12/04/2020
comme je ne vois tout cela qu'avec une lunette de longue vue qui ne vaut rien , je ne peux guère faire que des conjectures ridicules
... Lesquelles conjectures inondent le Net en toute impunité, données par de francs imbéciles et malfaisants patentés, qui vous mènent directement au cimetière si jamais vous vous avisez de suivre leurs conseils de soins contre le Covid-19 , du niveau "la terre est plate" et Mohammed a voyagé sur un cheval ailé .
Ce n'est que trop vrai , on le voit chaque jour .
Merci Mam'zelle Wagnière : http://www.monsieurdevoltaire.com/2020/04/dictionnaire-ph...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
28 janvier 1765 1
Mon cher ange, d’abord comment va la toux de madame d’Argental, et pourquoi tousse-t-elle ? Ensuite je remercie très humblement M. le duc de Praslin du passeport 2. Ensuite vous saurez que je bataille toujours avec le tyran du tripot ; mais vous sentez bien que je serai battu. Il y a de l’aigreur ; on ne m’en a jamais dit la raison. J'avais imaginé que cet étrange fou de Vergy qui avait été à Bordeaux, et qui est de Bordeaux, avait fait quelques tracasseries 3 ; mais comme je ne vois tout cela qu'avec une lunette de longue vue qui ne vaut rien , je ne peux guère faire que des conjectures ridicules .
Il me semble, au sujet des Roués, qu’il ne serait pas mal d’attendre Pâques. Peut-être l’acteur dont vous me parlez 4 aura déployé alors des talents qui encourageront le petit ex-jésuite.
Voulez-vous que je vous envoie un Portatif sous le couvert de M. le duc de Praslin ? Je ne m’aviserai pas de prendre ces libertés sans vos ordres précis. Les auteurs de cet ouvrage n’ont pas été assez loin ; ils n’ont fait qu’effleurer les premiers temps du christianisme ; vous savez bien que Paul était une tête chaude ; mais savez-vous qu’il était amoureux de la fille de Gamaliel ? Ce Gamaliel était fort sage ; il ne voulut point d’un fou pour son gendre. Il 5 avait à la vérité de larges épaules, mais il était chauve, et avait les jambes torses ; son grand vilain nez ne plaisait point du tout à mademoiselle Gamaliel. Il se tourna du côté de sainte Thècle, dont il fut directeur ; mais en voilà trop sur cet animal.
Mon cher ange, vivez gaiement, aimez le plus que borgne.
Permettez que je mette ici un petit billet pour l'ami Lekain .»
1 L'édition Cayrol ne comprend pas la phrase depuis « Il y a de l'aigreur […. ] conjectures ridicules. » ni la phrase finale biffée sur la copie .
2 Pour Moultou, père et fils .
3 Voir lettre du 21 janvier 1765 à Richelieu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/05/j-ai-demoli-mon-theatre-j-en-fais-des-chambres-a-coucher-et-a-repasser-le-l.html
4 Du Villiers ou Marsan, tous deux débutants.
5 Paul ; on a là l’essentiel de l'article « Paul » primitif du Dictionnaire philosophique .
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11/04/2020
on m’accusera injustement d’avoir donné des préférences à des filles
... En tout bien tout honneur ! pas n'importe lesquelles : mes petites filles .
« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu
A Ferney 27è janvier 1765
Mon héros, permettez que je prenne la liberté de me vanter auprès de vous de l’honneur que j’ai d’être ami de M. d’Hermenches, fils d’un gros diable de général au service de Hollande, qui s’est battu pendant quarante ans contre les Français . Le fils a mieux aimé se battre pour vous. Il est actuellement dans votre service, et il a désiré, comme de raison, d’être présenté au général qui a le mieux soutenu la gloire de la France. Vous pouvez d’ailleurs le faire votre aide de camp auprès de Mlle d’Epinay, ou de Mlle Doligny, ou de Mlle de Luzy 1, attendu que vous ne pouvez pas tout faire par vous-même. De plus, je dois vous certifier que c’est l’homme du monde qui se connaît le mieux en bonne déclamation. J’ai eu l’honneur de jouer le vieux bonhomme Lusignan avec lui. Il faisait Orosmane à mon grand contentement, et je le prends pour arbitre quand on m’accusera injustement d’avoir donné des préférences à des filles. Il sait plus que personne avec quel enthousiasme je vous suis attaché. Il sait que vous êtes la première de toutes mes passions, et combien je lui envie le bonheur qu’il a de vous faire sa cour.
Agréez, monseigneur, le tendre et profond respect de votre vieux courtisan.
