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24/12/2024

J'apprends que vous avez soutenu en dernier lieu les droits de la compagnie souveraine à la tête de laquelle vous êtes

... Hosannah ! il est né le nouveau gouvernement  !

Bayrou , sans péridurale, en a enfin accouché et ce n'est pas sans grincements de dents que je vois encore la malhonnête Rachida Dati rester ministre de la Culture . Le copinage a encore de beaux jours chez nos politiques . Si jamais elle vient au château de Ferney , dès l'entrée Voltaire lui mettra le nez dans sa corruption et son trafic d'influence : https://www.francetvinfo.fr/politique/rachida-dati/enquet...

Voir le nouveau gouvernement : https://www.info.gouv.fr/actualite/la-composition-du-gouvernement-de-francois-bayrou

 

 

 

« A Aymard-Jean de Nicolay, marquis de Goussainville

Au château de Ferney par Genève 28è juin 1769 1

Monsieur,

Quoique je n'aie point l'honneur de vous faire ma cour depuis trente années, mon respectueux attachement pour vous n'a jamais diminué par une si longue absence . Ma vieillesse n'a point affaibli mes sentiments . Je suis dévoué à votre personne et à l'auguste corps auquel votre illustre maison préside depuis deux siècles .

J'apprends que vous avez soutenu en dernier lieu les droits de la compagnie souveraine 2 à la tête de laquelle vous êtes ; et qu'il paraît dans le monde un excellent mémoire 3 qui met dans le plus grand jour toutes vos prérogatives . Je crains de prendre trop de liberté en vous suppliant, monsieur, de daigner ordonner qu'on m'en fasse part . Mais si vous aviez cette bonté, je vous aurais une extrême obligation . Ce mémoire entre nécessairement dans le plan de ceux qui se consacrent comme moi à l'étude de l'histoire de France .

Si vous me faisiez cette faveur, le livre me parviendrait sûrement sous votre contreseing, et je vous réponds que je le lirai avec autant d'attention que de zèle . Daignez n'imputer mon importunité qu'à ce zèle que je conserverai jusqu'à la fin de ma vie .

J'ai l'honneur d'être avec un profond respect,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire. »

1 Original signé ; éd. Pierre Grosclaude , « Une lettre de Voltaire à Malesherbes à propos de la cour des Aides », Revue d'histoire littéraire (avril-juin 1760 ), LX, 213.

Mais le second paragraphe de la lettre ne convient qu'à Nicolay ou Lamoignon, le premier seulement à Nicolay ; du reste cette attribution est confirmée par le second paragraphe de la lettre du 7 juillet 1769 à Mme Denis : « J'ai prié M. de Nicolay d'avoir la bonté de permettre qu'on m'en envoyât un exemplaire .[le mémoire de la chambre des comptes].

Le destinataire de cette lettre est le fils du Nicolay à qui avait été adressée une lettre par François Arouet, père de V*, du 20 octobre 1716, et de Françoise-Elisabeth de Lamoignon . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aymar_Jean_de_Nicola%C3%BF

et : https://www.ombresdemeslivres.fr/aymar-jean-de-nicolai.php

2 La chambre des comptes .

3 Observations de la chambre des comptes sur les arrêts du parlement […] concernant la juridiction des deux cours, 1769 . V* aura cet ouvrage dans sa bibliothèque .

23/12/2024

une instruction sage et éloquente pour tous les citoyens et pour les magistrats

... Elle sera bienvenue après les manifestations d'irritation des Mahorais et du président Macron qui, a juste titre, en a eu marre de se faire accuser de mauvaise volonté : https://www.20minutes.fr/societe/4130250-20241220-cyclone...

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Tempête sous un  crâne

Bonjour les dégâts

 

 

« A Jacques Lacombe

28è juin 1769 à Ferney 1

Je veux, monsieur, étudier le livre de M. l'abbé Roubaud 2 avant d'avoir l'honneur de lui répondre . Le peu que mes maladies continuelles m'ont permis d'en lire m'a paru une instruction sage et éloquente pour tous les citoyens et pour les magistrats .

