18/09/2017
il faut secourir hardiment l'innocence et ne rien craindre
...
« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha
A Ferney 18 octobre [1762] 1
Madame,
Ce n'est pas ma faute si le curé Jean Meslier et le prédicateur des Cinquante 2 ont été de même avis à deux cents lieues l'un de l'autre . Il faut que la vérité soit bien forte pour se faire sentir avec tant d'uniformité à deux personnes si différentes . Plût à Dieu que le genre humain eût toujours pensé de même , le sang humain n'aurait pas coulé depuis le concile de Nicée jusqu'à nos jours pour des absurdités qui font frémir le sens commun . C'est cet abominable fanatisme qui a fait rouer en dernier lieu à Toulouse un père de famille innocent , qui a mis toute la famille à la mendicité, et qui a été tout prêt à faire périr cette famille vertueuse dans les supplices . S'il n'y avait point eu de confrérie de pénitents blancs à Toulouse cette catastrophe affreuse ne serait pas arrivée . La guerre est bien funeste mais le fanatisme l'est encore bien davantage . Le conseil d’État du roi est à présent saisi de l'affaire . Cela n'a pas été sans peine que je suis parvenu à faire porter des plaintes contre un parlement, mais il faut secourir hardiment l'innocence et ne rien craindre . Il va paraître un mémoire pour les Calas signé de quinze avocats de Paris . Il va paraître aussi un plaidoyer d'un avocat au conseil . Ce sont des ouvrages assez longs . Comment pourrai-je les envoyer à Votre Altesse ? J'attendrai ses ordres . Je m'attendais que d'aussi belles âmes que la sienne, et celle de la grande maîtresse des cœurs seraient touchées de cette horrible aventure . Je me mets aux pieds de Votre Altesse Sérénissime et de toute votre auguste famille avec le plus profond respects .
Grande maîtresse des cœurs conservez-moi vos bontés .
V. »
1L'édition Voltaire à Ferney date cette lettre du 8 octobre 1760, Moland corrige seulement l'année .
00:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2017
je révère et j'adore les belles impératrices qui protègent les arts
...
C'est dit !
« A François-Pierre Pictet
à Petersbourg
A Ferney 18 octobre [1762]1
Mon cher géant je vous ai écrit deux fois depuis que vous êtes dans le pays des glaces et des belles impératrices . J'ai écrit aussi deux fois à M. de Schouvalow uniquement pour faire mention de mon cher géant .
Il est vrai que je ne répondis pas à une certaine lettre de votre façon parce que je n'aimais pas le vin, mais je révère et j'adore les belles impératrices qui protègent les arts, et qui veulent faire imprimer l'Encyclopédie dans leurs États . Nous jouons souvent des pièces nouvelles dans le petit État de Ferney, et quand on voudra j'en donnerai les prémices à Petersbourg .
Je ne sais ni où vous êtes ni où vous prendre . J'envoie ma lettre à monsieur votre père et je vous embrasse de tout mon cœur .
V. »
1 Pour la date, bien que le manuscrit porte en endos 1761, voir par exemple la lettre du 25 septembre 1762 à Schouvalov : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/08/24/il-n-y-a-jamais-eu-que-les-grands-hommes-qui-aient-fait-fleu-5973411.html
Pictet avait écrit le 15 août 1762 une longue lettre à V* relatant la révolution russe : est-ce à cette lettre à laquelle V* dit ne pas avoir répondu ? Pictait disait : « Que devait-il [le peuple russe] penser, lorsqu'il voyait l'empereur passer les jours et les nuits à table, paraître communément ivre aux yeux de tout le monde […] ? » Cette épître très soignée avait certainement été rédigée sur les instructions très précises de Catherine qui préparait ainsi une remarquable campagne de relations publiques et disposait V* à y jouer le premier rôle .
01:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
je vous ai assassiné d'une petite partie des corrections faites
... au fil des pages de cette correspondance , mais je vous souhaite une prompte guérison/résurrection .
http://uneanneeaulycee.blog.lemonde.fr/2017/06/26/bac-reu...
« A Cosimo Alessandro Collini
18 octobre [1762]
Mon cher confident de Statira je vous ai assassiné d'une petite partie des corrections faites à la famille d'Alexandre . Une tragédie ne se jette pas en moule . Cela demande un temps prodigieux . Je n'en veux plus faire, mais je veux vous aimer toujours .
V. »
01:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2017
Toutes les lettres, et toutes les vaines sollicitations dont on cherche à faire usage, sont des secours inutiles qui ne produiront rien du tout
... Ce qui correspond tout à fait à l'activité de Mélenchon à l'égard du PCF , en général, et de la fête de l'Huma en particulier ; cet homme là aime se faire désirer et déteste partager la vedette, sans oublier un grand amour pour la vie de nanti que lui offre son parti . Insoumis de paccotille, n'oublie pas ta crême solaire ! A part blablater, on ne te voit pas réaliser grand chose, dégonflé .
