30/03/2021
Quiconque vient chez moi me fait honneur, mais je n'adopte aucun parti que celui de la tranquillité et de la paix
... Je ronge mon frein ( il va falloir que je fasse une révision avant le contrôle technique ) , et je pense que vous aussi Mam'zelle Wagnière, en attendant la réouverture du château de notre ami .
Welcome home !
Virus quand vas-tu nous laisser circuler librement ?
« A Gabriel Cramer
[novembre-décembre 1765]
Je renvoie à M. Caro sa feuille M corrigée avec un nouveau petit chapitre . Je ne sais s'il est à Genève, ou à Tournay . Je sais seulement que nous avons grande envie de le voir . Je l'avais prié il y a quelque temps 1 de me faire avoir un Grégoire de Tours de la bibliothèque ; je lui serai très obligé de vouloir bien s'en souvenir .
Comment se porte Mme Cara ? »
1 Voir lettre du 15 novembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/12/on-lui-fournira-tous-les-rogatons-possibles-6303010.html
lettres qui permettent de dater la présente lettre .
« A Gabriel Cramer
[novembre-décembre 1765]
Je prie M. Caro d'interrompre un moment les affaires politiques pour me mander si :
Il a entendu parler des deux premières feuilles de l’Histoire de Charles XII déjà tirées, les discours préliminaires, ou s'il a entendu l’histoire elle-même ? Ces discours préliminaires contiennent 58 pages dans l'édition in-8° que j'ai sous les yeux .
Il serait très convenable de placer l’addition que je prépare à la fin de ces discours préliminaires, plutôt qu'à la fin de l'histoire .
Je souhaite qu'on ait commencé en effet par ces discours, parce que je viens de recevoir du bureau des affaires étrangères des éclaircissements sur les premiers temps des expéditions de Charles XII . Il est important que monsieur Cramer me fasse une réponse positive et prompte . Il l'enverra chez M. Souchay à dix heures .
Je le prie de me renvoyer aussi la lettre que je lui ai confiée ; il m'a promis de n'en laisser courir aucune copie dans Genève . Je me flatte qu'il ne laissera pas ignorer à M. Tronchin Boissier que j'ai marqué la plus vive indignation contre la lettre du citoyen à Jean-Jacques , dans laquelle un homme de son mérite est si indignement outragé 1. Je veux bien qu'on sache que quelques personnes des rues basses, qui n'ont point du tout l'esprit bas, viennent quelquefois se promener à Ferney et me voir . Quiconque vient chez moi me fait honneur, mais je n'adopte aucun parti que celui de la tranquillité et de la paix .
M. le duc de Praslin , M. de Sainte-Croix [so]n premier commis digne de toute sa confiance, M. Hennin qui m'honore de son amitié peuvent me rendre témoignage que je ne leur ai jamais rien écrit sur Genève dont personne ait le moindre sujet de s'alarmer . J'ai l'honneur d'être voisin de la République, et je dois souhaiter plus que personne sa prospérité et son repos ; et je supplie M. Cramer d'assurer les parents et les amis qu'il a dans le Conseil, que j'ai droit à leur bienveillance par mes sentiments . »
1 Il s'agit de la Lettre d'un citoyen à Jean-Jacques Rousseau en mars 1765, qui vient de paraître à Genève et a été supprimée par le Conseil de Genève le 16 novembre 1765 ; « l'homme de mérite » critiqué dans l'opuscule est Tronchin-Boissier .
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29/03/2021
Tous les chefs de l’État, lassés de ces ravages, Cherchent un port tranquille après tant de naufrages
... Si au moins ces vers étaient notre réalité, on pourrait être plus optimiste pour l'avenir de nos enfants et petits enfants !
Nos pays sont-ils des Titanic ?