En attendant, voici une petite réponse de M. Bigex 3 qui n'est qu'une instruction pour les critiques . Cette réponse est faite à la lettre de M. l'abbé Foucher dont vous devez imprimer la copie . M. l'abbé Foucher en a envoyé l'original à M. Bigex qui a répliqué sur-le-champ . Ce ne sont que des petites fleurs que vous pouvez aisément faire entrer dans le bouquet que vous donnez tous les mois .

Peut-être que M. Marin vous fera-t-il une proposition 4 en faveur d'un jeune homme de ma connaissance, du moins ce jeune homme l'espère . M. Marin ne se borne pas à être un littérateur très estimable . Il rend service à tous les gens de lettres, et tous doivent l'aimer . Vous savez , monsieur, à quel point je vous estime et je vous aime.

V. »

1 Original, la dernière phrase et l'initiale sont autographes .

2 Pierre-Joseph-André Roubaud, Représentations aux magistrats, contenant l'exposition raisonnée des faits relatifs à la liberté du commerce des grains , 1769 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9761559t

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph-Andr%C3%A9_Roubaud

et : https://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/709-pierre-joseph-andre-roubaud

et : https://www.hetwebsite.net/het/profiles/roubaud.htm

4En vue de la publication des Guèbres . Noter l'irrégularité grammaticale, à savoir l'inversion après peut-être que ; certains voient ici quelque lapsus .

22/12/2024

Il me laisse dans l'embarras et dans l'incertitude

... A cette heure , où en est la nomination des nouveaux ministres ? Petit papa Noël Bayrou qui sont les rennes et les lutins qui vont bosser avec toi ? Pour l'instant tu sembles aussi mobile qu'un santon, entre le boeuf et l'âne .

 

 

« A Sébastien Dupont , Avocat au

Conseil souverain d'Alsace

franco

à Colmar

28è juin 1769 à Ferney 1

Vous savez, mon cher rami, que sur la proposition de M. Jeanmaire j'ai sacrifié mes intérêts et mes besoins pour plaire à M. le duc de Virtemberg . Il voulait avoir une somme de 96 000 livres . Je la lui ai tenue prête dans les effets suivants :

1° Des billets payables au porteur de M. le duc de Virtemberg, dont l'un était déjà échu, le tout se montant à …...............................................70 000 £

2° Et les 26000 livres restant lui ont été déjà délivrées en partie, savoir :

8531 livres par M. Meinier, ci ….........8531£

7000 livres par M. Rosé, ci …............7000£

Le reste étant entre leurs mains, et peut-être déjà payé .

Il est bien étonnant que M. Jeanmaire ne m’ait donné depuis deux mois aucun signe de vie ; qu'il ne m'ait pas seulement accusé la réception de l'argent que je lui ai fourni ; qu'il n'ait exécuté aucune de ses promesses . Il me laisse dans l'embarras et dans l'incertitude . Je me suis privé de tout pour lui et il ne daigne seulement pas m’écrire un mot . Un tel procédé ma forcera à prendre les voies de la justice , c'est trop abuser de ma bonne foi et de ma bonne volonté .

Voyez, mon ami, ce que vous voulez et ce que vous pouvez faire . Si Jeanmaire est à Colmar, parlez-lui, s'il est à Montbéliard, ayez la bonté de lui écrire . Je compte sur votre amitié ; et je suis persuadé que M. Jeanmaire ne fera rien dont il puisse rougir devant vous .

Je vous embrasse le plus tendrement du monde.

V. »

1 Original, endos « Franco », cachet « Genève » et un autre cachet circulaire illisible.

21/12/2024

il a pardonné publiquement à ceux qui l’avaient calomnié

...Peut-être qu'un jour lointain on pourra le dire d'Emmanuel Macron, président qui doit subir les imbéciles attaques d'une Marine Le Pen forte en gueule et qui ne bouge pas un doigt pour construire quoi que ce soit . Si elle est si exemplaire, qu'elle donne de ses deniers à Mayotte .

