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20/12/2024

Comment êtes-vous avec votre peste  ? Ne prenez-vous pas quelques mesures pour vous en dépêtrer

... Question inquiète du président Macron à son premier ministre qui rame encore plus que son prédécesseur Barnier, face  à une peste à double visage Mélenchon et Le Pen , et c'est peu dire . Quel Hercule saura abattre cet Orthos politicien ?

 

 

« Au chevalier Jacques de Rochefort d'Ally

À Lyon, 24 juin [1769]

Vous ne doutez pas, monsieur, du plaisir que m’a fait votre lettre. Vous savez combien je vous suis attaché, à vous, monsieur, et à Mme Dixhuitans 1. L’amitié d’un pauvre vieillard malade et solitaire est bien peu de chose ; mais enfin vous daignez y être sensible.

J’écris quelquefois à Mme Finette 2, et rarement à l’abbé Bigot 3 ; mais je suis assurément un de leurs plus zélés serviteurs . Je crois que l’abbé Bigot, qui n’est point du tout bigot, réussira en tout, et c’est un de mes plus grands plaisirs ; on aime d’ailleurs à voir ses prédictions accomplies, et son goût approuvé du public.

Je ne sais trop comment finira l’affaire du prélat 4, dont je vous ai tant parlé, et qui m’a forcé à des démarches qui ont paru très extraordinaires, et qui pourtant étaient fort raisonnables. J’ai rendu compte de tout au marquis 5 ; il m’a paru qu’il n’approuvait pas la conduite de ce prêtre, et qu’il était fort content de la mienne. Mais je voudrais être bien sûr de ses sentiments pour moi. Je vous aurais une très grande obligation de lui parler, de lui faire valoir un peu la décence avec laquelle je me suis conduit envers un homme qui n’en a point ; de lui peindre la vie honnête que je mène, et de l’assurer surtout de mon dévouement pour sa personne. Ayez la bonté de me mander ce qu’il aura dit . Vous ne pouvez me rendre un meilleur office.

Vous ne vous écarterez sûrement pas de la vérité quand vous lui direz que mon ami 6 est un brouillon, reconnu pour tel lorsqu’il était à Paris, détesté et méprisé dans la province. C’est un homme qui a le cœur aussi dur que les pierres que son grand-père, le maçon, a employées autrefois dans le château que j’habite. Je rends toutes ses fureurs inutiles par la discrétion et par la bienséance que je mets dans mes paroles et dans mes démarches. En un mot, réchauffez pour moi le marquis, je vous en supplie.

Je suis extrêmement content de mon frère l’abbé 7. Pour ma cousine 8, je n’ai aucune relation avec elle. Peut-être qu’un jour M. Anjoran 9 serait en état de l’engager à me rendre un petit service, mais rien ne presse ; je voudrais seulement savoir si son esprit se forme, si elle s’intéresse véritablement à monsieur le prieur 10. Je compte toujours sur M. Anjoran ; mais il est bon que de temps en temps on le fasse souvenir qu’il me doit quelque amitié.

Comment êtes-vous avec votre peste 11 ? Ne prenez-vous pas quelques mesures pour vous en dépêtrer, pour vous mettre entièrement entre les mains de l’abbé Bigot ? Rien ne presse sur aucun de ces articles.

Ne vous donnez la peine de me répondre que quand vous n’aurez rien à faire du tout. Il n’est pas juste que mes plaisirs vous gênent. Vous devez être très occupé : vos devoirs demandent un homme tout entier.

Conservez-moi une place dans votre cœur, et soyez bien sûr que le mien est à vous pour le temps que j’ai encore à vivre.