« A Philippe Debrus
17 octobre [1762]
Je suis toujours persuadé que les erreurs reprochées au mémoire de M. de Beaumont ne sont nullement préjudiciables .
J'avoue qu'il est inconcevable, que Mme Calas et le jeune Lavaysse aient laissé subsister ces erreurs, quand M. de Beaumont leur lut son manuscrit, mais elles ne m'ont jamais paru d'aucune conséquence pour le fond de l'affaire .
Un marchand peut avoir été réduit à faire un accommodement avec ses créanciers, sans que pour cela il soit convaincu d'avoir étranglé son fils pour cause de religion . Une banqueroute ne s'accorde point d'ailleurs avec le fanatisme .
Je suis d'avis que M. de Beaumont fasse seulement un petit errata . Son mémoire est d'ailleurs excellent , et fera un prodigieux effet dans le public . Je regarde cette consultation de M. de Beaumont et de quinze avocats, comme un préliminaire qui doit disposer les esprits des juges .
Il me paraît essentiel que ce mémoire soit envoyé à Fontainebleau, à Mme la marquise de Pompadour, à M. le duc de Choiseul, à M. le duc de La Vallière ; à Mme la duchesse de Gramont . M. le duc de Choiseul et Mme de Pompadour surtout ont besoin d'être persuadés .
On leur a mis dans la tête que le père de famille Calas a été condamné à la roue par vingt-cinq juges qui étaient tous du même avis . Ils n'ont pu croire que vingt-cinq juges qui étaient sans aucun intérêt dans cette affaire aient condamné pour leur plaisir un innocent .
Voilà pourquoi Mme la marquise de Pompadour n'a fait aucune réponse à M. le docteur Tronchin ; et c'est aussi la raison pour laquelle M. de Saint-Florentin n'a pas même déféré à la recommandation de M. de Maurepas .
J'ai moi-même reçu quelques reproches d'avoir entamé cette affaire 1 et de m'être déclaré contre le parlement de Toulouse ; j'ai essuyé de plus une calomnie abominable, mais je m'en tirerai bien, et cette nouvelle horreur ne servira qu'à faire mieux connaître la vérité .
On ne doit point être surpris qu'on se soit ainsi trompé à la cour, et qu'on y ait eu de si fausses notions du jugement du tribunal de Toulouse .
Le torrent des affaires publiques, empêche qu'on ne fasse attention aux affaires des particuliers ; et quand on rouerait cent pères de famille dans le Languedoc, Versailles n'y prendrait que très peu de part .
Il est donc de la dernière importance que la consultation de M. de Beaumont soit connue à la cour, et que le mémoire juridique de M. Mariette paraisse immédiatement .
La déclaration du jeune Lavaysse me paraît d'une nécessité absolue ; il la mettra sans doute au net, et la finira d'une manière touchante, qui portera dans le cœur des juges l'indignation et la pitié .
Je peux répondre de la bonne volonté du rapporteur, il est instruit et échauffé par un de mes parents, en qui il a la plus grande confiance .
Que Mme Calas encore une fois, soit tranquille, qu'elle mette sa confiance et toute son espérance dans M. et Mme d'Argental, et dans l'abbé Mignot, conseiller au grand conseil, d'autant plus qu'il est fort probable, que quand il s'agira de la cassation de l'arrêt du parlement de Toulouse, ce sera au grand conseil que l'affaire sera portée .
Toutes les lettres, et toutes les vaines sollicitations dont on cherche à faire usage, sont des secours inutiles qui ne produiront rien du tout ; il ne s'agit uniquement à présent que d'éclairer les juges et de les échauffer, et de détruire en même temps auprès de M. le duc de Choiseul, et de Mme de Pompadour, les impressions très fausses qu'on leur à données .
La consultation de quinze avocats du parlement de Paris, fera immanquablement cet effet, et le mémoire juridique de M. Mariette venant immédiatement après, convaincra le public, la cour et les juges .
Je suis très persuadé qu'il faut que ces mémoires paraissent incessamment, il est important de répandre dans tous les esprits une conviction à laquelle les juges ne pourront résister .
Je prie qu'on envoie ce petit mémoire à Mme Calas, et qu'elle le montre à M. d'Argental, et à M. l'abbé Mignot . »
1Ces reproches venaient du duc de Choiseul, et n'étaient pas cruels ; voir note de lettre du 11 octobre 1762 aux d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/09/08/j-etais-souffleur-j-ai-juge-j-ai-condamne-j-ai-refait-et-tou-5978002.html
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2017
Cette lenteur ne s'accorde pas avec ma manière d'être
... Dit en substance le président Macron aux victimes d'Irma, et il faut le croire .
