27/04/2019
il n’était pas juste, en vérité, que ce fût moi qui semât et labourât pour la sainte Église
... Laquelle parfois/souvent se gave aux dépens de la foule des petits croyants en pratiquant des tarifs exagérés pour des prestations rituelles qui devraient être gratuites en toute justice ( par ex. 250€ pour une bénédiction lors d'obsèques ! ).
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
21è mars 1764
J’allais faire partir ce petit morceau pour la Gazette littéraire, lorsque je reçois la lettre du 15 Mars de mes anges. Ils me donnent de grandes espérances contre ces dîmes établies de droit divin et contre le concile de Latran ; nous espérons tout des bontés de mes anges et de M. le duc de Praslin. J’aimerai mes anges et mon terrain ingrat ; je le cultiverai avec bien plus de soin ; il n’était pas juste, en vérité, que ce fût moi qui semât et labourât pour la sainte Église.
Tant mieux qu’Olympie soit retardée 1, elle en sera mieux jouée et mieux reçue, et plus le carême sera avancé, moins il y aura de honte à n’avoir qu’un petit nombre de représentations 2.
Je reviens à la Gazette littéraire. Je m’imagine que les auteurs, en rectifiant les petits mémoires que j’envoie et en y mettant les convenances dont je ne me mêle point, pourront procurer au public des morceaux assez intéressants : j’en prépare un sur des ouvrages qui me sont venus d’Italie. Je cherche partout des morceaux piquants qui puissent réveiller le goût du public ; mais je n’en trouve guère. Le nombre des ouvrages nouveaux sera toujours très grand, et le nombre des ouvrages intéressants bien petit.
Je vais travailler, si ma pauvre santé me le permet, c’est-à-dire je vais dicter ; car je ne peux plus rien faire de mes organes.
Respect et tendresse.
V.»
1 On l'a jouée depuis quatre jours .
2 Le théâtre ferme à Pâques .
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26/04/2019
Je désespère de trouver de quoi grossir son petit volume de contes
... M. Macron est désormais expert en contes après l'avoir été en comptes, aussi ne rajouterai-je rien maintenant . Pour être franc, je ne l'ai pas écouté, donc pas entendu, le verbe ne vaut pas l'action, et comme St Thomas , je dois toucher pour croire . En attendant, les Français seront-ils assez niais pour donner quitus à Marine ?
Vue de l'esprit
« A Gabriel Cramer
[vers le 20 mars 1764]
J'envoie à monsieur Cramer le billet pour la comédie . Il ne restera plus que quatorze mille cent soixante livres à payer avec ce qu'on pourra retirer des exemplaires de la Russie , moyennant quoi l'affaire sera entièrement finie .
Je compte que les 24 exemplaires envoyés à M. Damilaville, et les autres présents qui pourront aller à peu près au même nombre, n'entrent point dans ce paiement .
J'attends les quatre exemplaires que monsieur Cramer m'a promis , mais je souhaiterais surtout d'en avoir un exemplaire incessamment, je lui serai très obligé s’il peut me le procurer .
Je désespère de trouver de quoi grossir son petit volume de contes, mais je lui enverrai incessamment une grosse préface qui vaudra bien un conte 1. »
1La préface des Contes de Guillaume Vadé ne compte pas moins de 12 pages dans l'édition in-8°, et 10 pages dans l'édition augmentée d'un Supplément du discours aux Welches . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_en_vers_(Voltaire)/Pr%C3%A9face_de_Catherine_Vad%C3%A9
et : https://fr.wikisource.org/wiki/Suppl%C3%A9ment_du_Discours_aux_Welches/%C3%89dition_Garnier
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25/04/2019
Ce Jean-Jacques est un franc polisson
... Et il est tout à fait du même tonneau que ce Jean-Luc [Mélenchon] qui bout de n'être qu'un chef de parti accessoire, et grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf , il sait être aussi le geai paré des plumes du paon, pour tout dire un comédien, un mauvais comédien .
