30/04/2021
j'ai fait un très bon accommodement avec le curé, il m'a rendu maître de tout
... Bien faire et laisser dire .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
10è janvier 1766 1
Comment vous portez-vous, mes divins anges ? Votre thermomètre est-il à dix au-dessous de la glace comme le nôtre ? Je perds les yeux, les oreilles, la poitrine, les pieds, les mains et la tête .
Au nom de Dieu, quand le temps doux viendra, comme dit Pluche, venez avec lui pour être le médiateur de Genève . Vous savez que cette fourmilière importune le roi, et demande un ministre qui règle le pas des fourmis . Tout cela, en vérité, est le comble du ridicule . Il y a deux mois que ces pauvres gens pouvaient s'accorder très aisément ; deux ou trois sottises à la tête desquelles est l'orgueil les a brouillés plus que jamais . Il serait difficile de dire bien précisément pourquoi ; et je crois que les médiateurs seront étonnés qu'on les ait fait venir pour de semblables bagatelles . Mais enfin , venez, vous qui êtes le plus aimable et le plus conciliant de tous les hommes, comme le plus juste . Que cette aventure me produise le bonheur de ma vie ; vous verrez madame votre tante en chemin, et cette visite ne sera peut-être pas inutile .
Quand vous serez à Genève, vous recevrez vos paquets de Parme plutôt 2 qu'à Paris . Vous ferez aussi bien les affaires avec M. le duc de Praslin, par les lettres que de bouche . Vous êtes, d'ailleurs déjà au fait des tracasseries genevoises ; enfin je ne vois point d'homme plus propre que vous pour ce ministère . Je suis convaincu qu'il ne tient qu'à vous d'être nommé et, si vous le l'êtes pas, je ne vous le pardonnerai jamais . Berne et Zurich enverront des magistrats, il faut que la France en fasse autant .
J'ajoute à toutes ces raisons un point bien important, c'est qu'on aura la comédie à Genève pendant la médiation, pour préparer les esprits à la concorde et à la gaieté .
Enfin , voilà probablement la seule occasion que j'aurai d'embrasser mon ange avant ma mort .
Voici une lettre d'un mauvais plaisant de Neuchâtel que je vous envoie pour vous tenir en joie .
On m'assure dans le moment que le roi de Prusse est très malade, cela pourrait bien être ; il m'écrivît, il y a un mois, que je l’enterrerais 3, tout cacochyme et tout vieux que je suis, mais je n'en crois rien, ni lui non plus .
Je pense que l'affaire des dîmes est accrochée, comme on dit, en style de dépêches ; il n'y a pas grand mal . Je suis rempli de la plus tendre et de la plus respectueuse reconnaissance pour toutes les bontés de M. le duc de Praslin, et confus des peines qu'il a daigné prendre . Lorsque j'ai vu que les Genevois n'étaient plus occupés sérieusement que de la prééminence de leurs rues hautes sur leurs rues basses, et qu'ils étaient résolus à fatiguer le ministère de France pour savoir si le conseil des vingt-cinq a le pouvoir négatif ou non dans tous les cas , j'ai jugé à propos de faire avec mon curé ce que le Conseil genevois aurait dû faire avec les citoyens ; j'ai fait un très bon accommodement avec le curé, il m'a rendu maître de tout, et Dieu merci, je n'ai plus de procès qu'avec Fréron . »
1 L'édition Vie privée de Voltaire mêle de façon impardonnable des fragments de plusieurs lettres de dates très différentes ; voir lettre de mars 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/06/03/voyez-s-il-n-est-pas-de-l-interet-du-ministere-et-du-bien-pu-6243345.html
et https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1765/Lettre_6211
A la fin du manuscrit original se trouve une ligne fortement biffée ce qui laisse à penser que la lettre a pu être continuée sur une autre feuille .
2 C'est à dire plus tôt .
3 Ce n'est pas ce qu'a écrit Frédéric II : « Vous irez à l’âge de Fontenelle, en vous moquant de ceux qui vous payent des rentes viagères, et en faisant une épigramme quand vous aurez achevé le siècle. ». Voici sa lettre , du 25 novembre 1765, importante pour comprendre les relations ultérieures de ces hommes : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1765/Lettre_6163
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29/04/2021
Qui souffre ne peut guère écrire
... Je fais des voeux pour que ça ne soit pas le cas pour vous chère Mam'zelle Wagnière , le choix des citations est touchant, mais vous ne nous avez pas habitué à de si courtes mises en ligne . Je vous adresse mes tendres et amicales pensées .
