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22/09/2017

C'est aller soi-même choisir dans sa cuisine tout ce qu'il y a de plus mauvais, et se donner la peine de préparer de ses mains un fort méchant dîner

... C'est exactement ce que font Mélenchon et consorts qui nous donnent un bien mauvais spectacle dont certains acteurs, jouant les CRS, sont indubitablement malades puisqu'ils ont des certificats médicaux ; deux mille malades ! belle épidémie, gageons cependant qu'ils échapperont à l'abattage de tout le troupeau, ces poulets là sont déplumés et peu contagieux si j'en crois les chiffres de la police dont ils font partie .

 

 

« Au marquis Francesco Albergati Capacelli

senatore di Bologna

A Bologna

per Milano .

Au château de Ferney 27 octobre 1762 1

Je craindrais, monsieur, de vous écrire de l'autre monde, si je différais plus longtemps . La journée n'a que vingt-quatre heures, j'en souffre dix-huit, et je ne me porte pas trop bien pendant les six autres, malgré le docteur Tronchin, et le régime le plus sévère .

Je fais comme les anciens romains qui donnèrent la comédie pour guérir de la peste 2. Mais apparemment que les spectacles ne sont bons que contre la peste, et ne valent rien contre l'accablement d'un homme de soixante et neuf ans ; aussi tout mon plaisir se bornera à jouir de celui des autres . J'ai pourtant fait un effort pour écrire deux lettres à notre cher ami M. Goldoni . Je ne sais où le prendre, je ne sais où il loge à Paris, il ne m'a point envoyé son adresse ; le voilà englouti dans le tourbillon de cette grande ville, chacun sans doute le veut avoir, et je suis persuadé qu'il n'a pas un moment à lui .

Je voudrais bien que son voyage lui fût aussi utile qu'agréable, et que ma patrie eût la gloire de rendre solidement justice à son mérite .

Pour moi, je ne lui pardonnerai pas s'il ne revient point par Ferney . Je veux absolument avoir la consolation de m'entretenir de vous avec lui avant que je meure . On dit qu'il est aussi aimable par la douceur et la facilité de ses mœurs , que par ses talents .
Je suis toujours émerveillé de la bonté qu'ont vos virtuoses de traduire la malheureuse pièce d'Idoménée . C'est bien pis que d'admettre à sa table un ennuyeux parmi les gens d'esprit . C'est aller soi-même choisir dans sa cuisine tout ce qu'il y a de plus mauvais, et se donner la peine de préparer de ses mains un fort méchant dîner . Soyez très sûr que la tragédie d'Idoménée est entièrement oubliée parmi nous 3, et n'a même jamais eu l'honneur d'être critiquée ; mais enfin faites ce que vous voudrez ; il ne faut jamais s'opposer aux fantaisies ; et tout ce qui amuse est bienfait .

Je n'ai pu, monsieur, vous envoyer la tragédie que je vous ai promise . Mes souffrances continuelles ne m'ont pas permis d'y mettre la dernière main ; et j'ai bien peur qu'elle ne soit qu'une espèce d'Idoménée . Si M. Goldoni passe par chez moi, je la lui donnerai pour vous . Je vous jure que j'aurai la plus vive tentation d'accompagner M. Goldoni à Bologne, et si j'étais un peu moins vieux, et un peu moins malade, je ne résisterais pas à la tentation . Je suis né avec la passion des voyages, vous l'augmentez furieusement en moi, et cependant il y a huit ans que je ne suis sorti de l'enceinte de mes montagnes .

Il faut que je sois un mauvais physicien, car j'avais imaginé que la ceinture des Alpes et du mont Jura serait une barrière contre les vents, mais nous en avons ici d'épouvantables, et la faiblesse de mon tempérament ne s'en accommode guère . J'avais désiré de finir ma vie dans une entière liberté , et dans un beau climat . Je n'ai que la moitié de ce que je désirais ; cela est encore bien honnête . Je crois que Bologna la grassa , vaut mieux que le pays de Gex, mais je crois surtout que vous l'embellissez . Votre goût pour la littérature, vos spectacles, vos fêtes, doivent attirer chez vous la meilleure compagnie d'Italie . Vous êtes à la fois auteur et protecteur , Mécène n'avait qu'un de vos avantages . Vous ne sauriez croire, monsieur, à quel point je vous révère . J'ose encore ajouter que je prends la liberté de vous aimer de tout mon cœur . Jouissez longtemps de votre considération, de votre fortune, de votre mérite, et de vos plaisirs, ce sont les vœux de votre serviteur le plus sincère et le plus tendre .

V. »

1Sur l'original , mention de service « fco Milano » ; l'édition de Kehl omet la fin du 5è paragraphe depuis Soyez très sûr …, suivie par les autres éditions .

