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30/12/2021

Dieu merci, monsieur, les nouvelles qui ont couru n'ont pas le moindre fondement

... Le monde des tordus de la cafetière ne connait pas les frontières, ceux qui les suivent et les mettent en avant sont bien pourris eux aussi , voir par exemple : https://www.20minutes.fr/high-tech/3203483-20211223-coron...

Je leur souhaite une fin d'année minable et la suivante aussi naze qu'ils le sont , l'idéal étant qu'ils ne voient pas 2023 .

Bernard-Henri Lévy, Les fake news, la crise de la vérité et Google - La  Règle du Jeu - Littérature, Philosophie, Politique, Arts

Les transmetteurs, maquereaux de " l'info" [sic]

 

 

« A Jean Ribote-Charron

à Montauban

Dieu merci, monsieur, les nouvelles qui ont couru n'ont pas le moindre fondement . Je suis toujours dans ma terre de Ferney où je viens de faire jouer la comédie de Henri IV par la troupe de Genève . J'ai été ivre de joie en voyant mon héros sur la scène .

J'ai un autre héros, c'est M. le duc de Choiseul, le bienfaiteur des Calas . Il veut être celui des Sirven . Voici les propres mots qu'il m'écrit dans la dernière lettre dont il m'a honoré de sa main : Le jugement des Calas n'est qu'un effet de la faiblesse humaine qui n'a fait souffrir qu'une famille ; mais la dragonade de M. de Louvois a fait le malheur du siècle . Il me semble que ces paroles doivent être gravées en lettres d'or dans le Languedoc . On ne peut être plus touché que je le suis, monsieur, des sentiments que vous voulez bien me témoigner .

24è septembre 1766. »

C’est une des petites aventures dignes du meilleur des mondes possibles

... Par exemple celles-ci , celle de KaNoé , de Valsero , etc., sur France 24 : https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/l%C3%A9gendes-...

... Vous n'avez pas tout suivi ? Oh ... ça alors ! dommage .

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

24è septembre 1766 à Ferney

Ennuyez-vous souvent, madame, car alors vous m’écrirez 1. Vous me demandez ce que je fais . J’embellis ma retraite, je meuble de jolis appartements où je voudrais vous recevoir . J’entreprends un nouveau procès dans le goût de celui des Calas, et je n’ai pas pu m’en dispenser, parce qu’un père, une mère, et deux filles, remplis de vertu, et condamnés au dernier supplice, se sont réfugiés à ma porte, dans les larmes et dans le désespoir. C’est une des petites aventures dignes du meilleur des mondes possibles. Je vous demande en grâce de vous faire lire le mémoire que M. de Beaumont a fait pour cette famille, aussi respectable qu’infortunée. Il sera bientôt imprimé. Je prie M. le président Hénault de le lire attentivement, vos suffrages serviront beaucoup à déterminer celui du public, et le public influera sur le conseil du roi. La belle âme de M. le duc de Choiseul nous protège . Je ne connais point de cœur plus généreux et plus noble que le sien : car, quoi qu’en dise Jean-Jacques, nous avons de très honnêtes ministres. J’aimerais mieux assurément être jugé par le prince de Soubise, et par M. le duc de Praslin, que par le parlement de Toulouse.

Il faudrait, madame, que je fusse aussi fou que l’ami Jean-Jacques pour aller à Vezel. Voici le fait . Le roi de Prusse m’ayant envoyé cent écus d’aumône pour cette malheureuse famille des Sirven, et m’ayant mandé qu’il leur offrait un asile à Vezel ou à Clèves, je le remerciai comme je le devais ; je lui dis que j’aurais voulu lui présenter moi-même ces pauvres gens auxquels il promettait sa protection ; il lut ma lettre devant un fils de M. Tronchin, qui est secrétaire de l’envoyé d’Angleterre à Berlin. Le petit Tronchin, qui ne pense pas que j’ai soixante-treize ans, et que je ne peux sortir de chez moi, crut entendre que j’irais trouver le roi de Prusse ; il le manda à son père ; ce père l’a dit à Paris ; les gazetiers en ont beaucoup raisonné , et voilà comme on écrit l’histoire 2.

Puis fiez-vous à messieurs les savants.3

Il faut que je vous dise, pour vous amuser, que le roi de Prusse m’a mandé 4 qu’on avait rebâti huit mille maisons en Silésie. La réponse est bien naturelle  Sire, on les avait donc détruites ; il y avait donc huit mille familles désespérées. Vous autres rois, vous êtes de plaisants philosophes .

Jean-Jacques du moins ne fait de mal qu’à lui, car je ne crois pas qu’il ait pu m’en faire ; et Mme la maréchale de Luxembourg ne peut pas croire que j’aie jamais pu me joindre aux persécuteurs du Vicaire savoyard 5. Jean-Jacques ne le croit pas lui-même ; mais il est comme Chie-en-pot-la-Perruque 6, qui disait que tout le monde lui en voulait.