Voltaire. »
1 Sur ces maîtresses de Richelieu, voir les lettres du 23 décembre 1762 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/10/30/temp-je-ne-vois-pas-comment-on-pourrait-supposer-que-des-anglais-qui-se-piq.html
et du 2 novembre 1764 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/01/23/je-trouve-que-plus-on-est-vieux-plus-on-doit-etre-hardi-je-s-6207334.html
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10/04/2020
Je voudrais ne vous entretenir jamais que d'écraser l'infâme
... A tous ceux qui hurlent à la perte de liberté et la mainmise de l'Etat via une application de surveillance informatique, je dis "bandes d'ânes batés, râleurs sans cervelle" de quoi avez-vous peur, vous qui à longueur de temps postez vos scories de vies banales pour signaler vos hauts faits [sic], au monde entier ? Votre inutilité est donc respectable parce que venant de vous ? Vous êtes bien abrutis pour croire que vous êtes libres, vous qui ne savez plus vivre sans votre dose de médiatisation, contrôlés par vos fournisseurs d'accès qui vous/nous écrêment .
En est-il quelques-uns qui savent encore réfléchir, ou est-ce une espèce en voie d'extinction ? Qui comprend le combat de Voltaire et de ses émules ?
https://www.amazon.fr/Voltaire-%C3%A9craser-linf%C3%A2me-...
« A Etienne-Noël Damilaville
[vers le 25 janvier 1765] 1
J'ai été obligé d'envoyer mon exemplaire de Corneille à l'Académie française . Le négligent frère Gabriel n'en a plus . J’ai fait partir le mien par la diligence de Lyon , adressé à M. Duclos ; il sera probablement à la chambre syndicale . Pouvez-vous avoir la bonté de le faire retirer par l'enchanteur Merlin, qui le présentera à M. Duclos ? Vous savez que M. de Laleu rembourse tous ces petits frais . Je vous demande bien pardon de vous parler de ces guenilles . Je voudrais ne vous entretenir jamais que d'écraser l'infâme, et de ma tendre amitié pour vous .
Si vous voyez M. Le Clerc de Montmercy 2, je vous prie de lui faire de ma part les plus tendres compliments . »
1 L'édition Clogenson fond cette lettre avec celle du 5 février 1765 ; Cayrol place ce texte en février, alors qu'elle est manifestement contemporaine de celle du 25 janvier 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/08/dechainez-des-dogues-d-angleterre-contre-le-monstre-qu-il-faut-assaillir-de.html
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09/04/2020
le [rend] plus piquant, c’est de comparer la différente façon de penser des hommes, et les motifs qui les font agir : souvent ces motifs ne font pas honneur à l’humanité
... Je ne citerai pas de noms, juste un petit survol de l'actualité internationale : https://news.google.com/topics/CAAqJggKIiBDQkFTRWdvSUwyMH...
« A Jean-Jacques Gilbert, marquis de Fraigne
Ferney, le 25 janvier 1765 1
[. . .] Nous avons, dans ce moment-ci, une petite esquisse à Genève de ce qu’on nomme liberté, qui me fait aimer passionnément mes chaînes. La république est dans une combustion violente. Le peuple, qui se croit le souverain, veut culbuter le pauvre petit gouvernement, qui assurément mérite à peine ce nom. Cela fait, de Ferney, un spectacle assez agréable. Ce qui le rend plus piquant, c’est de comparer la différente façon de penser des hommes, et les motifs qui les font agir : souvent ces motifs ne font pas honneur à l’humanité. Le peuple veut une démocratie décidée ; le parti qui s’y oppose n’est point uni, parce que l’envie est le vice dominant de cette petite ruche, où l’on distille du fiel au lieu de miel. Cette querelle n’est pas prête à finir, la démocratie ne pouvant subsister quand les fortunes sont trop inégales. Ainsi je prédis que la ruche bourdonnera jusqu’à ce qu’on vienne manger le miel . C’est Rousseau qui a fait tout ce tapage. Il trouve plaisant, du haut de sa montagne, de bouleverser une ville, comme la trompette du Seigneur qui renversa les murs de Jéricho .
Ma réponse aurait suivi votre lettre de plus près, si je n'avais pas attendu que je pusse vous envoyer tous les écrits qui [ont 2] animé cette petite république . Qui veut aussi être quelque chose ; je souhaite que vous soyez meilleur prophète que moi . Je suis avec toute la reconnaissance, et le respect,
monseigneur, etc. »
1 L'édition Correspondance littéraire donne une lettre réduite au premier paragraphe . La première édition, publiée à Dublin est encore plus corrompue que d'habitude, comme on verra , par exemple par la faute signalée en note 2 ; elle date la lettre des Délices et la dit adressée au duc de Choiseul ; or celle-ci ne peut avoir été écrite des Délices, et le nom du destinataire fait aussi difficulté . La Correspondance littéraire donne la lettre comme écrite au marquis de Fraigne, mais dans ce cas le Monseigneur qui la termine ne peut être exact . Les éditeurs de la Correspondance littéraire doutent, du reste, de l'authenticité de toute la lettre, et peut-être n'ont ils pas tort, quoiqu'elle repose sans doute sur quelque document authentique .
