10/03/2012
Je ne connaissais ni ce nouveau plaisir, ni celui de semer, de planter, et de bâtir
Sans méchanceté, -vous me connaissez !-, pour le bonheur d'un homme qui ne pense qu'au nôtre, je souhaite les mêmes plaisirs au candidat de la dernière heure qui a promis, juré-craché, qu'il abandonnera la vie politique en cas de défaite . Je serais vraiment épaté de voir vivre ces "gens ordinaires" (dixit Carla l'aphone ) comme vous et moi (surtout comme moi , je ne peux vous engager malgré vous) . Cependant, je suis prêt à parier que le naturel reviendra au galop (des chevaux d'une berline de luxe) , et on verra encore NS cycliste, ouaip ! jogger , yes ! simple : never !
Heureux retraité , avec nos impôts ! hélas ... pour notre porte-monnaie .
Un éléphant , ça trompe, ça trompe ,
Un éléphant, ça trompe énormémént !
Alors, je ne vous dis pas, quand il y en a deux .
Je pense que vous situez facilement qui est Nico et qui est la voix "ordinaire" (j'ai promis de ne pas m'en prendre au physique, tout comme cestui-là qui a promis d'être le président de l'augmentation pouvoir d'achat, et qui omit simplement de dire qu'il parlait du sien ) .
« A M. THIERIOT
Aux Délices, le 4 août [1755]
Ce que vous avez 1 est presque aussi ancien que notre amitié. Il y a trente ans que cela est fait, et vous voyez combien cela est différent des plates grossièretés et des scandales odieux qui courent. Vous aurez le reste, vous verrez que le bâtard de l'Arioste n'est pas le bâtard de l'Arétin. Un scélérat, nommé Grasset, est venu dans ce pays-ci, dépêché par des coquins de Paris, pour faire imprimer sous mon nom, à Lausanne, les abominations qu'ils ont fabriquées. Je l'ai fait guetter à Lausanne; il est venu à Genève, je l'ai fait mettre en prison. J'ai ici quelques amis, et on n'y troublera point mon repos impunément.
Adieu, mon ancien ami; vous auriez trouvé ma retraite charmante l'été, et l'hiver il ne faut pas quitter le coin de son feu. Tous les lieux sont égaux quand il gèle; mais dans les beaux jours je ne connais rien qui approche de ma situation. Je ne connaissais ni ce nouveau plaisir, ni celui de semer, de planter, et de bâtir. Je vous aurais voulu dans ce petit coin de terre. J'y suis très- heureux et si les calomnies de Paris venaient m'y poursuivre, je serais heureux ailleurs.
Je vous embrasse. Quid novi ? »
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
j'ose croire encore que vous n'êtes pas insensible à l'admiration très-sincère d'un homme qui vous a approché
Faut-il croire Volti les yeux fermés ?
« A FRÉDÉRIC II, roi de Prusse1.
Aux Délices, près de Genève, 4 août 1755.
Sire, si les belles-lettres, qui ont servi de délassement à Votre Majesté dans ses travaux, l'amusent encore, permettez que je mette à vos pieds et sous votre protection cette tragédie2, que je commençai chez vous, avant d'avoir le malheur de vous quitter; j'aurais voulu la finir dans votre palais de Potsdam, aussi bien que ma vie. Les beautés du lac de Genève et de la retraite que j'ai choisie pour mon tombeau sont bien loin de me consoler du malheur de n'être plus auprès de Votre Majesté.
Je ne peux soulager mon amertume qu'en saisissant les moindres occasions de vous renouveler mes sentiments, ils sont tels qu'ils étaient quand vous avez daigné m'aimer, et j'ose croire encore que vous n'êtes pas insensible à l'admiration très-sincère d'un homme qui vous a approché, et dont la douleur extrême est étouffée par le souvenir de vos premières bontés.
Ne pouvant avoir la consolation de me mettre moi-même aux pieds de Votre Majesté, je veux avoir au moins celle de m'entretenir de vous avec milord Maréchal3. Je ne suis pas éloigné de lui, et, si Votre Majesté m'en donne la permission, si ma malheureuse santé m'en laisse la force, j'irai lui dire ce que je ne vous dis pas, combien vous êtes au-dessus des autres hommes, et à quel point j'ai eu la hardiesse et la faiblesse de vous aimer de tout mon cœur. Mais je ne dois parler à Votre Majesté que de mon profond respect. »
3 Alors à Neufchâtel. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Keith
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
On souffre même à Neuilly
Avez-vous cru un instant qu'il pourrait s'agir de la souffrance des nantis de Neuilly, gentille commune qui vota à 87% pour un certain N. S. (Neuilly Seulement ) il y a cinq ans ? Que nenni .