2 On sait que les drames anciens étaient à l'origine des cérémonies religieuses .

3 L'Idoménée de Crébillon ne fut jamais reprise après sa création en décembre 1705 .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Idom%C3%A9n%C3%A9e_(Cr%C3%A...)

et : http://cesar.org.uk/cesar2/titles/titles.php?fct=edit&script_UOID=175995

21/09/2017

Mais enfin la grâce tire parti de tout

... Et la canaille également .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

[vers le 25 octobre 1762] 1

Je voudrais que mon frère me fit avoir le livre de l'abbé Houtteville 2 avec les lettres de l'abbé Desfontaines 3 contre l'auteur . Il est plaisant de voir le Mercure du fermier général Laugeois 4 et du cardinal Dubois 5 écrire pour notre sainte religion, et un bougre comme Desfontaines écrire contre . Mais enfin la grâce tire parti de tout . »

1 La date est déduite du fait que l'un des deux ouvrages que réclame V*, La Vérité de la Religion chrétienne prouvée par les faits, 1722, de l'abbé d'Houtteville, lui parvint vers le 28 novembre 1762 ; voir lettre du 28 novembre 1762 à Damilaville . L'autre ouvrage demandé, Lettres sur le Religion chrétienne prouvée par les faits, 1722, de Desfontaines, critique notamment le style néologique et précieux de l'abbé d'Houtteville .

20/09/2017

Je m'imagine que votre esprit conciliant ne nuira pas à l’œuvre de la paix . Je vois bien des Anglais qui n'en veulent point , mais ils ne songent pas que leur gouvernement doit plus de livres tournois qu'il n'y a de minutes depuis la création

... Ce qui est vrai au sortir de la Guerre de Sept ans au XVIIIè siècle , et selon des calculs voltairiens, n'est que le brouillon de l'actualité du Brexit de notre XXIè siècle ; l'histoire bégaie, les petits esprits sécessionnistes ont encore de belles victoires à la Pyrrhus à leur actif . Diviser pour régner! messieurs les Anglais, c'est loupé !

 http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/20...

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

A Ferney 25 octobre [1762] 1

Mon cher ange, il est bien juste que M. le comte de Choiseul ait la consolation de vous tenir à Fontainebleau . Je m'imagine que votre esprit conciliant ne nuira pas à l’œuvre de la paix . Je vois bien des Anglais 2 qui n'en veulent point , mais ils ne songent pas que leur gouvernement doit plus de livres tournois qu'il n'y a de minutes depuis la création , j'en faisait le compte avec eux ces jours-ci, et il s'est trouvé juste .

Que M. le comte de Choiseul se garde bien de perdre un temps précieux à écrire à une marmotte des Alpes . C'est bien assez qu'il soit content de mes sentiments et qu'il ait la bonté de m'en assurer par vous .

Je ne sais plus où j'en suis pour Mariamne . Je n'ai point ici votre lettre où vous parliez de quelques changements . Je me souviens seulement que vous me disiez que le second acte n'était pas fini . Cependant Mariamne sort pour aller consulter Dieu, l'honneur et le devoir 3. N'est-ce pas une raison de sortir quand on a de telles consultations à faire ? et ne voilà-t-il pas l'acte fini ? Vous parliez mon divin ange de distribution de rôles 4. Je ne m'en souviens plus . Tous mes papiers sont entassés aux Délices que M. le duc de Villars occupe, mais voici mon blanc-seing tragique que vous ferez remplir comme il vous plaira et que vous appuierez de votre protection .

Nous ne faisons pas comme vous, nous allons rejouer Le Droit du seigneur . Je vous avertis que je joue le bailli, et le grand- prêtre dans Sémiramis, et que je suis fort claqué 5.

Pour Olympie, vous l'aurez quand vous voudrez . Mon ouvrage des six jours est devenu un ouvrage d'un an. Cette maudite opiniâtreté de vouloir faire évanouir Statira sur le théâtre m'avait écarté de la bonne voie . J'y ai mis tous mes soins et mon tout petit savoir-faire .

Je ne me console point de ce que Zulime n'a point dit , j'en suis indigne 6.

Mais ce qui fait ma vraie tribulation, c'est que M. le duc de Choiseul m'a cru l'auteur de cette belle rapsodie anglaise, c'est qu'il me l'a écrit (avec bonté il est vrai), mais cette bonté est affreuse . J'en ai été outré, et je lui ait dit bien des injures 7 qu'il mérite . Il faut absolument que M. le comte de Choiseul le gronde .

Il est vrai que M. le duc de Richelieu se porte fort bien, et qu’il en a donné de belles preuves . Mais de moi, ce n'est pas de même . De vingt-quatre heures j'en souffre dix-huit . Je griffonne les six autres, et je vous aime tous les moments de ma vie .

