13/08/2017
Si vous aviez fait des démarches je vous supplie de vouloir bien m'en donner avis
... Dira le juge à M(g)r Barbarin au mois de septembre [j'ai toujours envie de supprimer ce titre de "Mgr" le concernant ; "mon seigneur", et puis quoi encore !? espèce de Tartuffe !]
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/12/01016-...
Faux cul : https://fr.wiktionary.org/wiki/faux_cul
« A François de Chennevières Premier commis des bureaux de la guerre, etc.
à Versailles
20 septembre [1762] 1
Vous envoyez de jolis vers, mon cher confrère, vous êtes aussi solide dans l'amitié qu'agréable dans vos lettres . M. d'Argental me mande que vous avez dû écrire à la cour palatine pour empêcher qu'on n'y imprimât une pièce nouvelle intitulée Cassandre ou Olympie que Son Altesse Électorale fait représenter dans son palais de Schwessingen . Je vous dois mille remerciements . Je suis d'ailleurs très sûr que Mgr l'Électeur ne permettra pas qu'on abuse de la confiance que j'ai eue en ses bontés , je craindrais même beaucoup de lui déplaire en marquant la moindre défiance . Ainsi je vous supplie d'ajouter aux marques d'amitié que vous me donnez celle de ne pas laisser entrevoir à la cour palatine qu'on ait le moindre doute sur l'exécution de ses promesses . Si vous aviez fait des démarches je vous supplie de vouloir bien m'en donner avis .
Avez-vous le duc de Bethfort ? a-t-il donné et reçu de belles fêtes ? Mille respects à la sœur du pot .
v. »
1 Manuscrit passé en dernier lieu à la vente Rauch à Genève le 29 avril 1957, qui place la lettre en 1764 . la référence à Olympie et au duc de Bedford montre qu'elle a été écrite en 1762 .
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On a quelque chose à lui dire qui le regarde
... Bravo, bravissimo Kevin Mayer !
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/athletisme/athleti...
Un athlète selon mon coeur .
« A Joseph-Marie Balleidier
17è septembre 1762, à Ferney
Je prie monsieur Balleidier de vouloir bien accommoder les affaires que Mme Burdet 1 a encore avec son père . Quand monsieur Balleidier aura le temps, il est prié de venir à Ferney . On a quelque chose à lui dire qui le regarde , c'est de la part de son très humble serviteur .
Voltaire . »
1 Voir chapitre IV de https://www.fabula.org/actualites/o-guichard-ferney-archives-ouvertes_41677.php
et voir : page 72 et suiv. : https://books.google.fr/books?id=2f5JAAAAcAAJ&pg=PA73&lpg=PA73&dq=mme+burdet+voltaire+1762&source=bl&ots=ieOOqyjn-n&sig=_sdK0PzFDjByInPP2pGdtgY_I0E&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjFvejIzdLVAhVK6xQKHYmBDxcQ6AEIQjAE#v=onepage&q=mme%20burdet%20voltaire%201762&f=false
00:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2017
Heureux qui vit loin des villes
... Et qui, le temps des vacances venu, se presse dans la foule de ses semblables en ville , cette ville qui prend alors toutes les qualités puisqu'il l'a choisie pour le plaisir et non pour le travail .
Heureux qui vit loin des villes , en bonne santé, sinon ...
Pour les doux rêveurs
« A monsieur le docteur Théodore Tronchin à Genève
professeur
[septembre 1762] 1
Mon cher Esculape , Mme Denis me dit que vous cherchiez une maison de campagne pour y passer l'automne . Voulez-vous bien accepter les Délices ? elles sont à vos ordres, ainsi que le possesseur d'icelles . Heureux qui vit loin des villes 2. Voulez-vous bien me mettre aux pieds de Mme la duchesse d'Anville . Mon cher Esculape vivez pour vous et pour vos amis .
V. »
1 Pour la date, on notera que c'est probablement à la suite du refus de Tronchin à l'offre de V* que ce dernier loua sa maison au duc de Villars .
