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19/01/2017

afin qu'il fût dit que depuis la fondation de la monarchie, les moines ont été bons à quelque chose

...  Ce qui est sûr , c'est que leurs productions ont des effets bénéfiques autrement plus réels que leurs prières . Quelques vins, liqueurs, fromages, confiseries, pâtisseries, etc. ont tous ma bénédiction laïque, et ma ferveur .

Le moine est vendeur, le moine se vend, loué est le Seigneur ( au mois ou à la semaine ?) .

Ne touchant aucun pourcentage, je me permets de donner ce lien , vous m'en direz ce que vous en pensez :  http://laboxdeseraphin.fr/

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 Autre aspect monastique de valeur plus spirituelle, exemplaire parfois quand l'humanité prime sur la déité et le dogme,  nécessaire aussi .

 

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche, ancien

Premier Président du Parlement de

Bou[r]gogne

à Paris.

26è janvier 1762, aux Délices 1

Fréron ne sera pas fâché ; j'ai la fièvre .

C'est ce qui fait, mon digne magistrat, mon respectable ami, que je ne peux avoir l'honneur et la consolation de vous remercier de ma main . Je vous assure que je ne m'attendais pas à une si belle pancarte ; elle est trop belle, trop honorable, vos bontés vont trop loin, et je suis confus . Maître Clément , disait à François Ier 2:

Car depuis peu j'ai bâti à Clément

Et à Marot qui est un peu plus loin 3.

Je dirai donc , grâce à vos bontés :

Car depuis peu j'ai bâti à Voltaire .

Tout le mal est que Voltaire ne soit pas dans votre censive 4. J'aimerais mieux vous avoir pour seigneur paramont 5 qu'un autre La Marche, quoiqu’il descende de Hugues Capet .

Je vous exhorte à lire le Manuel des inquisiteurs 6, si vous ne l'avez pas lu, et si vous l'avez lu, je ne vous exhorte à rien . Vous sentez, sans doute, combien les Anglais, les Écossais, les Suédois, les Danois, les Russes, les Grecs, la moitié de l'Allemagne, la Hollande et les Suisses, ont raison d'avoir en horreur une secte qui a produit des inquisiteurs, des Chatel, des Ravaillac, et des abbés de Caveyrac .

Votre cochon d'abbé de Citeaux, qui a l'insolence d'entreprendre un bâtiment de dix-sept cent mille livres 7 ferait mieux de donner au roi deux vaisseaux, à condition que ses moines y servissent de mousses, afin qu'il fût dit que depuis la fondation de la monarchie, les moines ont été bons à quelque chose . Ils diront peut-être que je suis dans mon accès ; cela est vrai, mais je n'ai point de transport ; et si j'en ressens un , c'est celui du plus tendre et du plus respectueux attachement que vous m'avez inspiré . »

1 La lettre à laquelle V* répond n'est pas connue .

4 Cela ne signifie pas que Ferney ait été rebaptisé Ferney-Voltaire, nom qui ne semble pas avoir été usité du vivant de V* ; l'Institut Voltaire possède pourtant une lettre écrite par Dupuits, le 15 mai 1780, dont le cachet postal est de Ferney-Voltaire . L’usage de ce nom sera définitivement autorisé par le décret du 23 novembre 1878 .

7 Ce goût des cisterciens pour les beaux bâtiments est caractéristique de l'ordre ; ils voulaient « des moines pauvres dans une abbaye riche ».

 

18/01/2017

Nos infâmes ennemis se déchirent les uns les autres ; c’est à nous à tirer sur ces bêtes féroces pendant qu’elles se mordent, et que nous pouvons les mirer à notre aise.

... Stratégie gagnante , surtout ne pas s'en priver .

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Cet homme est un modèle de combattant, n'en déplaise aux mollassons qui ne voient pas plus loin que leurs urnes .

 

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

26 janvier [1762]

Mes chers frères, je vous remercie au nom de l’humanité du Manuel de l’Inquisition 1. C’est bien dommage que les philosophes ne soient encore ni assez nombreux, ni assez zélés, ni assez riches, pour aller détruire, par le fer et par la flamme, ces ennemis du genre humain, et la secte abominable qui a produit tant d’horreurs.

M. Picardin me mande qu’il est assez content du succès du Droit du Seigneur : on dit qu’on l’a gâté encore après la première représentation 2. Il faudrait avoir un peu plus de fermeté, et savoir résister à la première fougue des critiques, qui fait du bruit les premiers jours, et qui se tait à la longue.

On ne peut que corriger très mal quand on corrige sur-le-champ, et sans consulter l’esprit de l’auteur : cela même enhardit les censeurs ; ils critiquent ces corrections faites à la hâte, et la pièce n’en va pas mieux.