 

 

« A Paul Foucher

A Genève ce 25 juin 1769 1

J’ai reçu, monsieur, la lettre dont vous m’honorez, en date du 17 de juin 2. Je vous prie de permettre que ma réponse figure avec votre lettre dans le Mercure de France, qui devient de jour en jour plus agréable, attendu qu’il est rédigé par deux hommes 3 qui ont beaucoup d’esprit, ce qui n’est pas rare, et beaucoup de goût, ce qui est assez rare.

Je n’ai point encore montré votre lettre au bon vieillard contre lequel vous voulez toujours avoir raison. Son nom, dites-vous, s’est trouvé au bout de votre plume, quand vous écriviez sur Zoroastre : mais, monsieur, il n’a rien de commun avec Zoroastre que d’adorer Dieu du fond de son cœur, et d’aimer passionnément le soleil et le feu , son âge de soixante et seize ans, et ses maladies, lui ayant fait perdre toute chaleur naturelle, jusqu’à celle du style.

Je suis très aise, pour votre bourse, que vous ayez perdu l’envie de parier ; je vous aurais fait voir que, dans son dernier voyage en Perse avec feu l’abbé Bazin, il composa une tragédie persane, intitulée Olympie. Il dit, dans les remarques sur cette pièce : « Quant à la confession… elle est expressément ordonnée par les lois de Zoroastre, qu’on trouve dans le Sadder.4 »

Je vous aurais prié de lire, dans d’autres remarques de sa façon sur l’Histoire générale, page 26 : « Les mages n’avaient jamais adoré ce que nous appelons le mauvais principe … ce qui se voit expressément dans le Sadder, ancien commentaire du livre du Zend 5. »

Je vous montrerais à la page 36 du même ouvrage, ces propres mots : « Puisqu’on a parlé de l’Alcoran, on aurait dû parler du Zenda Vesta, dont nous avons l’extrait dans le Sadder 6. »

Vous voyez bien, monsieur, qu’il ne prenait point le livre du Sadder pour un capitaine persan, et que vous ne pouvez en conscience dire de lui :

Notre magot prit pour le coup

Le nom d’un port pour un nom d’homme ;

De telles gens il est beaucoup

Qui prendraient Vaugirard pour Rome,

Et qui, caquetant au plus dru,

Parlent de tout, et n’ont rien vu.7

Je ne demande pas qu’en vous rétractant vous apportiez un sac plein d’or pour payer votre pari, avec une épée pour en être percé à discrétion par l’offensé. Je connais ce bonhomme ; il ne veut assurément ni vous ruiner, ni vous tuer ; et d’ailleurs on sait que, dans les dernières cérémonies persanes 8, il a pardonné publiquement à ceux qui l’avaient calomnié auprès du sophi.

Je suis très étonné, monsieur, que vous prétendiez l’avoir fâché ; car c’est le vieillard le moins fâché et le moins fâcheux que j’aie jamais connu. Je vous félicite très sincèrement de n’être point du nombre des critiques qui après avoir voulu décrier un homme, s’emportent avec toutes les fureurs de la pédanterie et de la calomnie contre ceux qui prennent modestement la défense de l’homme vexé. Je renvoie ces gens-là à la noble et judicieuse lettre de M. le comte de L*** T*** 9, qui a si généreusement combattu depuis peu en faveur du neveu de l’abbé Bazin. Vous semblez être d’un caractère tout différent ; vous entendez raillerie, vous paraissez aimer la vérité.

Adieu, monsieur ; vivons en honnêtes Parsis ; ne tuons jamais le coq ; récitons souvent la prière de l’Ashim Vuhu ; elle est d’une grande efficacité, et elle apaise toutes les querelles des savants, comme le dit la porte 39.

Lorsque nous mangeons, donnons toujours trois morceaux à notre chien, parce qu’il faut toujours nourrir les pauvres, et que rien n’est plus pauvre qu’un chien, selon la porte 35.

Ne dites plus, je vous en prie, que le Sadder est un plat livre : hélas ! monsieur, il n’est pas plus plat qu’un autre. Je vous salue en Zoroastre, et j’ai l’honneur d’être en bon français, monsieur, votre,etc.

Bigex. »

1 Copie Beaumarchais-Kehl ; éd. « Lettre à M. l'abbé Foucher [etc.] », Mercure de France août 1769, p. 122-126 . cette lettre , comme celle du 20 avril est manifestement de V* .

