29/04/2025
Minerve réside à Pétersbourg, et vous savez que, dans Homère, Minerve l’emporte beaucoup sur Mars
... Qui dans St Petersbourg est capable de battre Mars-Poutine de Moscou ? Souvenons-nous que Minerve a été incarnée l'an passé par Lioudmila Vassilieva : https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/reportage-elle-n...
Le salut de la paix viendra-t-il par une femme?
Femme remarquable
« À Ivan Ivanovitch Schouvalow
30 octobre 1769
La charmante lettre que vous m’avez écrite, mon cher chambellan de la législatrice victorieuse 1! Je vous avais déjà fait mon compliment par M. d’Eck 2; j’étais alors trop malade pour écrire. C’est donc Cotcin qu’il faut dire, et non pas Choctzim ; moi, je l’appelle Triomphopolis.
Je me flatte que le code des lois s’achèvera parmi les victoires. Mars est, dit-on, le dieu de la Thrace, où réside son pauvre serviteur Moustapha ; mais Minerve réside à Pétersbourg, et vous savez que, dans Homère, Minerve l’emporte beaucoup sur Mars.
Quel Mars que Moustapha !
À propos, Orphée était de Thrace aussi : faites-y donc un petit voyage, à la suite de Sa Majesté impériale. Ah ! s’il me restait encore un peu de voix, je chanterais, comme les cygnes, en mourant. Il est bien triste pour moi de mêler de si loin mes acclamations aux vôtres. Je vous embrasse mille fois dans les transports de ma joie. Mille respects à Mme la comtesse de Schouvalow.
Je présente mes très humbles et mes tendres félicitations à M. le prince Gallitzin, ci-devant ambassadeur, tant chez les Français que chez les Welches, et à M. le comte de Woronzow, qui est, je crois, à présent à votre cour.
Permettez-moi de faire mettre dans la Gazette de Berne, qui va en France, les détails intéressants de votre lettre. »
1 Voir lettre de Catherine II du 7-18 octobre 1769 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7691
2 A propos de von Eck voir lettre du 11 avril 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/10/03/je-viens-d-expedier-aujourd-hui-un-avertissement-au-bureau-d-6404377.html
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28/04/2025
une prétendue lettre de moi à Sa Majesté
... Heureusement Charles III n'en a pas tenu compte !
« A Augustus Henry Fitzroy, troisième duc de Grafton 1
J'ai vu dans The Whitehall Evening-Post, du 7 octobre 1769 n°3668, une prétendue lettre de moi à Sa Majesté le roi de Prusse 2 ; cette lettre est bien sotte, cependant je ne l'ai point écrite .
Voltaire.
Fait à Ferney le 29 octobre 1769. »
1 Le texte de cette lettre est pris de la lettre du 31 octobre 1769 à Frédéric II . Elle fut envoyée par l'intermédiaire de hennin ainsi que l'apprend une lettre de ce denier à V*, répondant au billet de V* ; voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/05/02/je-ne-me-souvenais-pas-de-la-belle-defense-2-sur-peine-de-la-6546085.html
Hennin dit aussi : « J’exhorterai mon ami à veiller toujours sur les faussaires anglais, qui, par fanatisme ou par malice, vous font écrire de longues lettres aux rois que vous n'êtes pas dans l’habitude d'ennuyer quand vous vous y mettez. »
2 Il s'agit d'une prétendue « Letter from M. de Voltaire to the king of Prussia » parue dans le Whitehall Evening-Post des 5- 7 octobre 1769, signée « Arouet de Voltaire » donnée en anglais, où l'on fait parler V* des matières de morale et de religion avec une emphase et une effusion qui n'ont absolument rien de commun avec sa manière .
En voici la traduction du dernier paragraphe : « Celui qui dispose des sceptres et des couronnes vous a placé, Sire, à la tête d'une nation puissante et guerrière, que vous avez formée par vos instructions et par votre exemple . Vos connaissances, vos écrits vous ont assuré une prééminence dans l'empire des lettres ; la sagesse de vos institutions et de vos fondations, votre admirable sagacité dans l'art de gouverner, la police interne de vos États, vous ont justement conféré les titres de politique et de législateur. Vos victoires, vos triomphes et vos conquêtes ont fait de vous l'arbitre des destins de l'Europe . Quel dommage si des conn-aissances si étendues, de tels talents et de telles vertus ne devaient obtenir que des honneurs et des distinctions temporaires ; si Votre Majesté devait pervertir ces dons du ciel pour le malheur et la désolation de l'humanité ! Il ne vous reste plus rien à désirer en ce monde, Sire, que le titre de Héros chrétien . Les souhaits que je forme pour Votre Majesté vont au-delà d'un bonheur transitoire . Vous pouvez, Sire, donner au monde l'exemple magnanime des sublimes vertus du christianisme, et désavouer publiquement, comme je le fais moi-même, les principes erronés et les opinions impies, qui seraient autrement transmis par vos écrits à la postérité.