2 Ce qui contredit un peu l'affirmation de la lettre du 10 septembre 1762 à la comtesse Bentinck : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/08/06/il-est-d-ailleurs-fort-agreable-de-demeurer-pres-d-une-grand-5969166.html
10:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quid illi facere ? / Que faire à cela ?
... Purger ! Donner le clystère ! Saigner !
Métaphoriquement parlant, il me semble que c'est le traitement nécessaire, in-dis-pen-sa-ble à notre administration qui , --pour n'en citer qu'une--, telle celle chargée des dossiers de retraite accumule des retards invraisemblables et met les retraités dans des situations misérables . Messieurs/mesdames les ronds-de-cuir sortez-vous les doigts ...etc.
http://www.dessinateurdepresse.com/illustrations-illustra...
« A Théodore Tronchin
professeur
[septembre 1762]
Secreto .
Fils d'Apollon, la petite-nièce d'Apollon Mlle Corneille fut autrefois nouée 1. Son esprit se dénoue aujourd'hui et son corps se dénoua le premier . Il y a du temps . Elles sent quelquefois des restes de cette ancienne conformation . Faiblesse et douleur dans la hanche, douleurs rhumatisantes et vagues du côté de la hanche affligée . En un mot elle boite et souffre . Quid illi facere 2?
Mes compliments à M. Tronchin le procureur général, je vous en prie .
Nous vous embrassons tous .
V. »
1Le mot désigne familièrement un état rachitique .
2 Que faire à cela ? C'est un souvenir de la cérémonie du Malade imaginaire, où la réponse à cette question est toujours : purger, donner un clystère, saigner .
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Il échappe toujours quelque chose à la révision
... Et ce ne sont pas les candidats à quelque examen que ce soit qui diront le contraire, ni mon garagiste quand je dois refaire un passage chez lui après le contrôle technique , pas plus que moi qui, en relisant parfois quelques notes mises en ligne , trouve quelque co(q)uille et la corrige à retardement .
Scusi !
« A Gabriel Cramer
[septembre 1762]
Il échappe toujours quelque chose à la révision, et je suis trop occupé pour mettre à ce travail le temps convenable . Comment se peut-il faire que quelque gredin de proposant ou de prédicant ne se fasse pas correcteur d'imprimerie pour avoir de quoi payer ses repasseuses ?
Comment ferez-vous pour le caractère des préfaces ? et De gladio 1? et Héraclius ? »
1 En ce qui concerne la gloire ; on ne sait pas à quoi fait allusion V* . Peut-être au Pompée de Corneille ? voir page 480 : https://books.google.fr/books?id=85XgcZVhA0MC&pg=PA480&lpg=PA480&dq=de+gladio+voltaire+corneille&source=bl&ots=zsS1M1706u&sig=OLK2zHPpj6ME58h305IMnNUhqXk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjAxuPFgtHVAhUHbhQKHcUGBGQQ6AEILTAA#v=onepage&q=de%20gladio%20voltaire%20corneille&f=false
08:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2017
Tâchez de votre côté d'éclairer la jeunesse autant que vous le pourrez.
... Il semble parfois que notre XXIè siècle soit bien en retard sur les priorités que Voltaire prônait , alors ...
... pourquoi est-il besoin de le rappeler ?
« A Jean Le Rond d'Alembert
Au château de Ferney, par Genève,
15 de septembre [1762] 1
Mon très aimable et très grand philosophe, je suis emmitouflé. Je vise à être sourd et aveugle. Si je n'étais qu'aveugle, je reviendrais voir Mme du Deffand [i]; mais étant sourd il n'y a pas moyen.
Je vous prie de dire à l'Académie que je la régalerai incessamment de l'Héraclius de Calderon, qui pourra réjouir autant que César de Shakespeare [ii]. Soyez très persuadé que j'ai traduit Gille Shakespeare selon l'esprit et selon la lettre [iii]. L'ambition qui paie ses dettes est tout aussi familier en anglais qu'en français [iv], et le dimitte nobis debita nostra n'en est pas plus noble pour être dans le Pater.