... il enfla si bien qu'il en creva !
« A Gabriel Cramer
[vers le 20 mars 1764]
Je prie instamment monsieur Cramer de vouloir bien envoyer sans délai, deux ballots de douze exemplaires chacun, à M. Damilaville . Il n'a qu'à lui envoyer ceux qu'il me destinait, et monsieur Cramer aura aussi la bonté de faire donner à M. Damilaville les estampes de ces 24 volumes .
Je renverrai demain la feuille L. J'ai été trop malade pour la corriger . Monsieur Cramer me fera grand plaisir de m'envoyer les feuilles précédentes remaniées, je lui dépêcherai le tout sans le faire attendre .
L'imitation théâtrale de J-J est un ennuyeux et détestable ouvrage . Ce Jean-Jacques est un franc polisson . »
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24/04/2019
Quand on saura que les personnes les plus respectables de l’Europe s’intéressent à ces innocents persécutés, les juges en seront certainement plus attentifs
...
« A Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt, margravine de Baden-Durlach
A Ferney 20 mars 1764
Madame, la bonté que Votre Altesse Sérénissime a bien voulu témoigner dans l’aventure affreuse des Calas est une grande consolation pour cette famille désolée, et le secours que vous daignez lui donner pour soutenir un procès qui est la cause du genre humain est l’augure d’un heureux succès. Quand on saura que les personnes les plus respectables de l’Europe s’intéressent à ces innocents persécutés, les juges en seront certainement plus attentifs. Il s’agit de réhabiliter la mémoire d’un homme vertueux, de dédommager sa veuve et ses enfants et de venger la religion et l’humanité en cassant un arrêt inique. Il est difficile d’y parvenir . Ceux qui, dans notre France, ont acheté à prix d’argent le droit de juger les hommes composent un corps si considérable qu’à peine le Conseil du roi ose casser leurs arrêts injustes. Il a fallu peu de temps pour faire mourir Calas sur la roue, et il faut plusieurs années et des dépenses incroyables pour faire obtenir à la famille un faible dédommagement, que peut-être encore on ne lui donnera pas. Heureux, madame, ceux qui vivent sous votre domination ! Il est bien triste pour moi que mon âge et mes maux me privent de l’honneur de venir vous renouveler le profond respect avec lequel je serai toute ma vie,
madame,
de Votre Altesse Sérénissime,
le très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. ».
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23/04/2019
je ne sais pas quelle place on peut lui accorder , ni ce qu’on peut faire pour lui dans un pays où probablement on ne se battra contre personne ; mais à tout hasard , je prends la liberté de demander votre protection
...
« A Anne-Robert-Jacques Turgot 1
19è mars 1764 à Ferney
Monsieur,
Dieu a permis que je fusse chargé, je ne sais comment, de deux affaires qui regardent M. le chevalier Turgot 2, et qui sont de votre département comme du sien, puisqu’il s'agit de faire du bien aux hommes et de servir l’État .
Il y a vingt-quatre protestants aux galères à Marseille ; j'avais eu l'impudence , il y a quelques mois, de demander à M. le duc de Choiseul la grâce d'un imbécile qui était au nombre de ces martyrs, je l’obtins sur le champ . Cela me donna une grande réputation sur les bancs des galères . Les 24 martyrs s'imaginèrent que j'avais tout pouvoir sur la Méditerranée ; ils me firent écrire qu'ils pourraient donner quinze ou vingt mille francs pour obtenir leur délivrance . J'ai conclu de là qu'il pourraient très bien employer cet argent à s'établir à la Guyane , et qu'ils pourraient même engager plusieurs familles à cette émigration . J'ai conçu que les gens qui aimaient mieux rester aux galères que de changer de religion étaient la meilleure acquisition que M. le chevalier Turgot pourrait jamais faire . J'en ai écrit à M. le duc de Choiseul, qui daigne approuver mon idée, et je crois que M. le chevalier Turgot pourra faire un bon coup de filet ; il augmentera sa colonie de plusieurs personnes actives, industrieuses, et qui ne coûteront rien à l’État . Je compte envoyer incessamment les propositions des martyrs et confesseurs, et en cas que ces propositions soient raisonnables, je vous demanderai votre protection et celle de monsieur votre frère .
