10/03/2017
Mes anges, mes anges rit-on encore à Paris ?
... En pensant à la déculottée du PSG face au Barça ? moi, oui !
Grosses têtes et mous du genou , footeux d'opérette, dégonflés !
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
4 avril [1762]
Mes anges, mes anges rit-on encore à Paris ? Va-t-on en foule au Savetier Blaise 1 et au Maréchal 2? Pour moi je pleure . Vos Parisiens ne voient que des Parisiennes et moi je vois des étrangers , des gens de tous les pays et je vous réponds que toutes les nations nous insultent et nous méprisent . Voilà un commencement bien douloureux pour MM. de Choiseul . Ce n'est certainement pas la faute de monsieur le comte si Pierre s'unit avec Luc 3. Ce n'est pas la faute de monsieur le duc si les Anglais nous ont pris la Martinique , et s'ils vont peut-être détruire la seule flotte qui nous restait . Mais ces évènements funestes doivent percer le cœur des deux ministres que vous aimez et à qui je suis attaché . Que faire ? jouer Le Droit du seigneur . Il n'y a pas d'autre parti à prendre après le saint temps de Pâques . Les Anglais auront dépouillé le vieil homme 4, on aura oublié la Martinique, il ne sera plus question de rien . Je ne crains que Blaise et Les Amours de Nanette 5. Le Droit du seigneur en d'autres temps devrait plaire à une nation qui ne laisse pas d'avoir du bon, et qui avait autrefois du goût . Nous avons Lekain . Il a l'air d'un gros chanoine,
Et son corps ramassé dans sa courte grosseur
Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur 6.
Faites comme il vous plaira, messieurs, mais allons nous réjouir pour oublier vos tribulations . Nous allons jouer Cassandre, Le Droit du seigneur, Sémiramis et L’Écossaise . Notre ami Lekain nous dit que le tripot ne va pas mieux que le reste de la France, que les quatre premiers gentilshommes ont la grandeur d'âme d'entrer à la comédie pour rien, eux, leurs parents, leurs laquais et les commères de leurs laquais . Cela est tout à fait noble . Les grands seigneurs d'Angleterre sont d'une pâte un peu différente . Ils ont de leur côté la gloire, et nous avons la petite vanité .
Pendant que nous sommes la chiasse du genre humain, on parle français à Moscou et à Yassi 7. Mais à qui doit-on ce petit honneur ? à une douzaine de citoyens qu'on persécute dans leur patrie .
Mes chers anges, je vous remercie très humblement, très tendrement pour notre artilleur 8. J'aurai l'honneur d'écrire à M. le comte de Choiseul, mais dans la crise où je le crois je lui épargne mes importunités pour le présent .
Je crois qu'on est si occupé des désastres publics qu'on ne songe pas à mon roué .
Nous sommes tous à vos pieds et à vos ailes.
V. »
1 Blaise le savetier, opéra-comique de Sedaine, musique de Philidor, avait été représenté pour la première fois le 9 mars 1759 à la Foire Saint-Germain .Voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57808472
2 Le Maréchal ferrant, opéra-comique de Quétant, Anseaume et Serrière, musique de Philidor, avait été représenté le 22 août 1761 au Théâtre-Italien .Voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b103089282
3 Entente entre la Russie et Frédéric II .
4 Lettre aux Ephésiens, IV, 22 ; lettre aux Colossiens , III, 9 : Nouveau testament . Voir : https://www.aelf.org/bible/Ep/4
5 On ne connait pas de pièce de ce nom ; V* pensait sans doute aux Amours de Nanterre, une pièce composée pour la Foire par Le Sage, et dont une nouvelle version, remaniée par Jacques Fleury avait été représentée pour la première fois le 3 février 1752 à la Foire saint-Germain . Voir : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/DORNEVALLESAGE_AMOURSDENANTERRE.xml
6 Le lutrin, I, 67-68 ; Boileau . Voir page 3 : https://www.atramenta.net/lire/le-lutrin/695/1#oeuvre_page
7 Iassi est la capitale de la Moldavie .
8 Voir lettre du 15 mars 1762 aux d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/02/25/mais-aussi-pourquoi-etes-vous-condamnes-a-demeurer-dans-votr-5914814.html
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09/03/2017
malgré le dégoût qu'on a tout naturellement à notre âge pour toutes les sottises humaines, on ne laisse pas de s'en amuser un moment quand on a bien digéré
...
« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise du Deffand
A Ferney 2 avril 1762
Pour peu que vous soyez curieuse, madame, des affaires de la marine et des jésuites voici deux relations qui sont parvenues dans l'enceinte de mes montagnes . J'ai considéré que malgré le dégoût qu'on a tout naturellement à notre âge pour toutes les sottises humaines, on ne laisse pas de s'en amuser un moment quand on a bien digéré . Vous me demandez si je suis toujours bien content de Mlle Corneille . Comment ne le serais-je pas puisqu'elle déclame des vers, comme son oncle en faisait ? Elle est très nécessaire à notre théâtre, car, madame, n'est-il pas juste que j'aie un théâtre chez moi ? J'ai eu l'insolence de le faire assez beau, et nous venons d'y jouer une tragédie nouvelle 1 où il y a un prêtre qui donne l'absolution . La scène est dans un couvent, la principale héroïne est une religieuse ; et cette religieuse est la veuve d'Alexandre . Mon prêtre est le seul honnête homme de prêtre qu'on ait encore vu . Il ne s'en fait point accroire ; et il déteste les billets de confession . Une jeune princesse se brûle comme Malagrida à la fin de la pièce . Nous avions un très joli bûcher . Je ne sais si je me trompe mais nos tragédies à longues conversations sont bien froides en comparaison , et je crois qu'avec beaucoup de sentiment on pourrait enfin parvenir à avoir de vraies tragédies dont nous n'avons peut-être que l'ombre .
Je vous demande pardon , madame, de vous entretenir de mes plaisirs mais si vous êtes triste, je vous dirai si vous voulez des choses tristes . Un de nos huguenots de Genève a été accusé d'avoir pendu un de ses enfants à Toulouse, de crainte que cet enfant ne se fit papiste . Le parlement lui a soutenu à la pluralité de huit voix contre cinq qu'il était parricide . Il a juré que son fils s'était pendu par mélancolie . On l'a roué . Il a cité ses juges sur la roue au jugement de Dieu . Il y a le plus horrible fanatisme d'un ou d'autre côté . Ce huguenot nommé Calas était un vieux père de famille, et fort bon homme .
Voyez si cela peut vous occuper un moment . Nous avons encore la Martinique qui peut amuser . Agréez mon tendre respects .
V. »
1 Nouvelle est ajouté au dessus de la ligne .
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Je ne crois pas que nos philosophes veuillent empêcher nos vignerons et nos laboureurs d'aller à la messe, mais je crois qu'ils voudraient empêcher les honnêtes gens d'être les victimes d'une superstition aussi absurde qu'abominable qui ne sert qu'à enric
...hir des fripons oisifs et à pervertir des âmes faibles .
« A Antoine-Jean-Gabriel Le Bault
Au château de Ferney 2 avril 1762
Puisque vous avez la bonté, monsieur, d'abreuver notre troupe du Roman comique, je vous supplie de vouloir bien m'envoyer tout ce que pourra contenir la plus énorme charrette . Le vin d'ordinaire des vignes de Mme Le Bault sera pour les assistants et le meilleur s'il vous plait sera pour moi . Une petite futaille de ce meilleur, contenant environ deux cent quarante pintes sera mon affaire .
Imbecilla volet tractari mollius aetas 1.
Je ne crois pas que le curé de Moens tâte de votre bon vin . Ce n'est pas qu'il ne l'aime infiniment, mais il ne mérite que de l'eau du Styx, et il devrait bien aller boire avec votre fripon de curé qui m'a vendu un tonneau de mauvais vinaigre .