Voir le commentaire de Grimm : « Je ne garantis point l'authenticité de, cette lettre, qui a couru depuis quelques jours. Au reste, M. de Voltaire vient de se fixer pour toujours à Ferney. Il a rendu lés. Délices à M. Tronchin, fermier-général, dont il tenait cette maison à vie. Les troubles de Genève peuvent l'avoir dégoûté d'avoir une maison sur le territoire de la république; le dérangement de ses affaires peut y avoir contribué. M. de Voltaire ne connaît point de bornes à sa bienfaisance depuis qu'il est à Genève, et sa nièce ne connaît ni l'ordre ni l'économie dans la conduite d'une maison. Lorsque cet homme célèbre alla s'établir près de Genève, il avait plus de cent mille livres de rente, et dans une seule maison de commerce à Lyon un capital de huit cent mille livres. Ce capital est aujourd'hui presque mangé. Je crois que M. de Voltaire ne se doute guère que je sois si bien au fait de l'état de ses finances. Le duc de Wurtemberg lui doit près de trente mille, livres de rente viagère tous les ans, et cette rente n'est pas payée depuis quelque temps, quoique M. de Voltaire ait prêté de nouveau finement, et sans consulter personne, une somme de cinquante mille écus; il prétend que quand il demande de l'argent à ce prince il lui renvoie en réponse le programme de ses fêtes, avec de pompeux éloges de sa magnificence et de son bon goût. Toutes ces raisons peuvent avoir engagé M. de Voltaire à s'en tenir à sa maison de Ferney, où il vient de" faire abattre le joli théâtre » qu'il y avait fait construire. Ainsi, plus de spectacles non plus,, au moins jusqu'à nouvel ordre. Toute cette réforme me ferait peur pour le patriarche, si je ne remarquais dans ses lettres particulières toujours le même fonds de gaieté. » Grimm : page 218 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5719205h/texteBrut
2 Dans les Lettres curieuses qui, comme on l'a dit, donnent seules ce paragraphe, le texte est qui a au lieu de qui ont . La correction s’impose manifestement .
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08/04/2020
Déchaînez des dogues d’Angleterre contre le monstre qu'il faut assaillir de tous côtés
... dit Boris Johnson, depuis son lit de malade confiné, jurant mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus : https://www.lci.fr/international/covid-19-boris-johnson-d...
Sans vouloir la mort du pécheur, que ça lui serve de leçon (voilà de ce que c'est que d'avoir des idées aussi nazes que sa coiffure )
« A Etienne-Noël Damilaville
25è janvier 1765 1
Mon cher frère, chaque feuille imprimée qu'on m'apporte de la destruction m'édifie de plus en plus . Ce petit ouvrage fera beaucoup de bien, ou je suis fort trompé . Voilà de ces choses que tout le monde entend . Vous devriez engager vos autres amis à écrire dans ce goût . Déchaînez des dogues d’Angleterre contre le monstre qu'il faut assaillir de tous côtés .
Avez-vous reçu quelque chose de Besançon ? Je vous embrasse bien tendrement . Ecr l'inf . »
1 L'édition Correspondance littéraire, I, iv, 451 n'identifie pas le destinataire .
10:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
amusez-vous à détruire successivement toutes nos sottises welches
... et internationales également . Merci : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/
Le Covid-19 suffit à notre peine, n'y ajoutons pas les boeufferies des crétins et malveillants de tous bords .
https://www.gouvernement.fr/fake-news-guide-des-questions...
« A Jean Le Rond d'Alembert
25 de janvier [1765]
Vous devez, mon cher philosophe, avoir reçu une lettre satisfaisante de ce joufflu de Gabriel Cramer. Il est bien heureux d’imprimer la Destruction : cette Destruction suffirait pour bien établir un libraire de Paris. La quatrième feuille est déjà imprimée. Je vous remercie de m’avoir fourré là, j’en suis tout glorieux. Je me trouve enchâssé avec des diamants que vous avez répandus sur le fumier des jansénistes et des molinistes.
Votre ami le roi de Prusse, à qui j’ai été obligé d’écrire, m’a félicité d’être toujours occupé à écraser l’inf…1 . Hélas ! je ne l’écrase pas, mais vous la percez de cent petits traits dont elle ne se relèvera jamais chez les honnêtes gens. Le bon de l’affaire, c’est qu’étant percée à jour de votre main forte et adroite, elle n’osera pas seulement se plaindre.