La seconde grâce dont j'ai à vous parler, monsieur, est encore au sujet de la colonie . Je quitterai volontiers mon pays de neiges, pour aller vivre sous un beau soleil, et sous un gouverneur philosophe , mais étant trop vieux et trop malade pour me transplanter, j'ai offert à ma place un jeune homme qui se porte bien , qui a servi dans l'Inde six ans sous l'Irlandais Lally, sans avoir été payé, qui a fait dix-huit mois les fonctions de major, il s'appelle de Sireday . Il est fils d'un avocat général de la chambre des comptes de Dijon, il a perdu son père , il n'est pas riche, mais sa mère pourra faire un effort pour lui. M. le duc de Choiseul me fait l'honneur de me mander qu'il a recommandé cet officier à M. le chevalier Turgot ; je ne sais pas quelle place on peut lui accorder , ni ce qu’on peut faire pour lui dans un pays où probablement on ne se battra contre personne ; mais à tout hasard , je prends la liberté de demander votre protection .
Je n'ai pas encore de nouvelles positives de l'affaire des protestants de France, mais il me paraît qu'ils seraient tout propres à peupler la Guyane ; ils sont accoutumés aux pays chauds, et détonneraient très bien les psaumes de Marot dans la pays d'Eldorado, c'est le pays dont Candide a été si content, et où il aurait dû rester .
Il se peut faire que de mes deux propositions aucune ne réussisse, c'est une chose à laquelle je suis très accoutumé, mais elles m'auront du moins procuré l'une et l'autre une nouvelle occasion de vous assurer du très tendre respect de l’habitant des neiges du mont Jura ; pardonnez-lui s'il n'a pas l'honneur de vous écrire de sa main, ses yeux ne valent pas mieux que le reste de sa machine . »
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22/04/2019
je peux vous assurer qu'il n'y a point de ministre en France qui donnât sa faveur à prix d'argent
... Ou plus exactement j'aimerais vous l'assurer car je suis malheureusement parfaitement convaincu du contraire et ce n'est pas l'histoire politico-judiciaire de notre pays qui dira le contraire ; nous ne sommes à cet égard pas les premiers au monde, mais nous ne sommes pas totalement innocents . Pouvoir et argent, l'un tenant l'autre, l'un nourrissant l'autre , sont obtenus et dispensés par des humains faillibles , tout ministres qu'ils soient . En France on appelle ça gentiment "le piston", monnayé ou pas .
Il n'y a pas que les cloches de Pâques qui distribuent des friandises
« A Louis Necker
19è mars 1764
Il faut d'abord vous dire, monsieur, que le ministre à qui je m’adressai pour obtenir la délivrance de ce pauvre galérien, a eu besoin de beaucoup d'adresse pour réussir aussi vite qu'il a fait, dans une chose qui n'est pas de son ministère . Il ne serait pas possible d'obtenir la même grâce pour vingt-quatre personnes , la plupart condamnées par les parlements . Vous savez dans quelles circonstances nous sommes ; mais voici les propositions que j'ai faites, et qui pourront réussir, en cas que vous soyez secondé par les parents et les amis de ceux qui sont condamnés pour cause de religion .
Le ministère a une grande prédilection pour la nouvelle colonie de la Guyane, on assure que le sol y est excellent, et que des personnes industrieuses et actives peuvent s'y enrichir en peu d'années . C'est, d'ailleurs le plus beau climat de la nature ; et les habitants des côtes méridionales de France ne trouveront pas l'air fort différent, attendu les vastes forêts qui dans ce pays tempèrent plus qu'ailleurs l'ardeur du soleil . Il me paraît qu'il vaut mieux s'enrichir à la Cayenne, que d'être enchaîné à Marseille .
