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26/11/2024

il les priera d'honorer de leur présence son petit ermitage

... Notre président va recevoir en visite d’État, le 28 novembre, M.  Bola Tinubu, Président de la République fédérale du Nigeria et sa suite . Que peut bien quémander ce milliardaire africain ? Quelles affaires nous rapportera-t-il ? Son parcours es malhonnêteté est très semblable à celui de Trump, c'est vous dire la qualité humaine de cet individu qu'on est forcé de caresser dans le sens du poil . Le bizness est décidément un sale motif .

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bola_Tinubu

et : https://ng.ambafrance.org/Presentation-par-le-nouvel-amba...

et : https://neemamedia.com/nigeria-un-religieux-musulman-affi...

 

 

 

« A François de Caire

Chevalier de Saint-Louis

Ingénieur en chef

à Versoix

Le pauvre malade de Ferney demande bien pardon à monsieur de Caire de ne l'avoir pas remercié sur-le-champ de toutes ses bontés ; mais il a été si faible ces jours-ci qu'il n'a pu remplir aucun de ses devoirs . Dès qu'il sera un peu mieux il ne manquera pas de venir présenter ses respects à M. et Mme de Caire, aussi bien qu'à M. d'Argence 1 ; et il les priera d'honorer de leur présence son petit ermitage.

V.

Jeudi au matin 18è mai 1769. »

1 On ne connaît pas d'autre référence à la visite du marquis d'Argence .

Il sera encore plus porté à découvrir le fabricateur secret de tant de calomnies abominables en lisant les certificats ci-joint qui sont authentiques

... Pour ça, il faut être instruit , et ceci peut y aider , -- car il ne faut absolument pas compter sur un Elon Musk et autres milliardaires pour contrer les pourris qu'ils permettent de s'exprimer -- : https://www.clemi.fr/familles/outils-de-sensibilisation-e...

 

 

 

« A Jean-Pierre Biord

Me trouvant dans le château de Ferney auprès de M. de Voltaire, mon oncle à la mode de Bretagne, qui est très malade depuis deux mois, je lus il y a quelques jours une lettre de six grandes pages, datée d'Annecy du 5 mai 1769, signée 1 J. P. , évêque de Genève . Cette lettre ne vint point par la poste, et fut rendue au château par un homme inconnu . On la confronta avec d'autres lettres, signées du même nom, l'écriture ne parut point semblable ; les fautes d'orthographe augmentèrent encore les soupçons .

Les choses que cette lettre contient nous parurent encore moins écrites par un évêque . Quelque ennemi s'est sans doute servi d'un nom respectable pour outrager un vieillard mourant . J'ai envoyé cet écrit à un conseiller au parlement de Paris, neveu comme moi de M. de Voltaire, pour le faire confronter par des experts avec les véritables lettres de M. l'évêque de Genève . Il n’est pas possible que ce soit lui qui ait écrit à M. de Voltaire ces propres mots : vous disiez vous-même que c'était une grimace . Ces expressions basses et ridicules ne peuvent avoir été prononcées par un membre de l’Académie française .

Il est parlé dans cette lettre de livres infâmes écrits du style le plus grossier, que Dieu merci nous ne lisons point ici, et qu'un évêque ne peut sans doute avoir lus ; il y est parlé de lettres écrites l'année passée par M. l'évêque de Genève à M. le comte de Saint-Florentin, et des réponses faites par ce ministre . Voici la manière dont on fait parler M. l'évêque de Genève : si vous avez vu imprimés les lettres que je vous écrivis l'année dernière, il vous a été facile de reconnaître aux changements qui y ont été faits, que je n'ai eu aucune part à cette impression, etc.

Il est très vraisemblable que celui qui a publié et osé falsifier les lettres d'un ministre d’État d'un roi de France, est celui-là même qui vient d'écrire sous le nom d'un évêque respectable . Il est de l'honneur de M. l'évêque de Genève de découvrir et de dénoncer l'imposteur qui a pu abuser à ce point du nom d'un ministre d’État, faire imprimer les lettres de ce ministre sans son aveu, et pousser l’audace jusqu'à les falsifier . Cela sera d'autant plus aisé à M. l'évêque de Genève, qu'il peut se ressouvenir à qui il a confié les lettres de M. le comte de Saint-Florentin. Il sera encore plus porté à découvrir le fabricateur secret de tant de calomnies abominables en lisant les certificats ci-joint qui sont authentiques .

