09/12/2024
Et les chiens, s’engraisseront De ce sang, qu’ils lécheront
... Avenir redoutable de la Syrie où l'on chasse la peste pour y faire régner le choléra . Je trouve insensé les messages d'encouragement et même de félicitations à ces rebelles qui sont il est vrai préférables que le dictateur meurtrier Bachar al-Assad ; il est vrai aussi que chasser un pourri parait toujours le meilleur acte, mais gouverner pacifiquement me parait hors de portée à ces hommes en armes qui rêvent de vengeance , des islamistes durs . J'aimerais me tromper .
Cours Bachar, cours ! tu dois payer, tu vas payer !
« A Louise-Florence -Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Épinay
Je ne puis dire autre chose à ma philosophe que ce que j’écris à mon philosophe d’Alembert. Je voudrais que tous ceux qui pensent pussent faire un peuple à part, et n’eussent jamais rien de commun avec la canaille idiote, fanatique, persécutante, fourbe, atroce, ennemie du genre humain.
Je suis bien malade, madame, et d’une faiblesse extrême. Un homme tel que M. le comte de Schomberg sera ma consolation . Je n’ai pas tous les jours de pareilles aubaines. Loin de gêner un pauvre malade, il lui fera oublier tous ses maux.
Puisque les lettres au prophète de Bohême 1 sont exactement rendues à ma philosophe, on ne manquera pas d’adresser quelques paquets à M. de Fontaine.
Mille tendres respects.
Et les chiens, s’engraisseront
De ce sang, qu’ils lécheront 2.
4è juin 1769.»
1 Friedrich Melchior Grimm ; voir : https://data.bnf.fr/fr/ark:/12148/cb119059298
et : https://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/362-frederic-grimm
2 C’est le refrain que chante David dans Saul, acte IV. scène v ; https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome5.djvu/613
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08/12/2024
J’ai agi en citoyen,... et je braverai les scélérats persécuteurs jusqu’à mon dernier moment
... Réponse du président à tous ceux -type libres penseurs, LFI - qui lui reprochent de n'être pas assez laïc alors qu'il vient de faire plus pour la France et les relations internationales en un seul jour à l'Elysée et Notre-Dame, qu'eux en des années .
le sort de la guerre est en jeu
« A Jean Le Rond d'Alembert
4 de juin [1769] 1
Mon très cher philosophe, je crois connaître beaucoup M. de Schomberg, quoique je ne l’aie jamais vu ; je sais que c’est un homme de tous les pays, qui aime la vérité, et qui la dit hardiment. S’il passe dans mes déserts, il faut qu’il regarde ma maison comme la sienne, il en sera le maître ; j’aurai l’honneur de le voir dans les moments de liberté que mes souffrances continuelles pourront me donner. C’est ainsi qu’en usaient avec moi les philosophes espagnols duc de Villa-Hermosa et comte de Mora 2. Un être véritablement pensant me console de ma vieillesse, de mes maladies, des fripons et des sots. Vous n’avez pu recevoir encore, par M. de Rochefort, un paquet que je lui donnai pour vous, il y a environ trois semaines ; il contient un petit livre 3 d’un jeune homme nommé La Bastide, et dans ce livre étrange il y a une plus étrange lettre 4 que vous adresse un citoyen de Genève. L’auteur vous y prie de vouloir bien établir le déisme sur les ruines de la superstition. Il s’imagine qu’un citoyen de Paris, quand il est supérieur par son esprit à sa nation, peut changer sa nation. Il ne sait pas qu’un capucin prêchant à Saint-Roch a plus de crédit sur le peuple que tous les gens de bon sens n’en auront jamais. Il ne sait pas que les philosophes ne sont faits que pour être persécutés par les cuistres et par les sous-tyrans.
