27/06/2014
On applaudit aujourd'hui aux opérations de finances, mais quand les bourgeois de Paris et de Lyon se verront obligés de payer la taille vous verrez qu'ils jetteront les hauts cris
... C'est un cri universel et qui a franchi les siècles jusqu'à nos jours , à l'égal du Big bang . En attendant le Big crunch .

Pousser de très hauts cris
« A Jean-Robert Tronchin
à Lyon
12 mai 1759 aux Délices
Vraiment, monsieur, il ne s'agit point ici de bagatelles . Il n'y [est] point question d'environ deux ou trois cent mille malheureux francs de France, ni de nouveaux domaines à payer . Il s'agit de casse ; vingt livres de casse sont un objet plus important pour moi que vingt mille livres d'annuités ou de billets de loterie ; je me plaindrai à M. Tronchin le docteur, il lavera furieusement la tête de l'infâme droguiste qui a envoyé des bâtons de casse vides et pourris . De bonne casse est bonne, dit Molière 1, mais de mauvaise casse est une chose affreuse . N'allez pas croire au moins mon cher ami que je m'en prenne à vous, je vous rends trop justice ; je sais bien que vous ne vous connaissez point en casse aussi bien que moi, je sens avec joie ce petit avantage que j'ai sur vous .
À l'égard des juments dont j'ai eu l'honneur de vous parler, je vous réitère ma très humble prière, attendu que je ne ferai jamais de reproche à votre marchand de chevaux, comme j'en fais à votre apothicaire ; je ne suis point pressé de mes deux juments, elles seront bien reçues en mai, en juin, en juillet, en quelque temps qu'elles viennent, et quand elles arriveront bridées, embouchées, avec harnais de carrosse et harnais de trait, elles seront mieux reçues encore, le tout à votre commodité, mon cher monsieur, et à condition que vous m'avouerez que je suis le plus fatigant de tous les correspondants ; on dit que la grande affaire du petit Boudon ne va pas trop bien . On applaudit aujourd'hui aux opérations de finances, mais quand les bourgeois de Paris et de Lyon se verront obligés de payer la taille vous verrez qu'ils jetteront les hauts cris .
Le roi de Prusse me mande du 22 avril qu'il croit avoir ruiné les projets des Autrichiens pour toute la campagne 2. Il y a grande apparence qu’en effet on leur a détruit d'immenses magasins .
Les colimaçons détruisent tout aux Délices . Les rois et limaçons font grand mal cette année .
Je vous embrasse .
V. »
1 Dans Le Malade imaginaire , ac. III, sc, 1 ; http://www.toutmoliere.net/acte-3,405452.html
2 Voir lettre du même jour à Élie Bertrand : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/06/26/c-est-assurement-le-plus-grand-general-d-armee-de-l-europe-j-5399474.html
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26/06/2014
c'est assurément le plus grand général d'armée de l'Europe , j’aimerais mieux qu'il en fût le pacificateur
... Pacificateur version US ? Comptez vos abattis et planquez-vous, ça va péter tous azimuts !

Nespresso ! on ne dira jamais assez le mal qu'il peut faire
« A Élie Bertrand
premier pasteur de l’Église française
à Berne
12 mai [1759] aux Délices
Je suis devenu un peu paresseux depuis quelque temps mon cher ami, je ne vous ai point informé que j'avais envoyé votre lettre à l'abbé Pernetti 1; je ne vous ai point dit non plus combien l'Académie de Lyon est flattée de vous avoir parmi ses membres, et à quel point on a été content de tout ce que vous avez envoyé ; vous devez avoir reçu des nouvelles des libraires de l'Encyclopédie, l'édition de l'ouvrage qui pourtant se fera un jour, rencontre aujourd'hui bien des difficultés ; l'affaire des protestants entreprise par Boudon 2 n'en rencontre pas moins ; je crois que les Autrichiens essuient encore plus de difficultés avec le roi de Prusse, il m'écrit du 22 avril 3 qu'il a dérangé tous leurs projets de campagne sans sortir de sa place . Si cela est c'est assurément le plus grand général d'armée de l'Europe , j’aimerais mieux qu'il en fût le pacificateur ; adieu mon cher philosophe, mille tendres respects à M. et Mme de Freudenreickh .
Je vous embrasse .
V. »
2 Voir lettre du 13 avril 1759 à Jean-Robert Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/06/04/nos-depenses-sont-furieuses-mais-elles-me-font-plaisir.html
3 Voir lettre 356 : http://friedrich.uni-trier.de/de/oeuvres/23/text/
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25/06/2014
Il est bon d'avoir des terres mais il faut aussi avoir des chausses
...