« A Mme Nicolas-Bonaventure Duchesne 1
Au château de Ferney, par Genève, 30 novembre 1765
M. de Voltaire ayant lu la tragédie intitulée Adélaïde du Guesclin, que Mme Duchesne a imprimée, la prie très instamment d’ajouter à la pièce la feuille qu’il lui envoie. Il est de l’intérêt de Mme Duchesne de faire cette addition. Il lui fait ses compliments.
L’auteur, en lisant cette pièce dont il n’a pu ni voir la représentation ni conduire l’impression, a été étonné d’y trouver des vers qui non-seulement ne sont pas de lui, mais que même il ne peut entendre.
On trouve à la page 30 :
Non, c’est pour obtenir une paix nécessaire.
Gardez d’être réduit au hasard dangereux
Que les chefs de l’État ne trahissent leurs vœux.
Il ne sait ni de quels chefs de l’État, ni de quels vœux on veut parler : ce vers ne lui a pas paru intelligible. Apparemment que les comédiens ayant fait ce qu’ils appellent des coupures, ils ont fait aussi ce vers, que l’auteur ne comprend pas.
Il y a dans son manuscrit :
Non, c’est pour obtenir une paix nécessaire.
Les Anglais la feront, et peut-être sans vous.
Laissez à l’intérêt désarmer le courroux.
Tous les chefs de l’État, lassés de ces ravages,
Cherchent un port tranquille après tant de naufrages.
Ne vous exposez point au hasard dangereux
De vous voir ou trahir ou prévenir par eux.
L’habitude où sont les acteurs de faire ainsi des changements à la plupart des pièces qu’ils jouent les oblige quelquefois à gâter le style. On ne s’en aperçoit pas à la représentation ; les libraires impriment sur la copie qui est entre les mains des comédiens, de sorte qu’une pièce tolérée au théâtre devient très défectueuse à la lecture ; ce qui fait tort également à l’intérêt de l’éditeur et au soin que tout écrivain doit avoir de son art, quelque peu de cas qu’il fasse de ses ouvrages.
Cet avertissement est indispensable. »
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28/03/2021
n’importe d'où vienne la lumière, pourvu qu’elle éclaire
... Au passage, je suppose que, comme la journée de ce dimanche, --premier jour à l'heure d'été,-- est amputée d'une heure, le bilan, publié lundi, des contaminés et morts du Covid sera d'au moins 4% inférieur aux jours précédents . Hélas, très prosaïquement, les statisticiens comptent sur 24 H et non en jour : dur-dur, on n'aura pas même ce petit plaisir, cette illusion que quelque chose va mieux !
« A Etienne-Noël Damilaville
30è novembre 1765
J’ai lu Thrasybule 1, mon cher ami : il y a de très bonnes choses et des raisonnements très forts. Ce n’est pas là le style de Fréret ; mais n’importe d'où vienne la lumière, pourvu qu’elle éclaire. Il eût été plus commode pour le lecteur que cet ouvrage eût été partagé en plusieurs lettres. On divise les pièces de théâtre en cinq actes pour donner du relâche à l’esprit.
Jean-Jacques se conduit toujours comme un écervelé ; cet homme-là n’a pas en lui de quoi être heureux.
J’ignore toujours si le petit paquet que le sieur Boursier m’a dit vous avoir envoyé 2 de Genève par M. de Courteilles vous est parvenu.
Comment va votre mal de gorge ? Ma santé est actuellement fort mauvaise . Je suis accoutumé à ces dérangements . Ils n’affaiblissent pas assurément les tendres sentiments que j’ai pour mon cher ami. Je recommande toujours les pauvres Sirven à votre humanité bienfaisante. »
1 Voir lettre du 16 octobre 1765 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/02/13/y-a-t-il-rien-de-plus-tyrannique-par-exemple-que-d-oter-la-l-6297342.html
2 La Collection des Lettres sur les miracles .
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27/03/2021
Il est à croire que vous ne vous bornerez pas à cet essai
... Le cannabis médical, vaste programme : détendez-vous ! Yo man !