V. »

1 A cause d'une tache sur la copie Beaumarchais, l'édition de Kehl place cette lettre en novembre, suivie par les autres éditions .

2 L'un de ces Anglais peut avoir été William Guise (qui sera fait baronnet) ; voir de Beer-Rousseau, page 55 et : https://en.wikipedia.org/wiki/Sir_William_Guise,_5th_Baronet

4 La représentation suivante de la pièce n'eut lieu que le 7 septembre 1763 .

5 A savoir : applaudi .

7 Ces « injures » ne sont pas connues .

19/09/2017

Il ne faut donc pas à ce mensonge funeste en ajouter un nouveau

... "Aung San Suu Kyi a deux visages" ! Je serais curieux de vous voir à sa place, vous qui la vilipendez d'entrée de jeu . Un peu de réflexion, que diable ! Est-ce trop demander ? Il est une fois de plus question de violences à base religieuse ; quand donc finirons-nous de nous battre au nom d'un dieu hypothétique et de prêtres qui veulent aussi gagner leur croûte sur le dos de fidèles imbéciles prêts à tout . Ô les belles religions au service des beaux militaires, et réciproquement .

http://www.leparisien.fr/international/persecution-des-ro...

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Triste réalité .

 

 

« A Philippe Debrus

[vers le 20 octobre 1762] 1

Il est heureux que M. Mariette n'ait pas encore imprimé sa requête au conseil . C'est sur cette requête qu'on jugera . Les erreurs où M. de Beaumont peut être tombé seront rectifiées dans le mémoire juridique de M. Mariette .

La plus importante de ces erreurs, et peut-être la seule importante, est celle où M. de Beaumont, page 11, dit qu'à l'Hôtel de ville il n'y eût point de serment prêté 2. Il ne faut pas sans doute donner lieu aux juges de Toulouse de demander raison d'une fausse imputation, et de faire voir que les accusés ayant prêté serment, se sont parjurés, et surtout de dire que ce parjure est une des choses qui peuvent justifier leur arrêt rigoureux .

Il faut avouer que ce concert, cette unanimité des Calas à dire sous serment que Marc-Antoine a été trouvé étendu sur le plancher, tandis qu'en effet Marc-Antoine a été étranglé, est l'unique prétexte qui puisse en quelque sorte excuser l’arrêt du parlement de Toulouse . C'est ce mensonge qui a fait croire que Marc-Antoine avait été étranglé par sa famille ; c'est ce mensonge qui a fait passer le mort pour un martyr, et qui lui a fait décerner trois pompes funèbres . Voilà ce qui a mené Jean Calas au supplice . Il ne faut donc pas à ce mensonge funeste en ajouter un nouveau qui pourrait faire succomber l'innocence dans la révision du procès .

M. Mariette est prié de consulter le mémoire de Donat Calas, et la déclaration de Pierre Calas, page 23 : Mon père, dans l'excès de sa douleur, me dit : Ne va pas répandre le bruit que ton frère s'est défait lui-même ; sauve au moins l'honneur de ta misérable famille 3.

Il est essentiel de rapporter ces paroles ; il l'est de faire voir que le mensonge en ce cas est une piété paternelle , que nul homme n'est obligé de s'accuser soi-même, ni d'accuser son fils, que l'on n'est point censé faire un faux serment, quand après avoir prêté serment en justice, on n'avoue pas d'abord ce qu'on avoue ensuite ; que jamais on n'a fait un crime à un accusé de ne pas faire au premier moment les aveux nécessaires ; qu'enfin les Calas n'ont fait que ce qu'ils ont dû faire . Ils ont commencé par vouloir défendre la mémoire du mort, et ils ont fini par se défendre eux-mêmes . Il n'y a dans ce procédé rien que de naturel et d’équitable . Les autres erreurs sont peu de chose . Mais il est toujours bon que M. Mariette en soit instruit, afin qu'il n'y ait rien dans sa requête juridique qui ne soit dans l'exacte vérité .

Au reste il est fort étrange que Mme Calas et M. Lavaysse aient laissé subsister dans le factum de M. de Beaumont une méprise si préjudiciable .

Je prie monsieur Bruce 4 d'envoyer ce petit papier à M. Damilaville, quai Saint-Bernard, pour être communiqué sur-le-champ à M. Mariette, avocat au conseil .

V. »

1 Éditions et manuscrits attribuent la lettre à Damilaville, ce qui semble contredit par le dernier paragraphe . D'ailleurs, cette lettre a tous les caractères des lettres à Debrus et suit manifestement la lettre du 17 octobre 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/09/16/toutes-les-lettres-et-toutes-les-vaines-sollicitations-dont-5980314.html

2 Cette affirmation n'apparait pas dans le Mémoire publié, et il n'y a pas de carton ; V* doit parler d'après les épreuves qu'il a reçues .

