16/04/2015
Êtes-vous bien lasse de cette malheureuse inutilité dans laquelle on passe sa vie, de ces visites insipides, et du vide qu'on sent dans son âme après avoir passé sa journée à faire des riens et à entendre des sottises?
... Par exemple : «Ça va bien, je suis dans mon lit.... La bête est solide», a assuré Jean-Marie Le Pen ce jeudi 16 avril 2015 . Certes, la bête est prétendument solide , mais sa bêtise l'est encore davantage, ce qui n'est pas peu dire .
Qu'enfin ce Jean-Marie casse sa pipe ! ça ne sera qu'un « détail de l'histoire », une chiure de mouche dans les encyclopédies, un motif de plaisanterie renouvelé sans F(I)N .
Et je chanterai : Quand on a une gueule comme ça ...
« A Marie-Elisabeth de Dompierre de FONTAINE,
A Paris.
Aux Délices, 19 avril 1760.
Partez-vous bientôt, ma chère nièce, pour votre royaume d'Hornoy, et abandonnez-vous cette ville de Paris, qui n'est bonne que pour messieurs du parlement, les filles de joie, et l'Opéra-Comique ? Êtes-vous bien lasse de cette malheureuse inutilité dans laquelle on passe sa vie, de ces visites insipides, et du vide qu'on sent dans son âme après avoir passé sa journée à faire des riens et à entendre des sottises? Comptez que vous aurez beaucoup plus de plaisir à gouverner votre Hornoy et à l'embellir qu'à courir après les fantômes de Paris. Tout ce que j'apprends de ce pays-là fait aimer la retraite.
Mandez-moi, je vous prie, les extravagances qui se débitent sur les choses dont je vous ai parlé . Je vous jure que ce n'est pas simple curiosité . Le pauvre plaisir de savoir ce qu'on dit ne me touche guère , mais je m'intéresse vivement aux personnes dont on parle, et cela pour des raisons très essentielles .
Luc m'écrit toujours,1 mais il ne m'écrit que pour me montrer qu'il a de l'esprit, et pour me dire qu'il ne craint rien. Il prétend que nous n'aurons jamais ni honneur ni profit dans la belle guerre que nous faisons; j'ai grand'peur qu'il n'ait raison. J'embrasse tendrement M. de Florian et monsieur votre fils, etc. »
1 Le 3 avril 1760 ; voir lettre du 14 avril 1760 à Mme de Fontaine : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/04/10/mettez-nous-je-vous-en-prie-un-peu-au-fait-non-pas-de-ce-qui-5600503.html
Et cette lettre du 3 avril ( voir page 342 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f356.texte.r=3485 ) amène la réponse du 21 avril 1760 à Frédéric : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/04/20/le-malheureux-plaisir-que-vous-vous-etes-toujours-fait-de-vo.html
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Il y a seulement quelques pièges usés, auxquels les cervelles du peuple se laissent toujours prendre, comme les reconnaissances, les lieux communs de morale, les portraits , et les petits prestiges du comique larmoyant
...
« A Octavie Belot
18 avril 1760, aux Délices
Vous m'avez pris à votre avantage, madame, vous êtes une dame d'esprit vous portant bien ; votre imagination est soutenue par les agréments que vous trouvez dans Paris, mais un pauvre solitaire, vieux et malade, qui a renoncé au monde ne trouve point dans sa solitude de quoi mériter vos attentions et vos bontés , je serai très flatté, sans doute, que vous daigniez me faire confidence de la comédie que vous faites ; si je juge de son mérite par celui de vos lettres, cette pièce doit être bien supérieure à celle de Mme de Graffigny 1. Le public mêla peut-être un peu de politesse aux éloges prodigués à Cénie, mais à vous, madame, il vous rendra justice ; d'ailleurs , n'attendez point de moi des conseils, je ne porte pas l’indulgence jusque là . Je n'ai jamais pu deviner le goût du public dans le peu de temps que j'ai été à Paris ; il m'a paru toujours inconstant et capricieux . Il y a seulement quelques pièges usés, auxquels les cervelles du peuple se laissent toujours prendre, comme les reconnaissances, les lieux communs de morale, les portraits , et les petits prestiges du comique larmoyant . Mais je crois que tout cela change à Paris tous les six mois comme les modes . Un ermite comme moi ne connait pas plus votre ville, que les Parisiens ne connaissent le reste de l'Europe ; je me crois très étranger, mais je sens que je le suis moins avec vous qu'avec un autre . Vous me paraissez, madame, avoir l'esprit de tous les pays .