Belle plante
« A Jean-François Cailhava de L'Estendoux
Au château de Ferney 30 novembre 1765 1
Je ne puis trop vous remercier, monsieur, de la bonté que vous avez eue de me faire partager le plaisir que vous avez donné à tout Paris . Je n'ai point été étonné du succès de votre pièce 2: non seulement elle fournit beaucoup de jeu de théâtre, mais le dialogue m'en a paru naturel et rapide ; elle est aussi bien écrite que bien intriguée . Il est à croire que vous ne vous bornerez pas à cet essai, et que le théâtre français s'enrichira de vos talents . Ma plus grande consolation dans ma vieillesse languissante est de voir que les beaux-arts que j'aime sont soutenus par des hommes de votre mérite .
J'ai l'honneur d'être avec toute l'estime qui vous est due, monsieur, etc. »
1 L'édition Mémoires secrets, du 2 janvier 1766, paraît pour cette fois moins soignée que celle de Kehl qui est ici suivie .
2 Le Tuteur dupé ; voir lettre du 29 novembre 1765 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/24/la-raison-commencait-a-penetrer-chez-les-hommes-le-fanatisme-6305482.html
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26/03/2021
je peux m'être trompé dans les moyens de pacification que j'ai proposés ; mais ces mêmes moyens serviront à en faire trouver de plus efficaces
... ""Les semaines qui viennent seront très difficiles, il faut être très lucide" [...] "Mais les perspectives qui sont les nôtres grâce à la vaccination doivent nous conduire à ensemble, le faire avec beaucoup d'esprit de responsabilité et de respect mutuel" a estimé Emmanuel Macron. "
-- Qui dit mieux ?
-- Trop facile : "tout le monde " dites-vous avec raison ; c'est vrai, dans le domaine des phrases creuses, celles-là sont quasi abyssales . Emmanuel, écoute-toi, tu dis des fadaises ! Quand on ne sait rien on se tait .
« A Jean-André De Luc
à Genève
Si vous voulez, monsieur, nous faire l'honneur de venir dîner demain samedi dans votre ancien château de Ferney, vous y trouverez un homme mieux instruit que moi 1 de vos affaires et de vos droits ; vous pourrez vous en retourner à Genève avec lui . Il est plus en état que moi de rendre un compte détaillé au ministre de la France, et de contribuer à la concorde et au bonheur de votre estimable ville . Je n’aurai que l'avantage d'avoir préparé les voies ; c'est bien assez pour un vieux solitaire . J'ai la satisfaction de voir que les magistrats de Genève sont très contents que j'aie l'honneur de m'entretenir quelquefois avec vous, et que M. le duc de Praslin approuve ma conduite . Il est vrai que je n'ai que du zèle, et que je peux m'être trompé dans les moyens de pacification que j'ai proposés ; mais ces mêmes moyens serviront à en faire trouver de plus efficaces ; on pourra rectifier mes idées, on n'ajoutera jamais rien à mon amour pour votre liberté et pour votre patrie , ni à l'estime et à l'attachement sincère que j'aurai pour vous tant que je vivrai .
Votre très humble et très obéissant serviteur
V.
Permettez-moi de faire mille compliments à toute votre famille .
Vendredi 29è novembre 1765 à Ferney . »
1 Très probablement Fabry .
00:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2021
La raison commençait à pénétrer chez les hommes, le fanatisme ecclésiastique peut l’écraser
... Vérifié à chaque instant sous tous les climats .
Infos recommandables : https://journals.openedition.org/chrhc/14070
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
29è novembre 1765 1
Je commencerai par dire que celui de mes anges qui m’a béatifié de ses réflexions sur Octave a la plus grande raison du monde , et que, si le génie du jeune homme égale la sagesse de ces conseils, l’ouvrage ne sera pas indigne du public, tout dégoûté et tout difficile qu’il est.