4 Debrus ; V* écrit ainsi son nom par exemple dans l'adresse de la lettre du 26 juillet 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/06/18/nous-ne-pouvons-d-ici-conduire-des-gens-qui-sont-a-paris-con-5955273.html

18/09/2017

il faut secourir hardiment l'innocence et ne rien craindre

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« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha

A Ferney 18 octobre [1762] 1

Madame,

Ce n'est pas ma faute si le curé Jean Meslier et le prédicateur des Cinquante 2 ont été de même avis à deux cents lieues l'un de l'autre . Il faut que la vérité soit bien forte pour se faire sentir avec tant d'uniformité à deux personnes si différentes . Plût à Dieu que le genre humain eût toujours pensé de même , le sang humain n'aurait pas coulé depuis le concile de Nicée jusqu'à nos jours pour des absurdités qui font frémir le sens commun . C'est cet abominable fanatisme qui a fait rouer en dernier lieu à Toulouse un père de famille innocent , qui a mis toute la famille à la mendicité, et qui a été tout prêt à faire périr cette famille vertueuse dans les supplices . S'il n'y avait point eu de confrérie de pénitents blancs à Toulouse cette catastrophe affreuse ne serait pas arrivée . La guerre est bien funeste mais le fanatisme l'est encore bien davantage . Le conseil d’État du roi est à présent saisi de l'affaire . Cela n'a pas été sans peine que je suis parvenu à faire porter des plaintes contre un parlement, mais il faut secourir hardiment l'innocence et ne rien craindre . Il va paraître un mémoire pour les Calas signé de quinze avocats de Paris . Il va paraître aussi un plaidoyer d'un avocat au conseil . Ce sont des ouvrages assez longs . Comment pourrai-je les envoyer à Votre Altesse ? J'attendrai ses ordres . Je m'attendais que d'aussi belles âmes que la sienne, et celle de la grande maîtresse des cœurs seraient touchées de cette horrible aventure . Je me mets aux pieds de Votre Altesse Sérénissime et de toute votre auguste famille avec le plus profond respects .

Grande maîtresse des cœurs conservez-moi vos bontés .

V. »

1L'édition Voltaire à Ferney date cette lettre du 8 octobre 1760, Moland corrige seulement l'année .

17/09/2017

je révère et j'adore les belles impératrices qui protègent les arts

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C'est dit !

 

 

« A François-Pierre Pictet

à Petersbourg

A Ferney 18 octobre [1762]1

Mon cher géant je vous ai écrit deux fois depuis que vous êtes dans le pays des glaces et des belles impératrices . J'ai écrit aussi deux fois à M. de Schouvalow uniquement pour faire mention de mon cher géant .

Il est vrai que je ne répondis pas à une certaine lettre de votre façon parce que je n'aimais pas le vin, mais je révère et j'adore les belles impératrices qui protègent les arts, et qui veulent faire imprimer l'Encyclopédie dans leurs États . Nous jouons souvent des pièces nouvelles dans le petit État de Ferney, et quand on voudra j'en donnerai les prémices à Petersbourg .

Je ne sais ni où vous êtes ni où vous prendre . J'envoie ma lettre à monsieur votre père et je vous embrasse de tout mon cœur .

V. »

1 Pour la date, bien que le manuscrit porte en endos 1761, voir par exemple la lettre du 25 septembre 1762 à Schouvalov : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/08/24/il-n-y-a-jamais-eu-que-les-grands-hommes-qui-aient-fait-fleu-5973411.html

Pictet avait écrit le 15 août 1762 une longue lettre à V* relatant la révolution russe : est-ce à cette lettre à laquelle V* dit ne pas avoir répondu ? Pictait disait : « Que devait-il [le peuple russe] penser, lorsqu'il voyait l'empereur passer les jours et les nuits à table, paraître communément ivre aux yeux de tout le monde […] ? » Cette épître très soignée avait certainement été rédigée sur les instructions très précises de Catherine qui préparait ainsi une remarquable campagne de relations publiques et disposait V* à y jouer le premier rôle .

je vous ai assassiné d'une petite partie des corrections faites

... au fil des pages de cette correspondance , mais je vous souhaite une prompte guérison/résurrection .

 

 

http://uneanneeaulycee.blog.lemonde.fr/2017/06/26/bac-reu...

 

 

« A Cosimo Alessandro Collini

18 octobre [1762]

Mon cher confident de Statira je vous ai assassiné d'une petite partie des corrections faites à la famille d'Alexandre . Une tragédie ne se jette pas en moule . Cela demande un temps prodigieux . Je n'en veux plus faire, mais je veux vous aimer toujours .

V. »