Sous l'Ancien Régime, comme sous notre monarchique république, ce sont toujours les mêmes qui portent les autres . Un bonne ruade serait bienvenue !
« A M. le marquis de THIBOUVILLE.
3 août [1755]
Oui, vraiment, vous seriez un beau Gengis, et nous n'en aurons point comme vous. Je vous sais bien bon gré d'être du métier, mon très-aimable marquis. Le travail console. Il parait, par votre lettre à ma nièce, que vous avez besoin d'être consolé comme un autre. C'est un sort bien commun. On souffre même à Neuilly, même aux Délices. Qui croirait qu'à mon âge une Pucelle fit mon malheur, et me persécutât au bout de trente ans? L'ouvrage court partout, accompagné de toutes les bêtises, de toutes les horreurs, que de sots méchants ont pu imaginer, de vers abominables contre tous mes amis, à commencer par M. le maréchal de Richelieu. J'ai bien fait de ne songer qu'à des Chinois, vos Français sont trop méchants, et, sans vous et sans M. d'Argental, ces Chinois ne seraient pas pour Paris. Je bénis ma retraite, je vous regrette, et je vous aime de tout mon cœur. »
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
j'informerai les magistrats de son entreprise, qui outrage également la religion et le repos des hommes
"il n'y a aucun lieu sur la terre où j'attende une justice plus éclairée qu'à Genève."
Très puissante justice qui m'éclaire à rebrousse poil et m'autorise à coincer la bulle au milieu de la rue !
« A M. le premier syndic du Conseil de Genève 1
Le 2 août [1755].
Monsieur, vos bontés et celles du Magnifique Conseil m'ayant déterminé à m'établir ici sous sa protection, il ne me reste, en vous renouvelant mes remerciements, que d'assurer mon repos en ayant recours à la justice et à la prudence du Conseil. Je suis obligé de l'informer que, le 17 du mois de juin, un conseiller d'État de France m'écrivit qu'un nommé Grasset était parti de Paris, chargé d'un manuscrit abominable qu'il voulait imprimer sous mon nom, croyant mal à propos que mon nom servirait à le faire vendre , on m'envoya de plus la teneur de la lettre écrite de Lausanne par ce Grasset à un facteur de librairie de Paris. J'écrivis incontinent à des magistrats de Lausanne, et je les suppliai d'éclaircir ce fait. On intimida Grasset à Lausanne.
Le 22 juillet, une femme nommée Dubret, qui demeure à Genève, dans la même maison que le sieur Grasset, vint me proposer de me vendre cet ouvrage manuscrit quarante louis. Le 26 juillet, Grasset, arrivé de Lausanne, vint lui-même me proposer ce manuscrit pour cinquante louis, en présence de Mme Denis et de M. Cathala 2, et me dit que, si je ne l'achetais pas, il le vendrait à d'autres. Pour me faire connaître le prix de ce qu'il voulait me vendre, il m'en montra une feuille écrite de sa main, il me pria de la faire transcrire, et de lui rendre son original. Je fus saisi d'horreur à la vue de cette feuille, qui insulte, avec autant d'insolence que de platitude, à tout ce qu'il y a de plus sacré. Je lui dis, en présence de M. Cathala, que ni moi, ni personne de ma maison, ne transcririons jamais des choses si infâmes, et que si un de mes laquais en copiait une ligne je le chasserais sur-le-champ. Ma juste indignation m'a déterminé à faire remettre dans les mains d'un magistrat cette feuille punissable, qui ne peut avoir été composée que par un scélérat insensé et imbécile. J'ignore ce qui s'est passé depuis, j'ignore de qui Grasset tient ce manuscrit odieux mais ce que je sais certainement, c'est que ni vous, monsieur, ni le Magnifique Conseil, ni aucun membre de cette république, ne permettra des ouvrages et des calomnies si horribles, et que, en quelque lieu que soit Grasset, j'informerai les magistrats de son entreprise, qui outrage également la religion et le repos des hommes. Mais il n'y a aucun lieu sur la terre où j'attende une justice plus éclairée qu'à Genève.
Je vous supplie, monsieur, de communiquer ma lettre au Magnifique Conseil, et de me croire avec un profond respect, etc. »
1 Jacob Dupan . Voir : http://www.archive.org/stream/bulletindeling16genegoog/bulletindeling16genegoog_djvu.txt
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2012
mon unique occupation est de tacher de vous plaire; mais le pucelage de Jeanne me tue
http://www.deezer.com/music/track/1121038
En cette journée de LA Femme, il est des souvenirs charmants qu'on doit à leur fréquentation , ainsi qu'en témoigne Serge Lama .
