20/03/2021
la nature en saura toujours plus que la médecine. La philosophie apprend à se soumettre à l’une, et à se passer de l’autre ; c’est le parti que j’ai pris
... Le virus a toujours une longueur d'avance, mais il ne passera pas par moi !
Il trouvera une personne tout à fait réceptive en la personne de Mme Hidalgo . C'est une cruche qui ne sait toujours pas comment on porte un masque : la petite barrette sus- nasale n'est pas là pour indiquer où est le haut, il faut la pincer , sinon autant porter un très chic masque en dentelle de Calais ou un string de même .
Sobre, élégant, réutilisable, effet garanti ( il me rappelle -allez chercher dans votre inconscient- le Chat du Rabbin, de Joann Sfar que j'adore )
« A Etienne-Noël Damilaville
25è novembre 1765
Votre mal de gorge et votre amaigrissement me déplaisent beaucoup . Vous savez si je m’intéresse à votre bien-être et à votre long être. Notre Esculape Tronchin ne guérit pas tout le monde . Mme la duchesse d’Anville pourra bien rester tout l’hiver à Genève. Quoi qu’il fasse, mon cher ami, la nature en saura toujours plus que la médecine. La philosophie apprend à se soumettre à l’une, et à se passer de l’autre ; c’est le parti que j’ai pris.
Cette philosophie, contre laquelle on se révolte si injustement, peut faire beaucoup de bien, et ne fait aucun mal. Si elle avait été écoutée, les parlements n’auraient pas tant harcelé le roi et tant outragé les ministres. L’esprit de corps et la philosophie ne vont guère ensemble. Je crains que l’archevêque de Novogorod , dont vous me parlez, ne puisse les soutenir dans la seule chose où ils paraissent avoir raison, et qu’après avoir combattu mal à propos l’autorité royale sur des affaires de finance et de forme, ils ne finissent par succomber quand ils soutiennent cette même autorité contre quelques entreprises du clergé.
Mais la santé de M. le dauphin est un objet si intéressant, qu’il doit anéantir toutes ces querelles. La bulle Unigenitus, et toutes les bulles du monde, ne valent pas assurément la poitrine et le foie d’un fils unique du roi de France.
Mme Denis ne se porte pas trop bien ; elle me charge de vous dire combien elle vous aime et vous estime. Elle attend les boites de confitures 1 que vous voulez bien nous envoyer . Il n’y a qu’à les mettre au coche de Lyon.
Embrassez pour moi MM. Diderot et d’Alembert, quand vous les verrez. Toute mon ambition est que la cour puisse les connaître, et rendre justice à leur mérite, qui fait honneur à la France. Qu’est devenu le très paresseux Thieriot ? Il m’écrit une ou deux fois l’an par boutade. Vous savez probablement que Jean-Jacques est à Strasbourg, où il fait jouer le Devin du Village 2. Cela vaut mieux que de chercher à mettre le trouble dans Genève, et d’être lapidé à Môtiers-Travers. Les magistrats et les citoyens sont toujours divisés , je ne les vois les uns et les autres que pour leur inspirer la concorde , c’est la boussole invariable de ma conduite.
Je vous demande en grâce de presser M. de Beaumont sur l’affaire des Sirven ; elle me paraît toute prête ; le temps est favorable . Je ne crois pas qu’il y ait un instant à perdre.
Je vous embrasse du meilleur de mon cœur. »
1 Sur ces prétendues « confitures » (Lettre de Thrasybule à Leucippe, etc. )voir lettre du 16 octobre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/02/13/y-a-t-il-rien-de-plus-tyrannique-par-exemple-que-d-oter-la-l-6297342.html
2 Cette pièce y fut en effet représentée en sa présence le 10 novembre 1765. Voir : https://operabaroque.fr/ROUSSEAU_DEVIN.htm
et : http://www.rousseau-chronologie.com/fuiteenangleterre65-66.html
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arrêter la procédure
... Vive les stups ! Tagada tagada voilà les poulets ! Tagada tagada on vous envoie aux fraises !
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/03/19/...
Caries en vue, sus aux képis !
« A Joseph-Marie Balleidier
La femme Garder payera six francs à mes gardes, elle payera aussi les frais de la procédure commencée contre elle, au moyen de quoi monsieur Balleidier est prié d'arrêter la procédure, et si elle ne satisfait pas d'abord à ces conditions on continuera de la poursuivre .
V.