« A Bernard-Louis Chauvelin
17 octobre 1762
Vous me donnez une furieuse vanité . Que Votre Excellence m'écoute ! Je fis jouer cette famille d'Alexandre le jour que je vous envoyais le quatrième acte . Je m'aperçus que Statira en s’évanouissant sur le théâtre tuait la pièce : car pourquoi mourir quand votre fille vous dit qu'elle aime son mari et qu'elle l'abandonne pour vous ? Je vis encore clairement que le duel proposé à la fin du troisième devenait ridicule au commencement du quatrième . Je confiai ma critique à M. le maréchal de Richelieu qui me dit que ces défauts lui avaient fait la même impression, et qu'il me faudrait six mois pour les corriger . Je fus piqué des six mois . Cette lenteur ne s'accorde pas avec ma manière d'être . Je corrigeai en deux jours . Plus de duel à la fin du trois, mais une scène attendrissante entre la mère et la fille . Olympie en pleurant avoue son amour .
OLYMPIE
Hélas ! écoutez-moi.
STATIRA
Que veux-tu ?
OLYMPIE
Je vous jure
Par les dieux, par mon nom, par vous, par la nature,
Que je m’en punirai, qu’Olympie aujourd’hui
Répandra tout son sang plutôt que d’être à lui.
Mon cœur vous est connu ; je vous ai dit que j’aime.
Jugez par ma faiblesse, et par mon aveu même,
Si ce cœur est à vous, et si vous l’emportez
Sur mes sens éperdus, que l’amour a domptés !
Ne considérez point ma faiblesse et mon âge :
Du sang dont je naquis je me sens le courage.
J’ai pu vous offenser, je ne peux vous trahir,
Et vous me connaîtrez en me voyant mourir.1
Remarquons que l’amour d’Olympie avait besoin d’être plus développé, pour être plus touchant.
N’oublions pas que Cassandre, en revenant, pour la seconde fois, pour enlever sa femme, faisait un mauvais effet, parce qu’on supposait alors qu’il était vainqueur d’Antigone, et qu’effectivement il ne l’était pas. Il a donc fallu supprimer tout cela, et mettre en récit son irruption dans le temple, l’effroi, l’évanouissement, et la mort de Statira : moyennant ces arrangements, tout est plus naturel, et rien ne me choque.
Vous voyez que je vous avais deviné ; et voilà ce qui me rend si vain. Reste à rendre Cassandre moins odieux, en lui faisant frapper Statira uniquement pour sauver son père. Je ne l’ai pas assez dit, et votre critique est excellente.
Pour l’amour emporté de Cassandre, qui jure d’enlever sa femme au troisième acte, et de l’arracher aux dieux et à sa mère, ce morceau a enlevé tous les suffrages, et même le mien . Il est dans la nature, dans la passion, dans le caractère de Cassandre. Je ne diffère donc de vous que dans ce seul point , mais je suis bien moins échauffé sur une pièce que sur la reconnaissance que je vous dois. Votre goût m’enchante . Vous ne vous êtes pas rouillé à Turin. Mon Dieu que je voudrais vous jouer Olympie ! Madame l’ambassadrice daignerait-elle prendre ce rôle ? elle ferait fondre en larmes. Pourquoi ne pas venir passer huit jours à Ferney ? il n’y a qu’à dire qu’on est malade. Venez, venez ; nous donnerons de belles audiences à Vos Excellences. Venez, vous serez reçus comme il faut. La vie est courte ; pourquoi se gêner ? Vous m’avez enthousiasmé.
Mille tendres respects.
V. »
1Olympie, III, 6 .
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2017
Je compte sur la paix . Elle est sûre à moins que le diable ne s'en mêle
...
Est-ouest ! et nous entre les deux ! brrrrrrr !
« A Ami Camp
17 octobre [1762]
Mon cher correspondant je prendrai chez M. Cathala les 23 859 livres que vous avez eu la bonté d'envoyer , dès que j'aurai consommé l'affaire pour laquelle j'avais demandé cette somme qui avec les précédents envois compose 44 740 livres . Je ne toucherai certainement pas aux 180 000 livres qui restent entre vos mains . Les déboursés que vous avez encore la bonté de faire seront retenus sur le prêt de chaque mois fourni par M. de Laleu, c'est à dire sur les 2 880 de la première semaine de chaque mois . Autant que je peux me souvenir des envois je crois que les 2 200 livres du mois d'août, et les 2 880 livres de septembre ne sont point comprises dans les 44 740 livres . C'est ce que je vous prie de m'éclaircir n’ayant pas ici mes petits comptes .
