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10/04/2014

J'aime fort les pays libres, mais j'aime encore mieux être le maître chez moi

... Et dans le cas contraire Hugues Aufray le chante bien : http://www.youtube.com/watch?v=siIBKFMW_Xs

 DSCF1334 maitre chez soi.png

 Bonne bouille à calins

 

« A Jean-Robert TRONCHIN,

à LYON
6 mars [1759].
Premièrement , mon cher ami, vous saurez qu'en fait de vins je suis le plus malheureux homme qui respire . Les six tonneaux de Languedoc sont arrivés absolument gâtés . Quel est le Languedochien 1 qui les a vendus ? sont-ils payés ? devez-vous les payer ? que coûtent-ils ? Heureusement il y a deux tonneaux pour les jésuites : je n'essuierai que les deux tiers de la perte . Mais ayez la bonté de m'envoyer le compte, afin que je fasse aussi mon compte avec les révérends pères avant que le peuple leur jette des pierres au lieu d'oranges du Portugal .
Cependant je me ruine, je le sais bien 2 . Mais il m'a fallu absolument être seigneur de Ferney et de Tournay 3, parce qu'il arrivera infailliblement que les prêtres de Baal, dans trente ou quarante ans d'ici, voudront me faire brûler comme Servet et Antoine, et que je veux être en état de les faire pendre aux créneaux de mes châteaux. J'aime fort les pays libres, mais j'aime encore mieux être le maître chez moi.

En attendant que l'on soit pendu ou moi brûlé, je vous envoie, mon cher correspondant, une petite lettre de change pour le dix mai de trente mille livres tournois, et vous en aurez encore une d'environ 14 mille vers la fin du mois où nous sommes . Ce sont de petits bouche-trous que cela . Mais que je vive et vous aurez de gros bouche-tous . Cependant j'ai environ cent personnes au moins à nourrir et à payer par jour et au lieu de 500 louis d'or il m'en faudra mille et le plus tôt sera le mieux , et le 1er avril sera plus expédient que le sixième . Je vous remercie avec tendresse et honte de l’huile de lin, blanc de céruse, cannelle et de la boutique de droguiste que je vais lever par vos bontés . Je fais barbouiller tout le pays de Gex .

Si quid novi touchant la compagnie de Jésus, n'oubliez pas le bon papiste et le bon calviniste votre ami

V.

Ou mes comptes vous font enrager, ou vous êtes le meilleur homme qui soit sous le ciel .

Je vous supplie de faire rendre trente sous à l'abbé Pernetti qui m'a envoyé un petit roman imprimé à Lyon nommé Candide, valant trente sous ou rien .

Et mon sucre ? Les anglais l'ont-ils pris à la Guadeloupe ? »

1 Cette forme ancienne a été retrouvée dans la lettre à Richelieu du 25 novembre 1752 . V* ici l'emploie sans doute péjorativement, comme on le retrouvera dans le Pot pourri .

2 Voir lettre du 27 novembre 1758 à J.R.Tronchin qui emploie cette expression : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/12/18/temp-00c0b34a56352cfa0ed5ecdb76a43265-5250018.html

3 Vers le 5 mars 1759, Mme de Fontaine envoie un « judicieux mémoire présenté au seigneur de Tournay, Ferney et autres lieux . » : « La dame de Fontaine touchée de la situation étroite où se trouve monsieur son oncle et pour le tirer des mains des usuriers juifs Labate, etc. offre de lui prêter aujourd'hui noblement et sans intérêt la somme de 10000 livres dont elle ne demande remboursement qu'après lui ; elle désire seulement de sa très gracieuse magnificence un petit bout de quittance finale d'une certaine rente qu'elle lui paie très onéreusement pour la dite dame . Elle le prie d'observer tout l'avantage qui résultera pour lui de cette excellente affaire, avantage énorme vu le temps qui court ; il recevra par ces dix mille francs ensemble et tout à la fois plus de quatre années de cette rente et ces quatre années expirées, le dit seigneur oncle ayant achevé tous ses châteaux, ponts, fossés, tourelles ,tourillons, scarpe et contre-scarpe et se trouvant paisible possesseur de ses grands états, regorgeant de foin, paille , avoine, froment, seigne, orge, hivernache et autres grains ne pourrait regarder qu'avec dédain une rente dont la perception lui serait tout aussi inutile que le paiement en serait pénible à la pauvre veuve . »

