12/12/2022
Ah qu'on a de peine dans ce monde !
... Dédicace à Mam'zelle Wagnière, votre conte préféré : Zadig ou La Destinée : https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
Je supplie mes anges de permettre que je leur adresse ma réponse à M. de Belloy . Ils trouveront dans ce petit paquet un détail concernant la troupe de Ferney . Soyez sûrs qu'on ne joue parfaitement le tragique que chez nous .
Souffrez que je vous dise encore qu'un monologue surtout aurait tout gâté . Quelle idée, juste Dieu, que d'annoncer tout d'un coup tout ce qu'on doit se cacher, ce qu'on se flatte même d’avoir entièrement oublié et qu'on doit avoir oublié en effet ! Quel horreur ! Un monologue en pareille occasion ! Jamais Mme de La Harpe ne l'aurait dit ; elle est trop honnête pour aller dire à l'écho qu'elle aime un homme marié qui a voulu la déshonorer et qui a persécuté son père . Fi ! vous dis-je , défaites-vous à jamais de cette exécrable idée . Ah qu'on a de peine dans ce monde ! Je vous assure que je ne me console guère . Je suis un vert vieillard, mais je suis bien affligé .
Mes anges, je me mets au bout de vos ailes.
21è mai [1767]. »
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des mains étrangères De ces débats ont profité
... Et le pénible Ciotti , grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf, remporte une maigre victoire , président d'une bande de branquignols (qui --elle-- ne fait rire personne ). Il est vrai que la paye est bonne .
« A Pierre-Laurent Buirette de Belloy
J’ai eu la hardiesse, monsieur, de me faire acteur dans ma soixante et quatorzième année. Des jeunes gens et des jeunes femmes ont corrompu ma vieillesse. Je n’ai pas soutenu la fatigue aussi bien qu’eux, et j’en ai été malade ; c’est ce qui a retardé un peu les tendres et sincères remerciements que vous doit un cœur pénétré de votre mérite et de la beauté de votre âme. Nous voilà, ce me semble, parvenus à imiter les Grecs, chez qui les auteurs jouaient eux-mêmes leurs pièce. M. de Chabanon et M. de La Harpe récitent des vers aussi bien qu’ils en font, et Mme de La Harpe a un talent dont je n’ai encore vu le modèle que dans mademoiselle Clairon. Enfin, par un concours singulier, la perfection de la déclamation s’est trouvée dans nos déserts . Mais ce qui fait plus d'honneur encore à la littérature, c’est l’exemple que vous donnez ; c’est l’amitié que vous me témoignez du sein de vos triomphes ; ce sont vos beaux vers 1 qui viennent au secours de ma muse languissante.
Les neuf muses sont sœurs, et les beaux-arts sont frères.
Quelque peu de malignité
A dérangé parfois cette fraternité ;
La famille en souffrit, et des mains étrangères
De ces débats ont profité.
C’est dans son union qu’est son grand avantage ;
Alors elle en impose aux pédants, aux bigots ;
Elle devient l’effroi des sots,
La lumière du siècle et le soutien du sage.
Elle ne flatte point les riches et les grands :
Ceux qui dédaignaient son encens
Se font honneur de son suffrage,
Et les rois sont ses courtisans.
J’ai grande opinion du chevalier Bayard 2. C’est un beau sujet. Je ne suis que le poète de l’Amérique et de la Chine, et vous êtes celui des Français Recevez, monsieur, les témoignages les plus vrais de ma sensible reconnaissance.
A Ferney, ce 21 Mai [1767].3»
1 Sur la première représentation des Scythes. (G.Avenel) .Voir lettre du 19avril 1767 à de Belloy . : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/10/21/ou-est-le-temps-que-je-n-avais-que-soixante-dix-ans-je-vous-assure-que-je-j.html
2 Gaston et Bayard, tragédie qui fut jouée la première fois à la cour de Versailles en février 1770, puis à Paris le 24 avril 1771 : https://books.google.fr/books?id=Keimg5heXCkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
3 Copie contemporaine ; édition « Seconde lettre de M. de Voltaire à M ; de Belloy », Mercure de France, juin 1767, avec ce commentaire : « M. de Belloy ayant remercié M. de Voltaire de la lettre obligeante que nous avons rapportée, a reçu cette nouvelle réponse, dont nous nous reprocherions de priver nos lecteurs. »
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11/12/2022
Il était impossible de travailler plus heureusement à votre justification et à votre gloire
... MM. Ciotti et Retailleau, que vous êtes jolis, que vous me semblez beaux,etc., etc. et pitoyablement vains et creux dans votre chasse au hochet de président du LR : https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/pr...