Le marquis d’Argence de Dirac, et non pas le prétendu marquis d’Argens Boyer, n’a pas trop bien fait d’imprimer la lettre à M. le comte de Périgord 5 ; mais il faut que vous sachiez que Patouillet est l’archevêque d’Auch. Son archevêché vaut cinquante mille écus de rente, et par conséquent lui donne un très grand crédit dans la province, tout imbécile qu’il est. Il avait donné un mandement scandaleux 6 quand son voisin, le marquis d’Argence, écrivit cette lettre. Ce fut Patouillet qui aida à faire contre moi ce mandement, qui fut brûlé par le parlement de Bordeaux et par celui de Toulouse, ainsi qu’une lettre du grand Pompignan, évêque du Puy. Vous ne savez pas, vous autres Parisiens, combien de cuistres en mitre, en robe, en bonnet carré, se sont ligués dans les provinces contre le sens commun. Ce Nonnotte, dont le nom seul est un ridicule, est un prédicateur fanatique, un monstre capable de tout. Il écrivit lettre sur lettre au pape Rezzonico contre moi, et en obtint un bref que j’ai entre les mains. L’évêque d’Annecy, soi-disant prince de Genève, cousin germain du maçon qui bâtit actuellement ma grange, a voulu non-seulement me damner dans l’autre monde, mais me perdre dans celui-ci. Il m’a calomnié auprès du roi ; il a conjuré Sa Majesté très chrétienne de me chasser de la terre que je défriche ; il a employé contre moi sa truelle, sa croix, sa crosse, sa plume, et tout l’excès de son absurde méchanceté. C’est le calomniateur le plus bête qui soit dans l’Église de Dieu. Je n’ai pu le chasser d’Annecy comme les Genevois ont chassé ses prédécesseurs de Genève, parce que je n’ai pas douze mille hommes à mon service. Je n’ai pu combattre l’excès de son insolence et de sa bêtise qu’avec les armes défensives dont je me suis servi. Je n’ai fait 7 que ce qui m’a été conseillé par deux avocats, et par un magistrat très accrédité du parlement de Dijon, dans le ressort duquel je suis. En un mot, on ne me traitera pas comme le chevalier de La Barre. J’ai agi en citoyen, en sujet du roi, qui doit être de la religion de son prince, et je braverai les scélérats persécuteurs jusqu’à mon dernier moment.
Je vous ai demandé, mon cher ami, mon cher philosophe, si vous travailliez en effet à la nouvelle Encyclopédie 8. Les éditeurs de Paris ont paru craindre un rival dans un apostat italien nommé Felice 9. C’est un polisson plus imposteur encore qu’apostat, qui demeure dans un cloaque du pays de Vaud. Ce fripon, qui a été prêtre autrefois, et qui en était digne, qui ne sait ni le français ni l’italien, prétend qu’il a quatre mille souscriptions, et il n’en a pas une seule ; il veut tromper Panckoucke. J’ai peur que la librairie ne soit devenue un brigandage ; pour la philosophie, elle n’est qu’une esclave. Vous êtes né avec le génie le plus mâle et le plus ferme : mais vous n’êtes libre qu’avec vos amis, quand les portes sont fermées.
Nous avons heureusement un chancelier 10 plein d’esprit, de raison et d’indulgence : c’est un trésor que Dieu nous a envoyé dans nos malheurs. Il faudrait qu’il s’en rapportât à M. Marin pour les affaires de la librairie : il peut rendre beaucoup de services à la littérature. Il faudrait que Marin fût un jour de l’Académie, et qu’il succédât à quelque cuistre à rabat pour purifier la place.
Je vous renvoie à la lettre que M. de Rochefort doit vous rendre, pour que [vous] soyez instruit des petites friponneries ecclésiastiques qui sont en usage depuis plus de dix-sept cents ans 11.
Adieu, mon cher philosophe ; je secoue la fange dont je suis entouré, et je me lave dans les eaux d’Hippocrène pour vous embrasser avec des mains pures. »
1 Ed. Kehl incomplète de la référence à Biord et du paragraphe relatif à Marin l’ennemi de Beaumarchais . On a suivi le texte de l'édition Renouard.
2 Sur Villa-Hermosa et sur José Pignatelli y Gonzaga marquis de Mora, voir lettre du 15 avril 1769 à Richelieu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/10/16/6519171si-je-me-suis-trompe-dans-quelques-occasions-j-ai-droit-de-m-adresse.html
3 Peut-être les Réflexions importantes et apologiques sur le nouveau commentaire du discours de M. l'abbé Fleury, qui parurent effectivement sous le nom de Pierre Chiniac de La Bastide en 1766 . Voir : https://data.bnf.fr/fr/see_all_activities/12145112/page1
4 Sur cette lettre de Mallet, voir lettre à d'Alembert du 24 mai 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/11/29/on-dit-que-nous-aurons-bientot-des-choses-tres-curieuses-qui-6525103.html
5 Il est déjà question de cette lettre de d’Argence à M. le comte de Périgord dans celle à d’Argence lui-même, du 8 décembre 1766 ; voir https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome44.djvu/536
6Sur ce mandement de l'évêque d'Auch voir lettre du 2 avril 1764 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/05/06/chacun-donne-sur-les-oreilles-de-son-voisin-qui-le-lui-rend-du-plus-grand-c.html
Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome25.djvu/479
et : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome26.djvu/164
7 Il parle de sa communion.
8 V* a fait cette demande dans la lettre du 24 mai 1769 à d’Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/11/29/on-dit-que-nous-aurons-bientot-des-choses-tres-curieuses-qui-6525103.html
9 Fortunato Bartholomeo de Felice, né à Rome le 24 août 1723, est mort le 7 février 1789. Son Encyclopédie d'Yverdon est en cinquante-huit volumes in-4°, savoir, quarante-deux volumes publiés de 1770 à 1775 ; six volumes de supplément, de 1775 et 1776 ; dix volumes de planches, de 1775 à 1780. Sur les rivalités des deux éditeurs, voir les Nouvelles de divers endroits du 12 avril 1769 (supplément), 19 avril, 14 mai (supplément,t), 12 juillet 1769.
10 Le chancelier Maupéou, nommé le 16 septembre 1768, sur la démission de son père. Voir note 1 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome16.djvu/117
11 V* a sans doute joint le Cri des Nations ; voir lettre du 24 mai 1769 à d’Alembert, et : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/573
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07/12/2024
Leur affaire va bien, il n'y a que des longueurs à craindre
... La Gauche espère tenir le bon bout, bien que Macron soit loin de chanter "Plus j'en vois , plus je l'aime !" : https://information.tv5monde.com/international/valse-de-consultations-lelysee-le-ps-souvre-mais-veut-un-premier-ministre-de-gauche
« A Jean-François de Saint-Lambert
A Ferney 2è juin 1769 1
J'ai été réellement à la mort, j'ai été vexé par un évêque . Ces deux petites tracasseries m'ont empêché d'écrire à mon Tibulle, et encore ne sais-je si Tibulle aurait fait le poème des Saisons . Plus je le relis, plus je suis enchanté . Plus j'en bois, cousin, plus je l'aime 2 . Je suis indigné que l'on vous compare Thompson . Ah mon Dieu quelle différence ! […] pénétré de tout ce que vous avez bien voulu faire en faveur des Sirven . Leur affaire va bien, il n'y a que des longueurs à craindre . J'espère pourtant que je vivrai assez pour voir la fin de cette affaire .
Recevez mes très tendres remerciements . Il me semble que je devrais bien en faire aussi à M. le prince de Beauvau de ce qu'il a […] votre […]. »
1 Original (comte Foy, Champagne ) ; seule la moitié supérieure d'une feuille a survécu .
2 Allusion à une chanson du temps : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5503121n/f523
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Le Calice est fort joli
... Mais pas que ..." : paroles de président en mal d'idées claires et originales ? Excusable car distrait par la nomination d'un premier ministre sans doute, et la contrainte de jouer les béni-oui-oui avec ses invités qu'on ne sera pas fâché de voir repartir au plus tôt .
Simple et de bon goût
« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin
L'ermite de Ferney qui est bien fâché de ne pas dire ses prières avec son cher petit philosophe, lui envoie la médaille qu'il veut bien mettre dans son cabinet .
Voici un petit mémoire 1 sur lequel on demande l'avis du très équitable philosophe .
Le Calice est fort joli . On demande à Rosset deux flambeaux dans le même goût .
J'embrasse mon cher jurisconsulte de tout mon cœur.
V.
A Ferney 2è juin 1769. »
1 Probablement la Lettre à l'évêque d'Annecy (vers le 15 juin 1769 ) et voir lettre à d'Alembert du 4 juin 1769 : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-53.html
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06/12/2024
j’irai y faire un petit tour
... Non, M. Trump, vous n'êtes pas bienvenu à Notre Dame, vos images pieuses sont les dollars "In God we trust" et votre foi hypocrite est intéressée . Il est quelques autres invités dont la Sainte Vierge aura du mal à pardonner les péchés . Le pape a soigneusement éludé l'invitation pour ne pas se mêler à quelques infréquentables chefs d'Etats ; il est moins compromettant de faire une messe en Corse .
« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence
Brigadier des armées
du roi, etc.
à Angoulême
J’ai reçu, monsieur, les truffes 1 que vous avez eu la bonté de m’envoyer : vous ne sauriez croire combien je suis sensible à cette marque d’amitié ; elles sont très bonnes et très bien choisies. Je vous demande en grâce, mon cher marquis, de n’en envoyer à Paris que lorsque j’irai y faire un petit tour pour un mal dangereux dont je suis attaqué.
Je vous ai écrit quelquefois par Mme de Modant ; il y a deux paquets assez gros qu’elle n’a pas probablement voulu recevoir, et qui ont été renvoyés à Lyon, d’où ils étaient partis.