A Ferney le 25è novembre 1765. 1»
1 L'édition Vézinet est incomplète . Balleidier a noté « R[épondu] le 26 » sur le manuscrit .
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19/03/2021
les tracasseries étrangères peuvent servir de délassement, et amuser un moment
... Biden-Poutine, Poutine-Biden : "t'ar ta gueule à la récré !"
https://www.youtube.com/watch?v=WjkVzYLAhEg
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
28è [25] novembre 1765 1
Il y a deux choses, mes divins anges, à considérer en ce paquet. La plus importante est celle de deux vers à restituer dans Adélaïde ; et ces deux vers se trouvent dans une lettre ci-jointe à Lekain 2, laquelle je soumets à la protection de mes anges.
La seconde est une billevesée 3 d’une autre espèce qui fera voir à mes anges combien je suis impartial, ami de la paix, exempt de ressentiment, équitable, et peut-être ridicule.
Plusieurs membres du conseil de Genève et plusieurs citoyens sont venus tour à tour chez moi, et m’ont exposé les sujets de leurs divisions. J’ai pris la liberté de leur proposer des accommodements. Il y a quelques articles sur lesquels on transigerait dans un quart d’heure ; il y en a d’autres qui demanderaient du temps, et surtout plus de lumières que je n’en ai. Mon seul mérite, si c’en est un, est de jouer un rôle diamétralement opposé à celui de Jean-Jacques, et de chercher à éteindre le feu qu’il a soufflé de toutes les forces de ses petits poumons. J’ai mis par écrit un petit plan de pacification 4 qui me paraît clair et très aisé à entendre par ceux qui ne sont pas au fait des lois de la parvulissime république de Genève . Donnez-vous, je vous en prie, le plaisir ou l’ennui de lire ma petite chimère ; je ne veux pas la présenter aux intéressés avant que vous m’ayez dit si elle est raisonnable. Je crois qu’il faudrait préalablement la montrer à deux avocats de Paris, afin de savoir si elle ne répugne en rien au droit public et au droit des gens. Ensuite je vous prierai de la faire lire à M. de Sainte-Foix, à M. le marquis de Chauvelin, à M. Hennin, et enfin à M. le duc de Praslin ; mais non pas à M. Crommelin, parce qu’il est partie intéressée, et que, malgré tout son esprit et toute sa raison, il peut être préoccupé.
Si M. le duc de Praslin approuvait ce plan, je le proposerais alors au conseil de Genève, et ce serait un préliminaire de la paix que M. Hennin ferait à son arrivée. Je ne me mêlerai plus de rien, dès que M. Hennin sera ici ; je ne fais que préparer les voies du Seigneur 5.
Je sais bien, mes divins anges, que M. le duc de Praslin a maintenant des affaires plus importantes. Je vois avec douleur que les parlements, à force d’avoir demandé des choses qui ont paru injustes, succomberont peut-être dans une chose juste, et que la France ne sera pas du diocèse de Novogorod-la-Grande .
La maladie de M. le dauphin cause encore de plus grandes inquiétudes, et ce n’est pas trop le temps de parler des tracasseries de Genève ; mais aussi les tracasseries étrangères peuvent servir de délassement, et amuser un moment.
Amusez-vous donc, et donnez-moi vos avis et vos ordres.
Quand vous serez dans un temps plus heureux et plus fait pour les plaisirs, le petit ex-jésuite vous enverra ses Roués. Il a profité, autant qu’il a pu, de vos très bons conseils . Il ne parviendra jamais à faire une pièce attendrissante , ce n’était pas son dessein ; mais elle pourra être vigoureuse et attachante.
Toute ma petite famille baise très humblement le bout de vos ailes.
N.B. – Je ne vous ai point envoyé une partie de rogatons, parce que je vous destine le tout . J'ai envoyé deux ou trois feuilles à M. l'abbé de Chauvelin, et deux ou trois autres à Mme Du Deffand . La somme totale sera de trois volumes, que Cramer avait commencé d'imprimer sans m'en rien dire, et auxquels j'ai été obligé de donner mes soins quand il m'a dit son secret .6
V.»
1L'édition de Kehl, suivie des éditions, omet le nota bene biffé sur la copie Beaumarchais . La date a été corrigée, cette lettre étant évidemment antérieure à celle du 27 , datée elle du 28 : voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/10/correspondance-annee-1765-partie-35.html
Du même jour est la réponse de Crommelin à la lettre de Lullin citée : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/16/ce-matin-quatre-citoyens-m-ont-fait-dire-qu-ils-voulaient-me-parler-je-leur.html
2 Voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/18/tout-doit-si-je-l-en-crois-ceder-a-son-pouvoir-lui-plaire-es-6304301.html
3 Un mémoire sur les troubles de Genève. (Georges .Avenel.)
4 Voir lettre du 22 novembre 1765 à de Luc : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/18/vos-sentiments-m-ont-paru-aussi-purs-que-les-miens.html
5 Isaïe , XL, 3 : https://saintebible.com/isaiah/40-3.htm
6 Ce Nota bene fait évidemment référence aux Mélanges : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71878s.texteImage
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18/03/2021
Tout doit, si je l’en crois, céder à son pouvoir ; Lui plaire est ma grandeur, l’aimer est mon devoir
... Signé : Jean Castex .