« A Jean-François Marmontel
de l'Académie française
[vers le 20 mai 1767] 1
Mon cher ami, mon cher confrère, je viens de lire l'indiculum ridiculum . Vous devez aller remercier le Sorbonne en cérémonie . Elle a rassemblé les pensées d'un grand écrivain et d'un grand citoyen . Elle démontre au roi que vous êtes un sujet fidèle, et à l’Église que vous êtes un homme très religieux . Il était impossible de travailler plus heureusement à votre justification et à votre gloire .
Votre ancien ami qui vous embrasse.
V. »
1 Pour la date, le 12 mai 1767, d'Alembert écrit à V* que l'Indiculum lui a été adressé (voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/03/correspondance-avec-d-alembert-partie-45.html
) ; le 16, V* ne l'a manifestement pas encore reçu (voir lettre du 16 mai 1767 à Marmontel ; http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/12/05/il-ne-s-agit-plus-ici-de-plaisanter-il-faut-ecraser-ces-sots-6415489.html
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10/12/2022
Vous savez que nous ne sortons jamais ; tous les jours nous sont égaux
... Paroles de Chinois cloitrés ! Vingt mille morts journaliers selon la police, quatre vingts mille selon les croquemorts : qui ment ?
Au fait, dans le même temps, que fait le Covid en Inde , Afrique, Amériques ?
Il y a peu, nous étions huit milliards d'humains face à des milliards de virus et germes pathogènes présents et à venir . Qui va gagner ?
« A François-Gabriel Le Fournier, chevalier de Wargemont 1
20è Mai [1767] à Ferney
Je suis bien malade, monsieur, et la santé de madame Denis est aussi un peu altérée ; ainsi nous comptons sur l’indulgence de M. le comte de Wargemont 2, quand il aura la bonté de venir dans notre hôpital. Vous savez que nous ne sortons jamais ; tous les jours nous sont égaux, et, soit qu’il nous fasse l’honneur de venir dîner vers les deux heures, ou de venir souper et coucher, nous nous flattons qu’il voudra bien avoir quelque condescendance pour un vieillard malingre et pour la simplicité de notre vie.
Vous connaissez les sentiments respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 L'édition Cayrol pense que la lettre est adressée à un intermédiaire « pour remettre au comte de Wargemont ».
2 Wargemont à qui on donnait ordinairement le titre de marquis et non de comte, était colonel en second à la légion de Soubise, plus tard brigadier et maréchal de camp ; il devait rendre visite à V* le 25 mai 1767 : voir lettre du 26 mai 1767 à Gaillard d'Etallonde : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/05/correspondance-annee-1767-partie-36.html
Voir : https://noblesse.fandom.com/fr/wiki/Famille_de_Ribeaucourt
et : https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=en&p=francois+gabriel&n=le+fournier
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09/12/2022
Grand bruit, peu de besogne, un peu de gêne et voilà tout
... C'est ce qui arrive quand une opposition au gouvernement est imbécile, injustifiée et petit bras : un bon coup de 49-3 derrière les oreilles, ça calme (ou pas ! ) .
«[Destinataire inconnu]1
Bon, bon, quand vous voudrez venir je vous ferai bien passer. Tout ceci se réduira à rien . Grand bruit, peu de besogne, un peu de gêne et voilà tout .
Voici deux brochures qui me sont tombées entre les mains . Priez Dieu pour frère Zapata et aimez un vieillard qui vous aime .
[19 mai 1767]»
1 Manuscrit olographe (Riksarkiv, Stockholm, collection Lewenhaupt-Sjöholm) ; La date est ajoutée d'une main contemporaine, sans doute celle du destinataire .
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08/12/2022
il arrive que les compagnies disent et font de plus énormes sottises que les particuliers ; c’est peut-être parce qu’un particulier a tout à craindre, et que les compagnies ne craignent rien, chaque membre rejette le blâme sur son confrère
... Par "compagnie", il faut, de nos jours, lire "partis politiques", et V* a encore vu juste . Toute règle ayant ses exceptions, on peut aisément trouver un certain nombre de politicard.e.s parfaitement imbéciles au détriment de leur parti , et leur race n'est pas près de s'éteindre .
