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10/01/2023

Mon maître ne répond point, monsieur, aux sottises des calomniateurs : il a reçu le détail de vos menaces

... Ainsi pourrait écrire le plus modeste gratte-papier ukrainien à l'ignoble Poutine .

 

 

 

« A Laurent Angliviel de La Beaumelle

[24 juin 1767 ?] 1

Mon maître ne répond point, monsieur, aux sottises des calomniateurs : il a reçu le détail de vos menaces . En attendant votre châtiment, il vous permet de faire imprimer cette lettre au haut de vos libelles 2 . Je suis, monsieur, votre serviteur.

Dupré,

laquais de M. de Voltaire. »

1 Original ( archives de la famille Angliviel dont l'accès a été refusé ) ; édition Taphanel .

2 Cette lettre est caractéristique de l'attitude de V* envers ses ennemis . Successivement, dans une Lettre de M. de Voltaire, datée du 24 avril ( https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_de_monsieur_de_Voltaire/%C3%89dition_Garnier

), puis dans deux sections des Honnêtetés littéraires (XVI et XVII) et dans la Lettreà l'auteur des Honnêtetés littéraires sur les Mémoires de Mme de Maintenon publiées par La Beaumelle ( http://www.tal.univ-paris3.fr/plurital/travaux-2008-2009/L7T04-2008-2009/Agnieszka_Marie_Sophie/PAGES-ASPIREES/FR/5/2.html

), il porte contre La Beaumelle des accusations atroces, et quand ses victimes lui demandent des comptes, il répond par des insolences ou en aggravant ses accusations les plus dangereuses (voir lettre à Mme de La Beaumelle du 25 juin 1767 ). En l’occurrence, il répond à une brève lettre de La Beaumelle lui demandant s'il est bien l'auteur d'une lettre du 29 avril (imprimée ) contre lui . Cette réponse est bien sûr un aveu .

Voir : https://voltairefoundation.wordpress.com/tag/la-beaumelle/

09/01/2023

on connaît quels sont les liens des devoirs et des plaisirs

... L'amour ? L'argent ? La loi ? La foi ? L'altruisme ?

 

«A János Fékété, comte de Galánta 1

24 juin 1767

Celui qui a été assez heureux pour recevoir du noble inconnu un recueil de vers pleins d'esprit et de grâces présente sa respectueuse estime à l'auteur de tant de jolies choses. Il admire comment l'inconnu peut écrire si bien dans une langue étrangère. Il admire encore plus la générosité de son cœur. On serait heureux de pouvoir jouir de la conversation d'un jeune homme d'un mérite si rare. On n'ose pas s'en flatter, on connaît quels sont les liens des devoirs et des plaisirs. Il n'appartient qu'aux souverains et aux belles de jouir du bonheur de le posséder. Quand il voudra se faire connaître, on lui gardera le secret. En attendant, on bénira le ciel d'avoir produit des Messala et des Catulle dans le pays où l'on prétend que les compagnons d'Attila s'établirent. Il est prié d'agréer tous les sentiments qu'il inspire, et le respect d'un homme pénétré de son mérite. »

1 Le comte George de Fékété de Galantha, vice-chancelier de Hongrie, etc., a fait imprimer dans sa patrie, en 1781, deux volumes in-12, intitulés Mes Rapsodies, ou Recueil de différents essais de vers et de prose. Paul Wallaszky, auteur du Conspectus reipublicœ litterariœ in Hungaria, deuxième édition, 1808, in-8°, n'indique ni la naissance ni la mort de Fékété. (Beuchot). C'est à Fékété que sont adressées les lettres 6976, 7052, et trois antres des années 1768 et 1769 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut

Un manuscrit n'est qu'une copie de l'imprimé faite au XIXè siècle et a donc été négligé. L'envoi et la lettre au comte de Galánta dataient de Vienne le 9 juin 1767 .

08/01/2023

On veut le faire passer ... pour un impie, parce qu'il a dit que la famine, la peste et la guerre, sont envoyées par la providence

... Qui est-ce ?

 

« A Etienne-Noël Damilaville

24 juin 1767

Monsieur, je reçois la vôtre du 16 juin. Je vois que c'est toujours à vous que les infortunés doivent avoir recours. Le sieur Nervis 1 s'est un peu trop hâté d'aller à Paris; mais il n'a pas été possible de modérer son empressement. Il n'était pas d'ailleurs trop content de Genève. Je sais que sa présence n'imposera pas beaucoup . La veuve respectable d'un homme livré par le fanatisme au plus horrible supplice, accompagnée de deux filles dont l'une était belle, devait faire une impression bien différente. Je crois que le mieux que peut faire Nervis est de ne se montrer que très peu.