Je suis, comme vous savez, le serviteur de M. Chabanon . Je m’intéresse à ses succès ; il doit savoir avec quel plaisir je recevrai sa Virginie. J’ai reçu le Tuteur dupé de M. de L'Estendoux 2, je l’en remercierai incessamment. Je prends la liberté de mettre dans ce paquet une lettre pour Lekain 3. voilà pour tout ce qui regarde le tripot.
Comme mes anges daignent s’intéresser à la nièce de Corneille, il est juste que je leur dise que notre enfant en a fait un autre gros comme mon poing, que nous avons mis dans une boite à tabac doublée de coton, et qui n’a pas vécu trois heures. L’enfant-mère se porte bien, et toute la famille est aux pieds et aux ailes de mes anges.
Venons à présent aux tracasseries de Genève.
Le secrétaire d’État 4 est venu me remercier, de la part du Conseil, de la manière impartiale et du zèle désintéressé avec lequel je me suis conduit. J’ai eu le bonheur jusqu’à présent d’avoir obtenu quelque confiance des deux partis, et de leur avoir fait approuver ma franchise ; mais je me suis aperçu que ce procès me fait perdre tout mon temps, et qu’il faudrait que je fusse à Genève, où je le perdrais encore davantage. Ni ma santé, ni mon goût, ni mes travaux, ne me permettent de quitter ma douce retraite. Vous savez, mes divins anges, que je vous ai parlé une fois5 d’un M. Fabry, syndic des petits États de mon pays de Gex, maire de la ville de Gex, qui a été longtemps employé au règlement des limites avec la Suisse et Genève ; il est chargé des affaires en attendant l’arrivée de M. Hennin. Il m’a paru n’être pas mécontent des moyens de pacification que j’ai imaginés, et de ceux que j’ai ajoutés depuis ; il m’a paru désirer de travailler sur ces principes, et de préparer l’ouvrage que M. Hennin doit consommer ; il a cru que ce service lui mériterait les récompenses qu’il attend d’ailleurs de M. le duc de Praslin.
J’ai pensé, mes divins anges, que je devais lui faire le sacrifice de cette petite négociation, sans pourtant abandonner le rôle que je joue, et ce rôle est de jeter de l’eau sur les charbons ardents allumés par Jean-Jacques . Cela me suffit, je n’en veux pas davantage. Je me flatte que M. le duc de Praslin agréera ma conduite, et que M. Hennin n’en sera pas mécontent.
Si vous voyez M. le coadjuteur, je vous supplie de lui dire que je suis aussi fâché que lui du train qu’ont pris les choses. On a, ce me semble, trop fatigué le roi et le ministère par des expressions pleines d’aigreur. On a hasardé de perdre jusqu’aux libertés de l’Église gallicane, dont tous les parlements ont toujours été si justement et si invariablement les défenseurs. Cela fait de la peine à un pauvre historien qui aime sa patrie, et qui est entièrement de l’avis de l’archevêque de Novogorod la grande . La raison commençait à pénétrer chez les hommes, le fanatisme ecclésiastique peut l’écraser. J’en gémis jusqu’au fond de mon cœur ; mais je compte toujours sur la sagesse du roi et de ses ministres, qui empêcheront que ces étincelles ne deviennent un embrasement.
Pardonnez à la bavarderie 6 du vieux Suisse, qui aura toute sa vie pour vous la tendresse la plus respectueuse. »
1 L'édition de Kehl place cette lettre en 1764, ce qui est corrigé par Beuchot .
2 Cette pièce de Cailhava de L'Estendoux a été représentée le 30 septembre 1765 au Théâtre-Français : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31897643c ; voir la lettre de V* du 30 novembre 1765 : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/10/correspondance-annee-1765-partie-36.html
Voir : https://data.bnf.fr/fr/12146204/jean-francois_cailhava_d_estandoux/
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Cailhava_de_L%27Estandoux
et : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816160p/f4.item
3 Voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/24/gardez-d-etre-reduit-au-hasard-dangereux-que-les-chefs-de-l-6305364.html
4 Pierre Lullin .
5 Lettre du 27 novembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/20/quand-je-leur-ai-envoye-un-plan-qui-n-est-pas-un-plan-de-tra-6304668.html
6 Terme déjà vieillissant à cette époque et que V* emploiera plus rarement .
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24/03/2021
Gardez d’être réduit au hasard dangereux Que les chefs de l’État ne trahissent leurs vœux
... Que faire ? Comment vaincre le hasard, dangereux de surcroit ?