« Au marquis Francesco Albergati Capacelli
à Bologna
10è janvier 1766 à Ferney 1
Les hivers me sont toujours funestes, monsieur . Qui souffre ne peut guère écrire. Je vous dis bien rarement combien je m’intéresse à vous, à vos plaisirs, à vos goûts, à vos peines, à tous vos sentiments.
Je reçus, ces jours passés, la traduction de la Mort de César et de Mahomet, par M. Cesarotti 2. Je ne sais si je tiens ce présent de vos bontés ou des siennes. Je lui écris à Venise, chez son libraire Pasquali. Je m’imagine que, par cette voie, il recevra sûrement ma lettre.
Il y a un philosophe naturaliste3, que je crois de Toscane, qui m’envoya, il y a quelques mois, un recueil d’observations faites avec le microscope ; il y combat les erreurs insensées d’un Irlandais nommé Needham, avec toute la politesse d’un homme supérieur qui a raison. J’ai malheureusement perdu la lettre dont ce philosophe aimable m’honora. Peut-être son livre sera parvenu jusqu’à vous, monsieur, quoiqu’il me semble que votre goût ne se tourne pas du côté de ces petites recherches. Mais si vous pouvez savoir, par quelqu’un de vos académiciens, le nom de cet ingénieux observateur, je vous supplie de vouloir bien m’en instruire, afin que je n’aie pas à me reprocher d’avoir manqué de politesse envers un homme qui m’a fait tant de plaisir.
Adieu, monsieur ; nous sommes transis de froid, et je suis actuellement en Sibérie. »
1 Albergati a écrit un mot à V* le 31 décembre 1765 pour lui demander s'il a reçu un livre envoyé depuis longtemps par Cesarotti , et se plaignant du silence de son correspondant . . Voir lettre du 10 janvier 1766 à Cesarotti : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/11/correspondance-annee-1766-partie-2.html
2 Voir lettre du 18 décembre 1759 à Bettinelli : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/12/28/ce-monde-ci-est-une-pauvre-mascarade-je-concois-a-toute-force-comment-on-pe.html
3 Spallanzani : « Saggio di osservazioni mocroscopiche concernenti il sistema della generazione de' signori di Needham e Buffon, 1765 . Il envoya aussi à V* un autre essai anonyme , De lapidibus ab aqua resilientibus dissertatio, 1765 . Voir lettre du 17 février 1766 à Spallanzani : « Je reçus , il y a quelques semaines, par la voie de Genève, deux dissertations physiques, sans nom d'auteur. »
V* savait l' italien et le latin (entre autres ) . Voir : http://biochimica.bio.uniroma1.it/bspall1.pdf
Ces travaux sont très importants pour consolider la pensée « fixiste » de V*. Voir : http://vetopsy.fr/comportement/evolution/fixisme-creationnisme.php
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Ma belle voisine que je ne vois jamais, mon cher pâté dont je ne tâte point
... Voilà un mot affectueux qui va faire supposer que Volti est végan . Heureusement il n'en est rien , pas plus que ceux qui disent aimablement "mon chou" à leur partenaire s'abstiennent de toucher au jambon-beurre et aux tripes à la mode-qui-leur-plait . Remplacer "pâté" par "pet-de-nonne" pour ceux qui préfèrent le sucré , ou double-cheese-kebab-frites pour les moins raffinés, et je suis à peu près sûr que la relation n'ira pas au delà de l'énoncé de la dernière syllabe , d'autant plus s'il s'agit d'un.e anorexique .
Mes chers farçons , je vous salue !
Pour respecter la parité, il existe aussi en version sucrée
« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, Maîtresse
des comptes
à Lons-le-Saunier
Franche-Comté
Ma belle voisine que je ne vois jamais, mon cher pâté dont je ne tâte point 1, nous nous intéressons tous très vivement à la santé de monsieur François ; et en qualité de parrain j'ai des sentiments encore plus vifs que le reste de la maison ; la mère et le fils me sont extrêmement chers . Je vieillis et m'affaiblis considérablement ; je serais fâché de mourir sans avoir revu la mère aimable de François, ayez soin de l'une et de l'autre ; présentez mes sincères obéissances à vos deux maris ; le froid est extrême à Ferney, et nous n'avons pas de si beaux bois que vous . Vivez heureuse, et honorez toujours Papa de vos bontés .