On a bien de la peine avec les Calas ; on n'a été instruit que petit à petit, et ce n'est qu'avec des difficultés extrêmes qu'on a fait venir les enfants à Genève, l'un après l'autre, et la mère à Paris. Les mémoires ont été faits successivement, à mesure qu'on a été instruit. Ces mémoires ne sont faits que pour préparer les esprits, pour acquérir des protecteurs, et pour avoir le plaisir de rendre un parlement et des pénitents blancs [v] exécrables et ridicules.
Comment peut-on imaginer que j'aie persécuté Jean-Jacques ? voilà une étrange idée ; cela est absurde. Je me suis moqué de son Émile, qui est assurément un plat personnage ; son livre m'a ennuyé ; mais il y a cinquante pages que je veux faire relier en maroquin [vi]; en vérité , ai-je le nez tourné à la persécution ? croit-on que j'aie un grand crédit auprès des prêtres de Berne ?[vii] Je vous assure que la prêtraille de Genève aurait fait retomber sur moi, si elle avait pu, la petite correction qu'on a faite à Jean-Jacques, et j'aurais pu dire : jam proximus ardet Eucalegon [viii], si je n'avais pas des terres en France, avec un peu de protection [ix]. Quelques cuistres de calvinistes ont été fort ébahis et fort scandalisés que l'illustre république me permît d'avoir une maison dans son territoire, dans le temps qu'on brûle et qu'on décrète de prise de corps Jean-Jacques le citoyen [x], mais comme je suis fort insolent, j'en impose un peu, et cela contient les sots. Il y a d'ailleurs plus de Jean Meslier et de Sermon des cinquante dans l'enceinte de nos montagnes qu'il n'y en a à Paris. Ma mission va bien, et la moisson est assez abondante [xi]. Tâchez de votre côté d'éclairer la jeunesse autant que vous le pourrez.
J'ai envoyé à frère Damilaville un long détail d'une bêtise imprimée dans les journaux d'Angleterre ; c'est une lettre qu'on prétend que je vous ai écrite [xii]; vous auriez un bien plat correspondant, si je vous avais en effet écrit dans ce style.
Le factum de l'archevêque de Paris contre Jean-Jacques [xiii] me parait plus plat que l'éducation d'Émile ; mais il n'approche pas du réquisitoire d'Omer. Quand un homme public est bête, il faut l'être comme Omer, ou ne point s'en mêler. Je suis très sûr qu'on a proposé Berthier pour la place de maître Editue [xiv]. Il faut avouer qu'il y a certaines familles où l'on élève fort bien les enfants ; mais, Dieu merci, nous n'avons eu qu'une fausse alarme.
Je vous parle rarement de Luc [xv], parce que je ne pense plus à lui ; cependant, s'il était capable de vivre tranquille et en philosophe, et de mettre à écraser l'Infâme la centième partie de ce qu'il lui en a coûté pour faire égorger du monde, je sens que je pourrais lui pardonner.
Vous avez vu , sans doute, la belle lettre que Jean-Jacques a écrite à son pasteur, pour être reçu à la sainte table : je l'ai envoyée à frère Damilavile [xvi]. Vous voyez bien que ce pauvre homme est fou : pour peu qu'il eût eu un reste de sens commun, il serait venu au château de Tournay que je lui offrais, c'est une terre entièrement libre. Il y eût bravé également et les prêtres ariens et l'imbécile Omer et tous les fanatiques ; mais son orgueil ne lui a pas permis d'accepter les bienfaits d'un homme qu'il avait outragé.