Je vous demande pardon, madame, de ne vous pas écrire de ma main, étant actuellement très incommodé .
Pénétré d’estime et de respect pour vous .
V.
Aux Délices , 8 avril 2 »
1 Voir lettre du 24 mars à Mme Belot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/03/20/je-crois-que-paris-n-est-bon-que-pour-les-fermiers-generaux-5587381.html
2 Cette date est en contradiction avec celle que Wagnière a portée en tête de la lettre ; on peut l'attribuer apparemment à une étourderie de V* . rien ne permet autrement de déterminer laquelle des deux est la bonne .
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15/04/2015
Quid novi ?
...
« A Gabriel Cramer
[avril 1760]
Pardon caro Gabriele d'avoir dit que je n'avais pas le 1er tome du manichéisme 1 que j'avais, mais certainement je n'ai point la préface de L'Ecossaise 2.
Quid novi ? »
1 L'Histoire de Manichée et du manichéisme, de Beausobre, que V* lisait en 1752 . Voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76039w
et : http://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/053-isaac-de-beausobre
2 Voir lettre du 12 mars 1760 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/03/10/1.html
Voir aussi : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/03/theatre-l-ecossaise-partie-1.html
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14/04/2015
Eh, qui êtes-vous donc, vous autres maîtres de la terre?
...
« A FRÉDÉRIC II, ROI DE PRUSSE.
15 avril [1760]. 1
Puisque vous êtes si grand maitre
Dans l'art des vers et des combats,
Et que vous aimez tant à l'être,
Rimez donc, bravez le trépas ;
Instruisez, ravagez la terre ;
J'aime les vers, je hais la guerre,
Mais je ne m'opposerai pas
A votre fureur militaire.
Chaque esprit a son caractère ;
Je conçois qu'on a du plaisir
A savoir, comme vous, saisir
L'art de tuer et l'art de plaire.
Cependant ressouvenez-vous de celui 2 qui a dit autrefois :
Et quoique admirateur d'Alexandre et d'Alcide,
J'eusse aimé mieux choisir les vertus d'Aristide.
Cet Aristide était un bon homme ; il n'eût point proposé de faire payer à l'archevêque 3 de Mayence les dépens et dommages de quelque pauvre ville grecque ruinée. Il est clair que Votre Majesté a encouru les censures de Rome, en imaginant si plaisamment de faire payer à l'Église les pots que vous avez cassés.
Pour vous relever de l'excommunication majeure, je vous ai conseillé, en bon citoyen, de payer vous-même. Je me suis souvenu que Votre Majesté m'avait dit souvent que les peuples de*** 4 étaient des sots. En vérité, sire, vous êtes bien bon de vouloir régner sur ces gens-là. Je crois vous proposer un très-bon marché en vous priant de les donner à qui les voudra.
Je m'imaginais qu'un grand homme,
Qui bat le monde et qui s'en rit,
N'aimait à dominer que sur des gens d'esprit,
Et je voudrais le voir à Rome.
Comme je suis très-fâché de payer trois vingtièmes de mon bien, et de me ruiner pour avoir l'honneur de vous faire la guerre, vous croirez peut-être que c'est par ladrerie que je vous propose la paix ; point du tout : c'est uniquement afin que vous ne risquiez pas tous les jours de vous faire tuer par des croates, des housards, et autres barbares, qui ne savent pas ce que c'est qu'un beau vers.
Vos ministres auront sans doute à Bréda de plus belles vues que les miennes. M. le duc de Choiseul, M. de Kaunitz 5, M. Pitt 6, ne me disent point leur secret. On dit qu'il n'est connu que d'un M. de Saint-Germain 7, qui a soupé autrefois dans la ville de Trente avec les Pères du concile, et qui aura probablement l'honneur de voir Votre Majesté dans une cinquantaine d'années.
C'est un homme qui ne meurt point, et qui sait tout. Pour moi, qui suis près de finir ma carrière, et qui ne sais rien, je me borne à souhaiter que vous connaissiez M. le duc de Choiseul.
Votre Majesté m'écrit qu'elle va se mettre à être un vaurien ; voilà une belle nouvelle qu'elle m'apprend là ! Eh, qui êtes-vous donc, vous autres maîtres de la terre? Je vous ai vu aimer beaucoup ces vauriens de Trajan, de Marc-Aurèle et de Julien ; ressemblez-leur toujours, mais ne me brouillez pas avec M. le duc de Choiseul, dans vos goguettes.