C’est bien pis encore quand il faut que les paquets passent par Paris. Je comptais vous envoyer des étoffes ; mais je ne sais plus comment m’y prendre. Tout ce que je sais, c’est que je vous aimerai jusqu’à la fin de ma vie.
2 juin 1769 à F. 2»
1 Ces « truffes » sont apparemment une lettre de d'Argence à Gabriel-Marie de Talleyrand, comte de Périgord datée du 15 novembre 1766 publiée sans lieu ni date [1769 ?] sous le titre Lettre de M. le marquis d'A*** , à M***, et dont on conserve aussi une copie ; D'Argence y attaque vivement les « Zoile chrétiens » et fait un grand éloge de V*. Voir lettre du 4 juin 1769 à d'Alembert : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-53.html
2 Original ; cachet « de Lyon » ; éd. Cayrol . La lettre est d'une écriture déguisée ; le cachet dont elle est scellée n'est pas celui de V* . D'Argence a porté sur le manuscrit : « Lettre à retrancher ». Voir note 1 .
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05/12/2024
Voilà donc une affaire réglée, et on aura trente jours pour faire venir les papiers ...et pour faire le contrat dans la forme la plus honnête et la plus valable
... Motion de censure approuvée par une bande de fossoyeurs, avec un morceau de bravoure d'une Marine remarquable faux-jeton dans son numéro de "C'est pas ma faute ! On m'oblige à voter comme les gauchistes honnis !" .
Show must go on !
M. Barnier vous avez donné des perles à des cochons et ils vous ch... dans les bottes .
Quel nouveau premier ministre va passer à la casserole ?
« A Sébastien Dupont, Avocat
au Conseil souverain d'Alsace, etc.
à Colmar
A Ferney 30è mai 1769 1
Mon cher ami, il est très convenable que j’aie entre les mains le contrat du baron banquier Dietrich 2, et je vous prie instamment de me le faire avoir. Il n’importe pas dans quel temps vous rédigiez mon contrat ; cela sera aussi bon à la fin de juin qu’au commencement. Je fournis 96 000 livres à M. le duc de Virtemberg. Il est déjà payé de 70 000 livres par ses deux billets que je lui rends. J’ai donné 7 000 livres que Rosé me devait à la fin de mars ; 15 000 livres que le sieur Moiner3, receveur des forges de Montbéliard, me devra à la fin du mois de juin ; et 4 000 livres sur les 7 000 livres que Rosé me devra à la fin du même mois de juin. Cela fait juste les 96 000 livres avec lesquelles M. Jeanmaire peut rembourser le baron banquier Dietrich.
Voilà donc une affaire réglée, et on aura trente jours pour faire venir les papiers du baron, et pour faire le contrat dans la forme la plus honnête et la plus valable. Il n’y a point d’affaire plus nette et plus aisée. Je sais bien que je serais très embarrassé si les paiements dont les receveurs de Montbéliard et de Riquewihr sont chargés n’étaient pas exacts ; car je dois, moi, être très exact à fournir à ma famille une pension de plus de trente mille livres. Je bâtis des fermes qui coûtent considérablement, et je n’aurais aucune ressource sur la fin de ma vie, si les gens de M. le duc de Virtemberg me manquaient.
En un mot, mon cher ami, je m’en remets entièrement à vous. Ayez la bonté de vous arranger avec Jeanmaire, qui a toujours besoin d’être un peu excité.
Je vous embrasse du meilleur de mon cœur.
V. »
1 Original , mention « franco » répétée, cachet « Genève » et un cachet circulaire illisible . Édition Lettres inédites, 1821 qui donne mars pour le mois, ainsi que les autres éditions .
2 Voir : https://www.alsace-histoire.org/netdba/dietrich-jean-de/
et https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Dietrich_(1719-1795)
3 François-Joseph Meiner : https://www.alsace-histoire.org/netdba/meiner/
et voir : https://obtic.huma-num.fr/elicom/voltaire/doc.jsp?id=1773-11-27_52436
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04/12/2024
Vous ne feriez pas mal de lui en écrire
... Petit conseil au président pour soutenir le premier ministre , actuel, futur passé ? Ou celui à venir ? Mais qui ?
« A Jacob Bouthillier de Beaumont
Il est très égal pour moi, monsieur, que M. de Laborde tire sur vous les vingt mille livres, ou que vous les lui fassiez tenir à Paris . Vous ne feriez pas mal de lui en écrire ; cette correspondance pourrait vous être utile .
J’ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
30 mai 1769 à Ferney. »
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