Commentaire de l'oncle au bas du texte : « Sois fait ainsi qu'il est requis/ le pauvre oncle V. » Et il signe ce document : « Par mes conventions avec Mme de Fontaine ma nièce je lui remets entièrement les rentes que feu monsieur son mari était chargé de me payer, et dont elle s'était chargée, après la mort de M. de Fontaine pour monsieur son fils, l'acquittant pour toute ma vie elle et son fils de toute dette . Fait aux Délices 7 mars 1759.//Voltaire »

 

 

On a tant écrit sur la population que je veux au moins peupler le pays de Gex de chevaux, ne pouvant guère avoir l'honneur de provigner mon espèce

... Version voulue de cette note qui a souffert d'un bug hier .

DSCF1553 pas froid aux yeux .png

 Mêm' pas froid aux ... yeux !

 

« A Marc-René d'Argenson, marquis de Voyer

Ferney, 5 [mars 1759] 1

Mon sérail est prêt, monsieur, il ne me manque que le sultan que vous m’avez promis . On a tant écrit sur la population que je veux au moins peupler le pays de Gex de chevaux, ne pouvant guère avoir l'honneur de provigner mon espèce . Je ne savais point du tout quels étaient les usages des haras du roi, quand j’eus l'honneur de vous écrire 2. Mon seul objet, monsieur, est de seconder vos vues pour le bien de l’État . Je n'ai nul besoin du titre glorieux de garde-étalons du roi pour avoir quelques franchises qu’on dit être attachées à ce noble caractère ; je suis seulement flatté de rendre service, d'ajouter un goût nouveau à mes goûts, et d'être à portée de recevoir quelques uns de vos ordres . Si vous n'avez point de bel étalon à me donner, j'en ferai venir un dans mes terres ; je vous servirai de mon mieux, et sans qu'il vous en coûte rien . Je vous supplie de m’honorer de vos ordres le plus tôt que vous pourrez .

J'ignore heureusement dans ma retraite tout ce qui se passe dans le monde ; je ne sais si vous êtes aux Ormes ou à l'armée . Si vous êtes aux Ormes, permettez-moi de présenter mes respects à monsieur votre père et à toute votre famille . Oserais-je vous prier, monsieur, d'avoir la bonté de me faire savoir vos intentions un peu plus tôt que vous ne fîtes, quand j’eus l'honneur de vous parler de haras pour la première fois ? Il faut un mari à mes filles, et si vous ne m'en donnez pas un , elles se marieront bien toutes seules .

Au reste, monsieur, pour me faire respecter de tous les palefreniers et de toutes les blanchisseuse du pays de Gex, je voudrais sous votre bon plaisir, prendre le titre pompeux de directeur ou de lieutenant des haras dans toute l'étendue de trois ou quatre lieues . Un jésuite missionnaire portugais raconte qu'un mandarin lui ayant demandé , à Macao, quel était un homme qui venait de lui parler assez fièrement, le jésuite lui répondit : C'est celui qui a l'honneur de ferrer les chevaux de l'empereur de Portugal, roi des rois ; aussitôt le mandarin se prosterna .

J'ai l'honneur d'être, avec les sentiments les plus respectueux, monsieur, vote très humble et très obéissant serviteur . »

1 Cette lettre est une réponse à celle du 31 janvier 1759 du marquis d'Argenson : «  […] comment espérer qu'un étalon isolé puisse convenir indistinctement à toutes les juments d son arrondissement ? Il faut donc pour appareiller les races plusieurs étalons réunis ; c'est le seul moyen de remédier au défaut d'une partie par les qualités opposées de l'autre . […] ma place m'oblige à accorder de temps en temps aux plus désespérés quelques palliatifs [...]La première fois que j'enverrai des chevaux en Bresse, j'en désignerai un pour vous . M. le comte de Crangeac, notre inspecteur, aura ordre de vous l'envoyer […]

D’autre part on sait que V* était sans doute à Ferney le 5 mars 1759.