Je vais écrire aux frères Cramer, et j’enverrai, par la poste suivante les deux exemplaires qu’on demande concernant le Despotisme oriental 3. Ce livre très médiocre, n’est point fait pour notre heureux gouvernement occidental ; il prend très mal son temps, lorsque la nation bénit son roi et applaudit au ministère. Nous n’avons de monstres à étouffer que les jésuites et les convulsionnaires.

M. Picardin demande absolument la préface 4 du Droit du Seigneur : cela est de la dernière conséquence : il y a quelque chose d’essentiel à y changer. Je supplie donc qu’on me l’envoie par la première poste, et M. Picardin la renverra incontinent.

On n’a point reçu de lettre de frère Thieriot ; cela n’a pas trop bon air ; il devrait, ce me semble, montrer un peu plus de sensibilité.

J’embrasse tendrement tous les frères. S’ils ne dessillent pas les yeux de tous les honnêtes gens, ils en répondront devant Dieu. Jamais le temps de cultiver la vigne du Seigneur n’a été plus propice. Nos infâmes ennemis se déchirent les uns les autres ; c’est à nous à tirer sur ces bêtes féroces pendant qu’elles se mordent, et que nous pouvons les mirer à notre aise.

Soyez persévérants, mes chers frères, et priez Dieu pour moi, qui ne me porte pas trop bien.

Élevons nos cœurs à l’Éternel. Amen. »

1 Le Directorium inquisitorum, compilé au XIVè siècle par Nicolas Eymerico, grand inquisiteur d'Aragon, et publié pour la première fois en 1558 ; V* n'en connait que l'abrégé anonyme (de l'abbé Morellet ) paru sous le titre Le Manuel des inquisiteurs à l'usage des inquisitions d'Espagne et de Portugal, 1762 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64819s ]; la lecture attentive de cet ouvrage laissera des traces, notamment dans Les Lettres d'Amabed : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Lettres_d%E2%80%99Amabed/Texte_entier

2Le 28 janvier 1762 .

3 Ouvrage posthume de B.I.D.P.E.C. c'est à dire Nicolas-Antoine Boulanger , ingénieur des Ponts et Chaussées, Recherches sur l'origine du despotisme oriental, 1761 [https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Antoine_Boulanger

] ; Sur l'exemplaire lui ayant appartenu, V* , à l'épigraphe figurant en page de titre, Monstrum horrendum, informes ingens (Virgile, L'Énéïde, III, 657 ), ajoute ces mots :  « emblème de cet ouvrage, de ce bon Damilaville et de Diderot ».

4 Cette préface du Droit du seigneur ne nous est pas parvenue .

 

Aimez toujours les belles-lettres, je vous en conjure, c'est un plaisir de tous les temps, et per deos immortales , il n'y a de bon que le plaisir ; le reste est fumée

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Au point de croix, ça détend

 

 

 

« Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis

Aux Délices 26 [janvier 1762]

Avez-vous Monseigneur daigné recommencer Héraclius 1, que j'eus l'honneur d'envoyer à Votre Éminence il y a un mois ? vous avez pu vous faire lire le commentaire en tenant la pièce, c'est un amusement . Dites-moi donc quand j'ai raison et quand j'ai tort, c'est encore un amusement .

En voici un autre . C'est mon œuvre des six jours qui est devenu un œuvre de six semaines . Vous verrez que j’ai profité des avis que vous avez bien voulu me donner . Il n'y a que ce poignard qu'on jette toujours au nez, mais je vous promets de vous le sacrifier . J’aime passionnément à consulter, et à qui puis-je mieux m'adresser qu'à vous ? Aimez toujours les belles-lettres, je vous en conjure, c'est un plaisir de tous les temps, et per deos immortales 2, il n'y a de bon que le plaisir ; le reste est fumée, vanitas vanitatum 3 et afflictio spiritus 4.

Quand vous aurez lu ma drogue, Votre Éminence veut-elle avoir la bonté de l'envoyer à M. le duc de Villars à Aix ? Il a vu naître l'enfant, il est juste qu'il le voie sevré, en attendant qu'il devienne adulte .

Je fus tout ébahi ces jours passés, quand le roi m'envoya la pancarte du rétablissement d'une pension que j'avais autrefois, avec une belle ordonnance . Cela est fort plaisant car il y aura des gens qui en seront fâchés . Ce ne sera pas vous Monseigneur qui daignez m'aimer un peu et à qui je suis bien tendrement attaché avec bien du respect .

V.