J’oubliais de vous parler des Tenans 12 et de M. d’Ermide 13. Ils doivent être de vos amis, car ils ont beaucoup d’esprit et le cœur noble 14. »

2 La duchesse de Choiseul.

3 Le duc de Choiseul.

4 Biord, évêque d’Annecy.

5 M. de Choiseul ou peut -être Saint Florentin, en ce cas la lettre n'est pas connue .

6 L’évêque d’Annecy : Biord .

7 Le roi ?

8 Mme Du Barry ?

9 Richelieu ?

10 Louis XV.

11 Gabriel-Louis-François de Neufville, duc de Villeroi, capitaine des gardes ; gendre du duc d'Aumont : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Louis_Fran%C3%A7ois_de_Neufville_de_Villeroy

12 Sans doute les héritiers du duc de Guise .

13 Le prince de Beauvau.

14 Dans quelques éditions on trouve ici la deuxième des Lettres à l’abbé Faucher, que nous avons placée dans les Mélanges ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/442

19/12/2024

On peut consulter également les petites-maisons et la Sorbonne sur le cas dont il est question

... Il semble bien que ce soit l'ultime solution pour trouver suffisamment de ministres , problème épineux pour un Bayrou apparemment dépassé par la mauvaise volonté de tous les partis .

Pour info et reconnaitre l'ironie de Voltaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_Maisons

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« A Joseph Vasselier

24è juin 1769 à Ferney 1

Monsieur Vasselier est un grand théologien ; mais il est encore meilleur conteur . On peut consulter également les petites-maisons et la Sorbonne sur le cas dont il est question ; mais la Sorbonne doit avoir la préférence .

Béni soit M. le duc de Choiseul à qui j'aurai l'obligation de voir encore une fois M. Tabareau 2. C'est la nouvelle la plus agréable que je pouvais recevoir . Il me trouvera bien faible et bien languissant ; c'est depuis longtemps ma destinée, mais j'oublierai tous mes maux en l'embrassant .

V.

Je remercie monsieur Vasselier de la bonté qu'il a de faire parvenir le paquet à M. l'abbé Audra. »

2 Apparemment Tabareau a été chargé d'inspecter les nouveaux services postaux à Versoix.

Instruisez-moi je vous prie, de vos marches

... Demande réciproque -- encore polie -- de Macron et Bayrou .

Qui va où , et quand , et comment ? Serait-ce en vue d'un co-avionage ? Mais il est vrai que ce serait trop beau d'avoir des gouvernants raisonnables !

 

 

« A Marie-Louise Denis

à Ruel

par Paris 1

Je vous écrivis il y a cinq ou six jours, ma chère nièce, une très longue lettre 2 de ma languissante main . J'étais fort triste et les souffrances du corps ne rendent pas l'esprit plus gai . Je disais à la fin de ma dolente lettre que j'avais envoyé pour vous un petit paquet à M. Lefèvre . Mais on oublia de mettre l'adresse de la lettre à Rueil . Il se peut très bien faire que le facteur n'ait trouvé personne à Paris dans votre maison, et que la lettre soit demeurée au grand bureau de la poste .

Instruisez-moi je vous prie, de vos marches . Êtes-vous encore à Ruel ? Y serez-vous longtemps ? Avez-vous bien soin de votre santé ? Il n'y a de bonheur que pour les gens qui digèrent . Êtes-vous contente de M. de La Sourdière ? J'ai reçu des lettres charmantes de Mme Binet et de Mme Catau 3, et de plusieurs personnes de cette volée ; mais à quoi tout cela sert-il ? Je ne puis être heureux qu'en finissant ma vie auprès de vous dans quelque faubourg de Paris ; mais je n'ai pas même assez de santé pour faire le voyage . Nous verrons ce que la destinée décidera de nous . En attendant j'achève de bâtir le Châtelard ; je persiste dans la résolution de ne voir personne . Je n'excepterai de cette règle que le marquis de Jaucourt qui viendra incessamment .

Mme Dupuits arrange son Maconey, elle s'y entend très bien ; elle est sur pied à cinq heures du matin . Il n'y a que les travaux de campagne qui rendent la campagne agréable .

Je vous embrasse tristement et tendrement .

V.