 

09/04/2014

On a tant écrit sur la population que je veux au moins peupler le pays de Gex de chevaux, ne pouvant guère avoir l'honneur de provigner mon espèce

... Inexplicablement, Hautetfort a supprimé la barre d'outils de mise en page et en forme, d'où cette infecte mise en ligne sans grâce , mais dont la seule vertu est d'être écrite par Voltaire .



« A Marc-René d'Argenson, marquis de Voyer
Ferney, 5 [mars 1759] 1
Mon sérail est prêt, monsieur, il ne me manque que le sultan que vous m’avez promis . On a tant écrit sur la population que je veux au moins peupler le pays de Gex de chevaux, ne pouvant guère avoir l'honneur de provigner mon espèce . Je ne savais point du tout quels étaient les usages des haras du roi, quand j’eus l'honneur de vous écrire 2. Mon seul objet, monsieur, est de seconder vos vues pour le bien de l’État . Je n'ai nul besoin du titre glorieux de garde-étalons du roi pour avoir quelques franchises qu’on dit être attachées à ce noble caractère ; je suis seulement flatté de rendre service, d'ajouter un goût nouveau à mes goûts, et d'être à portée de recevoir quelques uns de vos ordres . Si vous n'avez point de bel étalon à me donner, j'en ferai venir un dans mes terres ; je vous servirai de mon mieux, et sans qu'il vous en coûte rien . Je vous supplie de m’honorer de vos ordres le plus tôt que vous pourrez .
J'ignore heureusement dans ma retraite tout ce qui se passe dans le monde ; je ne sais si vous êtes aux Ormes ou à l'armée . Si vous êtes aux Ormes, permettez-moi de présenter mes respects à monsieur votre père et à toute votre famille . Oserais-je vous prier, monsieur, d'avoir la bonté de me faire savoir vos intentions un peu plus tôt que vous ne fîtes, quand j’eus l'honneur de vous parler de haras pour la première fois ? Il faut un mari à mes filles, et si vous ne m'en donnez pas un , elles se marieront bien toutes seules .
Au reste, monsieur, pour me faire respecter de tous les palefreniers et de toutes les blanchisseuse du pays de Gex, je voudrais sous votre bon plaisir, prendre le titre pompeux de directeur ou de lieutenant des haras dans toute l'étendue de trois ou quatre lieues . Un jésuite missionnaire portugais raconte qu'un mandarin lui ayant demandé , à Macao, quel était un homme qui venait de lui parler assez fièrement, le jésuite lui répondit : C'est celui qui a l'honneur de ferrer les chevaux de l'empereur de Portugal, roi des rois ; aussitôt le mandarin se prosterna .
J'ai l'honneur d'être, avec les sentiments les plus respectueux, monsieur, vote très humble et très obéissant serviteur . »


1 Cette lettre est une réponse à celle du 31 janvier 1759 du marquis d'Argenson : «  […] comment espérer qu'un étalon isolé puisse convenir indistinctement à toutes les juments d son arrondissement ? Il faut donc pour appareiller les races plusieurs étalons réunis ; c'est le seul moyen de remédier au défaut d'une partie par les qualités opposées de l'autre . […] ma place m'oblige à accorder de temps en temps aux plus désespérés quelques palliatifs [...]La première fois que j'enverrai des chevaux en Bresse, j'en désignerai un pour vous . M. le comte de Crangeac, notre inspecteur, aura ordre de vous l'envoyer […]
D’autre part on sait que V* était sans doute à Ferney le 5 mars 1759.