SGDG !
« A Henri-Louis Lekain
29è novembre 1765 à Ferney
Mon cher grand acteur, j’ai reçu votre Adélaïde. Je m’imagine que la maladie de M. le Dauphin et les tracasseries de Bretagne ne permettent pas qu’on donne une grande attention aux vers bons ou mauvais. J’ai peur que cette année-ci ne soit pas l’année de votre plus grosse recette ; mais si Mlle Clairon ne donne pas sa démission, vous pourrez encore vous tirer d’affaire. M. de La Harpe me mande que vous avez donné la préférence à Stockholm sur Tolède1. Je ne doute pas qu’il n’y ait dans sa pièce autant d’intérêt que dans celle de Piron2, avec de plus beaux vers.
Quant à la pauvre Adélaïde, elle ne me paraît pas si heureuse à la lecture qu’à la représentation. Je vois bien que vos talents l’avaient embellie. L’édition a beaucoup de fautes qui ne sont point corrigées dans l’errata. Il me tombe sous la main un vers que je n’entends point du tout, c’est à la page 30 :
Gardez d’être réduit au hasard dangereux
Que les chefs de l’État ne trahissent leurs vœux3.
Cela n’est ni français pour la construction, ni intelligible pour le sens. J’ai fait beaucoup de mauvais vers en ma vie ; mais, Dieu merci, je n’ai pas à me reprocher celui-là ; il est plat et barbare. Voilà où mène la malheureuse coutume de couper et d’étriquer des tirades. Quoique je sois bien vieux, je ne laisse pas d’avoir un peu de goût, et même un peu d’amour-propre, et je suis fâché d’être si ridicule. Je vois bien qu’il n’y a plus de remède. Je vous prie, pour me consoler, de me mander comment vont les spectacles, les plaisirs ou l’ennui de Paris, et de ne plus mettre Comédie française en contre-seing sur vos lettres . Il est fort indifférent pour la poste que vos lettres viennent de la Comédie française ou de la Comédie italienne 4 . Ce qui n’est pas indifférent, c’est votre amitié. Je vous embrasse de tout mon cœur.
V.
Je reçois votre lettre du 23 5. Je ne crains pas que le temple6 vous fasse grand tort, si Gustave Vasa est beau et bien joué. »
1 Dans le Gustave Vasa de La harpe la scène est à Stockholm, et dans le Dom Pèdre de Voltaire elle est à Tolède ; voir lettre du 16 novembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/14/vous-avez-regarde-ma-liberte-ma-foi-comme-un-bien-de-conquet-6303360.html
2 Gustave Vasa, une des meilleures tragédies de Piron , jouée en 1733 .
3 V* revient sur ces deux vers dans la Préface de l'édition de 1768 de son Théâtre : https://fr.wikisource.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_(Voltaire)/Avertissement#2
4 V* ne manifeste pas la même équanimité pour la Comédie-italienne lorsqu'elle tire ses succès des pièces de Marivaux, et à l'occasion des parodies de ses propres œuvres . Voir notamment le Pot pourri pour connaître précisément son attitude à l'égard des troupes de théâtre à cette époque . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Pot-pourri
et http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/voltaire-pot-pourri.html
5 On ne la connait pas .
6 La mauvaise édition d’Adélaïde du Guesclin donnée par Duchesne, qui avait pour enseigne au temple du Goût. Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5781021c.texteImage
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