Vous m'avez dit, monsieur, qu'ils pourraient fournir une somme de quinze à vingt mille livres pour obtenir leur liberté ; je peux vous assurer qu'il n'y a point de ministre en France qui donnât sa faveur à prix d'argent , mais si vous pouvez faire préparer cette somme pour leur faire une pacotille, pour leur acheter les choses nécessaires à leur établissement, et à l'espèce de culture qu'ils voudront entreprendre, s'ils se déterminent à partir avec leurs familles, s'ils peuvent même engager plusieurs de leurs amis à partir avec eux, il n'y aurait en ce cas qu'à m'envoyer un petit mémoire de leurs propositions . J'ai déjà parole qu'on fera pour eux humainement tout ce qu'on pourra pour favoriser leur établissement, leur liberté, et leur succès à la Guyane .
Il ne faudrait pas, à mon avis, qu'ils demandassent la permission de bâtir un temple, et d’amener avec eux des ministres, il faut qu'ils se présentent comme cultivateurs soit d'indigo, ou de cochenille, ou de coton, ou de soie, ou de tabac, ou de sucre, et non comme le peuple de Dieu passant les mers pour aller chanter les psaumes de Marot . Ils pourront secrètement embarquer un ministre, ou deux, si cela leur convient ; et quand ils seront une fois à la Guyane, ils auront affaire à un gouverneur, homme de mérite 1, qui connait mieux que personne au monde le prix de la tolérance, et qui ne part qu'avec la ferme résolution d'accorder à tout le monde la liberté de conscience .
Voyez, monsieur, si vous pouvez favoriser cette entreprise, et si on pourrait s'assurer de quelques familles qui voulussent se joindre à ceux qui sont détenus actuellement à Marseille . On peut faire toute cette affaire avec un carré de papier . J’ai déjà les noms des galériens que j'enverrai au ministre ; il ne s'agit que de trouver quelqu’un qui stipule pour eux, et pour les familles qui voudront s'embarquer . Il n'y a qu'à promettre qu'on se rendra dans trois mois au plus tard dans le port indiqué par le ministre, avec tous les ustensiles nécessaires à l'espèce de culture que chaque famille embrassera .
Il faudrait, je crois, qu'ils promissent aussi d'embarquer avec eux des provisions à leurs dépens, pour suppléer à ce qui pourrait manquer pendant la traversée ; que le ministère s'engageât à leur fournir une partie de ces provisions de bouche, et que les émigrants se chargeassent de l'autre partie .
Je ne propose cet arrangement que pour rendre tout plus facile ; car je crois que si une fois le ministère les avait fait embarquer il faudrait bien qu'il les nourrît, mais il en seront beaucoup mieux quand chacun arrivera avec sa petite provision ; et l'argent dont vous m'avez parlé peut aisément servir à cet usage . Faites donc au plus tôt votre proposition, monsieur, elle sera favorisée par un digne ministre d’État, et il la fera passer dans un Conseil à moins qu'il n'y trouve des obstacles imprévisibles . On ne doit jamais répondre de rien ; mais j'espère beaucoup . Il n’y a pas un moment à perdre, vous aurez la gloire de rendre un très grand service à l'humanité, et je serai votre premier commis dans le bureau de la bienfaisance . Je suis à vous sans cérémonie.