23è juin 1769. »

1 Original, cachet « de Lyon » , en tête duquel Mme Denis a répété la date .

3 La lettre du 26 avril, donnée à propos de la lettre du 1er avril à Catherine II : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/10/02/sa-memoire-est-prodigieuse-son-esprit-est-digne-de-sa-memoir-6517180.html

Mme Binet doit être la même que Mme Finette , voir lettre du 24 juin 1769 à Rochefort d'Ally : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/09/correspondance-annee-1769-partie-20.html

18/12/2024

on se flatte qu'on pourra obtenir pour eux le titre d'apothicaire

... M. Bayrou , écoutez les partis qui veulent une part du gâteau pour un de leurs candidats ; qui  allez-vous nommer au poste de ministre de la Santé ?

 

 

« A Pierre Castan

Quand le sieur Castan voudra venir, il sera le très bien venu, lui et sa belle-mère . On leur rendra tous les services possibles . Ils pourront vendre leur bien en Languedoc et on se flatte qu'on pourra obtenir pour eux le titre d'apothicaire du roi 1. Mais ils ne peuvent espérer une pension que lorsqu'on aura bâti un hôpital militaire à Versoix .

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi .

23 juin [1769]. »

merci, vous êtes aimable, vous êtes essentiel

... François Bayrou rêve d'entendre ces paroles et c'est sans doute pour cela qu'il s'est permis de présider le conseil municipal de Pau, laissant au ministre démissionnaire Retailleau le soin de s'occuper de cette catastrophe à Mayotte . Nous avons bien là l'aune de ses priorités gouvernementales  . Allons-nous avoir un François-la-gaffe ? Son nouveau gouvernement nous le révèlera.

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Paroles de premier ministre qui fait son recrutement de tous côtés

 

 

« A François Tronchin

ancien Conseiller d’État de la

république de Genève

à Paris

Le 22 juin 1769 1

Grand merci, vous êtes aimable, vous êtes essentiel, je vous aime et aimerai tant que le cœur me battra dans la poitrine . Le livre en question 2 a été imprimé à Amsterdam chez Marc-Michel Rey, lequel a demandé permission au gouvernement de le faire entrer dans Paris . Il est d'un abbé assez connu ; je ne l'ai point encore lu, ainsi je ne puis rien en penser ; on dit qu'il est vrai et sage ; ces deux choses-là sont fort rares . Je vous souhaite un bon voyage ; et ce serait pour moi un grand plaisir de vous revoir . Je vous embrasse très tendrement.

Vive et laetare 3 .

V. »

1 Original ( Pierre Favre, Genève) ; Ed. Bernard Gagnebin : « Voltaire démasqué par sa correspondance avec les Tronchin », 1952.

2  Il s'agit de l'Histoire du parlement de Paris mentionnée pour la première fois dans les Mémoires secrets à la date du 25 juin 1769 . Le 23, Dupan écrit déjà : « Le livre où il est mal parlé du roi est intitulé Histoire des parlements, on m' a promis de me le prêter . C'est une chose inconcevable que Voltaire ose attaquer le roi comme il l'a fait dans un chapitre de ce livre . Cet homme à la fin se fera enfermer . Il ne peut pas s'empêcher d'écrire tout ce qui lui vient à l'esprit et il a la rage d'imprimer tout ce qu'il a écrit. »

3 Va et tiens-toi dans l'allégresse.

Tolérance. C’est un nom devenu respectable et sacré dans les trois quarts de l’Europe ; mais il est encore en horreur chez les misérables dévots

... Intégristes de toutes couleurs et de tous pays, le temps viendra où vous disparaitrez inéluctablement ; vos excès vous condamnent .

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

19 juin 1769

Mes divins anges sauront que j’ai envoyé quatre exemplaires des Guèbres à M. Marin : l’un pour vous ; le second pour lui ; le troisième pour l’impression ; le quatrième pour Mme Denis.