Je me flatte que votre santé est bonne, il n'en est pas de même de celle du roi de Prusse, ni même de la mienne . Je m'affaiblis beaucoup . »

1 Ou plutôt Rodogune ; voir les réponses de Bernis (Besterman D10299 et D10307) et la lettre du 30 janvier 1762 à Pinot Duclos : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1762-partie-4-122811448.html

. C'est Duclos qui avait Héraclius . Voir aussi lettre V, à partir de la page 18 : http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1949_num_56_1_1869

2 De par les dieux immortels .

3 Vanité des vanités ; Ecclésiaste, I, 2 .

4 Tourment de l'esprit ; Ecclésiaste, II, 22 .

 

17/01/2017

Il n'est pas mal de rabattre un peu l'orgueil des Anglais qui se croient souverains

... Dédicace aux rois du Brexit , en particulier Boris Johnson, individu blond pisseux qui fait la paire de ce côté de l'Atlantique avec un mauvais goût à la Trump . Il semblerait bien que ces délabrés capillaires soient aussi désordonnés sous leur crâne que dessus .

"God save the queen" est aussi ridicule que le "God save USA", rituels de trouillards débiles  .

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On va pouvoir transposer les histoires de blondes , en pire .

 

 

 

 

« A Charles Pinot Duclos

Aux Délices 20 janvier 1762

Ni le petit mémoire 1, monsieur, que vous avez eu la bonté de communiquer à l'Académie, ni aucun des commentaires qu'elle a bien voulu examiner, ne sont destinés à l'impression . Ce ne sont je le répète encore, que des doutes et des consultations . Je demande les avis de l'Académie pour pressentir le jugement du public éclairé et pour avoir un guide sûr qui me conduise dans un travail très épineux et très pénible . Non seulement je consulte l'Académie en corps, mais je m'adresse à des membres qui ne peuvent assister aux assemblées . M. le cardinal de Bernis par exemple a présentement entre les mains mes doutes sur Rodogune et je vous les enverrai dès qu'il me les aura rendus . Encore une fois il s'agit d'avoir toujours raison et je ne peux demander trop de conseils .

Je tâche d'égayer et de varier l'ouvrage par tous les objets de comparaison que je trouve sous la main . Voilà pourquoi je rapporte la chanson des sorcières de Shakespear qui arrivent sur un manche à balai et qui jettent un crapaud dans leur chaudron . Il n'est pas mal de rabattre un peu l'orgueil des Anglais qui se croient souverains du théâtre comme des mers et qui mettent sans façon Shakespear au dessus de Corneille .

J'ai une chose particulière à vous mander, dont peut-être l'Académie ne sera pas fâchée pour l'honneur des lettres . Vous savez que j'avais autrefois une pension, je l'avais oubliée depuis douze ans, non seulement parce que je n’en ai pas besoin, mais parce qu'étant retiré et inutile, je n'y avais aucun droit . Sa Majesté de son propre mouvement et sans que je pusse m'y attendre ni que personne au monde l'eût sollicitée, a daigné me faire envoyer un brevet et une ordonnance . Peut-être est-il bon que cette nouvelle parvienne aux ennemis de la littérature et de la philosophie . Je me recommande toujours aux bontés de l'Académie et je vous prie de me conserver les vôtres . »

 

J'espère beaucoup des Russes

... Au point où l'on en est , seul l'espoir subsiste . La réalité est plus dure .

 Et je suis toujours amusé par cet ami Voltaire qui, il y a peu, s'adaptant à son interlocuteur, disait franchement : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/01/04/g...

Cette attitude , de nos jours, est tout à fait le reflet de la politique des affaires étrangères, selon que l'on envisage les Russes comme des adversaires ou des clients potentiels .

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Déclare Poutine à son peuple !

 

 

« A Cosimo Alessandro Collini, Secrétaire de

Son Altesse Sérénissime Électorale Mgr

l’Électeur Palatin

à Manheim

Aux Délices 20 janvier [1762] 1

Mon cher Collini, le paquet que j’ai adressé à Son Altesse Électorale était si gros que je n'ai pas osé y mettre un autre nom que le sien de peur que la poste refusât de s'en charger . Au reste cette pièce dont vous parlez n'est qu'une simple esquisse ; et je travaille à rendre l'ouvrage plus digne de lui .

Je suis bien vieux et bien cassé . Ma vue s'affaiblit, mes oreilles deviennent bien dures . Cependant je ne perds jamais de vue l'affaire de Francfort, et je ne désespère pas d'obtenir justice . J'espère beaucoup des Russes . Il faudra bien qu'à la fin les Smith et les Freitag connaissent qu'il y a une providence . J'aiderai un peu cette providence si j'ai la force de faire un voyage ; et comme on espère toujours, j'espère faire un voyage et vous embrasser dès que je serai quitte de mon Pierre Corneille.

Adio caro.

V. »

1 Collini a mentionné sur le manuscrit la date et un résumé de la lettre . Dans le second paragraphe, il a biffé les noms de l' « affaire de Francfort » et les a remplacés par Sch... et Fr...