L'affaire des Calas va bien , mais il faut du temps et des peines . Hélas j'ai peur que la pauvre veuve ne meure avant que le procès soit jugé .
Je compte sur 1 la paix . Elle est sûre à moins que le diable ne s'en mêle . Nous vous embrassons de tout notre cœur Mme Denis, Mlle Corneille et moi .
Votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire. »
1 Sur est ajouté au dessus de la ligne par V*.
16:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
j'ai peur d'être assez sot pour être malade de chagrin ; mais que mes ennemis ne le sachent pas
... Pudeur et orgueil voltairien s'il en est . Et c'est touchant .
Tant qu'on peut le dire, ça va !
« A Jean Le Rond d'Alembert
Ferney, 17 octobre [1762]
Mon cher confrère, mon cher et vrai philosophe, je vous ai envoyé la traduction de cette infâme lettre anglaise insérée dans les papiers de Londres, du mois de juin . C'est la même que M. le duc de Choiseul a eu la bonté de me faire parvenir . Si je vous avais écrit une pareille lettre, il faudrait me pendre à la porte des petites-maisons : et il serait très triste pour vous d'être en correspondance avec un malhonnête homme si insensé .
Après y avoir bien rêvé, je crois que vous n'avez autre chose à faire qu'à m'envoyer, sous l'enveloppe de M. le duc de Choiseul, la lettre que je vous écrivis au mois de mai ou d'avril, sur laquelle on a mis cette abominable broderie . Je crois que c'était un billet en petit papier, que ce billet était ouvert et que je l'avais adressé chez M. d'Argental, ou chez M. Damilaville, ou chez M. Thieriot . Je me souviens que je vous instruisais de l'affaire des Calas , et que je vous disais très librement mon avis sur les huit juges de Toulouse qui, malgré les remontrances des cinq autres, ont fait un service solennel à un jeune protestant comme à un martyr, et ont roué un père innocent comme un parricide . J'ai pu vous dire ce que je pensais de ces juges, ainsi que quinze avocats de Paris et un avocat du conseil l'ont dit et imprimé dans leurs mémoires . J'ai pris, comme je le devais, le parti d'un vieillard que je connaissais, et dont les enfants sont chez moi . J'ai pu vous parler avec peu de respect pour les juges, comme je leur parlerais à eux-mêmes : mais il me paraît essentiel que M. de Choiseul voie si le roi et les ministres sont mêlés si indignement et si mal à propos dans ma lettre , et si j'ai écrit les bêtises, les absurdités et les horreurs qu'on a si charitablement ajoutées à mon billet . Cherchez-le je vous en conjure ; vous devez à vous et à moi la preuve de la vérité que je demande : c'est la seule manière de confondre une telle imposture, et il est bon que le ministère voie combien on calomnie les gens de lettres . Il y a soixante ans que j'y suis accoutumé, mais je n'y suis pas encore entièrement fait . Tâchez encore une fois de retrouver mon billet , envoyez, je vous en supplie, l'original de ma main à M. Le duc de Choiseul, et à moi copie . S'il y a quelque chose de trop fort dans ce billet, je veux bien en porter la peine : je n'ai point d'ailleurs fait serment de fidélité aux juges de Toulouse ; je l'ai fait au roi ; je me crois un de ses plus fidèles sujets, et je pense que quiconque a écrit ce qui se trouve dans la lettre anglaise mérite une punition exemplaire .
Pour une cour de judicature, c'est autre chose : je ne lui dois rien que des épices quand j'ai des procès . En un mot ; je vous supplie de chercher ce billet, et de l'envoyer à M. le duc de Choiseul, à mes risques, périls et fortunes .
Il y a un Mehégan 1, place Sainte-Geneviève, Anglais ou Irlandais d'origine, travaillant au Journal encyclopédique ; il est à portée de découvrir l'auteur de la sotte et coupable lettre , d'autant plus que le Journal encyclopédique 2 y est maltraité, et qu'il doit connaître ses ennemis . Je le récompenserai bien, s'il en vient à bout . Joignez vous à moi, je vous en supplie ; vous en voyez l'importance .
Je ne vous écris pas de ma main ; je suis malade , j'ai peur d'être assez sot pour être malade de chagrin ; mais que mes ennemis ne le sachent pas . »
1 Le chevalier Guillaume-Alexandre de Méhégan ; voir : http://data.bnf.fr/12516647/guillaume-alexandre_de_mehegan/
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume-Alexandre_de_Mehegan
2 Ce passage depuis il est à portée est emprunté à Renouard ; l'édition de Kehl l'avait remplacé par on dit qu'il .
08:19 | Lien permanent | Commentaires (0)