Je ne suis pas à présent en état d’en juger, parce que je suis assez malade ; mais, autant qu’il peut m’en souvenir, cet ouvrage me paraissait fort honnête et fort utile, il y a quelques jours, dans le temps que je souffrais un peu moins. Il en sera tout ce qu’il plaira à Dieu et à la barbarie dans laquelle nous sommes actuellement plongés.

Eh bien, mon cher ange, nous n’avons donc vécu que pour voir anéantir la scène française qui faisait vos délices et ma passion. Je ne m’attendais pas que le théâtre de Paris mourrait avant moi. Il faut se soumettre à sa destinée. Je suis né quand Racine vivait encore, et je finis mes jours dans le temps du Siège de Calais, et dans le triomphe de l’opéra-comique. Un peu de philosophie consolait notre malheureux siècle de sa décadence ; mais comme on traite la philosophie, et comme elle est écrasée par la superstition tyrannique ! Les Guèbres me paraissaient faits pour soutenir un peu la philosophie et le bon goût ; mais voilà qu’un pédant du Châtelet 1 s’oppose à l’un et à l’autre, et on ne sait à qui s’adresser contre ce barbare. Je m’en remets à vous. Nous n’avons contre les Goths et les Vandales que la voix des honnêtes gens. Vous les ameuterez ; les honnêtes gens l’emportent à la longue.

Celui qui a imprimé Les Guèbres dans mon pays sauvage, ne sachant pas de qui était cette tragédie, me l’a dédiée. Il a cru cette dédicace nécessaire pour recommander la pièce, et la faire vendre dans les pays étrangers, où l’on ne juge que sur parole. J’ai soigneusement retranché cette dédicace, qui serait aussi mal reçue à Paris qu’elle est bien accueillie ailleurs.

On a supprimé aussi le titre de La Tolérance, dont le nom effarouche plus d’une oreille dans votre pays. Cette tragédie est imprimée chez l’étranger sous ce titre de Tolérance. C’est un nom devenu respectable et sacré dans les trois quarts de l’Europe ; mais il est encore en horreur chez les misérables dévots de la contrée des Welches. Trémoussez-vous, mes chers anges, pour écraser habilement le monstre du fanatisme. Comptez que vous lui donnerez 2 un rude coup en donnant aux Guèbres quelque accès dans le monde. Vous me direz peut-être que ce fanatisme triomphe d’une certaine cérémonie qu’un certain ennemi des coquins a faite il y a quelques mois ; mais cette cérémonie servira un jour à mieux manifester la turpitude de ce monstre infernal . Il y a des choses qu’on ne peut pas dire à présent. Le public juge de tout à tort et à travers ; laissez faire, tout viendra en son temps.

Je me mets à l’ombre de vos ailes. »

2 Le texte édité met porterez au lieu de donnerez .

17/12/2024

Je me soucie peu des vains discours de ceux qui n'ayant rien à faire se mêlent toujours de censurer ce que les autres font

... Droit dans ses bottes le Bayrou fâché !

 

 

« A Marie-Louise Denis

19 juin [1769 de Ferney 1]

Dieu ne saurait empêcher que ce qui est fait ne soit fait . Que j'aie eu tort ou non d'être trop sensible, il n'importe . Je l'ai été , je n'ai pu m'imaginer qu'on pût de sang-froid dire une chose si cruelle 2 à un vieillard dont on n'avait nul sujet de se plaindre, et conserver de l'amitié pour lui . Il est dur de se sentir méprisé et haï à mon âge . J'ai cru l'être . Qu'en est-il arrivé ? Je m'en suis puni moi-même , et moi seul . J'ai jugé qu'on devait cacher sa vieillesse et sa douleur dans la solitude avant d'ensevelir l'un et l'autre dans la bière . J'ai dévoré seul mon chagrin pendant seize mois, et si l’étude n'avait pas un peu consolé mon état, je serais mort .

