11/06/2021
Puisque vous avez, monsieur, quitté le barreau pour la typographie
... Ou plus exactement pour les discours ministériels, Me Dupont-Moretti , l'impression de vos ouvrages suivra à peu près certainement votre sortie du gouvernement, mission accomplie ou non, et je ne vous lirai pas, car n'ayant aucun esprit de sacrifice , je ne lis ni ne lirai aucun ouvrage d'homme politique , la vie est assez courte .
Peut-on être à la barre et avoir la barre ? Lui, son typographe le permet
« A Jacques Lacombe
[février- mars 1766]
Puisque vous avez, monsieur, quitté le barreau pour la typographie 1, je me flatte que cette dernière profession vous sera très avantageuse si vous imprimez vos ouvrages .
Ma mauvaise santé m'a empêché de lire le Richardet 2 et de vous répondre aussitôt que je l'aurais voulu . Je viens de commencer cette lecture, elle m'amuse beaucoup, je trouve des vers faciles et bien tournés ; recevez, monsieur, mes remerciements avec ceux que je dois à l'auteur .
J'ai l'honneur d'être avec une estime bien véritable, monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
V. »
1 Ancien avocat, Lacombe vient de s'établir comme éditeur . En juillet 1768 il devient le directeur du Mercure . Voir : https://data.bnf.fr/fr/12102201/jacques_lacombe/
et : https://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/437-jacques-lacombe
2Richardet, poème, de Niccolo Forteguerri, est une pièce adaptée de Ricciardetto, œuvre anonyme d'Anne-François Duperrier-Dumouriez publiée par Lacombe . Voir : https://books.google.fr/books?id=aD6XwQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
et : https://www.idref.fr/079326056
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Fran%C3%A7ois_Duperrier-Dumouriez
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Nos jours sont comptés et les erreurs des médecins aussi
... Qui du Dr Olivier Véran et du Pr Raoult a le plus mauvais score ?
Je n'ai aucune envie de pardonner une telle boeufferie de ministre qui a piétiné sa qualité de médecin .
« A Jean-Louis Wagnière
A Ferney 28è février 1766 1
Mon cher Wagnière, je partage votre douleur 2. Vous voyez combien de petit livret des médecins est inutile . Nos jours sont comptés et les erreurs des médecins aussi . Il faut se résigner, c'est notre seul partage . Dites, je vous en prie , à toute votre famille combien je m'intéresse à elle . Puisse mon amitié être une de vos consolations .
V. »
1 Copie par Wagnière qui, à la suite de la date ajoute « adressée à Lausanne ». Cette copie signalée ici ( il y en a d'autres, également de la main de Wagnière) est la première d'un document intitulé par Wagnière : « Extrait des lettres de M. de Voltaire écrites par lui au sieur Wagnière son secrétaire ». Une autre mention du même est ainsi conçue : « Voilà, monsieur, l'extrait du peu de lettres que mon cher maître m'a écrites pendant plus de vingt-quatre ans que je l'ai servi, et que je certifie véritable. Wagnière. »
2 Voir lettre du 2 février 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/19/il-est-alle-voir-a-lausanne-son-pere-qui-se-meurt-2-d-une-ma-6317007.html
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10/06/2021
ces légers nuages doivent être dissipés, et tout doit céder au véritable intérêt de la République, et à celui de ma province
... Charité bien ordonnée commence par soi-même ... Est-ce ainsi que raisonnent les candidats aux élections régionales ? Sans doute . L'intérêt de la République me semble le dernier de leurs soucis , bien qu'ils s'en réclament hautement ; alliances et mésalliances font jaser , tout est tenté pour gagner un siège de nanti .