L'affaire du roué de Toulouse devient très problématique . On prétend que le fanatisme est du côté de huit juges qui étaient de la confrérie des pénitents blancs . Cinq conseillers qui n'étaient pas pénitents ont absous entièrement l'accusé , les autres ont voulu sacrifier un hérétique . Voilà ce que l'on écrit . Il est après tout fort étrange, qu'un père accusé d'avoir pendu son propre fils soit condamné sur des preuves si légères, que de treize juges il y en ait cinq qui le déclarent innocent . Le testament de mort de l'accusé vaut encore pour le moins trois juges . Enfin cette affaire est épouvantable de part ou d'autre . Je souhaite que votre petite tracasserie avec le roi 2 finisse bientôt et que vous réprimandiez au moins le curé de Moens, car il n'y a pas moyen de le rouer .
Si Calas et les huit pénitents blancs avaient été philosophes, notre siècle ne serait pas déshonoré par ces horreurs . Je ne crois pas que nos philosophes veuillent empêcher nos vignerons et nos laboureurs d'aller à la messe, mais je crois qu'ils voudraient empêcher les honnêtes gens d'être les victimes d'une superstition aussi absurde qu'abominable qui ne sert qu'à enrichir des fripons oisifs et à pervertir des âmes faibles . Ceux qui veulent que leurs amis pensent comme Cicéron, Platon, Lucrèce, Marc Antonin, etc.3 n'ont pas tant de tort . Pour la canaille il n'y faut pas penser .
J'ai l'honneur d'être avec bien du respect
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire . »
1 Son âge tendre réclame un traitement plus doux ; Horace, Satires, II, 2, 85-86 .
2 Le différend du parlement de Dijon avec le roi . V* est depuis longtemps assez peu favorable aux parlements .
3 Etc. est ajouté au-dessus de la ligne .
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08/03/2017
Je ne crois pas que nos philosophes veuillent empêcher nos vignerons et nos laboureurs d'aller à la messe, mais je crois qu'ils voudraient empêcher les honnêtes gens d'être les victimes d'une superstition aussi absurde qu'abominable qui ne sert qu'à enric
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« A Antoine-Jean-Gabriel Le Bault
Au château de Ferney 2 avril 1762
Puisque vous avez la bonté, monsieur, d'abreuver notre troupe du Roman comique, je vous supplie de vouloir bien m'envoyer tout ce que pourra contenir la plus énorme charrette . Le vin d'ordinaire des vignes de Mme Le Bault sera pour les assistants et le meilleur s'il vous plait sera pour moi . Une petite futaille de ce meilleur, contenant environ deux cent quarante pintes sera mon affaire .
Imbecilla volet tractari mollius aetas 1.
Je ne crois pas que le curé de Moens tâte de votre bon vin . Ce n'est pas qu'il ne l'aime infiniment, mais il ne mérite que de l'eau du Styx, et il devrait bien aller boire avec votre fripon de curé qui m'a vendu un tonneau de mauvais vinaigre .
L'affaire du roué de Toulouse devient très problématique . On prétend que le fanatisme est du côté de huit juges qui étaient de la confrérie des pénitents blancs . Cinq conseillers qui n'étaient pas pénitents ont absous entièrement l'accusé , les autres ont voulu sacrifier un hérétique . Voilà ce que l'on écrit . Il est après tout fort étrange, qu'un père accusé d'avoir pendu son propre fils soit condamné sur des preuves si légères, que de treize juges il y en ait cinq qui le déclarent innocent . Le testament de mort de l'accusé vaut encore pour le moins trois juges . Enfin cette affaire est épouvantable de part ou d'autre . Je souhaite que votre petite tracasserie avec le roi 2 finisse bientôt et que vous réprimandiez au moins le curé de Moens, car il n'y a pas moyen de le rouer .