http://valdaspe.free.fr/spip.php?article8
« A Jean-Robert Tronchin
10 mai [1759]
Le bonhomme patriarche du pays de Gex voit, mon cher correspondant, qu'il a plus de bœufs, de vaches et de moutons que vous n'avez à lui de sacs de mille livres .
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Non seulement vous avez donné pour l'achat de ma terre promise |
162 150 £ |
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mais vous m'avez encore envoyé |
24000 |
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et en paiements à M. Cathala et en fournitures vous aurez à vue dépensé à peu près diverses fois |
10000 |
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ce qui joint à la traite sur le baron |
90000 |
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fait environ |
286 150 £ |
Cela posé je ne vois pas trop comment je pourrais demander encore environ trente-deux mille livres pour arrondir mon domaine patriarcal . Il me semble qu'il ne me resterait rien ou presque rien . Il est bon d'avoir des terres mais il faut aussi avoir des chausses . J'attendrai jusqu'à la fin du mois pour recevoir vos avis et pour me déterminer . En attendant je me borne à donner des chausses à mes gens , et des galons unis et peu chers à leurs chapeaux, mode à mon gré très impertinente . Si leurs boutons pouvaient être de drap, je crois que cela serait moins cher que du cuivre . Pour leurs galons en voilà la dimension . Je voulais m'adresser à Turin mais je donne la préférence à Lyon puisque vous y êtes , et je n'ai recours qu'à vous . Il faut bien me soumettre à vos volontés .
Vos Délices sont charmantes, la terrasse sur votre grand chemin de Lyon augmentera le prix de cette retraite . Il ne faut pas dire que le terrain est maudit de Dieu . Il l'est terriblement . Je crois que les cendres de Servet volèrent dans le potager et le rendirent stérile .
Mme Denis et moi nous vous renouvelons les plus tendres et le plus sincères amitiés .
V. »
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24/06/2014
Tout est horriblement cher à Genève
... Pour vous en convaincre, allez-y, et vous comprendrez pourquoi on trouve une foule de voitures immatriculées CH sur les parkings des supermarchés de la zone frontalière française, que ce soit au pays de Gex ou du côté haut-savoyard d'Annemasse .
Essayez aussi de vous loger en étant Smicard français dans cette même zone frontalière, face au SMIC genevois qui tourne autour de 3200€, et vous saurez ce qu'est le pouvoir d'achat suisse qui fait que les loyers ont des allures parisiennes copiées sur les genevoises , on atteint des sommets effarants , les propriétaires français ne manquant pas de profiter de l'aubaine .
Point d'argent, point de Suisse

Genevois type; selon tous les autres cantons, ce sont des "grandes gueules"
« A Jean-Robert Tronchin
à Lyon
Délices 7 mai [1759]
Sur votre lettre d'hier, mon cher correspondant, je vois, et Mme Denis voit, que vous joignez à vos connaissances celle d’habiller toute une maison . N'avez-vous jamais fait de fourniture pour les troupes? vous parlez à merveilles . Faites pour le mieux et au meilleur marché pour douze domestiques . Tout est horriblement cher à Genève .
Le roi de Prusse m'écrit aujourd’hui de Landshutt, 18è avril 1 . Mais il doit s'être passé quelque chose depuis .
Ne fait-on pas des galons à Lyon pour livrée ? Bonjour, la poste part .
V. »
1 Où Frédéric II conclut : « Si les vers paraissent que je vous ai envoyés, je n'en accuserai que vous . Votre lettre prélude sur le bel usage que vous en voulez faire ; mais c'est de quoi je m'embarrasse très peu . » Voir page 78 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f90.image.r=frederic
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23/06/2014
j'ai toujours pensé qu'un négociant était plus capable de conduire les finances que les maîtres des requêtes ordinaires de notre hôtel
... Mais c'est compter sans les choix politiques qui aussi déraisonnables soient-ils, sont notre lot français (je ne parle que d'un pays que je connais à peu près ! ).
Je cite "Ce devait être, selon Michel Sapin, "l'année de la bascule vers plus de croissance et plus d'emplois". Mais ce pourrait être l'inverse" ; voir : http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/pacte-de-responsabilite-les-mesures-du-gouvernement-vont-elles-detruire-60-000-emplois_629755.html
Michel Sapin , énarque promotion Voltaire 1978, n'a vraiment rien de rien de voltairien . Vous me direz si ! il est très fortuné comme Voltaire, ce à quoi je vous réponds que c'est un peu léger comme qualité voltairienne et que Voltaire, lui, n'est pas devenu riche par simple héritage comme l'est notre ministre des finances , aucun effort de gestion excessif de sa part, il a gagné la timbale en argent/or et a pu s'offrir un futur président de la République (volage) comme témoin de son second mariage ; la porte du copinage a été largement ouverte, celle des capacités manageriales close . A suivre, mais je crains bien qu'il finisse (lui aussi) pendu au rétroviseur , dégageant une odeur de grillé, ne rappelant pas du tout sa forêt d'origine .