"Lui" : qui ? Je le parie, sa timidité l'empêchera de l'avouer dans sa conférence de presse ce soir , mais suivez mon regard LREM [Louons le Révérend Emmanuel Macron]...
La suite au prochain numéro ...
« A Henri-Louis Lekain
Je présume que M. Lekain aura attendu un temps plus favorable pour faire débiter la tragédie qu’il imprime . Je viens de découvrir encore des vers répétés au troisième acte.
Il y a dans la scène seconde de ce 3è acte :
Vous acceptiez la main qui vous perça le flanc.
C’est Nemours qui parle ; et Adélaïde lui dit, quelques vers après :
Enflé de sa victoire, et teint de votre sang,
Il m’ose offrir la main qui me perça le flanc.
Je retrouve dans une vieille copie :
Tout doit, si je l’en crois, céder à son pouvoir ;
Lui plaire est ma grandeur, l’aimer est mon devoir.1
Cette version est sans doute la meilleure 2; des cartons ne sont pas une chose bien difficile, et il faut les préférer à des négligences insupportables.
Je fais mille remerciements à M. Lekain. Je ne crois pas qu’il y ait eu des spectacles à Paris pendant les prières de quarante heures 3.
S’il y a quelque chose de nouveau, je le supplie de vouloir bien en faire part à son ami
V.
25è novembre [1765] »
1 Wagnière a écrit une version toute différente de ces vers ; V* les a biffés et remplacés par ceux qu'on voit ici .
2 Elle est effectivement adoptée .
3 Pour le rétablissement du dauphin .
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Je ne sais si les spectacles ont cessé à Paris dans la crise dangereuse où se trouve M. le Dauphin . Ils doivent du moins être déserts
... Mon cher Voltaire, je te le confirme, tout est clos, mais pas toujours désert --occupations de protestation obligent.
Que va dire Maître Castex le Grand Gouvernant [sic] dans sa pièce à épisodes ad libitum "conférence de presse du jeudi" ?
« A Philippe-Antoine de Claris, marquis de Florian, ancien
Capitaine de cavalerie, Chevalier de Saint-Louis
rue d'Anjou au Marais
à Paris
A Ferney 22è novembre 1765 1
Aujourd'hui en dévidant un écheveau de soie Mme Denis a trouvé une lettre du 29è octobre de M. le Grand Écuyer, je courais le risque de ne lire cette lettre que dans un an, car la navette à laquelle la soie était destinée s’étant brisée en mille morceaux, la soie sa voisine était fort négligée . Heureusement la destinée a prévenu tout ce que vous me mandiez, et que j'ignorais ; je suis devenu M. Perrin Dandin, je tâche d'accommoder les procès, et j'ai le bonheur de n'avoir mécontenté jusqu'ici aucun parti . Si je ne parviens pas à rétablir la concorde je me flatte du moins que les plaideurs rendront justice à mes intentions et à mes procédés . Je n'ai rien fait qu’ouvertement et avec franchise ; j'ai mis même par écrit mes propositions, afin qu'il y eût une preuve subsistante de l'intégrité de ma conduite . Cette petite occupation ne ralentit point du tout mon zèle pour les choses qui sont si chères à l'homme supérieur que vous avez gratifié d'une visite . Nous sommes tous deux attachés au même char sans nous connaître, et j’ai de la passion pour lui sans l'avoir jamais vu .
Vous me parliez de cette lettre du siège de Tolède . Le général qui assiège cette ville est bien jeune, et il est difficile de prendre Tolède en quinze jours . Je m’imagine que vous lui avez conseillé de tourner le siège en blocus .
Je ne sais si les spectacles ont cessé à Paris dans la crise dangereuse où se trouve M. le Dauphin . Ils doivent du moins être déserts 2, et le clergé doit suspendre ses querelles pour ne s'occuper qu'à prier Dieu . Il vaut beaucoup mieux qu'il fasse des prières que des mandements ; les unes seront très bien reçues de Dieu, et les autres fort mal du public .
Toute ma petite famille de Ferney fait mille tendres compliments à ma famille de Paris . Je ne sais où vous êtes à présent ; mais soit à la ville, soit à la campagne, je me flatte que ma lettre vous parviendra . Mme la duchesse d'Anville qui a depuis près d'un mois un paquet pour Mme de Florian, ne paraît pas prête à partir ; je ne sais ce que deviendra mon paquet . Adieu, monsieur, je vous embrasse de tout mon cœur . »
1 L'édition de Kehl est limitée au 3è paragraphe amalgamé à la lettre du 16 novembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/14/comme-bon-voisin-je-voudrais-s-il-etait-possible-tout-concil-6303441.html
2 La Comédie fermera du 17 décembre 1765, alors que le Dauphin se meurt, au 11 janvier 1766 inclus . Jusqu'à cette date le public ne sera pas moins nombreux que d'habitude , et la comédie du Philosophe sans le savoir de Sedaine sera représentée avec un grand succès à partir du 2 décembre .
12:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vos sentiments m'ont paru aussi purs que les miens
... Oui, Mme Corinne Masiero, vous avez osé agir . De sombres abrutis vous poursuivent en justice pour "exhibition sexuelle" ! Que ces minus habens, hommes et femmes hypocrites, restent avec leurs oeillères, l'échine pliée, tartuffes : "cachez ce sein que je ne saurais voir !" , censeurs à n'en pas douter de "L'origine du monde", incapables de reconnaitre le courage .
https://www.vanityfair.fr/actualites/articles/corinne-mas...
Mme Masiéro, m... à ceux qui n'ont vu en vous qu'un sexe "dérangeant"
« A Jean-André De Luc
22 novembre 1765
J'ai lu monsieur les papiers que vous m'avez fait l'honneur de m'envoyer . Ils m'ont paru écrits avec sagesse, autant qu'avec clarté . J'ose penser qu'il ne serait pas difficile de concilier les esprits sur les points qui sont discutés dans ces mémoires . L'objet le plus important si je ne me trompe et qui semble rencontrer des difficultés insurmontables est le droit auquel on a donné le nom de négatif . La médiation n'a voulu sans doute ni avilir l'autorité du Conseil ni enchaîner la liberté des citoyens . Tout l'esprit de vos lois consiste dans le maintien de ces deux objets .
Hier après votre départ de Ferney je fis lire les articles de la médiation à l'avocat qui avait dîné avec nous . Il trouva sans hésiter que la lettre de la loi n'était pas en faveur des représentants . Il faut donc trouver quelque tempérament qui concilie la lettre et l'esprit . J'ai été fort surpris que dans sept cents citoyens vous ne puissiez pas compter trois jurisconsultes . Peut-être y a-t-il un remède à cette étrange disette . Je vous proposerai mes faibles idées 1 la première fois que j'aurai l'honneur de vous entretenir . Vous savez que je n'ai et ne puis avoir en vue que le bien public . Vos sentiments m'ont paru aussi purs que les miens . Vous m'éclairerez beaucoup mais vous ne pourrez guère augmenter l'envie que j'ai de voir votre République tranquille et heureuse non plus que les sentiments d'estime que vous m'avez inspirés.
Permettez-moi d'y joindre ceux de l’amitié sans cérémonie . Votre très humble et très obéissant serviteur .
V. »
1 Ces « faibles idées » se trouvent dans « Propositions à examiner pour apaiser les divisions de Genève », puis « Réflexions sur les moyens proposés pour apaiser les troubles de la ville de Genève ».
Sur cette affaire voir Fernand Caussy : « Voltaire pacificateur de Genève » dans la Revue politique et littéraire : Revue bleue, 4 janvier 1908 : voir page 13/36 (page 9 du document) : https://www.retronews.fr/journal/la-revue-politique-et-litteraire/04-janvier-1908/2057/4394725/13
Voir
10:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous savez monsieur que les mauvais propos ne doivent pas empêcher les bonnes actions
... Nous allons le voir avec la conférence de presse de M. Castex, lequel est toujours bien brouillon, et les décisions gouvernementales semblables à un tirage du loto : au pif ! Résultat favorable souhaité : quine, double quine, carton !
Conseil des ministres !?
« A Jean-André De Luc
l'aîné 1
à Genève
[21 novembre 1765 ?]
Vous savez monsieur que les mauvais propos ne doivent pas empêcher les bonnes actions . Je n'ai et ne puis avoir d'autre but que la liberté et la concorde de mes voisins . Je ne ferai rien qu'au grand jour, et je me flatte que M. le duc de Praslin approuvera ma conduite .
Vous m'avez trouvé droit et sincère, vous me trouverez toujours tel, ce n'est point en secret que je reçois l'honneur de vos visites . Vous pouvez venir sans scrupule, comme je fais gloire de m'entretenir avec un homme de votre mérite et avec des amis qui vous ressemblent .
Mon carrosse attend vos ordres . »
1 Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Andr%C3%A9_Deluc
La lettre peut être datée à peu près grâce aux lettres du 21 novembre à Pierre Lullin et celle de ce dernier : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/16/ce-matin-quatre-citoyens-m-ont-fait-dire-qu-ils-voulaient-me-parler-je-leur.html
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