2 Voir lettre du 16 décembre 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/12/31/c-est-a-vous-a-decider-jusqu-ou-vos-bontes-pour-moi-peuvent-5259064.html




J'ai rempli la vocation de l'homme ; Dieu l'avait créé libre, et je le suis devenu : c'est assurément la plus belle fortune qu'on puisse faire

... Les liens du mariage sont désormais tranchés ... par vocation . De là à dire que c'est une fortune, il y a un grand pas , d'autant plus grand que la pension alimentaire est élevée .

Dieu, libérateur de l'homme, aurait pu prévenir que l'épouse n'est pas désintéressée ...

Aber... Keine Rose ohne Dornen !

 rosa burgundica.jpg

 

 

 

 

« A Germain-Gilles-Richard de RUFFEY
Aux Délices, ce 3 mars [1759].


Vos rosiers sont dans mes jardins,
Et leurs fleurs vont bientôt paraître.
Doux asile où je suis mon maître !
Je renonce aux lauriers si vains,
Qu'à Paris j'aimai trop peut-être.
Je me suis trop piqué les mains
Aux épines qu'ils ont fait naître.


Je viens de recevoir, monsieur, et de faire planter sur-le- champ vos jolis rosiers de Bourgogne 1; j'y ai mis la main, je les ai baptisés de votre nom : ils s'appellent des Ruffey, et j'en donnerai sous ce nom à mes voisins, qui partageront ma reconnaissance. Pourrais-je me flatter que vous viendrez les voir quelque jour, et que vous n'oublierez pas entièrement ce petit coin du monde que vous embellissez par vos présents? Vous serez probablement dans vos terres cet été ; je viendrais vous y voir si je pouvais abandonner un moment mes maçons et mes charpentiers. Je commence par me ruiner avant de donner mon aveu et dénombrement à la chambre des comptes, qui, probablement, me fera interdire quand elle saura que je dépense vingt mille écus à un château dont la terre ne vaut pas trois mille livres de rente. Il n'en sera pas de même de Tournay : je ne dois rien pour cette acquisition ; j'y suis entièrement libre, et c'était là l'objet de mes tendres vœux. J'ai rempli la vocation de l'homme ; Dieu l'avait créé libre, et je le suis devenu : c'est assurément la plus belle fortune qu'on puisse faire. Ma nièce de Fontaine sera encore plus heureuse que moi : elle aura l'honneur de vous voir, vous et Mme la présidente de Ruffey, à la fin du mois, si vous êtes à Dijon.
Je ne sais si je vous ai mandé que le roi de Prusse m'avait envoyé deux cents vers de Breslau, dans le temps qu'il assemble deux cent mille hommes. On commence déjà à rougir la terre avant qu'elle soit verte : cela est infernal. Les jésuites sont plus infernaux encore, s'ils sont en effet convaincus d'avoir trempé dans le parricide du roi de Portugal. On ne leur jette encore à Paris que des oranges de Portugal à la tête ; mais si le crime est avéré, on leur jettera de grosses pierres.
Adieu, mon cher donneur de roses. Mille respects à Mme de Ruffey et aux roses de son teint.
Senza ceremonie.2 

V.»

1 Rosa burgundica , voir Flore de Bourgogne de Jean-François Durande, 1782, page 196 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65287530/f210.image.r=burgundica

et page 567 : http://books.google.fr/books?id=ysn71sCJ75MC&pg=PA567&lpg=PA567&dq=Rosa+burgundica&source=bl&ots=M3uoMzbab4&sig=ZY8co2nEwjsNINwNgkXfGX5y_DI&hl=fr&sa=X&ei=4nlEU4PpF8nbPfPGgeAJ&ved=0CFEQ6AEwBg#v=onepage&q=Rosa%20burgundica&f=false

ou rosa pimpinellifolia , voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_pimpinellifolia

Voir Notes relatives à l'histoire de la botanique en Bourgogne, dans Compte rendu de l'académie de Dijon, 1877 ; ces références sont dues à M. Pierre Gras bibliothécaire en chef de la ville de Dijon .

