25/06/2021
que je ne sois jamais soupçonné de la folie de la métaphysique
... Laquelle se limite, comme celle d'Amélie Nothomb, au stade, aujourd'hui bien dépassé (du moins je le prétends ), du tube .
Soyons réalistes, rêvons !
« A Gabriel Cramer
à Genève
[vers le 15 mars 1766]
Eh bien, vous allez donc nous donner une métaphysique, m'a dit aujourd’hui M. Constant . Moi monsieur ! Dieu m'en préserve . J'aime mieux un conte de La Fontaine .
Mon cher Gabriel, que je ne sois jamais soupçonné de la folie de la métaphysique . Je vous en conjure .
Je prie instamment Mme Cara d'avoir grand soin du livre de la prédication et de me le rendre le plus tôt qu'elle pourra .
Elle a dû vous donner un petit paquet contenant deux pages .
Interim vale . »
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Voici, mon cher ami, de quoi faire un bon pourri
... Offrez-lui le pouvoir !
Superbe brochette de malfaisants, et ce n'est qu'un échantillon de ce qui existe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictateur_(sens_moderne)
« A Henri Rieu
14 mars 1766
Voici, mon cher ami, de quoi faire un bon pourri 1, c'est Le Cid, tel qu'on le joue à Paris, et une comédie du roi de Prusse qu'on a jouée à Berlin . Ces deux morceaux sont également rares .
Je ne puis vous exprimer ma tendre reconnaissance de tous les soins que vous prenez de ma bibliothèque .
Mes compliments et mes respects à toute votre famille .
V. »
1 Un pot-pourri, ce que l’on appelle maintenant un recueil factice ; dans le cas présent, de la collection du Théâtre français, dont on reparlera .
10:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
ceux qui ont tâté des affaires de ce monde : ils font semblant de s’intéresser fort à l’autre ; mais, dans le fond, ils se moquent de nous, et on le leur rend bien
... D'où le taux d'abstention ! Ne cherchons pas plus loin . Deuxième épisode dimanche : manche éliminatoire, l'écrémage du week end passé a déjà donné une tendance , le lait a tourné, quels seront les rats qui vont élire domicile dans le fromage ?
Votez pour moi !
« A Philippe-Antoine de Claris, marquis de Florian
À Ferney, 12 mars 1766
Quatre personnes, monsieur, se sont empressées de m’envoyer la réponse du roi au Parlement. Je vous dirai ce que je leur ai mandé : c’est que le roi est le meilleur écrivain de son royaume ; que je n’ai rien vu de plus noblement pensé ni de plus noblement écrit, et que s’il n’était pas protecteur de l’Académie, je lui donnerais ma voix pour être l’un des Quarante.
Vous ne me dites point quand vous allez à la campagne ; vous ne me parlez point de la tonsure sacerdotale de votre ami qui veut apparemment passer du Conseil au collège des cardinaux. Il n’y a pas d’apparence qu’il ne prétende qu’à être canonisé ; c’est une envie qui ne prend guère à ceux qui ont tâté des affaires de ce monde : ils font semblant de s’intéresser fort à l’autre ; mais, dans le fond, ils se moquent de nous, et on le leur rend bien.
Il me paraît qu’il y a un peu de différence entre Esculape Tronchin et Harpagon Astruc ; mais ce qui me fâche le plus, c’est qu’un homme d’esprit tel que votre ami, dont vous me parlez, soit devenu un énergumène. Cela me prouve évidemment qu’il est trop loin d’avoir l’esprit juste ; et je crois qu’il a très-mal calculé quand il calculait, comme il raisonne aujourd’hui très-mal. Vous savez sans doute que le livre de la prédication1, ou contre la prédication, est de l’abbé Coyer. Toute la partie du livre où il se moque des sermonneurs est fort bonne, et la partie où il veut établir des censeurs lui en attirera.
Vous allez donc à la Pentecôte à Hornoy. Il est bon que vous sachiez ce que c’est que la Pentecôte, suivant saint Augustin, dans son sermon 125 : « Quarante jours figurent évidemment la vie présente ; dix jours la vie éternelle. Dix et quarante font cinquante, ce qui fait l’accomplissement de la loi. 2» Je ne doute pas que de pareilles prédications, qui sont en très-grand nombre dans Augustin, n’augmentent beaucoup la dévotion de votre ami.
Embrassez pour moi ma nièce, qui doit bien plaindre ce pauvre homme. »
1 Voir lettre du 5 mars 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/06/17/il-fallait-commencer-par-dire-qu-adam-avait-preche-eve-et-qu-6322318.html
2 Les Sermons de saint Augustin sur le Nouveau Testament, traduits en français [...] par M. Dubois [Philippe Dubois-Goibaud], 1700 , III, 133 (sermon CXXV, le numéro est différent dans les autres éditions) .Voir : https://data.bnf.fr/fr/12158778/philippe_goibaud-dubois/
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24/06/2021
Tout ce qui est un éternel sujet de dispute est d’une inutilité éternelle
... Entendez-vous bien, fanfarons (de tout sexe, all inclusive ) qui vous battez pour savoir qui sera désigné calife de vos ridicules partis politiques, diviseurs , démolisseurs, vains, petits !
« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
12 Mars 1766.
Je suis enchanté, madame, de me rencontrer avec vous ; ce n’est pas seulement par vanité, c’est parce qu’à mon avis lorsque deux personnes, qui ont le sens commun et qui sont de bonne foi, pensent de même sans s’être rien communiqué, il y a à parier qu’elles ont raison. Je m’occupais de votre idée lorsque j’ai reçu votre lettre 1 ; je me prouvais à moi-même que les notions sur lesquelles les hommes diffèrent si prodigieusement ne sont point nécessaires aux hommes, et qu’il est même impossible qu’elles nous soient nécessaires, par cette seule raison qu’elles nous sont cachées. Il a été indispensable que tous les pères et mères aimassent leurs enfants : aussi les aiment-ils . Il était nécessaire qu’il y eût quelques principes généraux de morale pour que la société pût subsister ; aussi ces principes sont-ils les mêmes chez toutes les nations policées. Tout ce qui est un éternel sujet de dispute est d’une inutilité éternelle. Ai-je bien pris votre idée, madame ? Il me semble qu’elle est consolante ; elle détruit toute superstition, elle rend l’âme tranquille ; ce n’est pas la tranquillité stupide d’un esprit qui n’a jamais pensé, c’est le repos philosophique d’une âme éclairée. Je ne suis point du tout étonné que vous aimiez la vie, toute malheureuse qu’elle est, et que vous n’aimiez point la mort. Presque tout le monde en est réduit là ; c’est un instinct qui était nécessaire au genre humain. Je suis persuadé que les animaux sont comme nous.
J’avoue donc avec vous, madame, que les connaissances auxquelles nous ne pouvons atteindre nous sont inutiles ; mais avouez aussi qu’il y a des recherches qui sont agréables ; elles exercent l’esprit. Les philosophes n’ont pas tant de tort d’examiner si, par leur seule raison, ils peuvent concevoir la création, si l’univers est éternel, si la pensée peut être jointe à la matière, comment il y a du mal dans le monde, et vingt autres petites bagatelles de cette espèce. Nous sommes tous curieux ; il n’y a personne qui ne voulût sonder un peu ces profondeurs, si on ne craignait pas la fatigue de l’application, et si on n’était pas distrait par les amusements et les affaires . Vous êtes précisément dans l’état où l’on fait des réflexions ; la perte des yeux sert au moins au recueillement de l’âme. Il me vient très souvent entre mes rideaux des idées qui s’enfuient au grand jour. Je mets à profit les temps où mes fluxions sur les yeux m’empêchent de lire ; je voudrais surtout passer ces temps avec vous.
J’ai lu la réponse du roi au parlement. Je m’imagine que je pense encore comme vous sur cette pièce ; elle m’a paru noblement pensée et noblement écrite ; et s’il ne s’agissait que du style, je dirais qu’il est fort au-dessus de celui des représentations, et surtout de celui de la plupart de nos auteurs.
Adieu, madame ; conservez au moins votre santé ; c’est là une chose nécessaire à tout âge et à tout état . La mienne n’est pas trop bonne ; mais il est nécessaire d’avoir patience. De toutes les vérités que je cherche, celle qui me paraît la plus sûre, c’est que vous avez une âme selon mon cœur, à laquelle je serai très tendrement attaché pour le peu de temps qui me reste. »
1 Lettre du 28 février 1766 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6279
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23/06/2021
Je ne suis pas assez bon financier pour savoir si l’impôt sur les terres suffirait, je vois seulement qu’il n’y a aujourd’hui aucun pays dans le monde où les marchandises, et même les commodités de la vie, ne soient taxées
... Il est deux constantes universelles, la coïonnerie et les impôts, depuis la nuit des temps .
« A Etienne-Noël Damilaville
12 mars 1766
Je viens de relire le Vingtième de M. Boulanger, mon cher ami, et c’est avec un plaisir nouveau. Il est bien triste qu’un si bon philosophe et un si parfait citoyen nous ait été ravi à la fleur de son âge 1. Je ne suis pas assez bon financier pour savoir si l’impôt sur les terres suffirait, je vois seulement qu’il n’y a aujourd’hui aucun pays dans le monde où les marchandises, et même les commodités de la vie, ne soient taxées. Cela est d’une discussion trop longue pour une lettre, et trop embarrassant pour mes faibles connaissances.