« A Pierre-Michel Hennin
A Ferney 27 [février 1766] 1
Il faut d’abord, monsieur, vous avouer que j’ai communiqué à M. le duc de Praslin l’idée de faciliter aux Genevois les moyens d’acquérir des terres au pays de Gex. Je lui ai mandé 2 que j’avais le bonheur de penser comme vous, et vous pensez bien que je me suis un peu rengorgé en faisant valoir votre approbation. Je ne me mêle point des affaires d’autrui ; mais c’est ici la mienne. La terre de Ferney deviendrait très considérable si la proposition réussissait. M. le duc de Praslin l’approuve ; il est fait pour penser comme vous. Il serait très important, et je vous aurais beaucoup d’obligation, aussi bien que Mme Denis, si vous aviez la bonté de venir diner à Ferney quelqu’un de ces jours avec M. Jaco Tronchin, et M. Lullin le secrétaire d’État. M. Lullin est celui qui doit être chargé de dresser les instructions que M. Crommelin suivra dans cette affaire, car il faudra que ce soit la République qui demande la faveur que le ministère lui destine ; et il y a encore une petite difficulté très légère à aplanir. Cette négociation est votre ouvrage ; vous rendrez service au pays de Gex et à Genève. Je ne doute pas que le Conseil ne sente toute l’obligation qu’il vous aura. Il y a peut-être un peu de froideur entre M. Lullin et moi pour un petit malentendu 3; mais ces légers nuages doivent être dissipés, et tout doit céder au véritable intérêt de la République, et à celui de ma province. Il vous sera bien aisé de faire sentir d’un mot à M. Lullin que je suis véritablement attaché à sa personne et au Conseil. Un simple exposé même de la chose dont il s’agit écartera tout ombrage. Qui peut mieux que vous, monsieur, concilier et ramener les esprits ? En un mot, le bonheur de notre petit pays et de Genève est entre vos mains. Cela vaut bien le droit négatif4. Mais je vous avertis que si vous réussissez, comme je n’en doute pas, je ne vous en aimerai pas davantage : cela m’est impossible.
V.
Pouvez-vous venir dimanche ? »
1 Le mois a été ajouté par Hennin, et l'année par une autre main .
2 Cette lettre manque.
3 Voir la lettre du 30 janvier 1766 à Pierre Lullin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/01/29/vous-savez-que-je-dis-toujours-ce-que-je-pense.html ; où il est aussi question de la lettre envoyée au duc de Praslin .
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09/06/2021
il y a du plaisir à se plaindre, et il y aura toujours des gens riches qui diront que le temps est dur
... C'est d'ailleurs parfois un moyen de les reconnaitre , tel l'ex-ministre Ferry, grande gueule, qui se trouve incommodé de n'avoir que 3000€ mensuels de retraite, ne pas pouvoir joindre les deux bouts avec de si modestes sommes et est soulagé d'avoir d'autres revenus, il est limite indigent : écoeurant ridicule !
« A Etienne-Noël Damilaville
23 février 1766 1
Je viens de lire, mon cher ami, un morceau qui regarde la Population 2 ; j’en ai été encore plus frappé que des choses excellentes qui sont dans le Vingtième. C’est bien dommage qu’il y ait si peu de chose de vous dans une collection si utile au genre humain. Je ne connaissais pas tous vos grands talents ; je pensais que vos occupations journalières vous bornaient à aimer la vérité, et je ne savais pas que vous sussiez la dire avec tant de force et d’énergie. Vous n’employez les détails que pour faire sortir le fond, que vous rendez aussi lumineux qu’intéressant. Je veux bien du mal à la fortune, qui vous force d’examiner des comptes, quand vous voudriez donner tout votre temps à la philosophie. Dites-moi je vous prie, de qui sont les articles marqués sur le feuille ci-jointe . Il y en a un terrible contre les jésuites 3.
Je vous avoue que je n’ai pu m’empêcher de rire en voyant que l'on fait à la Suisse dans l'article Population 4 l’honneur de dire qu’elle est la contrée de l’Europe la plus peuplée. Les Suisses, au contraire, se plaignent de la dépopulation . Leurs académies donnent, pour sujet de leurs prix, d’en trouver la cause et le remède. Ils disent que c’est la France qui est le pays de l’Europe le plus peuplé à proportion. Vous voyez que chacun se plaint, et peut-être fort injustement. Le dénombrement du canton de Berne se monte à 375 000 âmes ; et quand toute la Suisse fit sa grande émigration, du temps de César, le tout se montait à 365 000. Mais il y a du plaisir à se plaindre, et il y aura toujours des gens riches qui diront que le temps est dur.
Vous ne me dites plus rien de Bigex : vous ne me parlez plus de ce que vous me destiniez pour le carême. Mandez-moi, je vous en prie, pourquoi vous n’avez pas à Paris ce que j’ai à Neuchâtel. J’ose me flatter qu’une telle rigueur ne peut pas durer. Embrassez pour moi tendrement Platon et Protagoras . Dites les choses les plus tendres à M. de Beaumont.
Ma santé est toujours fort chancelante . Je n’ai plus d’estomac : il me reste un cœur qui vous aimera jusqu’au dernier moment.
Vous avez sans doute les certificats pour Sirven et mon billet pour Briasson 5?Écr. l’inf. »
1 Copie contemporaine de Darmstadt B. est incomplète d'une partie du premier paragraphe (C'est bien dommage ...à la philosophie ) et des trois derniers mots ; l'édition de Kehl , suivie des autres, n'est pas tout à fait complète et datée du 26 .