« A Marie de Vichy de Chamrond ; marquise Du Deffand
18 Mai 1767
Il y a plus de six semaines, madame, que je suis toujours prêt à vous écrire, à m’informer de votre santé, à vous demander comment vous supportez la vie, vous et M. le président Hénault, et à m’entretenir avec vous sur toutes les illusions de ce monde , mais je me suis trouvé exposé à tous les fléaux de la guerre, et à celui de trente pieds de neige dont j’ai été longtemps environné : les neiges et les glaces me privent tous les ans de la vue pendant quatre mois ; j’ai l’honneur d’être alors, comme vous savez, votre confrère des Quinze-Vingts ; mais les quinze-vingts ne souffrent pas, et j’éprouve des douleurs très cuisantes. Je renais au printemps, et je passe de la Sibérie à Naples, sans changer de lieu : voilà ma destinée ; pardonnez-moi si j’ai passé tant de temps sans vous écrire . Vous savez que je vous aimerai toujours. Vous me direz : « Montrez-moi votre foi par vos œuvres 1; on écrit, quand on aime. » Cela est vrai ; mais, pour écrire des choses agréables, il faut que l’âme et le corps soient à leur aise, et j’en ai été bien loin. Vous me mandez que vous vous ennuyez, et moi je vous réponds que j’enrage. Voilà les deux pivots de la vie, de l’insipidité ou du trouble.
Quand je vous dis que j’enrage, cela est un peu exagéré ; cela veut dire seulement que j’ai de quoi enrager. Les troubles de Genève ont dérangé tous mes plans ; j’ai été exposé, pendant quelque temps à la famine ; il ne m’a manqué que la peste ; mais les fluxions sur les yeux m’en ont tenu lieu. Je me dépique actuellement en jouant la comédie. Je joue assez bien le rôle de vieillard, et cela d’après nature et je dicte ma lettre en essayant mon habit de théâtre.
Vous vous êtes fait lire sans doute le quinzième chapitre de Bélisaire ; c’est le meilleur de tout l’ouvrage, ou je m’y connais bien mal. Mais n’avez-vous pas été étonnée de la décision de la Sorbonne, qui condamne cette proposition : « La vérité luit de sa propre lumière, et on n’éclaire point les hommes par les flammes des bûchers ? » Si la Sorbonne a raison, les bourreaux seront donc les seuls apôtres. Je ne conçois pas comment on peut hasarder quelque chose d’aussi sot et d’aussi abominable. Je ne sais comment il arrive que les compagnies disent et font de plus énormes sottises que les particuliers ; c’est peut-être parce qu’un particulier a tout à craindre, et que les compagnies ne craignent rien, chaque membre rejette le blâme sur son confrère.
A propos de sottises, je vous ferai présenter très humblement de ma part ma sottise des Scythes, dont on fait une nouvelle édition, et je vous prierai d’en juger, pourvu que vous vous la fassiez lire par quelqu’un qui sache lire des vers ; c’est un talent aussi rare que celui d’en faire de bons.
De toutes les sottises énormes que j’ai vu 2 dans ma vie, je n’en connais point de plus grande que celle des jésuites. Ils passaient pour de fins politiques, et ils ont trouvé le secret de se faire chasser déjà de trois royaumes 3, en attendant mieux. Vous voyez qu’ils étaient bien loin de mériter leur réputation.
Il y a une femme qui s’en fait une bien grande ; c’est la Sémiramis du Nord, qui fait marcher cinquante mille hommes en Pologne, pour établir la tolérance et la liberté de conscience. C’est une chose unique dans l’histoire de ce monde, et je vous réponds que cela ira loin. Je me vante à vous d’être un peu dans ses bonnes grâces ; je suis son chevalier envers et contre tous. Je sais bien qu’on lui reproche quelque bagatelle au sujet de son mari 4 ; mais ce sont des affaires de famille dont je ne me mêle pas ; et d’ailleurs il n’est pas mal qu’on ait une faute à réparer, cela engage à faire de grands efforts pour forcer le public à l’estime et à l’admiration, et assurément son vilain mari n’aurait fait aucune des grandes choses que ma Catherine fait tous les jours.
Il me prend envie, madame, pour vous désennuyer de vous envoyer un petit ouvrage concernant Catherine 5, et Dieu veuille qu’il ne vous ennuie pas ! Je m’imagine que les femmes ne sont pas fâchées qu’on loue leur espèce, et qu’on les croie capables de grandes choses. Vous saurez d’ailleurs qu’elle va faire le tour de son vaste empire ; elle m’a promis de m’écrire des extrémités de l’Asie ; cela forme un beau spectacle.
