m’honorer. Je ne suis pas étonné de voir combien l’assassinat de Monaldeschi vous révolte. Vous faites bien de l’honneur aux autres États de dire qu’on aurait puni Christine partout ailleurs qu’en France. Elle l’eût été sans doute dans les pays où les lois règnent ; mais ces pays sont en petit nombre, et Christine eût été impunie à Rome, à Madrid, à Vienne. Je vous serais très obligé, monsieur, de vouloir bien me donner quelques éclaircissements sur l’authenticité de ces lettres 3. J’ai donné quelques lettres de Henri IV très curieuses 4, dans la nouvelle édition de l’essai sur l’Histoire générale. Je les tiens de M. le chevalier de La Motte, qui les a copiées à Andouin sur l’original. J’ignore si les lettres secrètes de Christine sont écrites en italien et traduites en français. Je vois avec peine dans ces lettres les termes de pompons et de calotins , mots que j’ai vu naître dans notre langue 5. Au reste, si ces lettres sont de Christine, elles font peu d’honneur à son jugement. Quand on a abdiqué un trône, il faut être sage ; mais, supposé qu’elle ait eu le malheur d’écrire avec un orgueil si imprudent, ce livre est toujours un monument précieux. Je vous en remercie, et je vous supplie d’éclaircir mes doutes.

J’ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que je vous dois,

M.»

1 La date approximative est indiquée par le fait que V* répond à une lettre de Lacombe du 1er juin 1763, au verso de laquelle d'ailleurs figure la présente minute intitulée « répons ».

2 Lettres secrètes de Christine, rein de Suède, aux personnages illustres de son siècle, par François Lacombe, 1761 : https://books.google.fr/books?id=nsYTAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

3 Les doutes de V* sont de bon sens : les lettres de Christine sont apocryphes et écrites par Lacombe qui l'avoue à V* en lui répondant .

4 Voir lettre du 25 juin 1762 à La Motte-Geffrard ( datée du 26 dans l'édition suivante : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-... ) avec note : « Voici deux lettres de M. de Voltaire à M. le ch[evalier] de La Mothe, major du rég[imen]t de Bresse . Celui-ci a fait présent de quarante lettres écrites de la propre main d'Henri IV à Corisande d'Andouin, connue sous le nom de comtesse de Guiche [ou plutôt, de Gramont] . », et voir l'Essai sur les mœurs CLXXIV : https://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_les_m%C5%93urs/Chapitre_174

5 Calotin est en effet attesté seulement en 1717 au sens de « membre du régiment de la Calote » et ne prend le sens de « clérical » qu'en 1780 . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_de_la_Calotte