M. Cassen, son avocat, me paraît homme de mérite, qui pense sagement, et qui agit avec noblesse. Heureusement l'affaire est uniquement entre ses mains. Je sais que le triste procès de M. de Beaumont peut faire grand tort à la cause que vous soutenez. Le public n'est pas dupe il verra trop que l'envie de briller lui a fait entreprendre la cause des Calas et des Sirven, et que l'intérêt lui fait réclamer la cruauté de ces mêmes lois, contre lesquelles il s'élève dans ses mémoires pour ses deux clients protestants. Ils sont tous révoltés, ils se plaignent amèrement. Cette contradiction frappante, qui les indigne, les refroidit beaucoup pour le pauvre Nervis . Mais leur ressentiment n'aura aucune influence sur le rapporteur et sur les juges.

Il n'est point du tout vrai que la communication avec Genève soit rétablie, au contraire, les défenses de rien laisser passer sont plus sévères que jamais. On ouvre plusieurs lettres. J'ai heureusement reçu tous vos paquets, parce qu'on sait que nous sommes tous deux bons serviteurs du roi, et que nous ne nous mêlons d'aucune affaire suspecte. M. de Lamberta doit recevoir quelques instruments de mathématiques dans peu de jours 2.

Bélisaire, qui est, je crois, de M. Marmontel, a été reçu dans toutes les cours étrangères avec transport. Mes correspondants me mandent que l'impératrice de Russie l'a lu sur le Volga, où elle est embarquée 3. On me mande aussi qu'elle a fait un présent considérable à Mme de Beaumont mais ce n'est pas la vôtre c'est une Mme de Beaumont-Leprince 4, qui fait des espèces de catéchismes pour les jeunes demoiselles.

Il me semble qu'on ne connaît point encore hors de Paris le Supplément à la Philosophie de l'Histoire. Il est d'un nommé Larcher, ancien répétiteur du collège Mazarin, qui l'a composé sous les yeux de Riballier. Il n'est pas trop honnête qu'on permette de traiter de Capanée5 feu l'abbé Bazin, qui était un homme très pieux. On veut le faire passer dans la préface, page 33, pour un impie, parce qu'il a dit que la famine, la peste et la guerre, sont envoyées par la providence 6. Vous voyez bien que ces messieurs, qui osent nier la providence, se rendent gaiement coupables de la plus horrible impiété quand ils en accusent leurs adversaires. Il est à croire que les mêmes personnes qui ont permis la rapsodie infâme de Larcher permettront une réponse honnête 7. Ils le doivent d'autant plus que ce Larcher s'appuie de l'autorité de l'hérétique Warburton, qui a scandalisé toutes les Églises de la chrétienté en voulant prouver que les Juifs ne connurent jamais l'immortalité de l'âme, et en voulant prouver que cette ignorance même imprimait le caractère de la divinité à la révélation de Moïse. Au reste, je doute fort que les gens du monde lisent tous ces fatras. On ne peut guère faire naître des fleurs au milieu de tant de chardons.

J'ai dû vous mander déjà qu'on a lu avec beaucoup de satisfaction l'ouvrage du bachelier sur les trente-sept propositions de Bèlisaire 8. Ce bachelier paraît orthodoxe, et, qui plus est, de bonne compagnie.

Voilà donc J.-J. à Vésel 9! Il n'y tiendra pas; il n'y a que des soldats mais il ira souvent en Hollande, où il fera imprimer toutes ses rêveries. On parle d'un roman intitulé l'Homme sauvage 10; on l'attribue à un de vos amis. Je vous supplie de vouloir bien me l'envoyer par la voie dont vous [vous ] servez ordinairement.

Adieu, monsieur toute ma famille vous fait les plus sincères et les plus tendres compliments.

Boursier. »



1 Sirven . Le 4 juillet 1767, Sirven écrit à Marie-Anne Ramond, lui disant : « J'oubliais de te dire que j'ai pris le nom de Neuris , jusqu'à ce que le Conseil m'ait accordé des juges [... ]»

2 Cette phrase absente de la copie et de l'édition de Kehl a été restituée par Beuchot .

3 Catherine lut cet ouvrage et collabora à sa traduction .Voir lettre de Catherine II du 29 de mai 1767  (recherche C809 sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut )

et voir Albert Lortholary, Le Mirage russe en France au XVIII7 siècle, 1951 .

4 Marie Leprince, mariée à un M. de Beaumont, puis séparée d'avec lui, et connue sous le nom de Leprince de Beaumont, née Rouen en 1711, morte à Chanavod (Savoie) en 1780. Elle est auteur de beaucoup d'ouvrages d'éducation dont Le Magasin des enfants, 1758 qui fut réimprimé jusqu'à la fin du XIXè siècle et traduit dans de nombreuses langues.

6 Voyez tome XIX, page 318 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k800160/f324.image.r=318

Au début de l'article Guerre de l'édition de 1764 du Dictionnaire philosophique.