Savez-vous que l’horrible aventure du chevalier de La Barre a été causée par le tendre amour ? Savez-vous qu’un vieux maraud d’Abbeville, nommé Belleval, amoureux de l’abbesse de Vignancourt 7, et maltraité, comme de raison, a été le seul mobile de cette abominable catastrophe ? Ma nièce de Florian, qui a l’honneur de vous connaître, et dont les terres sont auprès d’Abbeville, est bien instruite de toutes ces horreurs . Elles font dresser les cheveux à la tête. Savez-vous encore, madame, que feu monsieur le dauphin, qu’on ne peut assez regretter, lisait Locke dans sa dernière maladie ? J’ai appris, avec bien de l’étonnement, qu’il savait toute la tragédie de Mahomet par cœur. Si ce siècle n’est pas celui des grands talents, il est celui des esprits cultivés.

Je crois que M. le président H[énault] a été aussi enthousiasmé que moi de M. le prince de Brunswick. Il y a un roi de Pologne philosophe qui se fait une grande réputation. Et que dirons-nous de mon impératrice de Russie ?

Je m’aperçois que ma lettre est un éloge de têtes couronnées , mais, en vérité, ce n’est pas par fadeur, car j’aime encore mieux leurs valets de chambre. Il m’est venu un premier valet de chambre du roi, nommé M. de La Borde, qui fait de la musique, et à qui monsieur le dauphin avait conseillé de mettre en musique l’opéra de Pandore. C’est de tous les opéras, sans exception, le plus susceptible d’un grand fracas. Faites-vous lire les paroles, qui sont dans mes œuvres 8, et vous verrez s’il n’y a pas là bien du tapage. Je croyais que M. de La Borde faisait de la musique comme un premier valet de chambre en doit faire, de la petite musique de cour et de ruelle . Je l’ai fait exécuter , j’ai entendu des choses dignes de Rameau. Ma nièce Denis en est tout aussi étonnée que moi, et son jugement est bien plus important que le mien, car elle est excellente musicienne.

Vous en ai-je assez conté, madame ? vous ai-je assez ennuyée ? Suis-je assez bavard ? Souffrez que je finisse en disant que je vous aimerai jusqu’au dernier moment de ma vie, de tout mon cœur, avec le plus sincère respect. »

1 Réponse à la lettre de la marquise du 18 septembre 1766 : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6509

2 Charlot, I, 7 ; V* doit être en train de travailler à cet ouvrage lorsqu'il écrit cette lettre . Voir : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/didascal...*

5 Ce morceau est dans le troisième livre d’Émile.

29/12/2021

il fait plus de cas d’un ramoneur de cheminées, qui exerce un métier utile, que de tous ces petits écornifleurs du Parnasse

... Pour tous les morpions, écornifleurs qui ne savent vivre que de leurs baratins politiques, n'oublions pas que nous avons le pesticide naturel : le bulletin de vote .

 

 

«A Etienne-Noël Damilaville

24 septembre 1766 1

Je vous remercie, mon cher ami, mon cher frère, de votre noble et philosophique déclaration 2 sur l’insolence de ce faussaire qui a fait imprimer ses sottises sous mon nom. La canaille littéraire est ce que je connais de plus abject dans le monde. L’auteur du Pauvre Diable 3 a raison de dire qu’il fait plus de cas d’un ramoneur de cheminées, qui exerce un métier utile, que de tous ces petits écornifleurs du Parnasse. Il est bon de faire un petit ouvrage 4 qu’on insérera dans les journaux, et qui servira de préservatif contre plus d’une imposture.

Un beau préservatif sera le factum de notre ami Élie 5. Vous ne m’avez point mandé si vous l’aviez lu. J’ai bien à cœur que l’ouvrage soit parfait. Un factum, dans une telle affaire, doit se faire lire avec le même plaisir qu’une tragédie intéressante et bien écrite. Il n’y a plus moyen de reculer sur M. Chardon ; je crois que M. le duc de Choiseul trouverait fort mauvais qu’après lui avoir demandé ce rapporteur on en demandât un autre ; mais il faudra nécessairement tâcher de captiver M. Le Noir 6, qui est, dit-on, le meilleur criminaliste du royaume : sa voix sera d’un très grand poids ; et nous courons beaucoup de risque 7, s’il ne prend pas notre parti.