2 Foucher répondait à la lettre du 30 Avril 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/10/30/j-espere-que-vous-serez-content-de-ma-politesse-6520988.html

Dans une lettre à V* du 17 juin, Foucher remarque qu'il a cité V* d'après l'édition de 1756 de l'Essai sur l'Histoire générale. Cette édition était la seule dont il disposait quand il composait les Mémoires sur la religion des Perses (1759 ou 1760) . Pour sa part, V* se réfère à l'édition corrigée de 1761. Dans l'édition de 1756, V* avait bien écrit : « Zoroastre dans les écrits conservés par Sadder » ; l'édition de 1761 corrige « Zoroastre dans les écrits que le Sadder a rédigés ». Correction maladroite, car, comme le remarque Foucher, « l'idée d'un homme se présente toujours à l'esprit, car on n'a jamais écrit qu'un livre en avait rédigé un autre . »

 

3 La Harpe et Lacombe. (G.A.)

4Dans une note sur Olympie, II, 2 : note 11 : https://fr.wikisource.org/wiki/Olympie_%28Voltaire%29

5 Remarques pour servir de supplément à l'essai sur les mœurs et l'esprit, chap. IX : https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_les_m%C5%93urs_et_l%27esprit_des_nations

6 Essai sur les mœurs, chap. V ; ce passage fut ultérieurement modifié .

7 La Fontaine : liv. IV, fab. VII Le Singe et le Dauphin : http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/singdof.htm

8 C’est-à-dire en communiant. (G.Avenel.)

9 Jean Chrysostome Larcher, comte de La Touraille : Lettre à l'auteur d'une brochure intitulée « Réponse à la défense de mon oncle », 1769.

20/12/2024

avant de dormir il m'a donné vos nouvelles qui sont fort plaisantes

... Plaisantes ou non, voir le résumé des nouvelles selon Bayrou, quatrième roi-mage consacré, attendant l'accouchement d'un gouvernement : https://www.20minutes.fr/politique/4130218-20241219-nouve...

 

 

« A Joseph Vasselier 1

En voici une pour Marseille . Rosset est arrivé avec le courrier, il dort, mais avant de dormir il m'a donné vos nouvelles qui sont fort plaisantes . Si on laissait faire le peuple, il y aurait partout cent Jésus-Christ par semaine.

Bonsoir mon cher ami .

24è juin [1769]. »

Comment êtes-vous avec votre peste  ? Ne prenez-vous pas quelques mesures pour vous en dépêtrer

... Question inquiète du président Macron à son premier ministre qui rame encore plus que son prédécesseur Barnier, face  à une peste à double visage Mélenchon et Le Pen , et c'est peu dire . Quel Hercule saura abattre cet Orthos politicien ?

 

 

« Au chevalier Jacques de Rochefort d'Ally

À Lyon, 24 juin [1769]

Vous ne doutez pas, monsieur, du plaisir que m’a fait votre lettre. Vous savez combien je vous suis attaché, à vous, monsieur, et à Mme Dixhuitans 1. L’amitié d’un pauvre vieillard malade et solitaire est bien peu de chose ; mais enfin vous daignez y être sensible.

J’écris quelquefois à Mme Finette 2, et rarement à l’abbé Bigot 3 ; mais je suis assurément un de leurs plus zélés serviteurs . Je crois que l’abbé Bigot, qui n’est point du tout bigot, réussira en tout, et c’est un de mes plus grands plaisirs ; on aime d’ailleurs à voir ses prédictions accomplies, et son goût approuvé du public.

Je ne sais trop comment finira l’affaire du prélat 4, dont je vous ai tant parlé, et qui m’a forcé à des démarches qui ont paru très extraordinaires, et qui pourtant étaient fort raisonnables. J’ai rendu compte de tout au marquis 5 ; il m’a paru qu’il n’approuvait pas la conduite de ce prêtre, et qu’il était fort content de la mienne. Mais je voudrais être bien sûr de ses sentiments pour moi. Je vous aurais une très grande obligation de lui parler, de lui faire valoir un peu la décence avec laquelle je me suis conduit envers un homme qui n’en a point ; de lui peindre la vie honnête que je mène, et de l’assurer surtout de mon dévouement pour sa personne. Ayez la bonté de me mander ce qu’il aura dit . Vous ne pouvez me rendre un meilleur office.