9 Après avoir quitté l'Angleterre le 21 mai 1767 et séjourné à Amiens ldu 23 mai au 3 juin 1767, à Fleury-sous-Meudon du 5 au 19 juin, Rousseau est arrivé à Trye-le-Château le 21 juin ; il y restera un an .

10 Voir une note sur la lettre du 19 juin 1767 à d'Alembert .

07/01/2023

je dois supporter les inconvénients en jouissant des avantages

... Mais combien ne veulent que le beurre, l'argent du beurre et la main de la crêmière (et plus si affinité ! ) et râlent d'avoir à s'occuper aussi de l'aigre petit lait .

 

 

« A Jean-Baptiste Espérance, comte de Laurencin

24è juin 1767 au château de Ferney par Genève 1

Monsieur, j'ai été très touché de votre lettre 2. Je dois à la sensibilité que vous me témoignez l'aveu de l'état où je me trouve. Je me suis retiré, il y a environ treize ans, dans le pays de Gex, près de la Franche-Comté, où j'ai la plus grande partie de ma fortune; mais mon âge, ma faible santé, les neiges dont je suis entouré huit mois de l'année dans un pays d'ailleurs très riant, et surtout les troubles de Genève et l'interruption de tout commerce avec cette ville, m'avaient fait penser à faire une acquisition dans un climat plus doux. On m'a offert vingt maisons dans le voisinage de Lyon. Tout ce que vous voulez bien m'écrire, et votre façon de penser, qui me charme, me détermineraient à préférer votre château, pourvu que vous n'en sortissiez pas ; mais j'ai avec moi tant de personnes dont je ne puis me séparer que ma transmigration devient très difficile car, outre une de mes nièces, à qui j'ai donné la terre que j'habite, j'ai marié une descendante du grand Corneille à un gentilhomme du voisinage ; ils logent dans le château avec leurs enfants. J'ai encore deux autres ménages dont je prends soin; un parent impotent 3, qu'on ne peut transporter; un aumônier auparavant jésuite 4; un jeune homme 5 que M. le maréchal de Richelieu m'a confié, un domestique trop nombreux et enfin je suis obligé de gouverner cette terre, parce que la cessation du commerce avec Genève empêche qu'on ne trouve des fermiers.

Toutes ces raisons me forcent à demeurer où je suis, quelque dur que soit le climat, dans quelque gêne que les troubles de Genève puissent me mettre. M. le duc de Choiseul a bien voulu adoucir le désagrément de ma situation par toutes les facilités possibles. D'ailleurs ma terre, et une autre dont je jouis aux portes de Genève, ont un privilège presque unique dans le royaume, celui de ne rien payer au roi, et d'être parfaitement libres, excepté dans le ressort de la justice. Ainsi vous voyez, monsieur, que tout est compensé, et que je dois supporter les inconvénients en jouissant des avantages.

Je vous remercie de vos offres, monsieur, avec bien de la reconnaissance. Vos sentiments m'ont encore plus flatté; je vois combien vous avez cultivé votre raison. Vous avez un cœur généreux et un esprit juste. Je voudrais vous envoyer des livres qui pussent occuper votre loisir. Je commence par vous adresser un petit écrit qui a paru sur la cruelle aventure des Calas et des Sirven ; je l'envoie à M. Tabareau, qui vous le fera tenir. Si je trouve quelque occasion de vous faire des envois plus considérables, je ne la manquerai pas. Il est fort difficile de faire passer des livres de Genève à Lyon. Il est triste que ces ressources de l'âme, et les consolations de la retraite, soient interdites.

J'ai l'honneur d'être avec les sentiments les plus respectueux, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. 

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi .»

1 Manuscrit olographe, sauf la date ; édition de Kehl ; Pierre Cornuau Lettres autographes composant la collection de Mme G. Whitney Hoff, 1934 . le manuscrit est passé à la vente Sotheby le 11 juin 1968.

2 Le comte de Laurencin croyant que V* voulait s'établir près de Lyon lui a offert sa propre maison près de Villefranche-sur-Saône.

3 Daumart .

4 Le père Adam .

5 C. Galien .

06/01/2023

Avouez qu’il y a d’horribles injustices dans ce monde. Mais portez-vous bien ... jouissez d’une vie heureuse : peu de gens en sont là

... Songez à ce "pauvre" duc [sic] et sa Megan qui en sont au stade d'exposer leurs minables affaires de famille pour un matelas de dollars . By Jove ! qu'on les ridiculise (encore plus qu'ils ne le font eux-mêmes, si c'est possible ) et qu'on les oublie à jamais  .