Si Calas et les huit pénitents blancs avaient été philosophes, notre siècle ne serait pas déshonoré par ces horreurs . Je ne crois pas que nos philosophes veuillent empêcher nos vignerons et nos laboureurs d'aller à la messe, mais je crois qu'ils voudraient empêcher les honnêtes gens d'être les victimes d'une superstition aussi absurde qu'abominable qui ne sert qu'à enrichir des fripons oisifs et à pervertir des âmes faibles . Ceux qui veulent que leurs amis pensent comme Cicéron, Platon, Lucrèce, Marc Antonin, etc.3 n'ont pas tant de tort . Pour la canaille il n'y faut pas penser .
J'ai l'honneur d'être avec bien du respect
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire . »
1 Son âge tendre réclame un traitement plus doux ; Horace, Satires, II, 2, 85-86 .
2 Le différend du parlement de Dijon avec le roi . V* est depuis longtemps assez peu favorable aux parlements .
3 Etc. est ajouté au-dessus de la ligne .
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qui a recherché le nom d'imitateur ? Est-ce celui qui a toujours écrit avec son propre génie, ou celui qui a souvent écrit avec le génie d'autrui ?
...
Combien de geais sur la ligne de départ électorale ?
« A Gregorio Mayáns y Siscar 1
Par Genève 1er avril 1762 2
Voltaire hombre libero besa las manos del senor el quale merece de ser libero assi .
Tibi gracias ago vir ornatissime et bonarum artium arbiter . Magna lis est inter me et meos sodales academicos parisienses . Contendunt Cornelium nostrum invenisse Heraclii fabulam, et Calderonem fuisse ejus imitatorem . Opinor Cornelium sumpsisse ex authore hispano id quod tollere posset, ut hujus erat mos .
Cum legi barbaram Calderonis tragediam credidi me videre fodinam e qua Cornelius paululum auri extraxit quod deinde miscuit cum aliis suis metallis non sine fango . Sic tragediam Le Cid nuncupatam, suum mandacem ex hispania transtulit in galliam ; nullum hispanum autorem video qui de aliis gentibus aliquid imitari dignatus sit . Heraclii fabula a Calderone scriptavidetur e fonte genuino autoris prosiluisse nihil quod nostris dramatibus, simile sit ; inventio, dispositio, colloquia, mores plane differunt ; in quattuor solummodo versibus, totum litis judicum ponitur . De quatuor versibus agitur intra duas potentes nationes .
Sed quis nomen imitatoris consecuturus est ? An qui semper cum suo genio scripsit, an qui saepius cum ingenio alieno ?3
Corneille, monsieur, prit bien quatre vers de Godeau dans les stances de Polyeucte . S'il avait volé un évêque, il n'aura pas fait scrupule de prendre chez un seglar 4. Si vous pouviez, monsieur, pousser la bonté jusqu'à me dire en quelle année la pièce de Calderon fut représentée, vous décideriez le procès et il n'y aurait point d'appel . Je remercie au reste Calderón et Corneille de m'avoir procuré la correspondance d'un homme de votre mérite . Nous aimons tous deux la vérité et la liberté, et je me suis attaché à vous comme si j'avais eu longtemps l'honneur de vous connaître .
J'ai l'honneur d'être avec les plus respectueux sentiments
monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire
gentilhomme ordinaire de la
chambre du roi . »
1 Voir : https://es.wikipedia.org/wiki/Gregorio_Mayans
et : http://www.persee.fr/doc/hispa_0007-4640_1915_num_17_3_1900
2 En 1890, le manuscrit original était entre les mains de José Enrique Serrano y Morales, de Valence . Edition M. Cervino « Voltaire y Mayáns » en août octobre 1899 . Mayans avait longuement écrit à V* en latin le 14 février 1762 ; sur le manuscrit de sa lettre, V* a noté « lettre qui prouve que l'Héraclius de Calderon fut fait vingt ans avant celui de Corneille ».