Il y a loin de l’impératrice de Russie à nos dames du Marais, qui font des visites de quartier. J’aime tout ce qui est grand, et je suis fâché que nos Velches soient si petits. Nous avons pourtant encore un prodigieux avantage : c’est qu’on parle français à Astrakan et qu’il y a des professeurs en langue française à Moscou. Je trouve cela plus honorable encore que d’avoir chassé les jésuites. C’est une belle époque sans doute que l’expulsion de ces renards ; mais convenez que Catherine a fait cent fois plus en réduisant tout le clergé de son empire à être uniquement à ses gages.
Adieu, madame ; si j’étais à Paris, je préférerais votre société à tout ce qui se fait en Europe et en Asie.
V.»
1 Jacques , II, 18 : https://saintebible.com/james/2-18.htm
2 Comme souvent, le participe non final de groupe n'est pas accordé .
3 Portugal, puis France et puis Espagne.
4 Pierre III qu’elle avait fait tuer. Comme Mme Du Deffand fait part à Walpole de la lettre de V*, celui-ci répond le 30 mai 1767 : « Voltaire me fait horreur avec sa Catherine . Le beau sujet de badinage que l'assassinat d'un mari et l'usurpation de son trône ! Il n'est pas mal, dit-on, qu'on ait une faute à réparer . Eh ! Comment répare-t-on un meurtre ? Est-ce en retenant des poètes à ses gages ? En payant des historiens mercenaires et en soudoyant des philosophes ridicules à mille lieues de son pays ? Ces sont ces âmes viles qui chantent un Auguste et se taisent sur ses proscriptions ; l'ambition fait commettre des crimes, et l'avarice les canonise. »
5 La Lettre sur les Panégyriques, dont plus de la moitié lui est consacrée .
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07/12/2022
en faveur des Sirven et de la nature, et de la justice, contre le fanatisme et l’abus des lois
... Remplacer Sirven par Malik Oussekine, et Voltaire par Kaouther Adimi et Rachid Bouchareb et voyons Nos Frangins .
«Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis
18è Mai 1767 1
Voici, monseigneur, deux exemplaires du mémoire en faveur des Sirven et de la nature, et de la justice, contre le fanatisme et l’abus des lois. J’aime mieux vous envoyer cette prose que la tragédie des Scythes, que je n’ai pas seulement voulu lire, parce que les libraires s’étant trop hâtés n’ont pas attendu mon dernier mot. On en fait actuellement une édition plus honnête, que j’aurais l’honneur de soumettre au jugement de Votre Éminence. Je joue demain un des vieillards sur mon petit théâtre, et vous sentez bien que je le jouerai d’après nature.
Vraiment, si je suis assez heureux pour vous dédier une épître, cette épître ne sera que morale . Mais il faut que cette morale soit piquante, et c’est là ce qui est difficile.
Ce M. Servan 2 se taille des ailes pour voler bien haut. Il vint, il y a deux ans, passer quelques jours chez moi. C’est un jeune philosophe tout plein d’esprit ; il pense profondément il n’a pas besoin des petites pretintailles 3 du siècle.
J’ai peur que notre petite guerre de Genève ne dure autant que celle de Corse . Mais elle ne sera pas sanglante. L’aventure des jésuites fait une très grande sensation jusque dans nos déserts, et on parle à peine d’une femme 4 qui établit la tolérance dans onze cent mille lieues carrées de pays, et qui l’établit encore chez ses voisins 5. Voilà, à mon gré, la plus grande époque depuis trois siècles. Conservez-moi vos bontés, aimez toujours les lettres, et agréez mon tendre et profond respect.
V. »
1 V* répond à une lettre du 30 avril 1767 .
2 Auteur du Discours sur l’administration de la justice criminelle. (G. Avenel.) : https://ledroitcriminel.fr/la_science_criminelle/penalistes/introduction/servant_justice_criminelle.htm .
Voir lettre du 9 mai 1766 à Servan : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/07/29/je-vous-avouerai-franchement-que-je-ne-connais-parmi-les-dis-6329538.html
3 Ces sont des « ornements de toilette en forme de découpures qui se mettaient sur les robes des femmes », Littré . Le mot apparaît chez Lesage, Turcaret, ac. V, sc. 7 , et chez Marivaux, seconde Surprise de l'amour, ac. II, sc. 4 .
4 Catherine II.
5 Contrairement à ce que certains pourraient croire, la seconde partie de la phrase n'est pas ironique. V* écrit onze cent mille lieues quarrées, comme fréquemment à l'époque .
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