On trouve à la vérité de mauvais chapeaux à Genève ...
« A Jean-Robert Tronchin
Aux Délices 7 mai [1759]
Pourquoi M. Silhouette, ou de Silhouette, fait-il de si beaux arrangements ? Pourquoi calcule-t-il si bien l'intérêt du roi et du public ? Pourquoi prend-il le train d'égaler la recette à la dépense autant qu'il pourra ? C'est, mon cher monsieur, qu'il a été élevé 1 pour être négociant ; tel fut le grand Colbert, et celui-ci a l'avantage d'avoir travaillé en Angleterre et en Hollande 2; j'ai toujours pensé qu'un négociant était plus capable de conduire les finances que les maîtres des requêtes ordinaires de notre hôtel ; ceci soit dit sans vous déplaire . À l'égard des juments dont j'ai eu l'honneur de vous parler il faut que je vous explique mon économie . Je mets tous mes chevaux, excepté deux privilégiés, tantôt au carrosse, tantôt au chariot, tantôt à la charrue . Je choisis mes juments comme on doit choisir sa femme, ni trop belle ni trop laide, mais capable de faire des enfants ; et je veux que mes juments en fassent puisque mes servantes n'en font point ; si donc vous trouvez deux créatures convenables à mon sérail, noires et jeunes comme la maîtresse de Salomon 3, vous me ferez grand plaisir de me les envoyer à votre aise, à votre loisir, surtout si elles ne sont pas extrêmement chères .
À l'égard des soixante aunes de drap, est-ce que je me serais expliqué aussi mal que maître Guillaume ?4 n'ai-je pas demandé quarante aunes de gros drap vert foncé, gris de fer, et doublures en jaune foncé pour ces dites quarante aunes gris de fer ? Voilà pour des habits ; n'ai-je pas demandé vingt aunes de gros drap jaune foncé pour des vestes ? Je me charge de l'article des culottes et de la doublure pour les vestes ; vous convenez de tout cela et moi aussi . Je suppose qu'on a ces petites provisions-là à meilleur marché quand on en prend beaucoup et surtout quand on les prend de la première main . Je pense surtout que quand on s'est consacré comme moi à la campagne et qu'on a des tours et des ponts-levis, il faut avoir un bon magasin de livrées de domestiques, afin de n'être pas exposé à des nuances différentes quand on achète son drap au hasard : je pense aussi qu'il faut avoir sa provision de boutons , une douzaine de garnitures, au moins , qu'il les faut durables et que si quelqu'un de vos amis en peut fournir, ce sera une nouvelle obligation que mon petit ménage vous aura . Mon économie s'étend encore sur les galons de chapeaux . On trouve à la vérité de mauvais chapeaux à Genève qui ne sont pas excessivement chers ; mais les galons , qui n'y valent rien, sont un tiers plus chers qu'à Lyon ; douze bordures de chapeaux seront donc mon affaire . Mais voici bien une autre affaire . Vous me demandez ce qu'il faudra payer vers la Saint Jean pour mes provinces de Tournay et de Ferney . Vous avez je crois, l'énoncé des lettres de change, dont partie est déjà payée ; il me semble que vous devez donner dix huit mille livres pour Tournay, et environ cinquante ou soixante mille livres pour Ferney : je n'ai pas ici les contrats . À l'égard du domaine sacerdotal de Diodati, dont j'ai payé partie de ma poche, vous en avez payé pour votre part 13150 livres au temps de Pâques, ou je suis fort trompé . Je vous ai encore épargné une vingtaine de mille francs pour d’autres acquisitions auxquelles mon petit pécule s'est trouvé par hasard en état de suffire . J'ai payé aussi sans vous importuner les lods en grande partie et le centième denier et le contrôle et tous les faux frais, qui sont immenses . Vous voyez qu'après le baron de Grandcour, je suis bien grand seigneur . Mais tout grand seigneur que je suis , je sens que je n'ai pas assez de foin ; il m'en faudra environ 4000 quintaux par année, et je ne veux plus rien acheter de ma vie que du sel et du bœuf ; je veux vivre en patriarche . On me propose un domaine au denier 20 qui me mettrait au dessus d'Isaac et de Jacob . Ce domaine me coûterait environ 1700 livres argent courant que certainement je ne donnerai pas de ma poche . Il en faudrait moitié à la Saint Jean et moitié aux Rois préfix 5; reste à savoir si vous êtes assez riche pour payer cela de votre trésor . Je ne sais point du tout comment nous sommes ; j'ai bien peur qu'il ne faille bientôt vendre à bon marché les annuités achetées chères, c'est sur quoi j'attends vos ordres .