Vous ne vous écarterez sûrement pas de la vérité quand vous lui direz que mon ami 6 est un brouillon, reconnu pour tel lorsqu’il était à Paris, détesté et méprisé dans la province. C’est un homme qui a le cœur aussi dur que les pierres que son grand-père, le maçon, a employées autrefois dans le château que j’habite. Je rends toutes ses fureurs inutiles par la discrétion et par la bienséance que je mets dans mes paroles et dans mes démarches. En un mot, réchauffez pour moi le marquis, je vous en supplie.

Je suis extrêmement content de mon frère l’abbé 7. Pour ma cousine 8, je n’ai aucune relation avec elle. Peut-être qu’un jour M. Anjoran 9 serait en état de l’engager à me rendre un petit service, mais rien ne presse ; je voudrais seulement savoir si son esprit se forme, si elle s’intéresse véritablement à monsieur le prieur 10. Je compte toujours sur M. Anjoran ; mais il est bon que de temps en temps on le fasse souvenir qu’il me doit quelque amitié.

Comment êtes-vous avec votre peste 11 ? Ne prenez-vous pas quelques mesures pour vous en dépêtrer, pour vous mettre entièrement entre les mains de l’abbé Bigot ? Rien ne presse sur aucun de ces articles.

Ne vous donnez la peine de me répondre que quand vous n’aurez rien à faire du tout. Il n’est pas juste que mes plaisirs vous gênent. Vous devez être très occupé : vos devoirs demandent un homme tout entier.

Conservez-moi une place dans votre cœur, et soyez bien sûr que le mien est à vous pour le temps que j’ai encore à vivre.

J’oubliais de vous parler des Tenans 12 et de M. d’Ermide 13. Ils doivent être de vos amis, car ils ont beaucoup d’esprit et le cœur noble 14. »

2 La duchesse de Choiseul.

3 Le duc de Choiseul.

4 Biord, évêque d’Annecy.

5 M. de Choiseul ou peut -être Saint Florentin, en ce cas la lettre n'est pas connue .

6 L’évêque d’Annecy : Biord .

7 Le roi ?

8 Mme Du Barry ?

9 Richelieu ?

10 Louis XV.

11 Gabriel-Louis-François de Neufville, duc de Villeroi, capitaine des gardes ; gendre du duc d'Aumont : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Louis_Fran%C3%A7ois_de_Neufville_de_Villeroy

12 Sans doute les héritiers du duc de Guise .

13 Le prince de Beauvau.

14 Dans quelques éditions on trouve ici la deuxième des Lettres à l’abbé Faucher, que nous avons placée dans les Mélanges ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/442

19/12/2024

On peut consulter également les petites-maisons et la Sorbonne sur le cas dont il est question

... Il semble bien que ce soit l'ultime solution pour trouver suffisamment de ministres , problème épineux pour un Bayrou apparemment dépassé par la mauvaise volonté de tous les partis .

Pour info et reconnaitre l'ironie de Voltaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_Maisons

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« A Joseph Vasselier

24è juin 1769 à Ferney 1

Monsieur Vasselier est un grand théologien ; mais il est encore meilleur conteur . On peut consulter également les petites-maisons et la Sorbonne sur le cas dont il est question ; mais la Sorbonne doit avoir la préférence .

Béni soit M. le duc de Choiseul à qui j'aurai l'obligation de voir encore une fois M. Tabareau 2. C'est la nouvelle la plus agréable que je pouvais recevoir . Il me trouvera bien faible et bien languissant ; c'est depuis longtemps ma destinée, mais j'oublierai tous mes maux en l'embrassant .

V.

Je remercie monsieur Vasselier de la bonté qu'il a de faire parvenir le paquet à M. l'abbé Audra. »

2 Apparemment Tabareau a été chargé d'inspecter les nouveaux services postaux à Versoix.