Je vais faire partir mon exemplaire de Corneille pour l’Académie. Gabriel m’en rendra un de la seconde édition.
Vous voilà en train de détruire, amusez-vous à détruire successivement toutes nos sottises welches ; un destructeur tel que vous sera un fondateur de la raison. »
1 Le ministre français, sur le bruit que le roi de Prusse était malade, avait écrit à Voltaire pour savoir ce qu’il en était. Voltaire, qui n’avait plus commerce avec le roi de Prusse, se hâta de renouer afin de pouvoir satisfaire les ministres, et Frédéric lui répondit sur sa santé le 1er Janvier 1765. (Georges Avenel)
09:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je me guéris moi-même par le régime et par la patience ... et jusqu’ici je m'en suis bien trouvé
... "Virus de tous pays, tenez-le vous pour dit !"
signé : Le Concombre masqué ( mon modèle de prophylaxie ).
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
Envoyé de Parme
etc.
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental 1
Extrait de la lettre de Luc du 1er janvier ;
arrivée à Ferney le 19 à cause des détours.2
« … détrompé dès longtemps des charlataneries qui séduisent les hommes, je range le théologien, l'astrologue, l'adepte, et le médecin dans la même catégorie . J'ai des infirmités et des maladies . Je me guéris moi-même par le régime et par la patience … Dès que je suis malade je me mets à un régime rigoureux ; et jusqu’ici je m'en suis bien trouvé … quoique je ne jouisse pas d'une santé bien ferme, cependant je vis, et je ne suis pas du sentiment que notre existence vaille qu'on se donne la peine de la prolonger ... »
Voilà les propres mots qui font soupçonner à mon avis qu'on n'a ni santé ni gaieté .
Mon divin ange j'ai encore moins de santé mais je suis aussi gai qu'homme de ma sorte . Je n’ai actuellement que la moitié d'un œil et vous voyez que j’écris très lisiblement . Je soupçonne avec vous que le tyran du tripot a contre vous quelque rancune qui n'est pas du tripot . N'y a-t-il pas un fou de bordeaux nommé Vergy qui aurait pu vous faire quelque tracasserie 3? Ce monde est hérissé d'anicroches . Jean-Jacques Rousseau est aussi fou que les d’Éon et les Vergy ; mais il est plus dangereux .
Voulez-vous bien mon divin ange présenter à M. le duc de Praslin mes tendres et respectueux remerciements du passeport qu'il veut bien accorder au vieux Moultou et à sa famille pour aller montrer sa vessie à Montpellier ? Je me flatte que mon autre ange madame d'Argental tousse moins .
N.B. – Vous serez peut-être surpris que Luc m'écrive toujours . J'ai trois ou quatre rois que je mitonne, comme je suis fort jeune il est bon d'avoir des amis solides pour le reste de sa vie .
Divins anges ces quatre rois-là ne valent pas une plume de vos ailes .
A Ferney 24 janvier [1765]. »
1 L'édition Cayrol est limitée au post-scriptum et datée à tort du 24 février 1765 .
2 Les passages cités sont en effet empruntés avec exactitude à la lettre de Frédéric II du 1er janvier 1765 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1765/Lettre_5865
3 Dans la seconde de ses Lettres à Mgr le duc de Choiseul, 1764, Treyssac de Vergy a parlé en termes peu élogieux de d'Argental . Par exemple : « Je n'avais d'autre certitude sur son caractère que la parole du connaisseur Marmontel, qui avait démontré dans de beaux vers qu'il n'en avait aucun . » ; voir page 23 : https://books.google.fr/books?id=k-6g-3gwJI8C&pg=PA23&lpg=PA23&dq=e+n%27avais+d%27autre+certitude+sur+son+caract%C3%A8re+que+la+parole+du+connaisseur+Marmontel,+qui+avait+d%C3%A9montr%C3%A9+dans+de+beaux+vers+qu%27il+n%27en+avait+aucun+treyssac+de+vergy&source=bl&ots=UagXWzWMvy&sig=ACfU3U0K_JQPtps9w3RQ0QOjq90DsfQ9Aw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwit9qKk_NboAhXeBWMBHd_KA_4Q6AEwAHoECAcQKw#v=onepage&q=e%20n'avais%20d'autre%20certitude%20sur%20son%20caract%C3%A8re%20que%20la%20parole%20du%20connaisseur%20Marmontel%2C%20qui%20avait%20d%C3%A9montr%C3%A9%20dans%20de%20beaux%20vers%20qu'il%20n'en%20avait%20aucun%20treyssac%20de%20vergy&f=false
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