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

20 Juin 1767.

Mon cher ange se trouve-t-il mieux de son régime ? peut-on avoir une humeur dartreuse, et avoir l’humeur si douce ? Donnez-moi votre secret, car je suis insupportable quand je souffre. Je me tapis dans ma cellule, j’y suis inaccessible ; je ne  vois ni les frères de mon couvent ni nos commandants, ni nos inspecteurs, ni les officiers, hauts de six pieds, qui viennent remplir mon château, que j’avais bâti pour vivre en retraite.

Je me flatte que vous avez bien voulu instruire M. de Thibouville et Lekain des articles qui étaient pour eux dans ma précédente lettre.

J’avais pris la liberté de vous adresser, il y a environ un mois, une lettre pour M. de Belloy, dans laquelle il y avait de petits vers en réponse à une belle et longue épître dont il m’avait gratifié.

On m’apprend qu’il a fourré une lettre de moi dans le Mercure ; je ne sais si c’est celle dont je vous parle. Mais pourquoi imprimer les lettres de ses amis ? est-ce qu’on écrit au public, quand on fait des réponses inutiles à des lettres qui ne sont que des compliments ?

M. de Chabanon refait son Eudoxie pour la troisième fois, et notre petit La Harpe commence une pièce nouvelle, après en avoir fait une autre à moitié. Vous voyez qu’une tragédie n’est pas aisée à faire. On a représenté Sémiramis sur mon théâtre, et elle a été très bien jouée. J’avais perdu de vue cet ouvrage ; il m’a fait sentir que Les Scythes sont un peu ginguets, en comparaison.

Cependant j’ai toujours du faible pour Les Scythes, et je vous les recommande pour Fontainebleau.

J’élève un acteur de province qui a de la figure, de la noblesse et de l’âme ; quand je lui aurai bien fait dégorger le ton provincial, je vous l’enverrai. Nous verrons enfin si on pourra vous fournir un acteur supportable.

Je ne sais si vous avez entendu parler d’un livre composé par un barbare, intitulé Supplément à la Philosophie de l’Histoire. L’auteur n’est ni poli ni gai ; il est hérissé de grec ; sa science n’est pas à l’usage du beau monde et des belles dames. Il m’appelle Capanée 1, quoique je n’aie jamais été au siège de Thèbes. Il voudrait me faire passer pour un impie ; voyez la malice ! On donne des privilèges à ces livres-là, et les réponses ne sont pas permises. Avouez qu’il y a d’horribles injustices dans ce monde. Mais portez-vous bien, vous et madame d’Argental ; conservez-moi vos bontés ; jouissez d’une vie heureuse : peu de gens en sont là. »

1 L’un des sept chefs qui assiégèrent Thèbes. Il fut foudroyé à cause de ses blasphèmes. (G.Avenel.)

05/01/2023

votre voyage à Paris fera du bien au petit troupeau des fidèles

... Ce qu'il en reste en tout cas : https://www.marianne.net/politique/le-coup-de-com-pantin-...

 

 

« A François-Henri-Louis Leriche

19è Juin 1767 1

Un solitaire, monsieur, chez qui vous avez bien voulu accepter pour trop peu de temps une petite cellule, et qui a été bien affligé de votre prompt départ, prie le Seigneur continuellement pour votre salut, et pour celui de vos frères qui souffrent persécution en ce monde. Il se flatte que votre voyage à Paris fera du bien au petit troupeau des fidèles.

On a dû vous remercier de la bonté que vous avez eue de vous charger d’un paquet que vous avez fait rendre à son adresse. Si, à votre retour, vous passez par Lyon, songez que nous sommes sur votre route, et n’oubliez pas les bons moines qui vous sont essentiellement dévoués. Comptez surtout que vous avez en moi un serviteur attaché pour jamais. »

1 Voir page 136 de Christophe Paillard - Société des études voltairiennes

http://voltaire-lire.msh-lse.fr › pdf › RV_11_1_7_CPaillard

Voltaire à François Louis Henri Leriche, 19 juin 1767 (D14231).

04/01/2023

il profite de ses offres obligeantes

... Père Noël , intermittant du spectacle , auras-tu le même soutien en 2023 ?

https://www.20minutes.fr/insolite/4015180-20221216-nord-maire-prend-arrete-municipal-aider-pere-noel-tournee

Illustration cadeaux de Noël.

 

 

« A François-Gabriel Le Fournier, chevalier de Wargemont 1

Le solitaire pour qui M. le comte de Wargemont a eu tant de bonté le remercie très humblement ; il profite de ses offres obligeantes. Il prend la liberté de lui envoyer ce paquet 2. Il lui présente son respect et sa reconnaissance.

[A3] Ferney, 18è juin 1767. »

2 Voir le début de la lettre du 19 juin 1767 à d'Alembert : 6916 de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut

3 Le bord de la feuille du manuscrit a été coupée, mais l'accent reste visible .