J'attends de sa justice et de son humanité qu'il daignera seconder ma famille, et se joindre à elle pour mettre un frein à la fureur du calomniateur qui persécute un vieillard moribond, qui compromet un prélat de la sainte Église, et qui falsifie des lettres d'un ministre du roi .

Je le supplie de me pardonner, si je ne lui écris pas directement . J'ai cru qu'il valait mieux dresser ce mémoire que j'ai l'honneur de lui présenter .

J'ai celui d'être avec respect son très humble et très obéissant serviteur .

De Mauléon 2

fils de feu M. de Mauléon, lieutenant-colonel

du régiment du roi ; brigadier de ses armées.

A Ferney ce 17mai 1769. 3»

1 L'édition ajoute ici une croix typographique désignant l'évêque .

2 L'édition réduit ce mot à son initiale ; voir lettre vers le 13 juin 1769 à Biord où V* signe encore Mauléon ; voir : https://artflsrv03.uchicago.edu/philologic4/toutvoltaire/navigate/868/1/

3 Original ; éd. Correspondance de Mgr l'évêque et prince de Genève avec M. de Voltaire, 1769 ; voir : https://archives.bge-geneve.ch/archives/fonds/ms_imv_PVA/...²

25/11/2024

De tous les États, quel est celui qui vous paraît d'avoir les meilleures lois

... Est-ce une bonne [sic] question à poser aux immigrants ?

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers mai 1769]

On renvoie à monsieur Cramer le feuillet 160 du Siècle de Louis XIV 1. Apparemment que l'édit de 1686 confirmait en d'autres termes l'édit de 1685 . Il y a là un grand pléonasme des édits, mais non contradiction .

Je ne puis faire usage de L'A.B.C. avec ce titre que je renvoie . Je prie instamment monsieur Cramer de mettre : nouvelle édition corrigée et augmentée 1769 2.

Nota bene . – On s’aperçoit que le moment que dans L'A.B.C. , page 118, ligne 216, l'élégant compositeur de la fabrique des mots 3 : De tous les États, quel est celui qui vous paraît d'avoir les meilleures lois . Les Gascons disent volontiers : il me paraît d'avoir, je crois d'aller à Paris ; mais les Français disent : il me paraît avoir, je crois aller à Paris .

En feuilletant le livre au hasard je trouve page 5 , dans la note , ce vers de mauvais exemples . Il fallait mettre exemple au singulier, et non pas au pluriel .

Page 68, ligne 15 : Ce que ces deux cardinaux et les deux Mangageats . Il fallait mettre Margajats 4 ; il paraît que l'éditeur a cru d'avoir bien imprimé ; il a oublié d'ailleurs la table des chapitres . »

1 Ceci implique apparemment que l'édition quarto du Siècle de Louis XIV n'est pas encore en pages définitives .

2 On ne connaît pas d’édition correspondant à ce titre ; celui-ci fut donc probablement omis . Les références des pages données dans la lettre correspondent à La raison par l' alphabet, après qu'une pagination séparée eut été donnée à L 'A.B.C. ; voir lettre précédente . Les corrections indiquées ici ne furent pas apportées .

3 À partir de ce troisième paragraphe, la lettre n'est plus de la main de Wagnière, mais de celle de Bigex ; c'est donc lui qui a omis un mot dans la phrase .

4 Margajat est un terme désignant à l'origine une peuplade indienne du Brésil ; par extension on l'emploie chez les burlesques pour désigner un homme qui fait l'important . Ici, comme dans un exemple de Boursault cité par Littré, il s'applique à un galopin .

24/11/2024

elles seront sûrement faites avant le mois de juillet, à moins qu'on ne meure à la peine

... C'est le désir de LFI qui désire revenir purement à la loi du 29 juillet 1881 en supprimant le "délit d'apologie du terrorisme", se sentant justement visée après ses rechignements à déclarer le Hamas terroriste  : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/23/la-fr...

 Mélenchon va pouvoir vitupérer encore, jouant encore les martyrs --la seule chose qu'il soit réellement capable de faire, la réflexion et la bonne foi lui étant étrangères -- pour garder un semblant d'existence politique . Quand sera-t-il capable d'être constructif ?

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https://charliehebdo.fr/2020/08/politique/message-a-m-melenchon/

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[mai 1769]1

On envoie à monsieur Cramer deux additions qui doivent venir à la page 15 de l'imprimé de l'A.B.C., après ces mots de l'addition ci-devant envoyée :

ferait trop pencher la balance 2.