J'ai l'honneur, etc. "
19:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
quand même vous n'auriez aucun argent à moi
... Rendez-le moi !
« A Guillaume-Claude de Laleu
Je vous prie instamment monsieur de vouloir bien faire donner trois louis d'or au porteur 1 pour mon compte, quand même vous n'auriez aucun argent à moi . Je vous serai très obligé . J'ai l'honneur d'être,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
A Ferney 28 octobre 1769 2. »
1 Un domestique de Damilaville . Mme Damilaville avait accaparé l'héritage de son mari ; voir lettre du 28 octobre 1769 à d'Alembert :https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-54.html
2 Ce même 28 octobre , Dupan notait la publication de Dieu et les hommes , déjà évoqués par lui le 13 octobre, et l'arrivée de Mme Denis à Ferney le 27 .
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous m’avez fait un vrai plaisir en réduisant dans plus d’un article l’infini à sa juste valeur.
... Infini plaisir, pour ma part, que celui de fréquenter Voltaire .
« A Jean Le Rond d'Alembert
28 octobre 1769
Mme Denis, mon très cher et très grand philosophe, m’apporte votre lettre du 15 1. J’aurais encore mieux aimé causer avec vous à Paris ; mais le triste état où je suis ne m’a pas permis de voyager, et je crois, entre nous, que ni messieurs ni les révérends pères n’auront plus désormais de querelle avec moi.
Soyez très sûr que l’histoire de Martin 2 est dans la plus exacte vérité. Martin fut condamné, il y a environ trois ans, à Paris, comme je vous l’ai mandé. Les annales du pays ne m’ont point encore annoncé la date de sa mort, mais je vous ai mandé celle de la déclaration que fit le coupable de l’innocence de Martin. On a rassemblé la pauvre famille dispersée. On fait un mémoire actuellement en sa faveur. Je suis bien sûr que vous ne me citerez pas, mais il est bien étrange qu’on craigne d’être cité quand il s’agit de secourir une malheureuse famille qui demande justice de la mort abominable de son père.
Mme Denis m’a parlé d’une pièce de vers intitulée Michaut, ou Michon et Michelle 3; elle dit que c’est une pièce satirique contre des conseillers au parlement, mais qu’elle ne l’a pas vue. Elle ajoute qu’on a la fureur de me l’attribuer. Je suis si malade que je ne puis me livrer à une juste colère ; ces infâmes calomnies m’empêcheraient de venir à Paris, quand même j’aurais la force de soutenir la vie qu’on y mène, et qui ne me plaît point du tout.
Vous savez peut-être que Panckoucke m’a proposé de travailler à la partie littéraire du Supplément de l’Encyclopédie. Je m’en chargerai avec grand plaisir, si la nature m’en donne le temps et la force ; j’ai même des matériaux assez curieux ; il se vante que vous travaillez à tout ce qui regarde les mathématiques et la physique. Comment ferez-vous quand il faudra combattre les molécules organiques, les générations sans germe, et les anguilles de blé ergoté ? Laissera-t-on subsister dans l’Encyclopédie les exclamations Ô mon cher ami Rousseau 4 ? Déshonorera-t-on un livre utile par de pareilles pauvretés ? laissera-t-on subsister cent articles qui ne sont que des déclamations insipides ? et n’êtes-vous pas honteux de voir tant de fange à côté de votre or pur ?
Je vous demanderais aussi de retrancher un petit mot, à la fin d’un article, concernant Maupertuis[4] 5. Il n’est pas bien sûr qu’il eût raison, mais il est très sûr qu’il a été fou et persécuteur. Mme Denis m’a bien étonné en m’apprenant le déplorable état où se sont trouvées les affaires de Damilaville à sa mort. Je plains beaucoup son pauvre domestique. Permettez que je vous adresse ce petit billet 6, qui me coûte beaucoup plus de peine à écrire qu’il ne coûte d’argent, car à peine puis-je me servir de ma main.