... Et Dieu créa la femme , nom de Zeus !
http://www.deezer.com/music/track/1121074
Chaque femme est une rose, ou ... Une Ile : http://www.deezer.com/music/track/1121040 ,
chanson que je ne peux entendre sans avoir la chair de poule .
« A M. le comte d'ARGENTAL
31 juillet [1755]
Mon cher ange, votre lettre du 25 juillet m'apprend que vous avez reçu la petite correction du quatrième acte, conformément à vos désirs et à vos ordres. Je ne doute pas que vous n'ayez reçu aussi celle du deuxième acte. Le violent chagrin que me cause cet abominable ouvrage qu'on fait courir sous mon nom me met hors d'état d'embellir, comme je le voudrais, une tragédie que vous approuvez. Pourquoi M. de Richelieu imagine-t-il que je lui envoyais un exemplaire rapetassé?
Je lui envoyais, comme à vous, quelque chose de bien meilleur que la rapsodie qui court. Il n'a point reçu son paquet. Apparemment que M. de Paulmy a voulu en prendre copie pour son droit de transit; à la bonne heure. M. de Richelieu me gronde sur la distribution des rôles, je ne m'en mêle point c'est à vous, mon cher ange, à tout ordonner avec lui. Gengis et Zamti sont deux rôles que Grandval et Lekain peuvent jouer. Faites tout comme il vous plaira, mon unique occupation est de tacher de vous plaire; mais le pucelage de Jeanne me tue. Je vous embrasse mille fois, mon ange.
Je rouvre ma lettre. J'apprends dans l'instant qu'on a encore volé le manuscrit de la Guerre de 17411, qui était dans les mains de M. d'Argenson, de M. de Richelieu, et de Mme de Pompadour. On a porté tout simplement le manuscrit à M. de Malesherbes, qui donne aussi tout simplement un privilège. Je vous conjure de lui en parler, et de l'engager à ne pas favoriser ce nouveau larcin. On dit que cela presse. Je n'ai d'espérance qu'en vous. Revenons aux Chinois. Grandval, à qui j'ai donné cinquante louis pour le Duc de Foix 2, refuserait-il de jouer dans l'Orphelin ? Au nom du Tien, arrangez cela avec monsieur le maréchal. »
00:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2012
ce qui court dans Paris et ailleurs est l'ouvrage de la plus vile canaille, aidée par des gens qui méritent un châtiment exemplaire
Je paraphrase : "Ceux qui courent dans Paris et ailleurs font ouvrage de vile canaille, aidés par des gens qui méritent une volée de bois vert " .
On ne craint pas de qualifier (ou traiter) d'escroc un vendeur de grigris miraculeux (retour d'affection, richesse, santé insolente , ...) . Or que vois-je devant mes yeux étonnés ? des coqs et poules qui prétendent tranformer leur fumier en tout ce que l'on désire . Qu'esgourdè-je à qui mieux-mieux ? la crise, c'est la faute aux autres, je vais vous en sortir avec mes petits bras musclés !.. Ce sont eux aussi des escrocs, experts en faux et usage de faux , je le maintiens, de cette sale espèce qui affirme ne vouloir que notre bien et se mettre au service de la nation .
N'est-ce pas ainsi que nombre de citoyens voient les faiseurs de promesses électorales : "votez pour moi et vous aurez l'aisance que me procure ma fonction, vous écarterez les affreux de tous les autres bords qui vous mentent évidemment, en cinq ans mes réformes vous rendront heureux et fiers d'être français, ... blablabla,... tata tata tata tatère, citoyens, tatsin tatsin, sang impur, tsoin tsoin !"
Rien à droite ! ça me gonfle !!
Rien au centre ! ça me gonfle aussi !!
Rien à gauche ! ça me gonfle itou !!
« A M. le maréchal duc de RICHELIEU.
31 juillet [1755]
Je reçois, mon héros, votre lettre du 26 de juillet. Or voyez, mon héros, comme vous avez raison sur tous les points. Premièrement, ce qui court dans Paris et ailleurs est l'ouvrage de la plus vile canaille, aidée par des gens qui méritent un châtiment exemplaire. Voici ce qu'on y trouve
Et qu'à la ville, et surtout en province,
Les Richelieu ont nommé maquereau.
Dort en Bourbon, la grasse matinée.
Et que Louis, ce saint et bon apôtre,
A ses Bourbons en pardonne bien d'autre.