Vous aurez incessamment toutes les choses que vous me demandez, mon cher ami. Il y a un nouveau livre, comme vous savez, de feu M. Boulanger 8. Ce Boulanger pétrissait une pâte que tous les estomacs ne pourraient 9 pas digérer : il y a quelques endroits où la pâte est un peu aigre ; mais, en général, son pain est ferme et nourrissant. Ce M. Boulanger-là a bien fait de mourir, il y a quelques années, aussi bien que La Mettrie, Dumarsais, Fréret, Bolingbroke, et tant d’autres. Leurs ouvrages m’ont fait relire les écrits philosophiques de Cicéron ; j’en suis enchanté plus que jamais. Si on les lisait, les hommes seraient plus honnêtes et plus sages.

Je me flatte que le petit ballot est parti. Mes compliments à l’auteur voilé du dévoilé 10. Je l’embrasse mille fois. Écr. l’inf. »

1Copie contemporaine Darmstadt B. sans les trois derniers mots ; ici, édition Kehl .

3 Dans son Pauvre Diable , Voltaire a dit, vers 386 et suivants :

J’estime plus ces honnêtes enfants
Qui de Savoie arrivent tous les ans, etc.

Voir : https://satires18.univ-st-etienne.fr/texte/contre-le-franc-de-pompignan-et-autres-adversaires-de-voltaire/le-pauvre-diable

4 C’est l’Appel au public, etc., voir page 579 : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Appel_au_public/%C3%89dition_Garnier

5 Pour les Sirven.

6 Le Noir (Jean-Charles-Pierre), né en 1732, maître des requêtes en 1765, lieutenant général de police en 1774, mort en 1807.

7 Le mot risque s'emploie le plus souvent au singulier au XVIIè siècle et encore au XVIIIè .

8 Voir lettre du 23 avril 1766 à Marmontel : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/07/19/il-est-tres-vrai-que-la-raison-perce-meme-en-italie-et-que-l-6327918.html . L’Antiquité dévoilée, etc., ouvrage posthume de Boulanger (refait sur le manuscrit, par le baron d’Holbach), 1766, un volume in-4°, ou trois volumes in-12. V* a dû être informé de l'existence de l'édition de « Londres » ( en fait Nancy) , 1767dont il acquit un exemplaire .

9 Les éditions portent peuvent à la suite de la copie Beaumarchais .

10 Le Christianisme dévoilé du baron Paul-Henri Thiry d'Holbach Voir : http://atheisme.free.fr/Atheisme/Bibliographie_christianisme_devoile.htm

28/12/2021

Ses querelles sont petites et longues

... On dirait bien le constat de la vie politique française, tous bords confondus .

Humour : Disputes de couples - Du Rire : Humour, blague, vidéo, photo  comique ...

ô pinaise !

 

 

« A George Keate

Nandos coffe-house

London

Je n'ai reçu, monsieur, que depuis peu de jours vos beaux vers sur la mort de Mlle Cibber 1. Ils m'ont fait tant de plaisir que si j'étais mort je vous prierais d'en faire autant pour moi ; mais je vous assure que j'aime encore mieux recevoir vos ouvrages dans ce monde-ci que dans l'autre . Vous êtes bien heureux de vous occuper des charmes de la poésie, tandis que la plupart de vos compatriotes ne se livrent qu'à l'esprit de parti ; les muses consolent l'âme, et les querelles l'affligent .

Genève est autant qu'elle peut le Gille de l'Angleterre ; elle cherche à l'imiter comme la grenouille voulait ressembler au taureau 2. Ses querelles sont petites et longues ; les Anglais auraient pris toute l'Amérique en moins de temps qu'il n'en faut pour concilier les Genevois .

Adieu, monsieur, j'aurai bientôt besoin d'une épitaphe ; je me recommande à vous . Votre très humble et très obéissant serviteur

V.

23è septembre 1766. »

2 Allusion à la fable « La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf » de La Fontaine : https://www.iletaitunehistoire.com/genres/fables-poesies/lire/la-grenouille-qui-se-veut-faire-aussi-grosse-que-le-boeuf-biblidpoe_011#histoire

… Je suis le maître de son sort : Si je n’étais que juge, il irait à la mort

... et ce ne serait que justice", disent chacun des membres du conseil de discipline de la FFF en condamnant le PFC et l'OL à l'élimination pure et simple de la Coupe de France . Les pseudo-supporters/véritables abrutis  confirment leur nocivité envers le sport . Qu'attendent les dirigeants pour éliminer ces punaises ?

https://www.20minutes.fr/sport/3205963-20211227-pfc-ol-match-perdu-deux-equipes-toutes-deux-eliminees-coupe-france

https://images.bfmtv.com/aEG3fJGmQpIJ2q4VarTRq-Pyk88=/0x0:1280x720/1280x0/images/Incidents-lors-de-PFC-OL-les-deux-clubs-seront-fixes-sur-leur-sort-ce-lundi-1195156.jpg

 

 

« A Jacques Lacombe

22è septembre 1766

Vous êtes trop bon, monsieur, de m’envoyer toutes les feuilles . On s’en rapporte entièrement à vous ; vous avez trop de goût, et vous écrivez trop bien pour ne pas faire une édition correcte. Mon ami est parti de chez moi ; ainsi vous n’aurez plus de changements. Vous pouvez continuer cette petite entreprise, sans vous gêner. Il vous prie seulement d’ajouter un petit mot dans la dernière scène ; c’est à ce couplet d’Octave :

Je suis le maître de son sort :
Si je n’étais que juge, il irait à la mort, etc.