Joignez à mes peines des souffrances de corps presque continuelles, et jugez qui, de vous ou de moi, a été le plus malheureux . Je ne sais comment je finirai ma vie, mais ce qui est bien sûr, ma chère nièce, c'est que je la finirai en vous aimant . Il est bien certain que si je ne vous avais pas aimée, mon affliction aurait été moins douloureuse .

L'idée d'être séparé de vous est affreuse, celle de vous voir à Genève tandis que je serais à Ferney ne l'est pas moins . Je me soucie peu des vains discours de ceux qui n'ayant rien à faire se mêlent toujours de censurer ce que les autres font . Mais il est certain que rien ne ferait un plus mauvais effet que de voir ma nièce à qui Ferney appartient attendre deux lieues de là . Il vaudrait cent fois mieux que j'allasse m'ensevelir ailleurs de mon vivant que que vous vinssiez vous établir à Ferney.

Le mieux serait sans doute que j'achevasse ma vie auprès de vous, soit à Ferney soit dans un faubourg de Paris . Je ne connais pas un troisième parti qui ne soit cruel . Il y a des situations où l'on ne peut être que mal . Cependant j’ai fait tout ce que j'ai pu au monde pour que vous oyez bien . Le fracas d'une maison ouverte ne nous convient plus, et mon âge, mes goûts, mes maladies me rendent cette vie bruyante insupportable . La solitude avec moi à Ferney serait un fardeau que vous ne pourriez soutenir . Vous êtes à l’étroit à présent parce qu'il vous a fallu acheter des meubles, et que vous avez vu chez vous beaucoup de monde . Je suis embarrassé de mon côté parce que le Châtelard coûte une fois plus qu'on ne croyait comme cela arrive toujours et que le trésorier du duc de Virtemberg m'a manqué de parole . Dans cette situation, voyons bien tous deux ce que nous voulons devenir . Consultez avec vous-même . Il arrive souvent qu'on ne sait pas précisément ce qu'on veut, et cet état est très pénible . Pour moi je sais très bien que je veux que vous soyez heureuse . Décidez de la manière dont vous voulez l'être . Faites un plan et je bâtirai dessus. J'ignore si vous êtes toujours à Rueil 3, et combien de temps vous y serez .

Choudens 4 continue toujours son procès . Si on nomme des experts ils se feront un plaisir de décider contre nous . Les paysans n’en usent jamais autrement avec les seigneurs , et dans le pays de Gex ce sont les paysans qui en sont crus quand il s'agit dévaluer un domaine .

Il y a un exemplaire des Guèbres pour vous chez M. Marin . Nous verrons ce que cet ouvrage deviendra . Les honnêtes gens devraient un peu s’ameuter dans cette occasion, mais les honnêtes gens sont bien tièdes . Comptes que ce n'est pas avec tiédeur que je vous aime . 

V.»

1 Ces trois mots sont ajoutés par Mme Denis sur le manuscrit.

2 Cette « chose si cruelle » semble avoir été, selon Wagnière, qu'elle aurait dit à son oncle que « les représentants ne l’aimaient pas plus que les négatifs ».

3 En effet une lettre du 19 juin de Mme Denis à Hennin est datée « de Rueil », écrit Ruel sur le manuscrit, comme dans la lettre du 23 juin 1769, avec un cachet de poste de Nanterre . Dans cette lettre Mme Denis se plaint de l'influence que H « M. D. » (Durey) exerce sur son oncle et du fait qu'elle n'a pas reçu de lettre de lui depuis près de trois semaines, « ce qui ne [lui] est pas encore arrivé depuis qu'[elle est ] à Paris «  . Elle explique aussi qu'elle est « à la campagne par raison, pour éviter la dépense de Paris » ; son état étant « fort peu assuré », elle « crain[t ] toujours de [s'] endetter.". »

4 Jacques-Louis de Choudens qui a vendu à V* une propriété à Colovrex dont le titre est incertain ; voir lettre du 16 mai 1759 à Jean-Robert Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/06/30/je-veux-peupler-mes-terres-d-hommes-et-de-perdrix-5402179.html