3 Voltaire, homme libre, baise les mains de monsieur Mayans qui mérite d'être libre aussi . Je te rends grâce homme très cultivé et l'arbitre des beaux-arts . Il existe un grand différend entre mes confrères de l'académie de Paris et moi . Ils prétendent que notre Corneille a inventé la pièce d'Héraclius , et que Calderón a été son imitateur . Je pense que Corneille a emprunté de l'auteur espagnol tout ce qu'il pouvait lui enlever, comme il était accoutumé à le faire . Quand j'ai lu la barbare tragédie de Calderon j'ai cru voir une mine d'où Corneille a extrait un peu d'or qu'il a mêlé ensuite avec ses propres métaux, non sans y laisser de la fange . C'est ainsi qu'il a traduit de l'espagnol la tragédie appelée Le Cid et son Menteur . Je ne vois aucun auteur espagnol qui ait daigné imiter quelque chose d'une autre nation . La pièce d'Héraclius écrite par Calderon semble être sortie de la propre source de l'auteur ; rien qui y soit semblable à nos tragédies ; l'invention, la disposition, les dialogues, les mœurs diffèrent totalement ; tout le fond du litige tient en quatre vers . C'est de quatre vers qu'il s'agit entre deux puissantes nations . Mais qui a recherché le nom d'imitateur ? Est-ce celui qui a toujours écrit avec son propre génie, ou celui qui a souvent écrit avec le génie d'autrui ?
4 A savoir un laïc ; en espagnol .
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il avoue qu'il a mal au bout du doigt quand il a la pierre, la goutte et la vérole
... Ce genre d'homme/femme n'existe pas dans le monde politique ; tous/toutes sont victimes : d'attaques injustes, de complots, d'assassinat politique, etc. ; et tous/toutes vivent de leurs baratins , et cancerisent tout .
« A Gabriel Cramer
Voici trois pancartes pour mon cher Gabriel : 1° une lettre de l'intendant de Grenoble, 2° un mémoire des frais en déduction des 25 louis que les enfers rendent à mon cher Gabriel, 3° une lettre que j'ai crue à moi adressée, et qui se trouve vous appartenir . Je ne sais de qui elle est . Elle était dans un gros paquet .
Je prie mon cher Cramer de me renvoyer la lettre de M. l'intendant de Grenoble afin que je lui réponde au plus vite et que je le remercie, lui, et Mme de Montferrat . J’ai été prodigieusement affligé de ne point recevoir de feuille de Médée ce samedi . C'est une bien détestable pièce que cette Médée . Voilà ce que le fade Fontenelle appelle prendre l'essor 1. C'est l'essor des sorcières sur un manche à balai . On enverra incessamment Le Cid mais il faut au préalable mettre après la Médée le jugement de Pierre sur icelle . C'est un bon homme que Pierre, il avoue qu'il a mal au bout du doigt quand il a la pierre, la goutte et la vérole . Bonsoir .
Samedi [mars-avril 1762] »
1 Dans la Vie de Pierre Corneille, Fontenelle dit que le poète « prit tout à coup l'essor dans Médée » . Ce jugement est moins insignifiant que ne le dit V* un peu sèchement .
00:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2017
Vous oubliez notre nouveau tome tragique
... et vous votez pour moi " dit le Fanfoué II avec le soutien des finances du LR, ne l'oublions pas . Nous sommes une belle république démocratique censée donner sa chance également à tout citoyen : ô ! la belle égalité quand il faut environ 10 millions d'euros ( au bas mot ) pour mener campagne présidentielle avec quelque chance de succès ! Tout ça pour entendre et voir sur le devant de la scène toujours les mêmes bobines ! La pièce parait interminable autant qu'incompréhensible .
C'est beau la méthode Coué, c'est beau un sénateur qui se dégonfle publiquement (contrairement à ce que l'image peut laisser penser, il trouve in petto que Fillon le gonfle grave ! )
« A Gabriel Cramer
[mars-avril 1762]
Je vous prie Caro de me faire savoir si vous avez reçu par M. Olinshlager, banquier de Francfort, vingt-quatre louis d'or pour la souscription de Mme la duchesse de Gotha .
Vous oubliez notre nouveau tome tragique, mais je ne suis point jaloux de Pierre .
V. »
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)