Il faut mettre en titre :

OCTAVE ( après un long silence .)

 

M. Panckoucke, votre confrère, qui me paraît un homme d’esprit très-instruit, m’a fait l’honneur de venir chez moi avec madame sa femme ; j’en ai été fort content. Je voudrais bien que quelque jour vous en puissiez faire autant. Je vous embrasse de tout mon cœur. »

27/12/2021

Vous savez que, dans un temps de persécution, il faut opposer la discrétion à la méchanceté des hommes

... La discrétion n'étant pas la vertu cardinale des humains qui fréquentent les réseaux sociaux, il n'est absolument pas étonnant que la méchanceté naturelle de tous ces individus s'y déchaîne . Il ne reste que quelques ilots de bonne volonté sur cette mer agitée et puante . Qui aime Voltaire le suive .

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Well ! well ! well ! what else ?

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils

Avocat en parlement

à Saint-Claude

22è septembre [1766] au soir 1

Je vous prie, mon cher ami, de bien recommander à M. de Guiran 2 de ne me jamais nommer, et de ne parler de moi que comme d’un agricole 3 qui aime la vertu et la vérité autant que la campagne. Vous savez que, dans un temps de persécution, il faut opposer la discrétion à la méchanceté des hommes.

J’ai fait mon compliment à M. Leriche 4, qui est le Beaumont de la Franche-Comté, et le protecteur de l’innocence. Faites mes tendres compliments, je vous prie, à M. de Guirand, et venez voir vos amis le plus tôt que vous pourrez. »

2 Ce nom est fortement biffé sur l'original, à ses deux apparitions .

3 Cet emploi comme nom est propre à V* ; on le retrouve dans Le Temps présent : « Choiseul est agricole et Voltaire est fermier. »

On fait de la littérature un bien indigne usage

... Il n'est pour s'en convaincre qu'à tenter de lire la prose zemmourienne, particulièrement infecte pour le fond, et ampoulée pour la forme . Qu'on la jette au pilon ! Hélas cet affreux Eric n'est pas seul à polluer notre environnement, même cette pseudo-écologiste Hidalgo s'en mêle et s'emmêle sans vergogne : https://www.20minutes.fr/politique/3125091-20210915-presi...

Les livres de et sur les candidats à l'élection présidentielle | Livres  Hebdo

Retour vers le futur : on prend les mêmes et on recommence ?

 

 

« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore

rue Neuve-des-Capucins

à Paris

Au château de Ferney, 22è septembre 1766 1

Je suis très éloigné de penser, monsieur, que vous ayez la moindre part à l'édition de mes prétendues lettres, données au public par un faussaire calomniateur qui pour gagner quelque argent falsifie ce que j'ai écrit et m'expose au juste ressentiment des personnes les plus respectables du royaume, en substituant des satires infâmes aux éloges que je leur avais donnés .

Les notes dont on a chargé ces lettres sont encore plus diffamatoires que le texte . Vous y êtes loué 2, et il est triste de l'être dans un tel recueil . L'éditeur sait en sa conscience qu'aucune de ces lettres n'a été écrite comme il les a imprimées . Si par hasard vous le connaissiez, il serait digne de votre probité de lui remontrer son crime, et de l'engager à se rétracter . On fait de la littérature un bien indigne usage . Imprimer ainsi les lettres d'autrui, c'est être à la fois voleur et faussaire .

Comme ces lettres courent l'Europe, je serai forcé de me justifier . Je n'ai jamais répondu aux critiques, mais j'ai toujours confondu la calomnie . Vous m'avez toujours prévenu par des témoignages d'estime et d'amitié , j'y ai répondu avec les mêmes sentiments . Je ne demande ici que ce que l'humanité exige . Votre mérite vous fait un devoir de venger l'honneur des belles-lettres .

J’ai l'honneur d'être, monsieur, avec les sentiments que j'ai toujours eu pour vous, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

1 L'édition de Kehl et suivantes ne donnent pas le destinataire ; il est identifié par Charrot .

2 Voir Lettres de […] à ses amis du Parnasse , Blin de Sainmore étant loué dans une note, page 71 ; voir page 579 de https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome25.djvu/589