Le papier manque . Il faut finir de crainte de vous parler encore de quelque terre à acheter . Je trouve qu'à mon age il n’y a que la campagne de convenable . Mais il faudrait vous y voir quelquefois . Je vous embrasse de tout mon cœur .
Je ne vous ai point parlé de la muraille de la Chine qu'on veut faire aux Délices . C'est l'affaire de monsieur votre frère . »
1 Élevé est en surcharge sur un autre mot biffé .
2 Silhouette a effectivement voyagé dans ces deux pays .
3 Cantique des cantiques, I, 5 : http://www.aelf.org/bible-liturgie/Ct/Cantique+des+cantiques
4 Dans La Farce de Maître Patelin : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Farce_de_Ma%C3%AEtre_Pathelin
5 Préfix, terme de droit signifiant fixé à l'avance .
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22/06/2014
je veux que vous soyez heureuse de toutes les façons et de tous les côtés
... Mam'zelle Wagnière, et Voltaire, en toute modestie, se joint à moi pour ces voeux .

Un signe des temps, un cygne d'étang, insigne détente .
« A Marie-Ursule de Klinglin, comtesse de Lutzelbourg
à l'Île Jard
à Strasbourg
Aux Délices 7 mai [1759]
Il faut que vous me pardonniez , madame, j'écris très peu parce que je n'ai pas un moment à moi ; je me défais tous les jours de mes correspondances de Paris, je ne voudrais conserver que la vôtre ; je ne connais plus que vous et la retraite ; je m'intéresse plus à la pension de votre fils qu'à la guerre et aux finances ; je veux que vous soyez heureuse de toutes les façons et de tous les côtés ; on aurait beau, d'ailleurs , tout bouleverser je n'en prendrai point d'alarme ; j'ai su faire à peu près comme vous . J'ai des terres libres, je veux y vivre et y mourir . Il est vrai que je m'y prends un peu tard pour bâtir et pour planter, mais la vraie jouissance est dans le travail , la culture est un aussi grand plaisir que la récolte . Il vaut mieux ensemencer ses terres que de les ensanglanter comme on fait en Allemagne 1 . Le docteur Pangloss est un grand nigaud avec son tout est bien ; je crois que les choses ne vont bien que pour ceux qui restent chez eux ou pour M. de Zeutmandel 2, et pour sa grasse et riche chanoinesse, qui épouse un très aimable mari . Tout sera bien longtemps pour vous, madame, puisque vous avez le courage de conserver votre régime, ce n'est pas une petite vertu ; et votre vertu sera récompensée . Je ne vous mande aucune nouvelle , je n'en sais que des siècles passés . Si vous en savez du siècle présent ne m'oubliez pas, mais songez toujours que celles qui vous regardent me sont les plus chères et que je vous suis attaché avec le plus tendre respect .
V. »
1 Cette phrase manque dans les éditions précédentes .
2 Le baron von Zuckmantel, frère de Mme de Brumath, amie de Mme de Lutzelbourg .Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/fr:Ch%C3%A2teau%20d%27Osthoffen?uselang=en
Voir aussi page 18 : http://c18.net/18img/cl8-specimen.pdf
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21/06/2014
je ne perds point de vue dans tous ces tracas les objets qui vous regardent
...
« A Cosimo Alessandro Collini 1
gouverneur de M. le comte
de Sauer
à l'hôtel de Neuviller
à Strasbourg
Aux Délices , 7 mai 1759
Je n'ai pas eu un moment à moi depuis deux mois mon cher Collini . Tantôt malade, tantôt surchargé de quelques travaux indispensables, tantôt occupé de ma ruine en faisant bâtir deux châteaux ; je ne perds point de vue dans tous ces tracas les objets qui vous regardent ; j'ai toujours devant les yeux Manheim et Francfort ; je ferai l'impossible pour aller à Schwetzingen, et je ferai l'impossible aussi pour vous prendre en passant . Vous avez grande raison de n'être point de l'avis du docteur Pangloss ; je ne penserai comme lui que quand je pourrai parvenir à vous être utile .
V. »
1 Sur le manuscrit original, Collini note : « 7 mai 1759 . A M. C … M. de V... venait d'acquérir deux belles terres en France dans le pays de Gex, Ferney et Tournay . Il rappelle dans cette lettre la malheureuse affaire de Francfort . Il s'intéressait beaucoup pour placer M. C... auprès de Mgr l’Électeur palatin, et il y réussit bientôt, car M. C... entra au service de ce souverain au commencement de l'année 1760. »
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