Criez partout, je vous en prie, pour les Calas et contre le fanatisme, car c'est l'Infâme qui a fait leur malheur. Vous devriez bien venir un jour à Ferney avec quelque bon cacouac [xvii]. Je voudrais vous embrasser avant de mourir, cela me ferait grand plaisir. »
1 D'Alembert a écrit le 8 septembre 1762 : « L'Académie […] vous remerci[e] de la traduction que vous lui avez envoyée du Jules César de Shakespeare ; […] elle s'en rapporte à vous pour la fidélité de la traduction, n'ayant pas eu d'ailleurs l'original sous les yeux . Elle est étonnée qu'une nation qui n'est pas barbare puisse applaudir à des rhapsodies si grossières ; et rien ne lui paraît plus propre, comme vous l'avez très bien pensé , à assurer la gloire de Corneille . […] j'ai peine à croire qu'en certains endroits l'original soit aussi mauvais qu'il le paraît dans cette traduction . […] vous faites dire à l'un des acteurs, mes braves gentilshommes ; il y a apparence que l'anglais porte gentlemen, ou peut être worthy gentlemen, expression qui ne renferme pas l'idée de familiarité qui est attachée dans notre langue à celle-ci, mes braves gentilshommes ; vous savez d'ailleurs mieux que moi que gentleman en anglais ne signifie pas ce que nous entendons par gentilhomme . Vous faites dire à un des conjurés , après l’assassinat de César, l'ambition vient de payer ses dettes . Cela est ridicule en français, et je ne doute point que cela soit fidèlement traduit, mais cette façon de parler est-elle ridicule en anglais ? […] il est très important que dans votre traduction vous ayez conservé le caractère de l'original dans chaque phrase […] . Le mémoire de Donat Calas, et celui d’Élisabeth Canning, me sont parvenus par M. Jannel ; l'un et l'autre sont à merveille ; je crois pourtant qu'il aurait encore mieux valu les refondre ensemble, et n'en faire qu'un seul écrit […] . qu'est-ce qu'un Éloge de Crébillon, ou plutôt une satire sous le nom d'éloge, qu'on vous attribue ? Quoique je pense absolument comme l'auteur de cette brochure sur le mérite de Crébillon, je suis fâché qu'on ait choisi le moment de sa mort pour jeter des pierres sur son cadavre […] . Les mais de Rousseau […] répandent ici que vous le persécutez, que vous l'avez fait chasser de Berne, et que vous travaillez à le faire chasser de Neuchâtel ; je suis persuadé qu'il n'en est rien […] . Souvenez vous d'ailleurs que si Rousseau est persécuté, c'est pour avoir jeté des pierres, et d’assez bonnes pierres, à cette infâme que vous voudriez voir écrasée, et qui fait le refrain de toutes vos lettres […] . l'archevêque vient de faire contre lui un grand diable de mandement, qui donnera envie de lire sa profession de foi à ceux qui ne la connaissaient pas […] . que dites-vous de la révolution de Russie, et de votre ancien disciple, dont vous vous obstinez à ne me point parler ? Vous avez toujours cru qu'il périrait ; il s'en tirera pourtant, si je ne me trompe, grâce à son activité , et à son courage . Je me flatte qu'après la paix, qu'on nous fait espérer bientôt, il redeviendra notre ami […] . »
i Aveugle elle-même.
ii V* a inclus ces traductions dans ses Commentaires sur Corneille pour comparer les Héraclius de Calderon et de Corneille, et aussi le César avec Cinna ; cf. lettres du 4 juin à Cappacelli et 17 juin à d'Alembert.
iii Le 8 septembre, de d'Alembert : « j'ai peine à croire qu'en certains endroits l'original soit aussi mauvais qu'il le parait dans cette traduction. »
iv D'Alembert avait posé la question .
vLe parlement de Toulouse, et les pénitents blancs, qui, selon V* ont inspiré la sentence.
vi Lettre à Damilaville le 14 juin : les « pages contre le christianisme, des plus hardies qu'on ait jamais écrites » = la Profession de foi du vicaire savoyard .
vii D'Alembert lui avait écrit : « Les amis de Rousseau ... répandent ici que vous le persécutez, que vous l'avez fait chasser de Berne, et que vous travaillez à le faire chassez de Neuchâtel... »
viii Déjà tout près brûle Ucalegon .
ix Celle de Choiseul et de Mme de Pompadour.