2 Sans cérémonie .

 

08/04/2014

Et à la honte des mœurs, on rit de ce détestable écrit [Candide] à se tenir les côtes

... Et l'on rit doublement grâce à Joann Sfar

 

candide sfar.jpg

 

 

 

 

« A Gabriel et Philibert Cramer

[vers le 1er mars 1759]

[Se plaint d'un nouveau libelle, intitulé Candide, dirigé contre lui, et dans lequel les jésuite sont dévorés.]

Et à la honte des mœurs, on rit de ce détestable écrit à se tenir les côtes . Peut-on rire quand il y a douze jésuites aux fers à Lisbonne ? Le monde est bien pervers . Qu'est-ce donc que ce Candide ? Ne pourrai-je parvenir à voir cette infamie ? [.. .] 1

V.»

 

07/04/2014

J'ai désavoué et je désavouerai à jamais cette imposture

... -et je ne suis pas le seul,- celle du pseudo-philosophe BHL (Bellâtre Hableur Loquedu )

http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL

 bhl imposteur.jpg

 Quel métier ? Journaliste autoproclamé ? Philosophe de boite de nuit ? Valet de nuit pour liquettes blanches ?

 

« A Frédéric II, roi de Prusse

[vers le 1er mars 1759]1

[Suppose que Frédéric est sur le point d'entreprendre un siège ; lui envoie les modifications apportées à l'ode sur Wilhelmine de Bayreuth, demande la permission d'imprimer et d'y ajouter de la prose ; lui dit que l'Histoire de Brandebourg a été attribuée à l'auteur .]

J'ai désavoué et je désavouerai à jamais cette imposture .

[Informe Frédéric qu'on publie des libelles contre lui .]

1 Le résumé qui a été donné ici de la lettre est basé sur la réponse du 21 mars 1759 de Frédéric . La citation textuelle vient de Catt : «  Il me parut que le roi ne fut pas si indifférent à ce que M. de Voltaire lui mandait sur l'Histoire de Brandebourg et au bulletin joint à la lettre ; on disait dans ce bulletin que l'on savait de science certaine que M. de Voltaire et non le roi, avait fait cette histoire, et que sa Majesté n'y était entrée que pour avoir fourni les matériaux tirés des archives . Voltaire se récriait fort sur l'insolence de ce bulletin et assurait plus fortement encore qu'il avait bien rembarré ceux à lui très connus qui avaient écrit cette impertinence : « J'ai désavoué et je désavouerai à jamais cette imposture », voilà ce qu'il disait dans une feuille à part de la lettre . »

Voir : http://books.google.fr/books?id=87JBAAAAcAAJ&pg=PA9&lpg=PA9&dq=histoire+de+brandebourg+fr%C3%A9d%C3%A9ric+II&source=bl&ots=akn_qDdmSM&sig=vz5TcwV3uXX6LfRhF7e0XaD0WnM&hl=fr&sa=X&ei=h55CU9HQKK3s0gXfzoB4&ved=0CE0Q6AEwCQ#v=onepage&q=histoire%20de%20brandebourg%20fr%C3%A9d%C3%A9ric%20II&f=false

et : http://books.google.fr/books?id=0WQPAAAAQAAJ&pg=PR20&dq=histoire+de+brandebourg+voltaire&hl=fr&sa=X&ei=d59CU-7dA7Da0QX9qIC4CA&ved=0CDQQ6AEwAA#v=onepage&q=histoire%20de%20brandebourg%20voltaire&f=false

 

06/04/2014

lisez cela avec vos amis, et n'en donnez point de copie

... http://www.laposte.net/thematique/actualites/media/article.jsp?idArticle=20140406184750-le-gorafi----infaux--en-continu&idAgg=actu_media

gorafi.jpg

 

 

 

 

« A Théodore Tronchin

[vers le 1er mars 1759]1

Mon cher professeur de médecine, de vérité et de sagesse, lisez cela avec vos amis, et n'en donnez point de copie . Si j'étais à la place de M. de Jaucourt 2 je ne resterais pas longtemps à Paris . »

1 Le billet a été écrit au bas de la copie d'une lettre du 24 février 1759 de d'Alembert à V*, envoyée à T. Tronchin . Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-avec-d-alembert-partie-10-123062322.html