Il sera aisé à monsieur Cramer de mettre en ordre tous ces petits papiers .

À l'égard des Annales de l’Empire 3, elles seront sûrement faites avant le mois de juillet, à moins qu'on ne meure à la peine .

Monsieur Cramer est fort prié de faire en sorte qu'on puisse avoir un A.B.C. Séparé . On en voudrait trois douzaines d'exemplaires, dont six reliés, et il faudrait que les numéros des pages ne suivissent pas les numéros de La raison par l'alphabet ; mais qu'on pût en envoyer à ses amis comme un petit livre existant par lui-même indépendamment d'un autre .

Le premier garçon de monsieur Cramer qui travaille pour lui depuis quatorze ans jour nuit l'embrasse de tout son cœur . »

1 Original ; éd. Gagnebin place la lettre en novembre 1768 ; mais voir la lettre suivante « vers mai 1768 ».

2 Un long passage contenant ces mots fut ajouté à l'édition de L'A.B.C. à peu près au milieu de la première section, imprimée à la fin de La Raison par l'alphabet, éd. 1770 .

3 La première édition de cet ouvrage à paraître fut celle de 1772 dans les Nouveaux mélanges .

23/11/2024

un petit mot sur l’événement présent

... Mercosur et malaise paysan :

https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-col...

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https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nort-sur-erd...

 

 

« A Gabriel Cramer

[mai 1769]

S'il est permis de dire que les morts sont morts, il faut , quand ils sont ressuscités, parler de leur résurrection .

Je ne veux point savoir quel est l'auteur de l'Histoire du Parlement ; mais il est indispensable d'adjoindre à son histoire un petit mot sur l’événement présent , dont tous les honnêtes gens me paraissent très contents, et dont le Parlement ne saurait se plaindre .

Monsieur Cramer est prié de vouloir bien mander s'il y a place pour une page nouvelle, et comment il s'y prendra . On se conformera à sa réponse . »

22/11/2024

Si vous aimez les choses extraordinaires, vous ne vous repentirez pas de votre voyage

... C'est ainsi que se concluait l'invitation de Javier Milei , président argentin, cinglé s'il en est , à E. Macron . Effectivement, notre président n'est pas prêt d'oublier ce voyage tant les guignolades se sont répétées à haut débit . Combien de couleuvres devra-t-il encore avaler jusqu'à la fin de son mandat ?

Quelques illustrations du sujet : https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos...

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« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils Avocat

en Parlement

à Saint-Claude

Vous m'aviez promis, mon cher ami, de venir me voir à la mi-mai . Nous y voilà ; un philosophe n'a que sa parole, gardez-vous bien d'y manquer ; je vous attends avec une vive impatience . Vous apprendrez des choses bien singulières sur lesquelles nous aurons un grand besoin de vos avis . Venez le plus tôt que vous pourrez . Si vous aimez les choses extraordinaires, vous ne vous repentirez pas de votre voyage .

Je vous embrasse bien tendrement, mon cher philosophe.

15è mai 1769. »

c'est donner des perdrix à un homme qui n'a plus de dents

... Tel est l'avis des opposants au vote d'une "mesure pour faire travailler davantage les salariés, sans rémunération, afin de finance les politiques du grand âge" : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/21/le-se...

Sept heures par an de solidarité et prévoyance, est-ce trop demander ?

Si oui, c'est bien désespérant, et à ce compte là nous n'aurions jamais eu la création de la Sécurité Sociale qui est née dans un  pays ruiné par la guerre, ne l'oublions pas .

 

 

 

« Au marquis Francesco Albergati Capacelli, Chambellan

du roi de Prusse, Senatore di

Bologna

à Vérone.

Envoyer, monsieur, de beaux vers italiens à un Français qui perd la vue, c'est donner des perdrix à un homme qui n'a plus de dents . Dès que je pourrai lire, ce sera vous sans doute que je lirai ; et si j'avais pu voyager ce serait vous que j'aurais voulu voir . Le triste état où je suis ne diminue rien de mon estime et de mon tendre attachement pour vous . Je mourrai avec ces sentiments, et avec le regret de n'avoir pu vous embrasser .

V.

15è mai à Ferney. 1»

1 Original signé, mention « franco Milano » ; éd. Voltaire à Ferney qui date par erreur de 1765.