xAprès la condamnation le 19 juin de l'Emile, du Contrat social et de JJ Rousseau lui-même, Charles Pictet écrivait à Duvillars le 22 juin : « Ce tribunal flétrit par un jugement infamant un citoyen de la république qui a jusqu'à présent bien mérité d'elle ... pendant que le même tribunal permet qu'on imprime avec l'approbation publique les ouvrages d'un homme qui insulte à Genève et à la religion qu'on y professe ...; et en faveur de qui le conseil fait-il cette distinction ? en faveur d'un étranger auquel on a accordé une retraite dans le temps où toute l'Europe la lui refusait ... »
xi Charles Pictet l'accusait le 22 juin d' « infecte(r) tout ce qui l'environne du poison de ses sentiments erronés » et d'avoir « fait à Genève plus de déistes que Calvin n'y a fait de protestants » . Pictet avait été condamné le 23 juillet pour avoir critiqué la sentence du Petit Conseil.
xii La lettre du 29 mars 1762 à d'Alembert (au sujet d'un compte-rendu fait par le Journal encyclopédique , d'un « impertinent petit libelle », et surtout au sujet de l'affaire Calas) avait parue, lourdement falsifiée dans le St James chronicle du 17 juillet. Le 29 août, V* à Damilaville : « Vous ne vous souvenez peut-être pas d'une lettre qui est, je crois la première que je vous écrivis sur cette affaire, et qui était adressée à M. d'Alembert. Je vous l'envoyais afin que tous les frères fussent instruits de cet horrible exemple de fanatisme. Je ne sais quel exécrable polisson ... y a ajouté tout ce qu'on peut dire ... de plus punissable contre le gouvernement. L'auteur a poussé la sottise jusqu'à dire du mal du roi... Il se trouve encore que le Journal encyclopédique, qui est le seul journal que j'aime, est attaqué violemment dans ce bel écrit qu'on m'attribue ... quand vous verrez M. d'Alembert, je vous prie de l'instruire de tout cela. »
xiii Mandement de mgr l'archevêque de Paris portant condamnation d'un livre qui a pour titre :Émile ou l'éducation , 1762, daté du 20 août.
xiv A savoir, comme sous-précepteur du dauphin. D'Alembert ne le croyait pas ; mais le père Berthier fut effectivement nommé à ce poste ; l'expression est inspirée du Pantagruel de Rabelais.
xv D'Alembert lui avait demandé ce qu'il disait de son « ancien disciple dont (il) s'obstin(ait) à ne (lui) point parler ».
xvi Lettre de Rousseau du 24 août adressée à Frédéric-Guillaume de Montmolin, ministre à Motiers et que V* envoya à Damilaville le 9 septembre .
xvii Cf. lettre à d'Alembert du 8 janvier 1758 sur les « cacouacs » nom moqueur pour désigner les philosophes.
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10/08/2017
Soyez tranquille
... Donald Trump ne change pas . Il reste fidèle à son programme (si on ose parler de programme ) , les vilains petits Nord-Coréens de Kim Jung Un seront châtiés s'ils touchent à un cheveu de l'oncle Sam , na ! Comment tant de gugusses ont pu faire confiance à ce vulgaire présentateur de télé-réalité qu'il a été et qu'il reste au fond ? La réponse est dans la question, le show et le dollar sont maîtres .
Soyez tranquilles braves gens, dormez bien, il est minuit et nous veillons !
« A Philippe Debrus
[vers le 14 septembre 1762] 1
Je pense mon cher malade, comme M. Mariette . Soyez tranquille et que Mme Calas le soit aussi . Songez à votre santé . Dès que je pourrai sortir je viendrai chez vous . Il faut que M. Cathala envoie plusieurs exemplaires de l'histoire Canning-Calas par la voie dont M. Fournier est convenu avec lui . »
1 L'édition Lettres inédites, 1863, place la lettre entre le 17 octobre et le 25 décembre 172 . Les allusions nous renvoient plutôt à une date proche de celle de la lettre à Mme Calas : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/08/08/elle-n-a-plus-rien-a-faire-on-fera-tout-pour-elle-5969810.html
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