Si je puis travailler à la partie littéraire, il faudra toujours que je dicte.
Vous m’avez fait un vrai plaisir en réduisant dans plus d’un article l’infini à sa juste valeur.
Je vous prie, mon cher philosophe, de me mander si, dans mille cas, les diagonales des rectangles ne sont pas aussi incommensurables que les diagonales des carrés. C’est une fantaisie de malade.
Voici une chose plus intéressante. Grimm assure que l’empereur est des nôtres ; cela est heureux, car la duchesse de Parme, sa sœur 7, est contre nous.
Sæpe, premente deo, fert deus alter opem.8
Fers mihi opem 9 quand vous m’écrivez. Ce n’est pas seulement parce que je vous regarde comme le premier écrivain du siècle, mais parce que je vous aime de tout mon cœur. »
1 Voir : https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-54.html
et : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/08/17/v...
2 Voir lettre du 4 septembre 1769 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/03/16/les-affaires-des-turcs-vont-mal-je-voudrais-bien-que-ces-marauds-la-fussent.html
3 Voir la note 3 sur la lettre : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7688
4 Cet au mot Encyclopédie qu’est cette exclamation de Diderot ; voir note 1 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome46.djvu/268
Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/ENCYCLOP%C3%89DIE
5 Dans le tome IV in-folio de l’Encyclopédie, un long passage qui termine l’article Cosmologie est tout entier sur Maupertuis ; voir : https://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v4-631-0/
6 C’était le mandat d’une somme d’argent pour le domestique de Damilaville ; voir lettre de d 'Alembert du 9 novembre 1768 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7706
7 Voir notes : : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome46.djvu/485
8 Souvent, lorsqu’un dieu est pressé, un autre dieu apporte de l’aide ; inspiré de Ovide, Tristes, lib. I, élégie. II, 4) : Souvent un dieu protège ceux qu'un autre persécute.
9 Tu m'apportes de l'aide.
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27/04/2025
Comme il ne m’appartient ni d’éclairer les nations, ni d’être un second Orphée, je ne me mêle point de tout cela, et je dois l’ignorer
... Que les cardinaux, dits princes de l'Eglise, élisent un pape à leur goût, peu me chaut .
« À Cosimo Alessandro Collini
Ferney, 25 octobre 1769
C’était un Allemand de beaucoup d’esprit qui avait fourni, mon cher ami, la première légende 1. J’ai écrit au graveur 2 pour qu’il m’envoyât environ une trentaine de médailles avec cette légende même ; et je lui ai demandé, je crois, une douzaine d’autres de la nouvelle fabrique 3, qui ont pour devise : orpheus alter 4.
Comme il ne m’appartient ni d’éclairer les nations, ni d’être un second Orphée, je ne me mêle point de tout cela, et je dois l’ignorer. Je ne puis qu’acheter les médailles du graveur ; je les ai demandées en bronze ; c’est tout ce que je puis faire. Vous me ferez plaisir, mon cher ami, de le presser.
Je suis étonné d’être en vie après la maladie de langueur que j’ai essuyée. Une de mes plus grandes consolations est la bonté dont Son Altesse électorale daigne m’honorer, et votre amitié, sur laquelle je compte jusqu’à mon dernier moment.
V. »
1 Une note de Collini apprend que la légende était le vers 354 du chant IV de la Henriade :
« Il ôte aux nations le bandeau de l’erreur. » ( voir : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Henriade/Chant_4 )
On a vu par la lettre du 29 mars 1769 à Collini que cette médaille était dédiée à l’électeur, dont le nom était au revers, au-dessus d’un autel sur lequel étaient des trompettes, des casques, des épées, emblèmes des sujets épiques et tragiques : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/09/27/je-n-ai-jamais-vecu-que-dans-des-climats-qui-n-etaient-pas-f-6516380.html
On dit que l’électeur désapprouva la légende, et en exigea la suppression. La suppression paraît constatée par la lettre à Collini ci-dessus. C’était la première légende qu’on lisait sur les douze médailles dont il est parlé dans cette lettre : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7516
2 La lettre manque .
3 C’est sans doute celle qui porte la date de 1770 ; mais il paraît que l’inscription fut remplacée par une couronne.
4 Autel d'Orphée
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
elle a fait le voyage de Paris exprès sur l'assignation que je présume qu'elle a reçue à Paris
... Mme Dati j'ai hâte que vous fassiez celà ! Que fait la justice ? Il est lamentable que vous soyez encore payée par l'Etat -nos impôts- et occupiez une place honorable, vous qui mentez à tour de bras et êtes aussi corrompue qu'un fonctionnaire turkmène .