Et sur ce, je présente à Votre Majesté mon respect, et prie honnêtement la Divinité qu'elle donne la paix à ses images. »
1 Manuscrits et éditions ne présentent que des différences minimes tout en indiquant une année 1758 ; il est évident d'après des références ultérieures à cette lettre que le reste en est incomplet (V* plaçait Choiseul au plus haut et le qualifiait de poète )
2 Dans son Épître à mon esprit (v. 289-290), le roi de Prusse avait dit : Mais quoique admirateur de César et d'Alcide, J'aurais suivi par goût les vertus d'Aristide.
3 Jean-Frédéric-Charles, comte von Ostein, évêque de Wormes, suffragant de l'archevêque de Mayence, mort en 1763; voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Friedrich_Karl_von_Ostein
4 Les peuples de Westphalie, sans doute, et plus spécialement de Clèves, dont la cession par Frédéric avait été évoquée comme une des clauses de la paix.
5 Voir la lettre du 22 décembre 1759 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/12/30/je-me-preparerai-a-tout-en-faisant-mes-paques-dans-ma-parois-5523076.html
6 William Pitt, premier comte de Chatham, mort en 1778. http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Pitt_l%27Ancien
7 Voir la lettre du 5 avril 1760 à d'Hermenches : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/04/04/il-y-a-de-grands-hommes-qui-se-consolent-de-la-perte-de-leur-5596743.html
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13/04/2015
Je m'intéresse à vous véritablement, parce que vous me paraissez aimer le plaisir, la philosophie et la liberté
... En est-il beaucoup qui ont les mêmes goûts ?
« Au marquis Francesco Albergati Capacelli
senatore
à Bologna
Au château de Tournay, par Genève
15 avril 1760
Je suis toujours fort faible, monsieur, je n'écris guère, je dicte tout ce qui me passe par la tête et par le cœur . Je m'intéresse à vous véritablement, parce que vous me paraissez aimer le plaisir, la philosophie et la liberté . Ce que vous m'avez mandé de la bienheureuse facilité de Benoit XIV m'a extrêmement édifié ; je ne sais rien de si ridicule que d'être obligé de vivre avec une femme avec laquelle on ne peut pas vivre 1. Je voudrais savoir si vous en aviez des enfants, cela rendrait le divorce encore plus beau ; le saint Père vous a donc remarié à votre fantaisie, c'est une très bonne action . Je me doute bien, monsieur,que vous ne quitterez pas Bologne pour le lac de Genève, mais vous y aurez toujours un ami . Je ne sais pas quand vous vous recevrez le paquet que je vous ai adressé . Je vous ai envoyé mon Bolingbroke ; je vous enverrai mon Shaffstburi par la première occasion ; je les ai lus, je les ai extraits, cela me suffit, ce sont des remèdes dont j'ai usé, je suis fort aise que vous en profitiez, quoique je pense que vous n'en ayez pas besoin . Je vous souhaite, monsieur, tranquillité et santé ; j'ai le premier de ces trésors mais le second me manque absolument .
La riverisco di tutto l'mio core 2.
V. »
1 Albergati avait épousé Teresa Orsi en 1748 ; il divorça en 1751 et épousa plus tard Maria Cattarina Boccabadati qui se suicida ; il se maria enfin avec Teresa Checchi Zampieri . Voir : La vita , i tempi, gli amici di Franceso Albergati, 1878, Francesco Masi : https://archive,org/stream/lavitaitempiglia00massiuoft#page/n5/mode2up
et : http://www.treccani.it/enciclopedia/francesco-albergati-capacelli_%28Dizionario_Biografico%29/
2 Je vous salue de tout mon cœur .
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12/04/2015
J'ai toujours été fâché qu'il y eût sur la terre tant de plantes qui fissent du mal, et si peu de salutaires
...Dit Voltaire , mais je pense que les plantes incriminées sont debout sur leurs deux pattes et dotées d'une bouche ventrale avec un esprit bien ou mal employé pour le salut de leurs semblables .
Des dizaines de milliers d'années ont été nécessaires pour que l'homo sapiens assure sa survie en sélectionnant les céréales, j'ose espérer qu'il n'en faudra pas tant pour , comme disait Jésus, séparer le bon grain de l'ivraie ( pour ceux qui aiment à s'instruire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bon_Grain_et_l%27Ivraie ) .
http://lhomeliedudimanche.unblog.fr/2014/07/
« Au comte Luigi LORENZI 1
Au château de Tournay, 15 avril 1760
J'ai reçu, monsieur, la lettre et les patentes de botaniste dont vous m'honorez, dans le temps où j'ai le plus besoin de simples.