2 De Damilaville aussi . Voir page 7 : file:///C:/Users/james/AppData/Local/Temp/rde-2953.pdf
et : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/POPULATION
3 Depuis Dites-moi, ce passage biffé sur la copie Beaumarchais-Kehl manque dans toutes les éditions .
4 Ces quatre mots sont absents sur la copie Beaumarchais qui auparavant remplace l'on fait par vous faites .
5 Autre phrase manquante sur la copie Beaumarchais et éditions suivantes .
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08/06/2021
Il me paraît qu’à Paris on ne songe qu’à son plaisir. Cela prouve qu’on a de l’argent ; mais il faudra qu’on en ait beaucoup
... Ach Paris !
« A Etienne-Noël Damilaville
21 février 1766 1
L'article Vingtième, mon cher ami, est l’ouvrage d’un excellent citoyen et d’un philosophe qui a de grandes vues . Je le relirai avec plus d’attention encore. Je suis un peu fâché, à la première lecture, que l’auteur n’aime pas Jean-Baptiste Colbert. Il me semble qu’il ne pardonne pas assez à un ministre qui fut jeté hors de toutes ses mesures par les guerres de Louis XIV et par la magnificence de ce monarque. Il fut obligé de faire pour quatre cents millions d’affaires avec les traitants 2, immédiatement après avoir signé un arrêt par lequel il était défendu à jamais d’en faire. Il faut songer que le duc de Sully n’avait point de Louvois qui le contrariât éternellement. Quoi qu’il en soit, je suis pénétré de la plus haute estime pour feu M. Boulanger 3.
J’ai reçu une lettre charmante de M. de Beaumont. Je ferai tout ce qu’il m’ordonne, et je lui écrirai incessamment.
Le bruit a couru dans notre pays de neige que le roi de Prusse était mort ; mais cette nouvelle n’est point confirmée. Si elle l’était, son tombeau pourrait bien être comme celui des anciens princes tartares, sur lequel on immolait des hommes . Il ne serait pas hors de vraisemblance que, dans quelque temps, la guerre recommençât en Allemagne.
Il me paraît qu’à Paris on ne songe qu’à son plaisir. Cela prouve qu’on a de l’argent ; mais il faudra qu’on en ait beaucoup si les cinquante millions se remplissent.
Je vous prie de me faire savoir si Panckoucke a envoyé chez vous les six volumes qu'on lui a demandés . Au reste, je voudrais que Merlin se donnât la peine de faire un paquet d'un des six recueils et qu'il le fît adressez par le coche à Mme Foureau, libraire à Angers 4, pour M. le chevalier de La Neuville . Il y a un an que ce M. de La Neuville me demande ce petit présent ; il faut bien à la fin le satisfaire .
Je serais honteux, mon cher ami, de toutes les peines que je vous donne si je ne connaissais votre cœur . Le mien est affligé aujourd’hui de vous dire si peu de choses . Je voudrais ne m'entretenir qu'avec vous ; mais malheureusement j'ai vingt lettres à écrire . Je vous embrasse avec la plus vive tendresse .
Je recommande à vos bontés les volumes du Voltaire portatif . Pouvez-vous en envoyer un volume à l'archevêque d'Auch et m'en faire avoir six exemplaires par la diligence de Lyon à mon adresse à Meyrins, route de Lyon, à Genève ? »
1 Voir note de la lettre du 17 février 1766 à Damilaville .
2 Voir Restaurer les finances : https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Baptiste_Colbert/114048#10969108
3 Pseudonyme de Damilaville dans l'Encyclopédie .
4 Voir page 31 : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00010491/document
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07/06/2021
vous attendrez un temps favorable qui peut se présenter bientôt
... Paroles de cartomancienne ! Parle-t-elle de vos prochaines vacances ?
Complètement ma-boule ?
« A Gabriel Cramer
[vers le 20 février 1766]1
Je vous attendais aujourd'hui . Je songe continuellement à votre affaire . Il me semble que vous pourriez écrire à Paris que votre commis s'est trompé dans l'adresse des ballots, que vous comptiez envoyer en France un supplément de Corneille pour les souscripteurs avec une édition de mes œuvres, que vous envoyiez en Hollande un recueil de Mélanges de plusieurs auteurs, qu'on s'est mépris de ballot , et que vous priez qu'on vous renvoie celui qui était destiné pour la Hollande . Par ce moyen vous ne perdrez rien, et vous attendrez un temps favorable qui peut se présenter bientôt ; voilà mon idée, je vous la soumets, et vous embrasse très tendrement, mon cher Caro . »
1 L'édition Gagnebin place la lettre en 1765, ce qui est un peu trop tôt pour un supplément au Corneille .
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06/06/2021
on ne regrette que les gens à qui l’on plaît, excepté en amour, s’entend
... Oui ? Non ? Pourquoi ? Comment ?
« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
19è février 1766 1
Il y a un mois, madame, que j’ai envie de vous écrire tous les jours ; mais je me suis plongé dans la métaphysique la plus triste et la plus épineuse 2, et j’ai vu que je n’étais pas digne de vous écrire.
Vous me mandâtes, par votre dernière lettre, que nous étions assez d’accord tous deux sur ce qui n’est pas ; je me suis mis à rechercher ce qui est. C’est une terrible besogne ; mais la curiosité est la maladie de l’esprit humain. J’ai du moins la consolation de voir que tous les fabricateurs de systèmes n’en savaient pas plus que moi ; mais ils font tous les importants, et je ne veux pas l’être . J’avoue franchement mon ignorance.
Je trouve d’ailleurs dans cette recherche, quelque vaine qu’elle puisse être, un assez grand avantage ; l’étude des choses qui sont si fort au-dessus de nous rend les intérêts de ce monde bien petits à nos yeux ; et, quand on a le plaisir de se perdre dans l’immensité, on ne se soucie guère de ce qui se passe dans les rues de Paris. L’étude a cela de bon qu’elle nous fait vivre tout doucement avec nous-mêmes, qu’elle nous délivre du fardeau de notre oisiveté, et qu’elle nous empêche de courir hors de chez nous pour aller dire et écouter des riens d’un bout de la ville à l’autre. Aussi, au milieu de quatre-vingts lieues de montagnes de neige, assiégé par un très rude hiver, et mes yeux me refusant le service, j’ai passé tout mon temps à méditer. Ne méditez-vous pas aussi ? madame , ne vous vient-il pas aussi quelquefois cent idées sur l’éternité du monde, sur la matière, sur la pensée, sur l’espace, sur l’infini ? Je suis tenté de croire qu’on pense à tout cela quand on n’a plus de passions, et que tout le monde est comme Matthieu Garo 3, qui recherche pourquoi les citrouilles ne viennent pas au haut des chênes.
Si vous ne passez pas votre temps à méditer quand vous êtes seule, je vous envoie un petit imprimé sur quelques sottises de ce monde 4, lequel m’est tombé entre les mains. Je ne sais s’il vous amusera beaucoup ; cela ne regarde que Jean-Jacques Rousseau, et des polissons de prêtres calvinistes. L’auteur est un goguenard de Neuchâtel, et les plaisants de Neuchâtel pourront fort bien vous paraître insipides ; d’ailleurs on ne rit point du ridicule des gens qu’on ne connait point. Voilà pourquoi M. de Mazarin disait qu’il ne se moquait jamais que de ses parents et de ses amis. Heureusement ce que je vous envoie n’est pas long ; et, s’il vous ennuie, vous pourrez le jeter au feu.
Je vous souhaite, madame, une vie longue, un bon estomac, et toutes les consolations qui peuvent rendre votre état supportable ; j’en suis toujours pénétré.
Je vous prie de dire à M. le président Hénault que je ne cesserai jamais de l’estimer de tout mon esprit, et de l’aimer de tout mon cœur. Permettez-moi les mêmes sentiments pour vous, qui ne finiront qu’avec ma vie.
V.
Dans le temps que ma lettre allait partir, je reçois la vôtre du 13 février . Soyez sûre que je vous écrirai toutes les fois qu'il me viendra des idées qui me paraîtront faites pour votre belle imagination et pour la justesse de votre esprit , c'est-à-dire que je vous donnerai ces idées à rectifier, car autrement je ne serais pas si hardi . Je vous plains beaucoup d’avoir perdu M. Craffurt ; je sens bien qu’il était digne de vous entendre ; on ne regrette que les gens à qui l’on plaît, excepté en amour, s’entend. »
1 L'édition de Kehl est incomplète et peu soignée, ainsi que toutes les autres . V* répond à une lettre du 14 janvier 1766, et en post scriptum à celle du 13 février 1766 . Crawford ( Craffurt sic ) avait quitté Paris pour l'Angleterre au début de février .
2 Probablement Le Philosophe ignorant, qui, ne vit le jour que quelques mois après ; voir https://fr.wikisource.org/wiki/Le_philosophe_ignorant
3 Fable de La Fontaine, livre IX, fable iv. « Le gland et la citrouille » : http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/glancitr.htm
4 L'une des Questions sur les miracles, ainsi qu'on le sait par la réponse de Mme Du Deffand .
La collection des Lettres sur les miracles : voir https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier
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