L’article Unitaire 2 est terrible. J’ai bien peur qu’on ne rende pas justice à l’auteur de cet article, et qu’on ne lui impute d’être trop favorable aux sociniens . Ce serait assurément une extrême injustice, et c’est pour cela que je le crains.
Vous m’avez fait un très beau présent en m’envoyant la réponse du roi au Parlement 3. Il y a longtemps que je n’ai rien lu de si sage, de si noble, et de si bien écrit. Les remontrances n’approchent pas assurément de la réponse. Si le roi n’était pas protecteur de l’Académie, il faudrait l’en mettre pour cet ouvrage.
M. Marin m’a fait l’amitié de m’écrire au sujet de ces lettres 4 que Changuyon a imprimées. Il me mande qu’il se conduira à son ordinaire, comme mon ami, et comme un homme qui veut de la décence dans la littérature. Je ne sais pas qui sont les chiffonniers qui vont ramassant les ordures . Mandez-moi je vous prie, ce que vous savez de cette nouvelle impertinence . Voulez-vous bien m’adresser à Meyrin, par le carrosse de Lyon 5 six exemplaires de ce petit Voltaire portatif ? C’est un bouclier contre les flèches des méchants.
Protagoras n’est point marié. Tant mieux s’il l’était, parce qu’il ferait des d’Alembert, et tant mieux s’il ne l’est pas, attendu qu’il n’a pas une fortune selon son mérite.
Je plains ce pauvre La Harpe ; il est chargé d'une famille, et il n'a pour vivre que son talent 6.
Je vous embrasse bien tendrement, mon cher frère.
Le petit discours 7 qu’on prétend mettre à la suite du mémoire pour les Sirven n’est qu’une sortie contre le fanatisme, et une exhortation à faire du bien à cette malheureuse famille. Cela n’est bon que pour l’étranger. »
1 Pour signer l'article Vingtième, Damilaville a pris le pseudonyme de « défunt M. Boulanger, ingénieur des ponts et chaussées », Boulanger étant un personnage réel qui a notamment écrit des essais sur les fossiles et des ouvrages antichrétiens, tel l'article « Hébraïque (langue) » de l'Encyclopédie qui lui est attribué .
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Antoine_Boulanger
2 Il est de Jacques-André Naigeon, athée notoire : https://data.bnf.fr/fr/12171115/jacques-andre_naigeon/
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-Andr%C3%A9_Naigeon
Et voir : https://www.wikiwand.com/fr/Collaborateurs_de_l%27Encyclop%C3%A9die
3 Dans son lit de justice du 3 mars, le roi a fortement réaffirmé l'autorité royale ; son discours fut publié sous le titre : Réponse faite par le roi, tenant son parlement de Paris, le 3 mars 1766 aux remontrances de ladite cour suprême sur ce qui s'est passé à Pau et en Bretagne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86138542.image .
Les Remontrances du Parlement de Paris au XVIIIè siècle ne seront publiées qu'en 1888-1898 par Jules Flammermont ; celle dont il est question ici figure au tome II, p . 554 et suiv. : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535528k/f612.texteImage
4 Cette lettre du 3 mars 1766 nous est parvenue . Il y est en effet question des Lettres de Voltaire à ses amis du Parnasse dont Changuion a entrepris la publication .
5 Les éditions suivant l'édition de Kehl donnent m'adresser par Lyon, et suppriment la phrase précédente « Je ne sais....impertinence. »
6 Paragraphe biffé sur le copie Beaumarchais et manquant sur toutes les éditions suivantes .
7 L’Avis au public (Georges Avenel)..
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22/06/2021
Je me sens beaucoup de tendresse pour les penseurs.
... Je dois avouer que je n'en dirai pas autant , ils n'ont pas l'exclusivité de ma tendresse . Bon nombre de "penseurs" me hérissent le poil, et mon plus cher voeu est qu'ils pensent librement mais qu'ils ne nous inondent pas de leurs élucubrations oiseuses (et pour certain.e.s, les miennes ).
Par contre, j'ai une infinie tendresse et respect pour les panseurs . Ils ont encore trop souvent à réparer les dégâts faits par les sus-nommés penseurs de bas étages .
« A Jean Le Rond d'Alembert
[12 mars 1766]1
Mon très-cher philosophe, si vous vous étiez marié, vous auriez très-bien fait ; et, en ne vous mariant pas, vous ne faites pas mal ; mais, de façon ou d’autre, faites-nous des d’Alembert. C’est une chose infâme que les Fréron pullulent, et que les aigles n’aient point de petits. Je me doute bien que votre dioptrique ne ressemble pas à celle de l’abbé Molières 2 ; vous n’êtes pas fait pour voir les choses comme lui.
Si vous avez quelque air d’un Molière, c’est de Jean-Baptiste Poquelin ; vous en avez la bonne plaisanterie, et je crois qu’il y paraîtra dans le petit supplément 3 que vous préparez pour ces renards de jésuites, et pour ces loups de jansénistes.