Vous contribuez à un classement déshonorant : https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/la-france-un-pays-de-plus-en-plus-corrompu/
« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils
Avocat au Parlement
à Saint-Claude
Le malade fait ses tendres compliments à monsieur Christin . Il lui écrit aujourd'hui jeudi au soir ; la lettre arrivera quand elle pourra .
Il attend demain vendredi Mme Denis ; mais quoiqu'elle ait donné avis de sa prochaine arrivé pour vendredi, il n'est pas bien sûr qu’elle puisse être demain à Ferney . Quoi qu'il en soit, monsieur Christin est prié de me mander s’il ne conviendrait pas que Mme Denis signifiât dès qu'elle pourra, au sieur Choudens qu'elle a fait le voyage de Paris exprès sur l'assignation que je présume qu'elle a reçue à Paris , et qu’elle fît les démarches nécessaires .
Nous avons eu ici M. de Beaumont, et nous avons dîné avec Calas, c'est un repas de famille .
Mon cher petit philosophe rendra un grand service à la jurisprudence et à la nation en continuant à son loisir l'ouvrage qu'il a commencé 1 . Il est prié de mettre une grande marge à la copie . On l'embrasse très tendrement .
V.
26è octobre 1769. »
1 Ceci peut se rapporter au mémoire pour Saint-Claude de Christin ou à sa contribution aux Questions sur l’Encyclopédie . Il sera bientôt question de l'un et de l'autre .
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26/04/2025
La vie est hérissée de ces épines, et je n’y sais d’autre remède que de cultiver son jardin
... Ce qui serait plus utile que de se rendre au Vatican pour inhumer un pape qui serait sans doute fâché de voir tant de dépenses pour lui . Chers cathos, n'avez-vous rien de plus utile à faire que de vous presser sur une place comme au spectacle ?
Laissez les morts enterrer les morts ! Jesus dixit .
Mention spéciale pour ceux qui sont là pour raisons protocolaires : https://www.lepoint.fr/monde/obseques-du-pape-les-dessous...
« À Pierre-Joseph-François Luneau De Boisjermain 1
Château de Ferney, 21 octobre 1769
Je suis très malade, monsieur ; je ne verrai pas longtemps les malheurs des gens de lettres.
Je ne vois pas qu’on puisse rien ajouter ni répondre au factum, de M. Linguet 2.
Il me paraît que les toiliers, les droguistes, les vergettiers, les menuisiers, les doreurs, n’ont jamais empêché un peintre de vendre son tableau, même avec sa bordure. Monsieur le doyen du parlement de Bourgogne veut bien me vendre tous les ans un peu de son bon vin, sans que les cabaretiers lui aient jamais fait de procès.
Pour les gens de lettres, c’est une autre affaire ; il faut qu’ils soient écrasés, attendu qu’ils ne font point corps, et qu’ils ne sont que des membres très épars.
En 1753, on me proposa de faire à Lyon une très jolie édition du Siècle de Louis XIV ; une personne très intelligente et très bienfaisante persuada au cardinal de Tencin que c’était un livre contre Louis XIV ; le cardinal l’écrivit au roi, et j’ai vu la réponse de Sa Majesté.
La vie est hérissée de ces épines, et je n’y sais d’autre remède que de cultiver son jardin. »
1 Luneau de Boisjermain (Pierre-Joseph-François), né à Issoudun en 1732, est mort à Paris le 25 décembre 1801 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Luneau_de_Boisjermain
et : https://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/533-pierre-luneau-de-boisjermain
M. Luneau était en procès avec les libraires, qui n’entendaient pas que les auteurs vendissent ou échangeassent leurs ouvrages. (Kehl.)
2 C’est ironiquement que Voltaire parle ainsi ; voyez le quatrième alinéa de cette lettre. Le mémoire de Linguet était intitulé Précis signifié par les syndics et adjoints des libraires de Paris. Luneau, qui avait publié un premier mémoire, en fit imprimer un second, en réponse au Précis rédigé par Linguet. (Beuchot.)
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