8è janvier 1766 à Ferney . »
1 Voir lettre du 18 septembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/01/15/il-est-avec-l-attachement-le-plus-respectueux-votre-tres-hum-6291137.html
09:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je m’applaudis tous les jours de m'être éloigné de cette ville où la concorde n’habitera jamais, et d'avoir choisi une petite retraite
... Certes il y a une place pour la Concorde, mais c'est une arlésienne , que l'on n'a aucune chance de croiser ni à pieds, ni a cheval, ni en trottinette, ni bien entendu en voiture . Elle a vu plus de 1100 guillotinés , ça fait peur quand même ! De quoi continuer à en perdre la tête . Paris , temple des râleurs ! Il y a pourtant de belles choses à voir ... mais si peu de Parisiens paisibles .
... Non, sire , c'est une révolution !
https://www.hotel-de-la-marine.paris/L-Hotel-de-la-Marine...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
8è janvier 1766
Dieu vous préserve, mes divins anges , de lire le mémoire genevois que vous trouverez c-joint 1 ; donnez-le si vous voulez à l'avocat consultant qui peut dévorer cet ennui . Les choses se sont un peu aigries à Genève depuis que je ne m'en mêle plus . Ce n’est pas la faute de M. Hennin qui a toujours paru tenir la balance égale , il ne faut s'en prendre qu'à deux ou trois petits événements qui ne feraient pas une nouvelle dans la place Maubert 2, et qui ont ulcéré le cœur des citoyens de Genève . Je m’applaudis tous les jours de m'être éloigné de cette ville où la concorde n’habitera jamais, et d'avoir choisi une petite retraite en Suisse, où je vais quelquefois passer les beaux jours .
Je vous supplie , mes anges, de vouloir bien engager M. Marin à empêcher les libraires d'imprimer les tristes vers que j'ai faits sur un événement fort triste . J'ai assez parlé de Henri IV en ma vie sans ennuyer encore ses mânes .
Ce pauvre Lekain me fend le cœur ; la pension devait être à lui, ou ni vous ni moi ne nous y connaissons . Je vois que l'humeur décide souvent des petites affaires comme des grandes . Nous attendons ici Pierre Corneille ; il ne manquera pas de nous faire quelque tragédie pour notre petit théâtre . S'il fait des vers comme sa fille les récite nous aurons beaucoup d'applaudissements . Nous espérons avoir Virginie quand le grand deuil et le grand froid seront passés 3 ; nous l'essaierons à huis clos , car il faut voir les choses en place pour en bien juger .
Mettez-moi, je vous prie, au bout de vos ailes, et de celles de M. le duc de Praslin. »
1 Voir la lettre de la veille à Hennin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/04/28/le-droit-negatif-il-parait-meriter-attention-6312581.html
3 Voir lettre du 13 janvier 1766 à d'Argental : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/11/correspondance-annee-1766-partie-3.html
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28/04/2021
le Droit négatif ; il paraît mériter attention
... Covid négatif , le laisser-passer que tout le monde espère, blanc seing pour pouvoir circuler à nouveau au-delà de la longueur de notre laisse de dix kilomètres, ou trente pour les plus favorisés [sic] .
Attention aux annonces gouvernementales, oublions les disputes et reproches réciproques , faisons preuve d'intelligence, ça nous changera .
« A Pierre-Michel Hennin
S’il y a, monsieur, des tracasseries de prose dans la parvulissime, il y a aussi des tracasseries de vers. Père Adam, qui dit la messe fort proprement, mais qui, pour avoir régenté vingt ans la rhétorique, n’en est peut-être pas un meilleur gourmet en vers français, vous a lu une copie de vers (très-informe) ; il en a laissé prendre dans Genève des copies plus informes encore1 ; les Genevois, qui se connaissent en vers moins que lui, ont imprimé ce rogaton ; mes entrailles paternelles se sont émues. Je vous demande en grâce, monsieur, de ne point envoyer à Paris cet enfant bâtard 2; je compte envoyer mon fils légitime, mais il est encore en nourrice.
J’ai lu le petit écrit intitulé le Droit négatif3 ; il paraît mériter attention. Il me semble que la seule chose dans laquelle on s’accorde au pays où vous êtes, c’est le denier dix.
Vous me pardonnerez de ne point écrire de ma main ; les neiges me rendent presque aveugle.
Mille tendres respects.
V.
7è janvier 1766 à Ferney.4»
1 L’Épître à Henri IV.
2 Trop tard . Le 14 janvier, Marin annonce à V* l'arrivée à Paris d' "une jolie pièce toute imprimée », l’Épître à Henri IV, probablement sous la forme d'un tirage à part des Nouveaux Mélanges , dont elle est la première pièce . Voir : https://voltairefoundation.wordpress.com/2017/09/19/les-nouveaux-melanges-recette-dune-bonne-capilotade-facon-voltaire/
3 Le droit négatif était le droit qu’avait le petit Conseil de rejeter les représentations des citoyens tendant à faire assembler le conseil général, soit pour interpréter les lois obscures, soit pour maintenir les lois enfreintes. (Note de Hennin fils.) .