C’est assurément un grand malentendu qu’un ministre qui a beaucoup d’esprit n’ait pas été au-devant de votre mérite, et qu’il ait laissé cet honneur aux étrangers. Je crois qu’il avait grande envie de se raccommoder avec vous ; mais vous n’êtes pas homme à faire les avances. Je sers actuellement mon quartier de Tirésie 4. Mes fluxions sur les yeux me mettent hors d’état d’écrire, et je pourrais bien être aveugle encore quelques semaines. Nous avons ici M. de Chabanon : il est musicien, poète, philosophe, et homme d’esprit ; il fait de vous le cas qu’il en doit faire. Nous avons tous été fort contents de la réponse de notre protecteur 5 à messieurs du parlement ; cette pièce nous a paru noblement pensée et noblement écrite ; et si l’auteur n’était pas notre protecteur, je le voudrais pour mon confrère.
Je me flatte que votre ami M. de La Chalotais sortira brillant comme un cygne de la bourbe où on l’a fourré ; il a trop d’esprit pour être coupable 6.
Vous savez que le parlement d’Angleterre a révoqué son timbre 7; je ne pense pas qu’il raccommode celui de Jean-Jacques. Adieu, mon très-cher philosophe ; je me flatte que la personne avec qui vous vivez est philosophe aussi, et je fais des vœux pour que le nombre s’en augmente. Ne m’oubliez pas auprès de M. Turgot, s’il est à Paris. Je me sens beaucoup de tendresse pour les penseurs. »
1L'édition de Kehl la date du 31 mars 1766 . La date choisie ici est donnée par Renouard qui l'a probablement trouvée dans le manuscrit original ; elle est confortée par la référence à Chabanon ; cependant, voir la note 6 suivante .
V* répond à la lettre du 3 mars de d'Alembert : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6284
2 De l'Académie des Sciences : https://www.academie-sciences.fr/pdf/eloges/molieres_p195_205_vol3540.pdf
3 D’Alembert ne publia qu’en 1767 la Lettre à M***, conseiller au parlement de ***, pour servir de supplément à l’ouvrage qui est dédié à ce même magistrat, et qui a pour titre : Sur la Destruction des jésuites en France, par un auteur désintéressé ; mais cette Lettre était faite dès 1765. Voir : https://play.google.com/store/books/details/D_Alembert_Lettre_a_Mr_conseiller_au_parlement_de?id=rkY3FWI3EcsC
et lettre du 2 mars 1764 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1764/Lettre_5580
4 Il est « aveugle » pour un trimestre .
5 Louis XV.
6 Louis-René de Caradeuc de La Chalotais a été emprisonné à la suite des démêlés entre le parlement de Bretagne et le roi ; il vient de publier ses Mémoires contenant deux mémorandums écrits de la forteresse-prison de Saint-Malo . Voir : http://www.wiki-rennes.fr/La_Chalotais
7 Le Stamp Act vient d'être repoussé le 11 mars après de longs débats . Il reste difficile que V* ait pu faire état si tôt de cette décision . Voir : https://www.history.com/this-day-in-history/parliament-repeals-the-stamp-act
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21/06/2021
Le roi Stanislas, monsieur, est mort comme Hercule, dont il avait le poignet
...
« A Philippe-Charles-François-Joseph de Pavée, marquis de Villevielle 1
10è mars 1766 à Ferney
Le roi Stanislas, monsieur, est mort 2 comme Hercule, dont il avait le poignet. L’un et l’autre ont été brûlés dans leur robe de chambre ; mais la carrière de Stanislas a été plus heureuse et plus longue que celle d’Hercule.
J’ai vu avec un extrême plaisir l’heureuse famille de M. de Marnesia 3. Je vous supplie de vouloir bien lui présenter mes compliments et mes remerciements.
Vous êtes toujours très regretté à Ferney, et surtout de votre très humble, très obéissant et très malade serviteur.
V. »
2 Stanislas est mort le 23 février 1766, âgé de quatre-vingt-neuf ans .
3 Ce personnage se retrouve sous le nom de Marnésiac dans la lettre du 29 novembre 1766 à Christin : « Je suis bien étonné que vous ne demandiez pas de nouveaux exemplaires des livres de jurisprudence que vous avez donnés à M. Guirand , et à M. le marquis de Marnésiac. » Il s'agit de Claude-François-Adrien, marquis de Lezay-Marnesia, écrivain de troisième rang, ainsi que son frère , Claude-Gaspard . Voir : https://data.bnf.fr/fr/12044658/claude-francois-adrien_lezay-marnezia/
et : https://www.idref.fr/028656059
et : https://www.geneanet.org/fonds/bibliotheque/?go=1&lang=fr&nom=lezay+marnesia&page=1&size=50
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