Ce n'est pas là apparemment l'ouvrage que vous voulez. Les La Beaumelle, les Fréron, et les autres espèces qui vendent sous le manteau cette abominable rapsodie sont prêts, dit-on, de la faire imprimer. Un nommé Grasset, qui en avait un exemplaire, est venu me proposer, à Genève, de me le vendre cinquante louis. Il m'en a montré des morceaux écrits de sa main je les ai portés sur-le-champ au résident de France. J'ai fait mettre ce malheureux en prison, et enfin on n'a point trouvé son manuscrit. J'ai cru, dans ces circonstances, devoir vous envoyer, aussi bien qu'à Mme de Pompadour et à M. le duc de La Vallière, mon véritable ouvrage, qui est à la vérité très-libre, mais qui n'est ni ne peut être rempli de pareilles horreurs. Ils ont reçu leur paquet. Vous n'avez point le vôtre; apparemment que M. de Paulmy a voulu préalablement en prendre copie. Vous pourriez bien en demander des nouvelles à M. Dumesnil, en présence de qui je donnai le paquet cacheté sans armes, pour être cacheté avec les armes de M. de Paulmy, contre-signé par lui, et vous être dépêché le lendemain.
Vous sentez, monseigneur, le désespoir où tout cela me réduit. La canaille de la littérature m'avait fait sortir de France, et me poursuit jusque dans mon asile.
Le second point est le rôle de Gengis donné à Lekain. Je ne me suis mêlé de rien que de faire comme j'ai pu l'Orphelin de la Chine, et de le mettre sous votre protection. Zamti le Chinois et Gengis le Tartare sont deux beaux rôles. Que Grandval et Lekain 1 prennent celui qui leur conviendra , que tous deux n'aient d'autre ambition que de vous plaire que M d'Argental vous donne la pièce; que vous donniez vos ordres; voilà toute ma requête. Je me borne à vous amuser; et, si par hasard l'ouvrage réussissait, si on le trouvait digne de paraître sous vos auspices, je vous demanderais la permission de vous le dédier 2 à ma façon, c'est-à-dire avec un ennuyeux discours sur la littérature chinoise et sur la nôtre. Vous savez que je suis un bavard, et vous me passeriez mon rabâchage sur votre personne et sur les Chinois. Je vous supplierais, en ce cas, d'empêcher, en vertu de votre autorité, que monsieur le souffleur ne fit imprimer ma pièce et ne la défigurât, comme cela lui est arrivé souvent. Tout le monde me pille comme il peut. Adieu, monseigneur. Si vous commandez une armée, je veux aller vous voir dans votre gloire, au lieu d'aller aux eaux de Plombières. »
1 Lekain obtint beaucoup moins de succès dans le rôle de Gengis, que Mlle Clairon dans celui d'Idamé. (CL.)
2 Voir l'épltre dédicatoire de L 'Orphelin de la Chine .Page 211 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5811423w/f000218.tableDesMatieres
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05/03/2012
à l'égard de ceux de cette ville qui pourraient avoir quelques rôles dans les tragédies
Volti et ceux qui aiment la liberté se font sermonner par le Magnifique Conseil de Genève , ce qui est embêtant mais sans plus .
En ce moment la Syrie nous jette en pleine figure l'horreur d'une répression sanglante ; Bachar El Assassin a encore trop de partisans qui préfèrent tuer leurs concitoyens . Je n'arrive pas à comprendre ça ; pourquoi la liberté leur fait-elle peur au point d'être des assassins ?
Autre lieu, moins sanglant, mais pas encore remarquablement démocratique : la Russie , qui vient de récupèrer un autocrate matamore, le grand, le beau, l'unique, l'inoxydable Wlad' Poutine .
J'ai choisi de l'illustrer ainsi :
Tête de bois , étoile au firmament de la pensée nationaliste,... avec ses guirlandes préférées !
« Extrait des registres
du CONSISTOIRE DE GENÈVE 1
Du 31 juillet 1755.
M. le pasteur de Roches a dit que le sieur de Voltaire se dispose à faire jouer des tragédies chez lui à Saint-Jean, et qu'une partie des acteurs qui les représentent sont des particuliers de cette ville. On ajoute qu'il fait établir un théâtre et des décorations. Dont opiné, l'avis a été d'en parler à monsieur le premier syndic, et dire que le Consistoire est dans une parfaite confiance que le Magnifique Conseil ne se prêtera jamais à donner atteinte à ses arrêtés des 18 mars 1732 et 5 décembre 1739, qui défendent toutes représentations de comédies, tant publiques que particulières, et qu'à l'égard de ceux de cette ville qui pourraient avoir quelques rôles dans les tragédies chez le sieur Voltaire, messieurs les pasteurs des quartiers les avertiront de la part du Consistoire de s'en abstenir. »
1 Recueil d'extraits des registres du Consistoire de Genève, publié par M. Cramer, ancien syndic de la république de Genève, page 421. — Desnoiresterres, Voltaire aux Délices, page 122 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208006v/f125.image.r=voltaire+aux+d%C3%A9lices.langFR
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