L’usage du droit négatif du Petit Conseil, par lequel il est maître de ne pas prendre en considération les représentations qui lui sont soumises, contribue à radicaliser l’affrontement entre la magistrature et la bourgeoisie jusqu’au paroxysme de janvier 1766, lorsque les Représentants sabordent les élections syndicales en utilisant leur droit de veto électoral ; voir : https://books.openedition.org/pur/132252?lang=fr#ftn73
4 Le même jour, Hennin écrit à V* : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6223
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Il est vrai qu’elle n’est que la patronne de Paris : mais enfin, je ne veux me brouiller avec personne
... Et c'est largement suffisant, limite superflu . Si elle a les moyens financiers de se présenter à la présidentielle, il lui reste à trouver l'essentiel : un programme . Je trouve qu'elle a un lourd passé ...
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
6è janvier 1766
Mes divins anges, j’ai réfléchi que quelque chanoine de Sainte Geneviève pourrait trouver mauvais qu’on dît que sa sainte n’est pas la protectrice de la France. Il est vrai qu’elle n’est que la patronne de Paris : mais enfin, je ne veux me brouiller avec personne. Voici donc la pièce corrigée que j’ai l’honneur de vous envoyer. Vous m’avouerez que l’auteur de la Henriade n’a pas dû apprendre la nouvelle des cierges portés à la statue de Henri IV, sans que le cœur lui ait palpité.
Voici un petit imprimé suisse1 pour vous réjouir, et vous y verrez que le Conseil genevois ne doit point du tout être alarmé de ces plaisanteries. Respect et tendresse.
V. »
1 Les éditeurs ont cru jusqu'ici que cet « imprimé suisse » était la Lettre curieuse de M. Robert Covelle, or celle-ci ne fut publiée qu'après le milieu de 1766 ; il doit s'agir du Précis impartial de nos divisions ( Genève , décembre 1765 : voir page 152/601 https://doc.rero.ch/record/10655/files/Bibliographie_Geneve_XVIIIe_Rivoir_volume1.pdf) qui est un mémorandum abrégé de la thèse des représentants . Il fut, apparemment par erreur , attribué à V*, notamment injustement par Hennin qui écrit à Praslin le 8 janvier 1766 : « Je joins encore ici, monseigneur, un écrit de M. de Voltaire qui s'est déguisé le mieux qu'il a pu . Il est intitulé Précis impartial . Pour précis on ne peut rien de plus court, mais aussi l'auteur a enjambé par-dessus les principales difficultés . Quant à l'impartialité c'est autre chose . M. de Voltaire s'est jeté un peu trop dans le parti de la bourgeoisie, flatté de se voir caressé par des gens qui l'avaient insulté . Il est persuadé qu'il pourra avoir la gloire de réparer le mal qu'a fait Rousseau . Les magistrats commencent à se plaindre de cette conduite . Je me garderai bien de me jeter à la traverse . »
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27/04/2021
Je ne veux me brouiller ni avec sainte Geneviève ni avec ses moines
... aurait dit Mister Président en suggérant qu'il est question de réouvrir des lieux de culte à l'égal des restaurants et bistros, tous sites reconnus ipso facto indispensables . Et pendant ce temps je ne peux m'empêcher de penser aux étudiants qui sont comme les naufragés de La Méduse, largués par un capitaine qui a perdu le nord .
C'est bien amer .
« A Etienne-Noël Damilaville
6 janvier 1766 1
Je prie instamment , mon cher frère, de faire mettre ces trois vers-ci :
A vu sans s'alarmer qu'on t'adressât des vœux,
Elle-même avec nous t'eût rendu cet hommage.
Tu l'as trop mérité ; c'est toi, c'est ton courage...etc.
à la place des trois qui commencent ainsi :
N'entends point nos regrets, n'exauce point nos vœux …2
etc.
Je lui aurai une très grande obligation . Je ne veux me brouiller ni avec sainte Geneviève ni avec ses moines . »
1 Dans l’édition Correspondance littéraire le destinataire n'est pas indiqué .
2 Ce vers est effectivement dans l’Épître à Henri IV -vers 20-, tandis que les vers proposés par V* pour le remplacer ainsi que les deux qui suivent n'ont finalement pas été retenus . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtres_(Voltaire)/%C3%89p%C3%AEtre_96
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