 

16/01/2017

Votre mari , monsieur, va bientôt quitter votre ménage pour aller travailler

... 250 ans avant le mariage pour tous (pour tous ceux qui le désirent, et non pour les mariées forcées), la réalité dépassait la fiction . 

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« A Ami Camp, Banquier

à Lyon

Aux Délices 20 janvier 1762

Votre mari 1, monsieur, va bientôt quitter votre ménage pour aller travailler avec les soixante et une personnes 2 en comptant le roi, par qui la France est administrée . Ce sera donc vous seul que Mme Denis et moi, nous accablerons désormais . Vous daignez vous charger de tous les chiffons de Mme Denis . Vous êtes inépuisables dans vos bontés votre mari et vous . Il faut bien en passer par ce que vous ordonnez . Je n'écris point à M. Tronchin . Je le crois un peu occupé, et je sais respecter le poids des affaires qu'il doit avoir sur les bras , et l'immense quantité de lettres auxquelles il doit répondre . Si vous avez , monsieur, un moment de loisir, je vous dirai que j'ai reçu le group de deux cents louis, et que vers le premier février j'attendrai les cent louis que je vous prie d'adresser à moi-même, chez M. Cathala . Ce sera moi qui présenterai chaque mois cent louis à notre économe dépensière, et au mois de mars vous aurez la bonté de retenir la valeur des chiffons que notre dépensière aura fait venir pour ses amusements, car nous sommes convenus que cent louis par mois avec le produit de nos terres suffiraient pour notre subsistance et pour nos plaisirs, et cet arrangement me paraît assez honnête .

Je ne comprends pas parmi les chiffons, la balle de café et le tonneau d'huile , que M. Tronchin a bien voulu me promettre . Ce sont de bons effets et bien nécessaires . Nous sommes obligés d'acheter à présent le café à Genève , et nous n'y en trouvons que de très mauvais . Cette malheureuse guerre dont je ne prévois pas la fin est un coup terrible porté au commerce .

J'embrasse tendrement et sans cérémonie le mari et la femme .

V. »

1 Jean-Robert Tronchin, selon une plaisanterie usuelle entre eux . Voir lettre du 13 juin 1760 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/06/13/dans-cette-incertitude-je-prends-le-parti-le-plus-convenable-5639479.html

 

La vie est courte . Il n'y a pas un moment à perdre à l'âge où je suis . La vie des talents est encore plus courte

... Et dire qu'on se prive des talents de milliers de jeunes en gardant de vieux croutons au pouvoir ! Gâchi !

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 https://www.youtube.com/watch?v=VLJWAWOR3e8

Un chant qui me touche toujours : Voici : https://www.youtube.com/watch?v=XsvZ-vokO7k

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

20 janvier [1762]

Divins anges, ce n'est pas tout . Renvoyez-moi je vous prie tous mes chiffons sitôt la présente reçue . C'est-à-dire les deux leçons de cette œuvre des six jours que je mets plus de six fois six autres jours à reprendre en sous-œuvre . Ou je suis un sot, ou cela sera déchirant ; et vous en viendrez à votre honneur . Vous pouvez être sûrs que si je reçois le matin votre paquet, un autre partira le soir pour aller se mettre à l'ombre de vos ailes . Ah que vous m'avez fait aimer le tripot ! Je relisais tout à l'heure une première scène d'un drame commencé et abandonné 1. Cette première scène me réchauffe , je reprendrai ce drame . Mais il faut songer sérieusement à Pierre le premier de nos apôtres .

Je désire toujours ardemment de voir Le Droit du seigneur tel qu'il sera donné corrigé ou défiguré 2. La vie est courte . Il n'y a pas un moment à perdre à l'âge où je suis . La vie des talents est encore plus courte . Travaillons tandis que nous avons encore du feu dans les veines . Je suis content de l'Espagne . Il vaut mieux tard que jamais .

Il y a longtemps que je dis : gare à vous Joseph 3 – je dis aussi : gare à vous Luc .

Aux pieds des anges .

V. »

1 Don Pèdre .

2 Thibouville écrivait la veille à V* : « […] je veux vous parler de la comédie d'hier, qu'on nomme L’Écueil du sage . Elle eut les plus grands applaudissements, et elle les mérite . C'est un composé de la plus agréable plaisanterie, de la plus belle morale , des plus grands sentiments . Cela est plein de choses ; de pensées fines, neuves ; de vers, comme vous les feriez ; en un mot, cela est charmant . Je ne vous dirai pas le nom de l'auteur ; il ne s'est pas déclaré ; mais on dit qu'il habite dans vos cantons ; si vous pouvez le deviner faites-lui nos compliments . »

3 Le roi du Portugal : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ier_(roi_de_Portugal; le 4 janvier l'Espagne a déclaré la guerre au Portugal .