Je ne suis pas jeune, et je suis très-malade. Si je peux trouver quelque herbe qui rajeunisse, je ne manquerai pas de l'envoyer à votre Académie. J'ai toujours été fâché qu'il y eût sur la terre tant de plantes qui fissent du mal, et si peu de salutaires 2 ; la nature nous a donné beaucoup de poisons, et pas un spécifique.
C'est dommage que nous ayons perdu le bel ouvrage de Salomon qui traitait de toutes les plantes, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope 3 c'était sans doute un très-bel ouvrage, puisqu'il était composé par un roi. Il était apparemment le premier médecin de ses sept cents femmes et de ses trois cents concubines. Je ne sais si vous avez vu les hérésies du Salomon du Nord; il va plus loin que son devancier, lequel ne sait pas s'il reste quelque chose de l'homme après sa mort. Pour celui-ci, il est sûr de son fait, et il croit que ses soldats tuent si bien leur monde qu'il n'en reste rien du tout. J'attends le Peut-être de Rabelais 4 le plus doucement que je peux.
J'ai l'honneur, monsieur.»
1 Le comte de Lorenzi, frère du chevalier de Lorenzi avec lequel J.-J. Rousseau fut en correspondance ( https://books.google.fr/books?id=0NFQAAAAcAAJ&pg=PA31... ), était né à Florence; et, de 1734 à 1765, époque de sa mort, il y remplit les fonctions de chargé des affaires du roi de France en Toscane. . (Clogenson.)
Lorenzi était membre de l'Académie de botanique de sa ville natale, comme Piero Alessandro Ginori à qui V* écrit le même jour : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/04/10/malheureusement-les-hommes-ne-choisissent-pas-leur-patrie-comme-ils-voudrai.html
2 Cette forme de critique à l'égard de la Providence sera reprise dans l'Histoire de Jenni :http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/voltaire-lhistoire-de-jenni-ou-le-sage-et-lathee.html
3 Rois, III, iv, 33 : http://saintebible.com/1_kings/4-33.htm
4 On dit que ses dernières paroles furent « Je vais chercher un grand peut-être » ou alors « la farce est jouée », mais ces propos sont sans doute apocryphes . Voir : http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-francois_rabelais-991.php
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11/04/2015
malheureusement les hommes ne choisissent pas leur patrie comme ils voudraient
... Tous n'ont pas la même chance que moi : être Français, sans l'avoir choisi il faut le reconnaitre, mais c'est vraiment une chance que bien des humains envient . Gégé 2par2 a choisi une nouvelle patrie, grand bien lui fasse, il n'en est pas à une provocation près, homme de spectacle avant tout . Combien d'autres, comme lui, renoncent à la France pour de simples raisons financières ?
Patrie, pays du père . Les psychanalystes disent qu'il faut "tuer le père" . Les aigris du grisbi disent qu'il faut "quitter l'amer" .
https://www.youtube.com/watch?v=745R36oEuiQ
« A Piero Alessandro Ginori, secrétaire de l'académie botanique
de Florence
15 avril 1760.
Je devrais vous remercier dans votre belle langue toscane, vous et votre illustre Académie, de l'honneur que vous me faites ; mais un malade qui ne peut écrire de sa main est excusable.
L'Académie, en me faisant l'honneur de m'ériger en botaniste 1, me fournit un motif de plus pour chercher des plantes dans la Suisse. Nos montagnes ont la réputation pour les simples, comme pour les neiges; mais je crois que les neiges l'emportent de beaucoup. Si j'avais eu à choisir un climat, j'aurais préféré celui du Dante, de Pétrarque et de l'Arioste à tout autre. Mais malheureusement les hommes ne choisissent pas leur patrie comme ils voudraient. J'ai eu toute ma vie une passion pour la Toscane, qui n'a jamais été satisfaite. L'honneur que j'ai d'être associé à quelques-unes de vos Académies me sert de consolation ; mais il est toujours bien triste d'être loin de ce qu'on aime. Les nouvelles bontés qu'on me témoigne, et que je dois à M. de Lorenzi, redoublent mon attachement et mes regrets. Je présente mes profonds respects et mes remerciements à l'Académie.
J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très-humble et très- obéissant serviteur. "
1 V* était déjà membre de cette académie, voir lettre du 3 juillet 1746 : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1746-partie-8-103141049.html
Ginori lui avait envoyé les « patentes de botaniste » . Voir lettre du 15 avril 1760 au comte Luigi Lorenzi : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1760-partie-10-119845047.html
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