V. »
1 Etienne-François Turgot . Sur ce projet de colonisation de la Guyane, voir lettre du 24 janvier 1764 à Turgot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/01/30/il-voudrait-que-ses-creanciers-et-ses-debiteurs-produisissent-leurs-livres.html
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21/04/2019
il n’est permis qu’aux gens riches d’aller chercher la santé loin de chez eux ; et à l’égard des pauvres, ils travaillent et ils guérissent
... Toujours vrai !?
https://www.youtube.com/watch?v=B5VyRmrN0-Q
« A Etienne-Noël Damilaville
[vers le 18] mars [1764] 1
Mon cher frère, je vous envoie l’avis d’Esculape-Tronchin. Tout Esculape qu’il est, il ne vous apprendra pas grand-chose . Vous savez assez que la vie sédentaire fait bien du mal aux tempéraments secs et délicats. Si j’étais assez insolent pour ajouter quelque chose aux oracles d’Esculape, je conseillerais les eaux de Plombières, ou quelques autres eaux chaudes et douces, en cas que la fortune de la malade lui permette de faire ce voyage sans s’incommoder, car il n’est permis qu’aux gens riches d’aller chercher la santé loin de chez eux ; et à l’égard des pauvres, ils travaillent et ils guérissent. Le voyage, l’exercice, des eaux qui lavent le sang et qui débouchent les canaux, rétablissent presque toujours la machine. Je voudrais aussi qu’on fît lit à part ; un mari malsain et une femme malade ne se feront pas grand bien l’un à l’autre, attendu que mal sur mal n’est pas santé. Voilà l’avis d’un vieux routier qui n’est pas médecin, mais qui depuis longtemps ne doit la vie qu’à une extrême attention sur lui-même.
J’ai oublié, dans ma dernière lettre, de vous prier de m’envoyer Macare imprimé, avec la lettre au grand-fauconnier 2. Il faut que ce grand-fauconnier ait le diable au corps de faire imprimer ces rogatons.
Ne pourrai-je jamais m’édifier avec l’instruction pastorale de Christophe ? Je suis fou des pastorales, depuis celle de Jean-George . Elles m’amusent infiniment.
Est-il vrai qu’il y a un jésuite, nommé Desnoyers, qui a bravement signé le formulaire imposé aux ci-devant soi-disant jésuites ?
Est-il vrai qu’on a mis au pilori la grosse face de l’abbé Caveyrac, apologiste de la Saint-Barthélemy et de l’institut de Loyola ? S’il est de la maison de Caveyrac, c’est un homme de grande qualité ; mais il se peut que ce soit un polisson qui ait pris le nom de son village . Il me paraît que nos seigneurs du parlement vont grand train. Quand serai-je assez heureux pour avoir le libelle de ce prêtre 3 ? C’est un coquin qui ne manque pas d’esprit ; il est même fort instruit des fadaises ecclésiastiques, et il a une sorte d’éloquence.
Frère Thieriot devrait bien s’amuser un quart d’heure à m’écrire tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait. Vous ne me parlez plus de ce paresseux, de ce négligent, de ce loir, de cet ingrat, de ce liron 4 qui passe sa vie à manger, à dormir, et à oublier ses amis. Il n’a rien à faire ; et vous, qui êtes accablé d’occupations désagréables, vous trouvez encore du temps pour écrire à votre frère.
Dieu vous le rende ! vous avez une âme charmante.
Ecr. l’inf. »
1 Copie par Wagnière qui en datant cette lettre a laissé le jour en blanc . L'édition de Kehl, ignorant le mois la date du 2 avril 1764, bien qu'elle précède évidemment la lettre du 26 mars 1764 si on en juge par le troisième paragraphe : voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/07/correspondance-annee-1764-partie-11.html
2 Voir l'allusion aux « faucons » dans la lettre du 6 février 1764 au duc de La Vallière, grand fauconnier de France : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/02/16/on-ne-lui-fera-pas-cette-injure-6129123.html
3 Il s'agit du Il est temps de parler .
4 Voir lettre du 7 mars 1758 à Thieriot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/07/06/liron-loir-paresseux-negligent-qui-ne-songez-a-rien.html
02:31 | Lien permanent | Commentaires (0)